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liturgie - Page 82

  • Belgique : un retour des messes avant 2021?

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    Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours

    La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.

    Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :

    La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.

    Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…

    Ref. un retour des messes avant 2021?

    JPSC

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 6 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Sion emission_radio_avent2_jose_leonardo_1635_losangeles_county_museumofart.jpgLes chants de la messe d’aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, sont entièrement consacrés à Jérusalem : « Peuple de Sion, le Seigneur va venir pour sauver les Gentils. Le Seigneur fait entendre sa voix pour la joie de votre cœur (Intr.). « De Sion resplendit l’éclat de Sa gloire : Dieu va venir, d’une manière visible. Rassemblez autour de lui ses saints qui ont conclu avec lui l’alliance du sacrifice » (Grad.). « Jérusalem lève-toi et monte à l’observatoire et vois la douceur qui va te venir de ton Dieu » (Comm.). Sion, ville de notre force, le Sauveur est en toi comme un mur et un avant-mur : ouvre largement tes portes car Dieu est avec nous, Alléluia » (Ant. laudes).

    Nous voyons d’abord apparaître la Jérusalem du pays de Judée, cette ville vénérable où le Seigneur Jésus a commencé sa mission de Rédempteur, où il a souffert, où il est mort. C’est la Jérusalem juive pour laquelle nous devons avoir un grand respect.

    Sur ces fondements, une autre Jérusalem s’est bâtie : la Jérusalem des chrétiens qui est le royaume de Dieu sur la terre, la sainte Église. Cette Jérusalem est toujours debout, c’est elle que le divin Roi doit visiter à Noël.

    Mais cette ville a encore un troisième étage. Au-dessus de la seconde Jérusalem s’en élèvera une troisième, la Jérusalem céleste, quand les temps seront accomplis. L’Église pense déjà à cette Jérusalem dans ses chants. Dans l’Avent nous attendons aussi le Sauveur qui doit venir au dernier jour pour nous introduire tous dans la Jérusalem céleste.

     Enfin nous pouvons découvrir une quatrième Jérusalem, c’est notre âme. Le Roi veut aussi faire son entrée dans cette Jérusalem et c’est cette Jérusalem qu’il nous importe spécialement d’orner et de préparer — cela aussi est une tâche de l’Avent.

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  • Chers amis, agissons pour lever l'interdiction des célébrations eucharistiques

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    Chers amis,
     
    Voici plusieurs semaines et jusqu'au 15 janvier que les eucharisties, les baptêmes, le sacrement de réconciliation, les mariages et enterrements à plus de quelques fidèles sont  de nouveau interdits en Belgique. Dans le même temps, depuis le 1er décembre, les commerces les plus divers ont rouvert, il est possible de se rendre à un musée,  ou même à la piscine. Bien que nous soyons encouragés à acheter des cadeaux en tous genre pour fêter Noël... Les églises resteront quant à elles le 25 décembre interdites aux offices de la nativité, et même jusqu'au-delà de l'épiphanie !
     
    De nouveau, notre gouvernement nous a imposé une décision profondément injuste, disproportionnée et paternaliste, d'autant plus que les catholiques ont prouvé entretemps être parfaitement capables d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre et sans que cela ne mène à des contaminations.

    Vous le savez, nous avons en mai dernier agi auprès du conseil d'état pour protéger notre liberté de culte, qui  est garantie par notre Constitution (art. 19) et la Convention européenne des droits de l'homme. Nous trouvons intolérable que notre gouvernement témoigne un tel mépris envers les libertés des citoyens, en particulier celles des catholiques et de leurs spécificités. Grâce à votre soutien nous avons introduit une requête au conseil d'étatcosignée par des centaines de personnes. Notre requête a été rejetée, mais a permis d'arracher aux avocats du gouvernement l'engagement de lever l'interdiction du culte le 3 juin, quelques jours plus tard.

    Depuis les annonces du 26 novembre, nous avons longuement consulté nos avocats et nous avons décidé d'à nouveau introduire non pas une, mais plusieurs actions, cette fois auprès des tribunaux civils. Vous pouvez lire ci-dessous le détail de notre action. Nous avons donc une nouvelle fois besoin de vous pour nous aider à mener à bien ce recours en justice. Sans votre aide, nous tomberons rapidement à cours de moyens en ne pourrons plus défendre notre droit à pratiquer les sacrements et vivre pleinement notre vie de chrétien.

    Si vous êtes prêts à nous aider, vous pouvez le faire de plusieurs manières :

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  • Célébrations : il suffisait d'y penser

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    Extrait du journal Le Soir :

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  • Belgique : une reprise des célébrations religieuses à l'ordre du jour ?

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    Reprise des célébrations religieuses : les représentants des cultes rencontreront le ministre de la Justice la semaine prochaine

    Il ressort de cet article (réservé aux abonnés de la Libre) que :

    - L’ensemble des représentants des cultes et de la laïcité seront reçus dans le courant de la semaine prochaine par le ministre de la Justice en charge des cultes, le libéral Vincent Van Quickenborne (Open VLD).

    - Cette réunion se tiendra dans le cadre du dialogue régulier entre le ministre et les représentants des cultes reconnus, précise-t-on prudemment du côté du cabinet. Il s’agit donc d’un dialogue préalable mais qui n’augure en rien un prochain assouplissement des règles prises dans le cadre du comité de concertation.

    - Les cultes se rendront au cabinet en front commun et veulent emprunter le chemin du dialogue avec les autorités, et non celui de l’affrontement juridique, comme ce fut par exemple le cas en France de la part des évêques locaux.

    - Les évêques de Belgique devront trouver le juste ton (...) face à leurs troupes, dont près de 10 000 diacres, prêtres, religieux et laïcs (dont l’évêque de Liège Mgr Jean-Pierre Delville) ont signé cette semaine une lettre ouverte au Premier Ministre, appelant à la reprise des célébrations.

    - La rapidité et l’ampleur de la récolte des signatures soutenant cette lettre ouverte, à tous les étages de l’Église et dans toutes les provinces, a surpris les catholiques eux-mêmes.

    - Le cdH bruxellois demande lui aussi la reprise des célébrations, comme on peut le lire ce vendredi sur le site de La Capitale."

  • Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

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    Publié sur le site web du « Figaro » par Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef :

    « Dans la soirée de mercredi 2 décembre, le ministère de l'intérieur a annoncé par communiqué la proposition d'une nouvelle jauge suite aux discussions avec les religions sur la question de l'occupation des lieux de culte dans cette phase de déconfinement au moins jusqu'au 15 décembre : «De manière à concilier liberté d'exercice du culte et mesures sanitaires, une nouvelle jauge de présence dans les édifices du culte a été établie» stipule le ministère. Elle prévoit, pour l'organisation des cérémonies, de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n'occuper qu'une rangée sur deux.

    À LIRE AUSSI :«Monsieur le premier ministre, entendez les catholiques!»

    Le ministère de l'intérieur annonce en outre que «les consultations se poursuivront dans les jours prochains, afin de préparer l'évolution des mesures de confinement à partir du 15 décembre prochain».

    L'épiscopat a reconnu que cette nouvelle jauge était «réaliste» car «proportionnée à la capacité d'accueil des édifices» et «que bien que contraignante» elle était «applicable» au moins pour les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.

    L'épiscopat catholique était allé au Conseil d'État en fin de semaine dernière et avait eu gain de cause contre le gouvernement, cassant la limite fixe à 30 fidèles quelle que soit la capacité des églises, d'où cette nouvelle négociation.

    L'Église, mercredi soir, s'est donc «réjouie que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics» en espérant «à la lecture des données sanitaires, l'éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre» et surtout de «pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 décembre au soir, avec le moins de restrictions possibles».

    La rédaction vous conseille :

    Ref. Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

    En Belgique, les autorités sont toujours aux abonnés absents mais les catholiques sortent enfin du silence (cliquez ici pour lire et signer :https://www.pourlamesse-voordemis.be/ ) 

    JPSC

     

  • Commission européenne : pas de "grands services religieux" à Noël

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    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne :

    Noël : les messes de minuit interdites dans toute l’Europe ?

    La Commission européenne ne veut pas de nouvelle vague de contaminations à Noël. Et pour cela, elle est prête à exiger de sérieux sacrifices en cette période de fin d’année marquée par les vacances et les fêtes. Dans ses recommandations pour « Rester en sécurité » cet hiver, publiées ce mercredi 2 décembre, elle exhorte tous les pays européens à « éviter les grands services » religieux lors des fêtes de fin d'année et enjoint de remplacer les offices religieux par des « initiatives en ligne, à la télévision ou à la radio ». La Commission suggère par ailleurs d'interdire « le chant en commun ».

    Les messes de minuit déjà menacées en Italie

    Cette mesure provoque déjà un certain émoi dans la communauté catholique, déjà éprouvée par de nombreuses restrictions ces dernières semaines en France et dans d’autres pays d’Europe. « La Commission européenne invite-t-elle à ne pas faire célébrer les messes pendant les fêtes de Noël? J’espère que c’est un fake », a réagi Antonio Tajani, président de la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen et vice-président de Forza Italia, cité par le journal italien Il Tempo. « Je demande à Ursula Von der Leyen d’exclure cette hypothèse qui n’a rien à voir avec la lutte au COVID19 », a-t-il déclaré sur twitter.

    En Italie, quelques soient les directives européennes, les messes de minuit pourraient bien être annulées au profit de messes plus tôt : « déjà le gouvernement italien hésite à lever le couvre-feu de 22 heures », soulignait ce mercredi le journaliste Vincent Hervouet sur Europe 1. Qu’en sera-t-il en France ? Paradoxalement, le Premier ministre Jean Castex envisageait ce mercredi matin sur BFMTV de « desserrer un peu la jauge » pour les messes de Noël, et accorder, « en vertu d’un protocole spécifique, des règles particulières. » Les nouvelles annonces européennes pourraient bien fragiliser cette promesse.

    Une gestion critiquée de la crise du Covid-19

    Pourquoi une telle exigence de la part des instances européennes ? « N’ayant guère brillé à Pâques, Ursula Von der Leyen [présidente de la Commission, ndlr] veut se rattraper à Noël » avec de meilleurs chiffres épidémiologiques, avance Vincent Hervouet. Ancienne médecin, elle est arrivée il y a tout juste un an à la tête de la Commission européenne et son bilan est assez critiqué notamment en matière de gestion de la crise du Covid19.

    Les catholiques ne sont pas les seuls à faire les frais de l’exigence sanitaire. L’organisation des vacances de Noël et notamment les mesures concernant les stations de ski font l’objet d’une vaste pagaille ces jours-ci en Europe. Il semble néanmoins que sur le sujet des voyages à Noël, la Commission ait une position plus clémente que pour les messes…

  • "Pour la messe" : avez-vous signé la lettre adressée au Premier Ministre?

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    Plus de 8000 personnes ont signé cette lettre, et vous ?

    https://www.pourlamesse-voordemis.be/

  • Quand la bêtise s'avère pire que la méchanceté

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    On n'aura pas de mal à adapter cette tribune de Jean Duchesne parue sur Aleteia.org aux réalités de notre petite terre d'héroïsme :

    La bêtise pire que la méchanceté ?

    01/12/20

    Les catholiques peuvent ces temps-ci s’estimer atteints non par une malveillance délibérée, mais par une suffisance qui peine dans les circonstances de la crise sanitaire.

    Nous devons beaucoup à nos professeurs. Certains nous ont laissé non pas tant des savoirs et des savoir-faire qu’une sagesse. Je repense à un professeur d’allemand qui ne nous faisait pas trop travailler, mais disait : « Mes enfants, ne l’oubliez jamais : ce qui est le plus craindre, ce n’est pas la méchanceté ; c’est la bêtise, parce qu’on ne peut rien contre elle. » L’actualité de ces dernières semaines m’a plusieurs fois rappelé la pertinence de cette réflexion.

    Autopsie de la sottise

    La volonté de nuire repose sur un dessein générant une logique : ce que l’on découvre chez l’ennemi est la mise en œuvre de moyens au service d’une fin. Il y a quelque chose à comprendre et donc à faire : d’abord essayer de parer les coups, ensuite combattre et si possible éliminer ce qui les motive. En revanche, face à des agressions ou répressions qui s’avèrent des effets sans cause suffisante au niveau des intentions dans l’esprit de leurs auteurs, on se découvre impuissant. On ne trouve pas de prise.

    Non que cette férocité non consciemment voulue serait totalement irrationnelle. Elle s’origine plutôt dans un raisonnement, appliqué avec une rigueur aveugle. Illustration toute récente : en ce temps de « pandémie », les rassemblements, dont la célébration de la messe, font courir des risques. Cependant, on renvoie simultanément les enfants à l’école, où il n’y a en principe pas plus de trente élèves par classe. Alors, par analogie (peut-être ?) on limite au même chiffre le nombre de personnes autorisées à se réunir dans un « lieu de culte ».

    Incohérences et incongruités

    J’ignore si c’est sur cette norme que la « jauge » a été fixée (qui peut le savoir ?). Mais on a bien là une règle établie sur des déductions hâtives à partir d’informations précises mais ponctuelles et éparses. C’est un fonctionnement mécanique dans un champ clos. Si l’on se souvient que notre cher Descartes estimait que les animaux ne sont que des « machines », le mot « bête » s’impose pour cataloguer une mesure décidée sur la base d’acquis étroits sous la pression des circonstances. Et c’est une réaction du même genre que de voir là une hostilité foncière et délibérée envers la religion en général et les catholiques en particulier.

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  • Le rite zaïrois : une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

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    De Vatican News :

    Le Pape présente le rite zaïrois comme une «voie prometteuse» pour un rite amazonien

    La LEV (Libraire Éditrice Vaticane) publie un livre intitulé "Le Pape François et le Missel romain pour les diocèses du Zaïre", rédigé par sœur Rita Mboshu Kongo, professeur de Théologie spirituelle et de formation à la Vie consacrée à l’Université Pontificale Urbanienne. La préface du Pape François lui donne l’occasion de développer sa vision de l’inculturation dans le domaine liturgique.

    Ce livre qui sortira en librairie (en italien) le 9 décembre et qui est présenté ce mardi après-midi à 15h30 en Salle Marconi au Vatican, explore différents aspects du Missel Romain pour les diocèses du Zaïre, approuvé en 1988 par la Congrégation pour le Culte divin. Il y a exactement un an, le dimanche 1er décembre 2019, le Pape François avait ouvert le temps de l’Avent en célébrant une messe en rite zaïrois à la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Jubilé de l’aumônerie congolaise de Rome.

    Dans sa préface de ce livre, qui a pour sous-titre «un rite prometteur pour d’autres cultures», le Pape François présente le rite zaïrois comme «un exemple d’inculturation liturgique» qui pourrait donc représenter une source d’inspiration pour d’autres aires géographiques, comme l’Amazonie. Dans son exhortation Querida Amazonia, le Pape argentin invitait à intégrer dans la liturgie «beaucoup d’éléments propres de l’expérience des indigènes dans leur contact intime avec la nature et à favoriser des expressions autochtones en chants, danses, rites, gestes et symboles. Déjà, le Concile Vatican II avait demandé cet effort d’inculturation de la liturgie chez les peuples autochtones, mais plus de cinquante ans se sont écoulés et nous avons fait peu de progrès dans cette ligne», reconnaissait le Pape dans ce texte.

    Reconnaître et intégrer les spécificités culturelles

    Mais dans cette préface, le Pape écrit que «le cas du rite zaïrois suggère une voie prometteuse également pour l'élaboration éventuelle d'un rite amazonien, dans la mesure où les besoins culturels d'une zone spécifique du contexte africain sont pris en compte, sans bouleverser la nature du Missel romain, comme garantie de continuité avec la tradition ancienne et universelle de l'Église».

    Cette forme de célébration met en valeur «une culture et une spiritualité animées par des chants religieux au rythme africain, le son des tambours et autres instruments de musique qui constituent un réel progrès pour l'enracinement du message chrétien dans l'âme congolaise». Toujours attaché à la piété populaire, François souligne que chaque peuple ayant rencontré Jésus-Christ doit pouvoir chercher à «invoquer Dieu, qui s'est révélé par Jésus-Christ avec ses paroles, avec son langage religieux, poétique, métaphorique, symbolique et narratif».

    Le christianisme peut s’enraciner dans plusieurs cultures

    En référence à l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que «le christianisme n'a pas un modèle culturel unique», mais «restant pleinement lui-même, dans une fidélité totale à l'annonce de l'Évangile et à la tradition ecclésiale, il apportera aussi le visage des nombreuses cultures et des nombreux peuples dans lesquels il est accueilli et enraciné».

    Ainsi, dans les différents peuples qui font l'expérience du don de Dieu selon leur propre culture, «l’Église exprime son authentique catholicité» et montre «la beauté de ce visage multiforme». Ainsi, «l'Esprit Saint embellit l'Église en lui montrant les nouveaux aspects de la Révélation et en lui donnant un nouveau visage».

  • Les évêques de Belgique et le lockdown : plus mou que ça...

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    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Communiqué de presse :

    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de l’Arrêté Ministériel du 29 novembre qui prolonge jusqu’au 15 janvier 2021, le lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte.

    Les Évêques expriment à nouveau leur solidarité par rapport aux mesures du Gouvernement pour contrer la pandémie, éviter un maximum de victimes et soulager la pression sur notre système de santé.

    Les Évêques tout comme de nombreux croyants, ressentent toutefois ce lockdown des célébrations religieuses publiques dans les églises, comme une limitation au vécu de leur foi.

    Les Évêques veulent reprendre le dialogue avec les services gouvernementaux compétents pour se concerter sur la reprise des célébrations religieuses publiques, reprise encadrée de protocoles qui garantissent une sécurité maximale.

    Les Évêques réitèrent leur appel aux responsables des paroisses pour une ouverture maximale des églises durant le lockdown. Les croyants y seront les bienvenus, seuls ou entourés de leur bulle familiale, pour une prière individuelle, un moment de réflexion ou de contemplation, pour allumer une bougie ou offrir un don pour les plus démunis.

    Ils demandent également aux responsables des paroisses de permettre une visite de la crèche dans l’église, les jours de Noël, ce dans le respect des mesures de protection contre le Covid-19. Et en particulier, d’être solidaires vis-à-vis de ceux qui traversent une période particulièrement difficile, suite à la crise actuelle.

    Même en lockdown, restons en communion.

    Le Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    SIPI – Mardi, 1er décembre 2020

    Ce communiqué ne satisfera sans doute pas l'auteur de ce coup de gueule publié par L'Avenir (courrier des lecteurs) :

    Où sont les évêques ?

    Le concile Vatican II a, dans de nombreux textes, identifié l’évêque et décrit son rôle éminent à travers de nombreux titres : successeur des apôtres, héraut de la foi catholique, témoin du Christ parmi les hommes, pasteur du troupeau chargé du soin habituel et quotidien de ses brebis. Il doit assurer la présence du Christ parmi les croyants. Grand-prêtre du troupeau, il est le promoteur et le gardien de toute vie liturgique et sacramentelle.

    C’est en raison de ces responsabilités sacrées que l’archevêque de Paris, suivi par d’autres collègues fermement décidés à désobéir, a fustigé, à l’instar des prophètes, sans ménagement, les autorités publiques qui voulaient limiter à trente le nombre de participants à l’eucharistie. La dénonciation a été si vive que le Conseil d’Etat a prié le gouvernement français de revoir sa copie.

    En Belgique, l’ordre et le silence règnent. Aucun héraut n’a élevé la voix. Aucun témoin du Christ n’a bousculé les caciques qui barrent l’entrée du temple. Aucune demande ou protestation n’a été émise contre l’interdiction scandaleuse, injustifiable de tout culte. Aucun pasteur n’a guidé le troupeau affamé, l’eucharistie paraissant sans doute moins essentielle que les commerces non essentiels ou le toilettage des chiens.

    Où sont les évêques ? En France.
    C. Callens
  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 29 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    1er dim Avent.jpgC’est sous les auspices de la Vierge Marie que s’ouvre la nouvelle année liturgique. C’est, en effet, dans la basilique de Sainte Marie Majeure que tout le peuple de Rome se réunissait autrefois en ce premier dimanche de l’Avent.

    Toute la messe de ce jour nous prépare au double avènement (adventus) de la miséricorde et de la justice : c’est pour cela que saint Paul nous dit, dans l’Épître, de nous dépouiller du péché, afin qu’étant prêts à la venue du Christ parmi nous, comme Sauveur, nous le soyons aussi à sa venue comme Juge, dont nous parle l’Évangile de ce jour.

    Célébrant : Abbé M.-A Dor

    Chants grégoriens : propre grégorien de la messe « Ad te levavi », kyriale de la messe XVII (XIVe s.), Credo III, Antienne Alma Redemptoris; Hymne Rorate Caeli.

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    En vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132, 4000 Liège) a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.