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liturgie - Page 78

  • Liberté des cultes et confinement sanitaire anti-covid : la colère de l'Église catholique après la jauge fixée par Macron

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    L'épiscopat catholique a interpellé dès mardi soir le chef de l'État jugeant « irrespectueuse » la limite fixée à 30 personnes pour les messes, en lui demandant de «réviser» cette mesure. Lu cet article de Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef du « Figaro » : 

    Plutôt bien disposée avant l'intervention du président de la République, mardi soir, l'Église catholique a très vite laissé exploser sa colère après l'intervention d'Emmanuel Macron par un communiqué de la Conférence des évêques où l'Église s'est dit « à la fois déçue et surprise » car, assure-t-elle, « 30 personnes par célébration », signifie que « les catholiques n'ont pas été entendus ».

    À LIRE AUSSI :Déconfinement : réouverture des commerces ce week-end, retour du couvre-feu le 15 décembre, exception pour Noël... Ce qu'a annoncé Macron

    Dès mardi soir, indique le communiqué, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques, - assistés du pasteur François Clavairoly, président de la Fédération Protestante de France et du métropolite Orthodoxe Mgr Emmanuel – ont donc immédiatement « interpellé le Président de la République pour demander que soit révisée cette mesure » car « cette mesure irréaliste et inapplicable est tout à fait irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques. »

    Le document de l'épiscopat s'insurge également du fait que « cette annonce n'est pas du tout conforme aux discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les ministres concernés » où l'Église catholique avait proposé «un protocole avec un espace de 4 m2 autour de chaque fidèle et une occupation partielle de l'église au 1/3 de la capacité habituelle ».

    À LIRE AUSSI :Interdiction des messes: recours et manifestations se multiplient

    Autre grief : « les catholiques sont conscients des enjeux sanitaires et sont capables de faire preuve d'une totale responsabilité dans l'application des règles de protection. La mesure annoncée paraît ignorer ce sens des responsabilités dont ils ont déjà su faire preuve depuis le début de l'épidémie. »

    Le secrétaire général de l'épiscopat, le père Hugues de Woillemont, a confirmé au Figaro que « le protocole avancé par l'Église catholique restreignait déjà à un tiers de la capacité des églises, ce qui montrait là notre fort engagement de responsabilité sans compter toutes les autres mesures sanitaires très strictes. Mais comment limiter un office de la même façon à 30 personnes, dans une petite église rurale et dans une grande cathédrale ? C'est tout à fait incompréhensible ! Et tous les évêques et tous les fidèles ne comprennent pas. Les évêques ont été immédiatement prévenus de notre réaction et nous allons, dès mercredi matin, voir avec eux les décisions que nous allons prendre ».

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  • France : les messes autorisées pour 30 personnes maximum mais cela devrait changer

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    A lire sur Aleteia.org :

    Mais un correctif devrait être apporté à cette mesure :

  • 3 jeunes saints jésuites (Jean Berchmans, Stanislas Kotska, Louis de Gonzague) dans la Liturgie des Heures (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Une épidémie récurrente : « Ils » ne croient plus dans la sainte eucharistie

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    Lu sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « L’interdiction actuelle d’assister à la messe, les manifestations pour demander son rétablissement, les réactions de certains évêques, révèlent une crise beaucoup plus profonde sur ce qu’est réellement la messe et la sainte eucharistie. Une crise qui n’est pas nouvelle et dont les manifestations les plus fortes sont apparues après le Concile Vatican II et qui sont le fruit d’une mauvais enseignement de la foi, d’une conception moderniste et de ce que Benoît XVI a dénoncé sous le terme de relativisme.

     Dans le Figaro (23 novembre), Jean-Marie Guénois constate que cette crise touche jusqu’au plus haut de la hiérarchie de l’Église :

    « Il existe une division plus profonde dans l’Église. Elle n’est pas tactique, mais théologique. Elle porte sur la foi en « l’eucharistie », à savoir l’hostie consacrée donnée lors de la communion.

    Les catholiques - on le constate avec cette crise, tous n’y croient pas vraiment - sont avec les orthodoxes et certains protestants luthériens [point à nuancer, ndlrHN], les seuls à croire dans « la présence réelle ». C’est-à-dire en la « présence du Christ », sous « les espèces consacrées » du pain et du vin, par le prêtre, lors de la messe. Ce sont ces « hosties consacrées » qui sont données comme une nourriture lors de la communion et qui sont ensuite conservées dans le tabernacle. Selon leur foi, « l’eucharistie », c’est « Dieu qui est présent ».

    Un évêque très au fait des débats internes à l’épiscopat quand il s’est agi, pour l’Église catholique, d’aller ou non plaider le retour de la messe en public au Conseil d’État, ou de se déterminer pour les manifestations de rue, s’est dit « douloureusement » étonné de constater « une foi catholique eucharistique théologiquement divergente » jusque chez les évêques. Un état de fait qui reflète un débat tabou dans l’Église catholique : une partie des théologiens, prêtres, évêques et certains cardinaux, a épousé les thèses du protestantisme qui considère la « présence » eucharistique du Christ comme « symbolique » et non « réelle ». Donc non absolument « sacrée » au point de se battre pour elle.

    La grande surprise, dans ce registre, est venue de Rome cette semaine. Et d’un futur cardinal - il le deviendra le 29 novembre - choisi par le pape François pour piloter l’important synode des évêques. Mi-novembre, il a taxé ceux qui se plaignaient de ne pouvoir accéder à la messe « d’analphabétisme spirituel » dans la revue jésuite de référence mondiale, La Civilta Cattolica. Il a demandé à l’Église de profiter de cette crise pour rompre avec une pastorale visant à « conduire au sacrement » pour passer, « par les sacrements, à la vie chrétienne ».

    Un cardinal très proche du pape, relativisant l’importance de la messe… Ces propos ont choqué beaucoup d’évêques mais pas tous. Une partie de l’Église catholique doute sur la foi eucharistique, qui est pourtant l’un de ses fondements ».

    Ref.« Ils » ne croient plus dans la sainte eucharistie

    Une vieille tentation qui émerge avec le nominalisme au XIIe siècle, enflamme la Réforme protestante au XVIe et repasse les plats avec la crise moderniste contemporaine : une sorte d’épidémie récurrente qui n’a pas encore trouvé son vaccin.

    JPSC

  • Derrière la liberté du culte, l’enjeu des libertés publiques

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    Sur le site web « aleteia », ce billet de Guillaume de Prémare, à méditer aussi par les évêques joséphistes, au nord de Quiévrain et ailleurs…

    Liberté du culte FR322783A.jpg« Alors que certaines mesures sanitaires s’installent dans le temps long, les demandes persistantes en faveur de la liberté du culte montrent que c’est l’ensemble des libertés publiques qui est en jeu.

    Dimanche 15 novembre, l’Agence France Presse mettait à la Une l’information suivante : « Les restrictions pour faire face à la pandémie de Covid-19 pourraient durer plusieurs mois dans les pays européens. De l’Allemagne à la France, les gouvernements se préparent à des mesures sur le long terme malgré des mouvements de contestation. » Certes, le texte est au conditionnel, mais chacun perçoit que cette crise ne constitue plus une simple parenthèse. Elle pourrait inaugurer en quelque sorte un « nouvel état du monde » pour une assez longue période. Si tel est le cas, les gouvernements ont raison de préparer des mesures de long terme.

    Menaces de restrictions durables

    Cependant, ces mesures ne pourront raisonnablement constituer une simple continuité, en quelque sorte renforcée, des mesures actuelles, ou la poursuite d’un cycle un peu erratique de resserrage et de desserrage de vis. En effet, les restrictions sanitaires mettent en jeu des libertés publiques fondamentales. S’il est acceptable de mettre entre parenthèse quelques libertés fondamentales sur un temps court, cela ne peut se concevoir sur une longue durée. Ainsi, entre les mois de mars et mai, les différentes mesures restrictives n’avaient pas été exemptes de critiques mais elles avaient été globalement admises, au motif même qu’il s’agissait de dispositions provisoires et de courte durée.

    C’est ainsi, notamment, que la suspension du culte public le 17 mars dernier n’avait pas entraîné de manifestations. Pendant trois mois, cette privation a donc été supportée comme un effort coûteux mais inévitable, jusqu’au recours devant le Conseil d’État au mois de mai, lors du déconfinement partiel. Cette fois, la crainte s’installe de vivre dans un pays où le culte public pourrait être atteint durablement. Il est toutefois important de préciser qu’il ne s’agit pas uniquement de la liberté de culte : celle-ci est l’une des libertés publiques essentielles, dont le Conseil d’État avait rappelé en mai le caractère constitutionnel, mais elle n’est pas la seule.

    L’ensemble des libertés publiques

    C’est donc probablement une défense plus large des libertés publiques qui est nécessaire. Cependant, en demandant la messe, les catholiques montrent d’une certaine manière un bon exemple à la société tout entière. Le chemin à suivre est de demander au gouvernement que les mesures de long terme qui se profilent soient compatibles avec les libertés publiques dans leur ensemble. À défaut, nous pourrions vivre un point de bascule historique qui fragiliserait l’état de droit.

    Ce n’est donc pas un caprice de demander le rétablissement de la messe dans des conditions permettant d’assurer un certain niveau de sécurité sanitaire, mais c’est un premier pas pour mettre sur le tapis la question des libertés publiques dans leur ensemble. Cette demande n’est pas non plus une revendication purement catégorielle des catholiques : si le culte est rétabli — ce qui est envisagé pour le début du mois de décembre — ce sera pour toutes les confessions religieuses. L’Église de France ne demande pas une exception catholique.

    Au nom du bien commun

    Il y a parfois une mauvaise compréhension des manifestations pour la messe. Par exemple, Gilles Clavreul, membre du Printemps républicain, y voit « une instrumentalisation identitaire de la religion » qui participe « d’une remise en cause du commun ». C’est une erreur de perspective : défendre une liberté publique essentielle, comme la liberté de culte, ne constitue pas une remise en cause du commun, mais au contraire protège le commun, c’est-à-dire cet état de droit qui demeure l’un des rares « communs » à faire encore consensus dans la société.

    Chronique publiée en partenariat avec Radio Espérance, 18 novembre 2020.

    Ref. Derrière la liberté du culte, l’enjeu des libertés publiques

    JPSC

  • "Rendez-nous la messe" : des centaines de catholiques français mobilisés devant les églises

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    Du site de RTFrance :

    «Rendez-nous la messe» : des centaines de catholiques prient à l'extérieur des églises en France

    22 nov. 2020

    Des centaines de catholiques se sont rassemblés devant des cathédrales et des églises à Paris, Toulouse et Bordeaux afin de réclamer la réouverture des églises pour les messes.

    Plusieurs rassemblements de catholiques se sont tenus en France devant l'entrée d'églises et de cathédrales ce dimanche 22 novembre, jour de messe.

    A Paris, ils étaient plusieurs dizaines agenouillés à même le sol devant l'entrée de l'église Saint-Augustin, dans le VIIIe arrondissement. Ils étaient également plusieurs centaines, selon notre reporter, devant l'entrée de l'église Saint-Sulpice, dans le VIe arrondissement de Paris, pour réclamer la levée de l'interdiction des messes publiques en raison du confinement.

    «La messe est vraiment essentielle car c’est là où on reçoit le sacrement, alors que prier, nous pouvons le faire de chez nous», a expliqué Adeline, une fidèle, au micro de notre reporter.

    Les catholiques étaient également plusieurs centaines devant les cathédrales de Bordeaux et Toulouse pour réclamer le retour de la messe dans les églises, interdite pendant le confinement. Agenouillés à l'ombre de la cathédrale Saint-André à Bordeaux, plus de 300 fidèles ont récité un chapelet et entonné des chants et des récitations de prières lors d'un rassemblement statique déclaré en préfecture, sous l’œil d’une présence policière discrète et entre deux banderoles «Rendez-nous la messe» et «Stop à la dictature sanitaire».

    Le 15 novembre, plus de 300 catholiques s'étaient déjà donné rendez-vous sur le parvis de la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Avant la prière collective, l'un des organisateurs a demandé aux fidèles de tendre les bras pour qu'ils s’écartent les uns des autres, afin de respecter la distanciation sociale.

    A Toulouse également, quelques centaines de catholiques, dont beaucoup de familles avec enfants, se sont rassemblés devant la cathédrale Saint-Etienne pour le deuxième dimanche consécutif. 

    Le 23 novembre, le gouvernement a prudemment donné son accord à une reprise des cérémonies religieuses avec public à partir du 1er décembre mais à deux conditions : le respect d'un nouveau protocole sanitaire au sein des lieux de culte et une évolution favorable de la situation épidémiologique.

    En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/80981-rendez-nous-messe-centaines-catholiques-prient-exterieur-eglises-france

  • Suivre ici en vidéo, dès le jour même, la messe traditionnelle (orgue et plain-chant) de ce 22 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Ce dernier dimanche après la Pentecôte est comme une fête anticipée du Retour du Christ. Les bouleversements inquiétants dont parle l’évangile de ce jour ne doivent pas nous faire oublier le mystère d’espérance que nous vivons déjà : « le Fils de l’homme rassemblera les élus de toute la terre ». La messe est suivie du «Te Deum » Liégeois d’action de grâce clôturant l’année liturgique. Cliquez ici :

    En vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

    JPSC

  • KTO : un film sur Saint Grégoire le Grand

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    saint grégoire.jpgGrégoire Ier, dit le Grand, est le 64e pape de l'Église catholique. Il est l'auteur d'œuvres patristiques majeures qui ont marqué et marquent toujours l'histoire de l'Église. Né vers 540, il est élu pape en 590 et décède le 12 mars 604.

    Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme. Son influence durant le Moyen Âge fut considérable.

    C'est en son honneur que, deux siècles après sa mort, le chant élaboré dans les abbayes du diocèse de Metz est appelé « chant grégorien » (sans que l'on sache avec certitude son rôle dans l'évolution et la diffusion du chant liturgique).

     Au risque de blesser sa très chrétienne modestie, ce film se propose de sortir de l’ombre ce noble personnage, dont quatorze siècles n’ont pas encore altéré l’oeuvre immense. SAINT GREGOIRE LE GRAND - Une coproduction KTO/CAT Productions 2020 - Réalisée par Armand Isnard :

    JPSC

  • L'épiscopat belge acquiesce à la suspension du culte tandis que les évêques français disent leur impatience

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    De cathobel.be () :

    « Pas de retour aux célébrations »

    Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’Archevêché de Malines-Bruxelles, était l’invité de l’émission « Bruxelles ma belle » sur RCF Bruxelles. Il a expliqué à Delphine Freyssinet, pourquoi un retour des célébrations n’était actuellement pas envisagé.

    En France, en Suisse et en Belgique, de plus en plus de catholiques se font entendre pour réclamer un retour des messes. Si certains mettent en avant le rôle de cohésion sociale des célébrations, d’autres estiment que leur suspension porte atteinte à la liberté de culte. En France, rapporte le quotidien La Croix, des catholiques se sont mobilisés le week-end des 14 et 15 novembre devant le parvis des églises d’une vingtaine de villes pour réclamer le retour des messes publiques, alors que certains évêques et d’autres fidèles appellent à la patience.

    « L’Eglise doit être partie prenante d’une responsabilité dans la cité », explique Mgr Kockerols. L’évêque auxiliaire de Bruxelles dit comprendre et partager la peine des personnes qui ne peuvent pas se rassembler pour partager l’eucharistie. « Mais, poursuit Mgr Kockerols, notre responsabilité à l’égard des autres est tout aussi importante. Nous ne devons pas prendre ce risque (…) Les pouvoirs publics disent qu’il y a trop de danger de contamination dans les rassemblement donc il faut les limiter au maximum. (…) Donc, pour l’instant, pas de retour aux célébrations, non. »

    ... tandis qu'en France on ne cache pas son impatience (FranceInfo):

    Reprise des cultes : "Nous sommes impatients de pouvoir nous retrouver pour la célébration", indique la conférence des évêques de France

    Le gouvernement a ouvert la porte lundi à une reprise des cérémonies religieuses publiques "autour du 1er décembre", avec de "nouveaux protocoles sanitaires".

    17/11/2020

    "On s'associe à l'effort national de lutte contre l'épidémie de Covid-19. Même si, évidemment nous sommes impatients de pouvoir nous retrouver pour la célébration", a indiqué lundi 16 novembre sur franceinfo le père Hugues de Woillemont, secrétaire général de la conférence des évêques de France, après une réunion des représentants des différents cultes avec le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur sur une éventuelle reprise des célébrations le 1er décembre.

    Ces dernièrs jours, des catholiques se sont rassemblés devant les parvis d'églises de plusieurs villes de France pour réclamer la reprise des messes. Nous sommes impatients de reprendre "pas seulement le culte", mais aussi "des séances de catéchisme pour les enfants, des réunions de jeunes, des couples qui se préparent à un événement important dans leur vie familiale, personnelle et religieuse".

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  • Confinement sanitaire et liberté du culte : faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ? Le point de vue de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    aillet1.jpgLes pasteurs ne sauraient empêcher les fidèles laïcs de prendre des initiatives citoyennes, sinon ce serait du cléricalisme. Lu sur le site web « Riposte catholique » cet extrait d’un entretien de Mgr Aillet, évêque de Bayonne avec Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro :

    « […] faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ?

    Et pourquoi pas, puisque l’État considère que la liberté de manifestation l’emporte sur la liberté de culte. Pourtant, à Nice, M. Castex a déclaré : « Aucune célébration religieuse n’est une offense dans une République laïque… qui en garantit la pratique pour ce qu’elle est : l’exercice d’une liberté fondamentale. » J’avoue être touché par ce mouvement spontané de fidèles décidés à revendiquer publiquement le droit de pratiquer librement leur religion, pourvu que ce soit légalement, paisiblement et dans le respect des règles sanitaires. C’est une démarche politique justifiée, car la liberté religieuse est une composante essentielle du bien commun. Les pasteurs ne sauraient empêcher les fidèles laïcs de prendre des initiatives citoyennes, sinon ce serait du cléricalisme.

    L’objection sanitaire brandie par l’État pour l’interdiction des messes vous paraît-elle justifiée ?

    J’ai du mal à l’admettre, quand des lieux d’interactions sociales beaucoup plus risqués sont maintenus en activité : écoles, grandes surfaces, transports en commun… D’autant qu’on n’a jamais recensé de « clusters » dans nos assemblées : c’est pourtant facile à vérifier, car elles sont fréquentées par des habitués qui se connaissent tous. Mais la santé physique finit par primer sur d’autres valeurs essentielles à l’équilibre humain, comme la religion. Et nous savons aujourd’hui que la santé mentale et le moral de beaucoup se dégradent.

    Lors de l’audience au Conseil d’État, vous avez été mis en cause pour des messes qui ne respectaient pas les mesures sanitaires : que s’est-il passé ?

    Un regard impartial porté sur les vidéos fournies lors de l’audience suffit à démontrer la faiblesse de l’argument, qui ne semble pas avoir pesé lourd dans la décision du juge. Les vidéos de Bayonne montrent deux célébrations d’ordinations, donc à caractère exceptionnel, ayant eu lieu fin juin, alors que toute la France était en « zone verte » et que la circulation du virus était quasi stoppée ! Il faut se rappeler que nous sortions d’une période où le gouvernement lui-même avait affirmé que les masques étaient inutiles, et que partout on observait un certain relâchement. En outre pour raison sanitaire, nous avions démultiplié les cérémonies et pris le parti de les diffuser en direct pour inciter les fidèles à ne pas se déplacer. Et que dire de cette autre vidéo, également fournie, d’une célébration présidée par Mgr Aupetit à Paris le 6 octobre… 2019 ? Aussi est-il regrettable de pointer un fait, somme toute très circonstancié, qui ne saurait à lui seul préjuger de notre loyauté habituelle à suivre les mesures sanitaires.

    L’Église de France était peu combative lors du premier confinement, elle vient d’oser aller au Conseil d’État. Doit-elle aller plus loin ?

    Nous ne saurions en rester là. Les évêques sont dans leur rôle quand ils défendent la liberté de culte. Non seulement, avec les autres confessions, il leur appartient d’exercer une vigilance citoyenne sur sa formulation et son application, mais plus encore ils doivent prendre soin du bien spirituel des fidèles. Pour ce faire, ils ne doivent pas avoir peur d’interpeller avec respect mais fermeté les pouvoirs publics. Il y va de la crédibilité de notre mission qui tire son origine, non d’une autorité humaine, mais de Dieu : c’est à lui que nous devrons rendre des comptes ! Si saint Paul nous exhorte à obéir aux autorités civiles, c’est dans la mesure du bien commun, celui de la société, mais aussi celui supérieur de l’Église dont la loi suprême est le salut des âmes… »

    Ref. Confinement sanitaire et liberté du culte : faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ?

    JPSC

  • Sur KTO, dans la série « la foi prise au mot » : La musique à l’église.

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    Arvo Pärt B8B6BC9C-7915-46D0-AB06-A7AC7B58B90F.jpegDans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes (ci-contre à gauche, le compositeur Arvo Pärt chez le pape  émérite Benoît XVI):

    JPSC