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liturgie - Page 80

  • Pièces grégoriennes de la fête du Saint Nom de Jésus (forme extraordinaire du rit romain)

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    Dimanche 3 janvier : la Sainte Eglise Catholique dans la forme extraordinaire du rit Romain célèbre la Fête du Saint Nom de Jésus « Le très saint Nom de Jésus, devant qui doit fléchir tout genou, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, pour la gloire de la divine majesté. »

    Du site d'Una Voce :

    Fête du Saint Nom de Jésus

    Les cinq chants du Propre de cette fête étaient interprétés par la Schola Bellarmina qui a enregistré une seconde version, en octobre 2009, avec des chanteurs professionnels.

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  • Retour sur la messe de Noël en drive-in sur un parking à Arlon : la communion escamotée

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    Annoncée à de multiples endroits (y compris sur le site du Vatican), cette célébration du 24 décembre devait permettre aux fidèles arlonais d'assister à une messe pour Noël, contournant ainsi la stupide règle des 15 personnes autorisées à se réunir dans un lieu de culte. Une initiative a priori sympathique, donc, mais qui, a posteriori soulève de graves interrogations comme nous le suggérions déjà il y a quelques jours.

    Il était initialement prévu que les fidèles reçoivent la communion par la fenêtre ouverte de leur voiture (disposition validée par l'épiscopat belge). Mais ce dispositif n'a pas été respecté comme le rapporte L'Avenir : "Ça n’avait pas moins commencé de façon étonnante: une distribution d’une petite flamme et d’une hostie non consacrée, mise sous enveloppe. Pour des raisons sanitaires, les organisateurs ont finalement préféré jouer la carte de la sécurité et ne pas passer entre les voitures pour distribuer la communion."

    Les participants ont donc reçu une hostie non consacrée au début de la célébration et la communion ne leur a pas été distribuée. Leur a-t-on laissé croire que l'hostie non consacrée allait l'être lors de la consécration à l'autel ? Une telle consécration à distance est évidemment impensable et l'on aurait abusé de la crédulité des fidèles si on les avait laissés penser qu'ils allaient communier réellement dans de telles conditions.

    Nous avons posé la question au doyenné d'Arlon via leur site Internet mais nous n'avons reçu aucune réponse. Nous serions heureux de savoir ce que l'évêque du diocèse en pense et comment il compte réagir face à ce qui ressemble à un escamotage ou à tout le moins à une grave ambiguité.

  • Aux origines de la crèche : le drame liturgique et le drame semi-liturgique (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

           

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Messe en drive-in à Arlon : cherchez l'erreur

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    Sous réserve que les faits relatés par le journaliste de La Meuse - Luxembourg soient bien exacts :

    La Meuse – Luxembourg, 26 décembre, p. 4 : 

    La messe « drive-in » a séduit

    L’idée a séduit et le tour de force a été réalisé: le parking du parc des Expositions d’Arlon était pratiquement rempli, jeudi à 18h. Des automobilistes avec à bord des fidèles, beaucoup venus des paroisses d’Arlon (organisatrices) mais aussi de plus loin. … Le Doyen a présidé la messe, assisté du vicaire de Saint-Martin Jean-Claude Vandale. Pour les chants religieux, l’organiste de Saint-Martin était accompagné de quatre représentants de la chorale de cette église. Le doyen a aussi réussi à obtenir une fréquence radio auprès du CSA, si bien que les occupants des voitures ont pu suivre la messe avec un bon son à l’intérieur des véhicules. Elle était aussi retransmise sur Facebook en direct et sur ARL Radio. Les moteurs étaient fermés pour raison écologique. Tout était magnifiquement organisé puisqu’à l’entrée les fidèles recevait une enveloppe avec une hostie et les consignes pour suivre la messe. Impressionnant : à la fin de l’office vers 19h, quand les dizaines de voitures ont fait des appels de phare en signe de solidarité et lorsqu’elles ont klaxonné pour applaudir cette belle réussite.

  • Les pièces grégoriennes du dimanche dans l'octave de Noël

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    D'Una Voce :

    Dimanche dans l’octave de Noël – Ligugé – 45T – 1958

    « Intr. Dum médium »Dimanche dans l'octave de Noël - Ligugé - 45T - 1958

    Microsillon 45 T de Ligugé édité par le Studio SM en 1958

    C’est encore un disque historique que nous vous proposons d’écouter pour achever cette année (civile et non liturgique !). C’est un microsillon 45 T de Ligugé édité par le Studio SM en 1958. 

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  • Des prêtres s'adressent au Conseil d'Etat pour sauver les fêtes de Noël

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    Lu sur la Libre :

    Des prêtres au Conseil d'État pour sauver les fêtes de Noël

    Un groupe de prêtres catholiques s'est à nouveau adressé au Conseil d'État contre les restrictions sur les célébrations de la messe, espérant célébrer la messe de Noël normalement, relatent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

    L'un des prêtres est le pasteur de la basilique de Koekelberg, Marc Leroy. "Dans mon église, la plus grande du pays avec une superficie de 10.000 mètres carrés, seules 15 personnes sont autorisées à entrer. Normalement, il y a 700 croyants (...) Je pense que les politiciens ne savent pas ce qui se passe en ce moment".

    Le Conseil d'État avait qualifié, au début du mois, de violation de la liberté de culte l'interdiction par le gouvernement de toutes les activités de culte collectives en raison de la pandémie. En réponse, le gouvernement a autorisé jusqu'à 15 personnes à assister à la messe.

  • Quels prêtres demain ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Les prêtres de demain

    Point n’est besoin de démontrer que le relèvement de l’Église et celui du sacerdoce iront de pair. La présente situation pourrait être désespérante, mais elle est aussi paradoxalement providentielle : elle est la démonstration de la faillite d’une fausse réforme dans l’Église, pour évoquer le titre du P. Congar, et elle met en évidence des éléments de ce que pourrait être une vraie réforme.

    L’arbre et les fruits

    Nous évoquerons ici le cas de la France, sans doute le mieux documenté du point de vue des vocations sacerdotales depuis le Concile, et en tout cas le mieux connu de nous.

    Dès la fin du Concile, en 1965, un climat annonciateur de Mai 68 s’était installé dans l’Église. Des hérésies se diffusaient sans plus être combattues, cependant que toutes les institutions ecclésiales étaient ébranlées. On a du mal aujourd’hui à se représenter l’immense chambardement provoqué par l’aggiornamento des instituts religieux en fonction du décret conciliaire Perfectæ caritatis : entre 1965 et 1970 furent modifiées les constitutions et une sécularisation notable transforma bien des aspects de l’existence des religieux et des religieuses (abandon du costume, des périodes de silence, entrée de la télévision dans les couvents, vie de religieux et religieuses dans des appartements, etc.). On a alors assisté à la disparition, faute de vocations, des instituts de religieuses de vie apostolique – fait historique peu souligné – qui représentaient un élément important du tissu paroissial depuis le XIXe siècle.

    Dans le même temps, on assista à la dilution du clergé dans le monde séculier environnant, dont le signe le plus frappant pour les populations fut l’abandon très rapide de la soutane. Sur la commotion provoquée par la réforme liturgique dès ses débuts en 1964, il n’est pas nécessaire de revenir, pas plus que sur l’hémorragie des fidèles provoquée par la déstabilisation généralisée.

    C’est dans ce contexte qu’a commencé une chute vertigineuse des ordinations sacerdotales. Certes, d’autres baisses importantes avaient eu lieu par le passé : celle qui a suivi la Séparation de l’Église et de l’État entre 1905 et 1914 ; celle aussi qui commença en 1947, après les années fastes de « rattrapage » d’après-guerre, baisse qui cependant n’avait pas empêché un renouvellement des prêtres tel que la pyramide du clergé en 1965 était exceptionnellement jeune[i].

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  • Mieux mettre en valeur la Parole de Dieu lors des célébrations

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    De Vatican News :

    Association église Saint-Maurice | Quelques atouts de l'église

    La Congrégation pour le Culte divin rappelle l’importance de la Sainte Écriture

    Dans une note parue samedi 19 décembre, la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements énonce dix points pour mieux mettre en valeur la Parole de Dieu lors des célébrations, explorant sa relation avec la liturgie.

    Le Dimanche de la Parole de Dieu, institué par le Pape François en 2019 le troisième dimanche du temps ordinaire de chaque année, est une bonne occasion de relire certains documents ecclésiaux – surtout les Prænotanda de l’Ordo Lectionum Missæ (synthèse de principes théologiques, célébratifs et pastoraux concernant la Parole de Dieu proclamée dans la messe, mais valable aussi dans toute célébration liturgique).

    C’est le constat établi par le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements dans cette note rédigée le 17 décembre, dévoilée le 19. En effet, l'écoute de l'Évangile, point culminant de la liturgie de la Parole, se caractérise «par une vénération particulière», exprimée non seulement par des gestes et des acclamations, mais par le Livre des Évangiles lui-même.

    Accroître les psaumes

    L'une des possibilités rituelles appropriées pour ce dimanche particulier, selon le cardinal guinéen, pourrait donc être la procession d’entrée avec l’Évangéliaire ou, à défaut de la procession, sa mise en place sur l'autel.

    «L'ordonnancement des lectures bibliques établi par l'Église dans le Lectionnaire ouvre à la connaissance de toute la Parole de Dieu. Il est donc nécessaire de respecter les lectures indiquées, sans les remplacer ni les supprimer, et en utilisant des versions de la Bible approuvées pour l'usage liturgique», poursuit le préfet de la Congrégation, rappelant combien la proclamation des textes du Lectionnaire constitue «un lien d'unité» entre tous les fidèles qui les écoutent. «La compréhension de la structure et de l’objectif de la liturgie de la Parole aide l'assemblée des fidèles à accueillir venant de Dieu la parole qui sauve.»

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  • Les trente ans d'un mensuel exemplaire

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    La Nef

    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef qui, pour son trentième anniversaire, nous offre gratuitement l'accès à son numéro de décembre (en pdf):

    La Nef souffle ses trente bougies

    La Nef c’est d’abord un homme. Ou plutôt deux. Jésus et Christophe Geffroy. Magnifique attelage, que demande le peuple ?

    Tout commence, je crois, quand, après les sacres illicites de 1988, lorsque Mgr Lefebvre ayant ordonné quatre évêques pour lui succéder se met en porte-à-faux de Rome, un jeune homme fraîchement converti et qui se sent une vocation de journaliste malgré sa formation d’ingénieur se met en tête de lancer, quasiment seul, un organe de presse catholique, d’esprit traditionnel dans la fidélité au Magistère. Ou pour reprendre ses mots plus exacts : « dont l’un des charismes serait de défendre d’une manière non exclusive le maintien des formes liturgiques antérieures à la réforme de 1969 » (in La Nef, n°100, décembre 1999).

    Ainsi, ni une, ni deux, en décembre 1990, il y a trente ans, Christophe Geffroy, sa femme, et un disciple du nom de Thomas Grimaux, lançaient sur le marché un mensuel à la couverture monochrome et au logo en friselis, sur quoi flottait fièrement La Nef, c’est-à-dire le navire de Pierre survivant à la tempête, soulignée de la magnifique phrase du Christ de saint Jean : « Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon père » (Jn 14, 2). Dans l’une de ces demeures, on s’en doute, se trouvaient les catholiques attachés à ce qui deviendra la forme extraordinaire de l’unique rite romain, quand Benoît XVI aura enfin mis bon ordre à la querelle, et c’était d’eux que Christophe Geffroy et son journal se firent notamment les porte-parole – La Nef ayant toujours plaidé pour les deux formes liturgiques et leur paisible cohabitation, se voulant un pont entre des mondes qui s’ignoraient alors. Incroyable temps et rude époque que celle de ces débats minutieux, non seulement sur le rite mais encore et surtout sur les échappées de Vatican II, notamment sur la liberté religieuse, qui aura vu une génération entière de catholiques, surtout en France, à la suite de Mgr Lefebvre, s’écharper et pour certains rester fidèles au pape, pour d’autres s’en éloigner, quitte à y revenir. Formidable période dont sont demeurées quelques cicatrices, quoique le temps ait fait son œuvre, et que des imprécisions eussent depuis été reformulées, des quiproquos levés, des contradictions résolues, formidable période que La Nef, à la suite de son capitaine, traversa avec fougue, courage, et dans une quête rare de la vérité.

    Car La Nef n’a jamais été seulement ça, si l’on ose dire, quoique ce fût déjà beaucoup mais qui l’aurait condamnée à épuiser rapidement son sujet : La Nef donc a aussi été, et demeure, un merveilleux lieu de débat, où côtoyant les profonds pères abbés des grandes abbayes bénédictines, cisterciennes ou autres de notre temps, des intellectuels, des écrivains, des politiques, des cardinaux, dont le moins célèbre n’est pas Joseph Ratzinger, firent et font vivre la pensée, à travers les vicissitudes du temps.

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  • Arlon : une célébration en "drive-in" pour Noël

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    De Vatican News :

    Une messe drive-in à Arlon pour Noël

    Combiner respect des règles sanitaires anti-covid et volonté d'offrir la communion aux fidèles à Noël : la paroisse Saint-Martin d'Arlon, en Belgique, a décidé d'organiser une célébration «drive-in» pour permettre au plus grand nombre possible de personnes d'assister à la messe du 24 décembre.

    Ce n'est certes pas une nouveauté, mais pour une messe de Noël c'est sans doute une première, en tout cas en Belgique. Les autorités limitent à quinze personnes le nombre de fidèles pouvant assister à la messe à cause de la pandémie de covid-19, ce qui est très peu. L'équipe pastorale de Saint-Martin, à Arlon propose donc une célébration de Noël en mode «drive-in» accueillant sur un parking un maximum de deux cents véhicules, comme l'indique Cathobel.

    Vitres fermées, les occupants des voitures écouteront la messe à la radio à 18h. Le doyen Pascal Roger célébrera la messe sur une estrade ou une remorque de camion face aux véhicules stationnés. La communion sera donnée aux fidèles par la vitre précise le portail de l'épiscopat belge. Son prévus également pour animer l'office, des choristes et des musiciens, ainsi qu'une crèche vivante.

    Une messe exceptionnelle

    «Quand on suit la messe à la télévision, même si on est en communion avec les autres, nous sommes tout seul. Or dans les célébrations chrétiennes, c’est quand même important de vivre quelque chose ensemble. La communauté est rassemblée. C’est ce qu’on a recherché en organisant cette messe,» souligne Karine Burnotte, assistante paroissiale, citée par Cathobel.

    Si cette célébration n'est pas une première, l'expérience ayant été menée en France au mois de mai et aux États-Unis, elle ne sera pas répétée à Arlon en raison de la lourdeur de l'organisation. Mais cela permettra aux paroissiens de Saint-Martin de célébrer la venue du Seigneur tous ensemble mais à distance. 

  • Les prêtres belges pourraient offrir l'Eucharistie à 60 personnes le jour de Noël, mais le feront-ils ?

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    4 X 15 = 60...

    Du site Aleteia.org :

    Les prêtres autorisés à célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël

    I.Media17/12/20

    La Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle afin de permettre aux prêtres de célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël en raison du contexte sanitaire.

    Pour faciliter la participation des fidèles aux messes en temps de pandémie, la Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle dans un décret, signé par son Préfet, le cardinal Robert Sarah, et son secrétaire, l’archevêque Mgr Arthur Roche, et publié le 16 décembre 2020 sur le site de la Congrégation. Rédigé en latin, le décret autorise notamment la célébration par un même prêtre de quatre messes le jour de Noël.

    Dans le décret publié par la Congrégation pour le culte divin, le cardinal Sarah prend acte de la situation difficile « déclenchée par la propagation mondiale de la pandémie ». Alors que plusieurs pays, comme la France, maintiennent des restrictions concernant le nombre de participants aux messes, la Congrégation s’assure par ce décret que les chrétiens pourront se joindre aux célébrations lors des solennités de Noël.

    Une dérogation valable pour l’Épiphanie

    Ainsi, la Congrégation déclare qu’il sera permis cette année, « pendant la période de Noël, de célébrer quatre messes » le jour de Noël (25 décembre), le jour de Marie Très Sainte Mère de Dieu (1er janvier) et le jour de l’Épiphanie (6 janvier). Cette dérogation s’adresse aux « prêtres résidant dans leur diocèse, chaque fois qu’ils le jugeront nécessaire pour le bien des fidèles », lit-on encore dans le décret.

    Pour légitimer sa décision, le cardinal Sarah mentionne le canon 951 du code de Droit canonique qui établit qu’en cas de pénurie de prêtres l’évêque peut accorder que « les prêtres célèbrent deux fois par jour et également, si la nécessité pastorale l’exige, trois fois les dimanches et les jours saints d’obligation ». Le haut prélat étend exceptionnellement ce canon à quatre messes.