liturgie - Page 78
-
Et les cultes ??? Une video percutante
-
Le carême avec Don Marmion (2ème partie)
La première partie est ICI
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, liturgie, Spiritualité 0 commentaire -
L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

Du site "Paix liturgique"
L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE
UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA
La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »
Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale
Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?
Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.
L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.
Lien permanent Catégories : Actualité, Actualité, Culture, Culture, Eglise, Eglise, Foi, Foi, liturgie, liturgie, Spiritualité, Spiritualité 0 commentaire -
L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

Du site "Paix liturgique"
L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE
UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA
La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »
Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale
Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?
Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.
L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.
Lien permanent Catégories : Actualité, Actualité, Culture, Culture, Eglise, Eglise, Foi, Foi, liturgie, liturgie, Spiritualité, Spiritualité 0 commentaire -
Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême
Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur
Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);
Orgue : Patrick Wilwerth
Pour suivre la messe, cliquez ici :
Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.
L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe. Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.
-
Ce que voit et expérimente de nos jours un catholique européen
Le site Pro Liturgia traduit ces réflexions du cardinal Walter Brandmüller figurant dans un article paru sur le site kath.net (19 février) :
La deuxième décennie du troisième millénaire du calendrier chrétien - autrement dit de celui auquel appartient l’histoire de l’Église - a commencé. Et que voit et expérimente de nos jours un catholique européen ?
Réponse : un exode massif hors des églises ; un esprit du temps anti-chrétien, « anti-divin », qui telles des bourrasques souffle dans l’Église et balaie des feuilles fanées ; le catholique européen voit le développement de ce qu’on pourrait appeler un « christianisme crypto-apostat ». Autant de réalités qui auraient été impensables... même sous les dictatures du 20e siècle.
Chose nouvelle : désormais, ce ne sont plus seulement les chrétiens tièdes et peu intéressés à la foi de leur baptême qui quittent l’Église ; ce sont aussi ceux qui souhaitent protester contre des structures ecclésiales qui n’ont jamais produit quoi que ce soit et qui sont aujourd’hui en ruine. Ces structures tournent à vide sans inviter ceux qui en font partie à regarder ce qui se passe autour d’elles et sans se soucier de ce que devrait être l’Église de Jésus-Christ.
Un bon nombre de fidèles sont actuellement déçus, perdus, ne reconnaissant plus l’Église qui leur était familière. Certains cherchent alors un havre spirituel dans les communautés davantage liées aux valeurs stables et sûres de la Tradition chrétienne, sans pour autant être « traditionalistes » au sens où on l’entend actuellement.
Mais cette apostasie de masse et cette perte de la foi n’ont-elles pas été évoquées par Jésus lui-même lorsqu’il parlait des signes annonçant son retour imminent ? Il est vrai que les germes du modernisme sont à nouveau à l’œuvre. Au XXe siècle, les deux guerres mondiales et la résistance aux idéologies de l’époque n’avaient fait qu’interrompre les avancées de ce modernisme. Mais le voici de nouveau à l’œuvre. On peut dire que dans l’Église, il s’est réveillé en 1968, lors de la publication de l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI. Un grand nombre de théologiens alors bien en vue refusèrent immédiatement ce document qui abordait les questions de l’amour humain. À y regarder de plus près, leur prise de position correspondait à l’incompréhension croissante du célibat sacerdotal : au nom de l’amour humain, il n’était pas rare, à cette époque, de voir des assemblées paroissiales applaudir lorsqu’à la fin d’une messe, le célébrant annonçait qu’il allait se marier. Les Pays-Bas furent à la pointe de ces manifestations ; la Belgique et la France rejoignirent rapidement le mouvement qui était alors présenté comme un « printemps de l’Église ».
-
Rome : après sept mois de silence, le pape a accepté la démission du cardinal Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin
« Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs » assure toutefois le cardinal qui ne semble donc pas avoir dit son dernier mot. Lu sur le site web « zenit » ces lignes signées par Anita Bourdin :
« Je suis entre les mains de Dieu », déclare le cardinal Sarah, au moment où le pape François – qui l’avait nommé en 2014 – a accepté sa démission présentée en juin dernier, annonce le Saint-Siège, ce samedi 20 février 2021. Le nom de son successeur n’est pas encore connu.Sur son compte twitter @Cardinal_R_Sarah, le cardinal guinéen écrit notamment: « Aujourd’hui, le pape a accepté la renonciation de ma charge de Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin après mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis entre les mains de Dieu. Le seul roc, c’est le Christ. »
Avant l’annonce de cette décision, le cardinal Sarah venait de publier des instructions pour que la célébration de Pâques se déroule en 2021 « de la manière la plus efficace possible pour nos communautés, tout en respectant le bien commun et la santé publique »
Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements avait présenté sa démission le 15 juin dernier à l’occasion de ses 75 ans.
A 34 ans, en 1979, il était devenu archevêque de Conakry, sous Jean-Paul II: il sera une figure de la résistance au régime marxiste du président Ahmed Sékou Touré.
Il est ensuite appelé à Rome en octobre 2001, également par le pape Jean-Paul II pour devenir secrétaire – « numéro deux » – de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, responsable des évêques pour les pays de mission: la majorité de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.
Le 7 octobre 2010, le pape Benoît XVI le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum, qui accompagnait et coordonnait les actions de charité des organismes catholiques dans le monde.
Et il est créé cardinal lors du consistoire du 20 novembre 2010.
En 2014, il est nommé à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par le pape François.
« Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs », assure le cardinal Sarah dans son tweet.
Ref. Culte divin: démission du card. Sarah atteint par la limite d’âge
Fin juin 2020 la reconduction du cardinal Sarah « donec aliter provideatur » avait surpris, tant on sait les divergences de point de vue éloignant le pape actuel et le préfet de la congrégation des rites liturgiques. Que la démission de Mgr Sarah soit finalement acceptée sept mois à huit mois de « réflexion » plus tard sans qu’un successeur soit en même temps désigné pose peut-être une autre question. Affaire suivre…
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, International, liturgie, Patrimoine religieux, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
France : après le Barroux, (Vaucluse), Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye
Essaimage de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, le Prieuré Sainte Marie de la Garde est devenu en ce mois de février 2021 une nouvelle abbaye de la grande famille bénédictine. Lu sur le site web « Salon beige » :
« Annonce des abbayes Sainte-Marie de la Garde et Sainte-Madeleine du Barroux
Le samedi 13 février 2021, notre abbé visiteur, Dom Courau (Père Abbé de Triors), a érigé le Monastère Sainte-Marie de la Garde en maison autonome avec le titre d’Abbaye.
L’élection du premier abbé a été présidée par Dom Courau ce jeudi 18 février, en la mémoire de sainte Bernadette, en présence de Dom Louis-Marie (Père Abbé du Barroux).
La Communauté a élu le R. P. MARC GUILLOT qui était Prieur jusqu’à maintenant. La bénédiction abbatiale sera célébrée d’ici 2-3 mois (date à préciser).
Abbaye Sainte-Marie de la Garde – 47270 Saint-Pierre-de-Clairac » (Lot et Garonne)
Le prieuré fut fondé sous le patronage de l’Immaculée Conception le 21 novembre 2002, avec l'accord de l'évêque d'Agen, Mgr Jean-Charles Descubes, par un groupe de huit moines venant du Barroux, dans un domaine agricole comprenant une maison de maître et des bergeries, isolé dans la campagne vallonnée de Saint-Pierre-de-Clairac, au lieu-dit Lagarde.


Au fil du temps et des travaux d'agrandissement il est devenu un monastère bénédictin, aujourd’hui élevé au rang d’abbaye réunissant une vingtaine de moines et il compte en accueillir, à terme, une quarantaine.
Ref. Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye
JPSC
-
L'Eglise est en crise, et il s'agit d'une crise sévère !
De Denis Crouan sur ProLiturgia.org :
19 février
L’Église est en crise ; et il s’agit d’une crise sévère !
Certains estiment même qu’il s’agit d’une crise menaçant son existence. Certes le Christ a promis qu’il serait avec son Église jusqu’à la fin des temps. Il a bien parlé de « son » Église et non d’un ensemble d’Églises particulières qui se donneraient des structures leur permettant de s’engager dans diverses actions sociales ou pastorales pour paraître méritantes et sympathiques aux yeux des hommes.
Une Eglise sans esprit de foi et dans laquelle seul compte l’activisme ne peut que disparaitre. Les évêques feraient bien d’y regarder de plus près et considérer que de très nombreux mouvements et groupes nés dans le sillage du Concile, au moment où l’on proposait aux fidèles passablement désorientés des catéchèses et des liturgies vides de sens, n’ont cherché qu’à marquer l’Église d’un style et de pratiques qui ne lui auront été d’aucune utilité : au lieu de mener des réflexions sérieuses sur la base de connaissances théologiques solides, ces mouvements et ces groupes ne se sont complu que dans des échanges de bons sentiments au sein d’une convivialité de clubs.
Une majorité d’évêques a volontairement gardé le silence face aux erreurs du clergé et s’est résignée à accepter ce que les pasteurs diocésains en leur particulier auraient dû refuser : il fallait alors laisser les fidèles se fourvoyer dans les expériences catéchétiques et liturgiques de quelques prêtres qui « faisaient le buzz » autour de leur personne ; il fallait laisser certains groupes de fidèles imprimer leur style liturgique à des paroisses entières et refuser de voir que, précisément, ces styles-là tarissaient la pratique dominicale et éteignaient les vocations.
-
Herve : un doyenné dans la pandémie
De l'émission "Vitamine C" sur RCF :
Le doyenné de Herve dans la pandémie
Présentée par Ralph Schmeder
VITAMINE
JEUDI 11 FÉVRIER À 16H03
DURÉE ÉMISSION : 27 MIN
A l'évêché de Liège, on souhaite une reprise progressive des activités dans les paroisses, dans le respect des règles sanitaires. Fabrice de Saint-Moulin, doyen de Herve, nous dit ce qu'il en pense et comment il organise la pastorale dans ses communautés.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Foi, liturgie, Santé, Témoignages 0 commentaire -
Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 14 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Quinquagésime:
Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur
Chants grégoriens : propre de la messe « Esto mihi »; Kyriale de la messe XI « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);
Orgue : Patrick Wilwerth
Pour suivre la messe, cliquez ici :
Lectures et chants du propre de la messe :
Bien que nous soyons toujours dans le temps de la Septuagésime, les chants de ce dimanche de la Quinquagésime sont très différents de ceux de dimanche dernier, qui étaient en grande partie des appels suppliants du fond de notre misère mais, avant d’aborder les austérités du Carême, et pour nous donner courage, l’Église veut nous faire entrevoir la victoire finale et les bienfaits de la rédemption. Ce dimanche correspond d’ailleurs aux réjouissances du carnaval à la veille du mercredi des Cendres. -
Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême
Lu sur le site web officiel du diocèse :
« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».
Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».
Cendres sans messe ?
Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »
Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux. « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »
Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.
Ralph SCHMEDER »
Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême
Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège
Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.
Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :
« […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.
La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».
JPSC

