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liturgie - Page 78

  • L'évêque de Namur : "Prenons et reprenons le chemin de l'Eucharistie"

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    Du site du diocèse de Namur :

    Prenons et reprenons, avec confiance et optimisme, le chemin de l'Eucharistie

    On avait espéré que le confinement serait limité dans le temps. Il n'en est rien : il pourrait se prolonger durant de longues semaines encore. Mgr Pierre Warin, évêque de Namur et le chanoine Joël Rochette, vicaire général, signent un communiqué dans lequel ils invitent chacun à retrouver le chemin de l'église. En respectant bien sûr les mesures sanitaires nécessaires. Ils annoncent encore la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne trop souvent reportée.
     
    Le temps passe...

    De comités de concertation en réunions gouvernementales, d'arrêtés ministériels en décrets de gouverneurs, la situation sanitaire demeure préoccupante et aucun changement notoire n'a été apporté aux mesures diverses touchant notre vie pastorale concrète.

    La perspective d'un confinement limité dans le temps nous avait permis de vivre ces dernières semaines avec patience, dans l'attente d'une reprise. Celle-ci ne vient pas. Il semble que les mesures dureront encore à tout le moins plusieurs semaines. De plus, des informations parfois contradictoires sèment un peu de confusion. Il est utile de préciser quelques points importants.

    1. Depuis le quatrième dimanche de l'Avent, les autorités gouvernementales ont permis la célébration du culte avec des assemblées de 15 personnes maximum, avec les nuances que nous connaissons. Cette restriction sévère a surpris et a été reçue comme un cadeau empoisonné. On a craint de devoir limiter, refuser, exclure. Mais en beaucoup d'endroits, la célébration de l'Eucharistie a repris, en respectant les consignes sanitaires.

    Vous le savez : l'Eucharistie est source de vie. C’est l'Église qui fait l'Eucharistie, ''mais ce qui est plus fondamental, c'est que l'Eucharistie fait l'Église et lui permet d’être sa mission, avant même de l'accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l'Eucharistie : recevoir Jésus pour qu'il nous transforme de l'intérieur et recevoir Jésus pour qu'il fasse de nous l'unité et non la division'' (pape François, 14 juin 2020).

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  • Covid 19 et consorts : le porte-parole de l’épiscopat belge confirme le tour de vis des autorités publiques relatif à la liberté des cultes

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    Vu ce jour sur le site interdiocésain "Cathobel":

    Ref. Trois questions à Tommy Scholtès

    A noter, pour les responsables paroissiaux et autres chargés de l’organisation du culte dans pareilles conditions, que, sauf erreur de notre part, le numerus clausus imposé de 15 personnes par messe s’entend des fidèles présents, à l’exclusion des desservants de la célébration (prêtres, acolytes, organistes, chantres et service d’ordre garant du respect des conditions sanitaires imposées) ainsi que des enfants de moins de 12 ans. Il ne faudrait pas que le porte-parole de l’épiscopat en « rajoute », par omission, dans une situation déjà suffisamment compliquée pour les acteurs de terrain…

    JPSC

  • A propos du confinement « sanitaire » des cultes en Belgique : Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

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    La pratique collective du culte qui est aujourd’hui empêchée  en Belgique est une valeur essentielle pour la société. Il y a urgence à statuer équitablement à son sujet. Une carte blanche signée dans « La Libre Belgique » par Wivine Muret, Anne-Simone Badji et Michael Calistri, membres de l’initiative Pour la messe libre-Vrijheid voor de mis (*):

    L’interdiction du culte public et ensuite son autorisation pour 15 personnes seulement, accouplés au silence des comités de concertation au sujet des cultes ont été d’une peine et d’une violence inouïes pour nous. Nous avons vécu ces mesures disproportionnées et discriminatoires comme un mépris de nos convictions. Au minimum, il eut été équitable de fixer la capacité d’accueil d’un lieu de culte en proportion de sa taille, comme c’est le cas dans les magasins. Nous nous réjouissons donc que cette mesure puisse bientôt être discutée par les représentants des cultes reconnus avec le ministre de la justice.

    Les mesures actuelles nous inquiètent avant tout car elles laissent advenir une dangereuse privatisation de la religion. Celle-ci ne serait plus considérée comme une réalité sociale, mais serait réduite au cercle intime et donc effacée de nos vies collectives. Le Cardinal de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a très bien résumé cette réalité en répondant à la chaîne télévisée KTO, en juin 2018 : « Cette thèse de la privatisation de la religion et du religieux est injuste et, je pense, dangereuse aussi. Je regrette, il y a des tendances dans la société qui voudraient bien une société sans religion, où la religion est tout à fait privatisée, mais la religion est là, c’est un phénomène anthropologique. Moi je pense que profondément l’homme est un être religieux. »

    Le sacré, une source de vitalité

    Aujourd’hui encore, le sacré est une source de vitalité. Dans des circonstances normales, un demi-million de Belges se rend à l’église pour Noël. Oui, pour beaucoup, le sacré aussi fait partie de l’essentiel, et nous croyons que la vie humaine ne se limite pas à l’horizon terrestre et, qu’après la mort, il y a la vie éternelle. Or, la messe est le trésor de la foi : la force du Sacrifice de Jésus-Christ y est communiquée. Le Christ prie et s’immole pour offrir son salut à quiconque l’accepte. Et, à la messe, on peut recevoir le Corps du Christ. Le culte catholique trouve en grande partie son essence dans la messe, et lui enlever les célébrations publiques revient à l’amputer de son cœur. Peut-on vivre sans cœur ?

    Les fruits de la foi

    Les croyants puisent donc dans leur foi une énergie formidable. Nous pourrions citer tant d’organismes caritatifs au service des malades et des pauvres. Mais l’Eglise, ce n’est pas seulement le caritatif, le social. C’est d’abord le spirituel qui inspire le don de soi auprès des démunis et favorise la cohésion sociale. Cette conviction dans la force de la foi alimentée à la Messe a porté le Père Damien de Veuster aux confins du Pacifique pour soigner les lépreux, alors considérés comme les « damnés de la terre ». Celui-ci, élu « le plus grand des Belges » par la chaîne Canvas en 2005, nous rappelle que la religion et son culte collectif sont un levier irremplaçable pour attirer l’aide de Dieu et puiser la force de vaincre le fléau de la pandémie.

    Et demain, quelle chrétienté si on se tait ?

    Nous sommes jeunes et entrevoyons l’avenir avec espoir mais nous ne pouvons-nous empêcher de nous questionner : quelle chrétienté laissera-t-on à nos enfants ? Nous ne voulons pas d’une foi rabaissée ni d’une messe dévaluée. Que se passera-t-il s’il arrive de prochaines vagues de Covid? Nous verrons-nous encore lésés spirituellement car il paraît plus important de protéger les corps dans les églises plus que dans les supermarchés qui, eux, peuvent accueillir des dizaines de personnes ? Devrons-nous encore nous taire et laisser faire ? Il sera alors plus difficile d’agir.

    Par cette mobilisation, en rappelant l’importance primordiale de la messe pour tant de croyants, nous voulons aider à construire à la fois le présent et l’avenir. Nous demandons donc du respect et de la cohérence entre les mesures, et la liberté pour la messe. Car non, l'homme ne vit pas seulement que de pain.

     (*) L’annonce du deuxième confinement et de la nouvelle fermeture des églises en fin octobre a poussé quelques jeunes catholiques à former un collectif Pour la Messe libre - Vrijheid voor de Mis dont nous faisons partie. Cette mobilisation positive a pour but d’attirer l’attention sur les restrictions drastiques faites au culte. Nos actions sont comme un appel à l’aide car nous mourons de faim… spirituelle.

    Ref. Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

    JPSC

  • Covid 19 et consorts : le gouvernement belge confirme sa jauge absolue de 15 personnes accessibles ensemble dans un lieu de culte

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    Sourd à l’appel au « dialogue » sollicité timidement par les évêques le gouvernement fédéral persiste et signe . Lu dans « La Libre Belgique » cet artice signé Bd’O avec Belga :

    « L'arrêté ministériel précisant l'interdiction des voyages "non essentiels" depuis et vers la Belgique dès ce mercredi 27 janvier jusqu'au 1er mars a été publié mardi au Moniteur belge. En dehors des détails, déjà exposés la semaine dernière, de ce qu'est un voyage "essentiel" ou non, il comprend également des clarifications sur les cultes.

    Le nouvel arrêté précise que le maximum de 15 personnes autorisé (sans compter enfants, prêtre et officier de l'État civil) pour les mariages civils, enterrements et cérémonies de culte (ou activité philosophique non-confessionnelle) vaut bien pour l'ensemble des personnes présentes en même temps dans le bâtiment, "indépendamment du nombre de pièces à l'intérieur d'un bâtiment".

    On ne peut donc dépasser ce nombre de 15 en multipliant les groupes dans différentes pièces d'un lieu de culte, clarifie la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.

    "L'exercice individuel du culte" ou de l'assistance morale non confessionnelle, ainsi que la "visite" d'un bâtiment de culte sont ajoutés aux activités pour lesquelles vaut ce maximum absolu de 15 personnes présentes en même temps.

    Comme l'explique mardi la ministre Verlinden, les autorités ont jugé nécessaire d'apporter ces précisions car "certaines personnes ont estimé, à tort, que davantage de visiteurs individuels pouvaient être présents en même temps dans un bâtiment destiné au culte".

    En d'autres mots, si le nombre de 15 personnes ne pouvait être dépassé à l'occasion de célébrations, les responsables des lieux de cultes devront désormais veiller au fait qu'il n'y ait pas davantage de 15 personnes qui prient individuellement et en même temps, même dans des pièces séparées. Et cela aussi bien dans une petite chapelle de campagne, dans une mosquée ou synagogue, que dans une grande basilique ou cathédrale. 

    En décembre, le Conseil d'État avait considéré cette jauge de 15 personnes légitime au vu des défis sanitaires. Au contraire, de nombreux croyants avaient manifesté leur déception: ils considéraient que l'instauration d'une jauge fixe était illogique et devait être proportionnée - comme dans d'autres pays d'Europe - à la taille du lieu de culte. Ils soulignaient et regrettaient par ailleurs le fait que davantage de personnes peuvent se trouver en même temps dans une grande surface. 

    La Libre apprend par ailleurs qu'une réunion entre les représentants des cultes reconnus et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (en charge des cultes) s'est tenue ce mardi à 16h30 et n'a pas abouti à d'autres conclusions que celles évoquées par la ministre de l'Intérieur. En publiant une décision quelques heures avant cette réunion (comme ce fut le cas lors d'une précédente rencontre en décembre), la majorité a cependant posé un geste relativisant l'importance accordée à ces discussions. »

    Ref. le gouvernement fédéral prend des mesures sanitaires plus restrictives envers les cultes

    Faut-il préciser que la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden appartient au parti « chrétien démocrate & flamand » (CD&V) membre de la coalition gouvernementale ?

    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes

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    Introit Introït
    Cf. Mc 1,16-17  
    Dominus secus mare Galilaéae vidit duos fratres, Petrum et Andréam, et vocávit eos: Veníte post me: fáciam vos fíeri piscatóres hóminum. Ps Caeli enárrant glóriam Dei: et ópera mánum eius annúntiat firmaméntum. ℣. Gloria Patri. Le Seigneur le long de la mer de Galilée vit deux frères, Pierre et André, et les appela : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Ps Les Cieux racontent la gloire de Dieu : et l'oeuvre de Ses mains annonce le firmament.
  • Covid 19 et confinement abusif des cultes en Belgique: vox clamantis in deserto ?

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    basilique-koekelberg-500x344.jpgChangement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :

    « Vendredi dernier, les représentants des différents cultes (*) ont adressé une lettre commune au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. L’initiative vient de la conférence épiscopale qui a estimé « qu’il ne servait à rien d’œuvrer tout seul », explique Mgr Harpigny, signataire de la lettre.

    Les responsables des différents cultes se concertent régulièrement. Tommy Scholtes, le porte-parole de la conférence épiscopale, explique que cette lettre fait écho « aux réflexions entendues à droite et à gauche et aussi à nos propres convictions. J’avais déjà évoqué dans les médias à l’occasion de Noël que la norme de la proportionnalité de 1 personne pour 10 m² serait mieux reçue que la limitation à 15 personnes ». Pour rappel, cette norme avait été prise lors du déconfinement de l’été.

    En décembre dernier, à l’appel des responsables des cultes, le Conseil d’Etat avait permis une légère ouverture, rendant les lieux de célébrations accessibles à 15 personnes. Cela permettait les mariages juifs et une assistance minimale pour les funérailles. Cependant, tous cultes confondus, les fidèles ont mal accepté cet arrêt qui ne tenait pas compte de la taille des lieux (églises, synagogues, mosquées…). « C’est pourquoi l’ensemble des chefs de culte a décidé de faire cette demande au ministre de la justice », explique Tommy Scholtes.

    Renouer le dialogue

    Certes, ils sont bien conscients qu’il faut avant tout préserver la santé. Les évêques rappellent d’ailleurs qu’ils ont été les premiers – avant même les autorités – à prendre des mesures pour les célébrations. Par ailleurs, Koen Geens, le ministre de la justice de l’époque avait pris contact avec les autorités religieuses pour dialoguer sur les mesures à prendre en fonction de l’évolution de la situation.

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  • "Spiritus Domini" : la leçon du pape François sur comment instituer des ministères féminins

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    Denis Crouan, sur pro Liturgia, adapte une note publiée par Daniel Millette sur "One Peter Five" :

    "Spiritus Domini" : la leçon du pape François sur comment instituer des ministères féminins :

    Dans un moment d’égarement, j’ai lu le dernier Motu proprio du pape François : « Spiritus Domini ». Ce qui était particulièrement intéressant n’était pas que les femmes puissent être officiellement lectrices et acolytes : non. Ce qui était intéressant, c’est de voir la stratégie employée par le pape pour changer les choses. Un coup de stylo, une inspiration de l’Esprit Saint et voilà que les femmes pourront accéder aux sanctuaires jusqu’ici réservés aux ministres de l’autel.

    En lisant Motu proprio, on est - si tant est qu’on tienne à la Tradition catholique - étonné, confus. « Spiritus Domini » commence par parler vaguement de charismes : on en a tous, écrit le pape qui rappelle qu’ils servent édifier l’Église. Fort bien. Mais soudain, ces charismes sont « appelés ministères parce qu’ils sont publiquement reconnus et institués par l’Église ». Transformer tous les charismes en ministères devant être reconnus par l’Église est pour le moins curieux, surtout si l'on considère le contexte de ce Motu proprio.

    « La vérité rend libre » disait le pape Jean-Paul II. Ici, la vérité oblige à dire qu’avec son Motu proprio, le pape François approuve cette désobéissance qui, des années durant, a conduit certaines femmes à jouer aux acolytes et aux lectrices avec les encouragements des évêques diocésains. En résumé, la désobéissance est assimilée à un charisme.

    Et ensuite ? François va-t-il approuver les péchés contre le sixième commandement sous prétexte que les gens les commettent de toute façon ? Va-t-il rendre la présence au messes dominicales facultative parce que de moins en moins de gens vont à l’église ? Après tout... On sait que quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites.

    L’idée des charismes et des ministères étant passablement confuse, François tente alors de s’en sortir en replaçant les « ministères laïcs » dans un contexte prétendument historique. Il explique que « suivant une vénérable tradition, l’accueil des “ministères laïcs”, que saint Paul VI régula dans le Motu Proprio “Ministeria quaedam” (17 août 1972), précéda en préparation la réception du sacrement de l’ordre, tout en conférant ces ministères à d’autres fidèles masculins convenables. » Autrement dit, si le pape dit qu’il va pleuvoir, il devra pleuvoir. Ou du moins devra-t-il y avoir une pluie que ne verront que ceux qui sont suffisamment saints et éclairés. Si François annonce que la “vénérable tradition” suivie par Paul VI pour ce qui concerne les ordres mineurs peut être rejetée au nom d’une « perspective contemporaine », alors il faut que les choses soient ainsi pour ceux qui sont assez éclairés pour les voir ainsi.

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  • Les ordinariats pour anglicans convertis : une initiative emblématique de l’œcuménisme du pape Benoît XVI

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    On célèbre chaque année, du 18 au 25 janvier, la semaine pour l’unité de l’Eglise. A ce propos, le site web « aleteia » publie aujourd’hui le témoignage d’un ancien « évêque » anglican rallié à une belle réussite du pape Benoît XVI: l’institution d’ordinariats personnels pour les fidèles de l '«Eglise» anglicane qui entrent dans la pleine communion avec l’Eglise catholique, en laquelle seule subsiste l’unique Eglise du Christ comme société constituée et organisée en ce monde (concile Vatican II, constitution dogmatique «Lumen gentium », 21 novembre 1964) :

    ORDINARIAT-ANGLICAN-000_Par3712693.jpg

    « Il y a dix ans, le père Keith Newton, un ancien évêque anglican, rejoignait l'Église catholique. Il raconte son itinéraire singulier. Le 15 janvier 2011, trois anciens évêques anglicans, dont le père Keith Newton, étaient ordonnés prêtres par Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster (Royaume-Uni). Le même jour, l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham était fondé par un décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le Père Keith Newton, nommé par le pape Benoît XVI, en devenait le premier Ordinaire. Dix ans après, il dresse un premier bilan et quelques perspectives sur l’avenir de l’Ordinariat.

    Il y a dix ans, vous et de nombreux anglicans rejoigniez l’Église catholique. À la demande du pape Benoît XVI, vous avez pris la tête du nouvel Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham. Est-il déjà temps de faire un premier bilan ?

    Père Keith Newton : Je crois que nous le pouvons. Nombreux étaient ceux qui avaient prédit notre disparition rapide : cela n’a pas été le cas, nous sommes toujours là ! Bien entendu, nous avons fait face à beaucoup de défis pendant ces dix ans, mais il me semble que nous sommes plus préparés ; prêts à regarder vers l’avenir, car nous avons fait grandir nos racines au sein de l’Église catholique comme dans la société anglaise et galloise. Nous avons plus d’une centaine de prêtres, dont près de 70 ont moins de 75 ans. Une trentaine d’entre eux travaille à temps plein dans les paroisses de l’Ordinariat. Et nous tenons environ vingt-cinq paroisses de l’Église catholique en Grande-Bretagne, ce qui nous permet d’avoir de l’influence sur les communautés catholiques locales.

    lire la suite sur aleteia.org

    Lire aussi  à ce propos la Constitution Apostolique « Anglicanorum coetibus » du pape Benoit XVI, donnée à Rome  le 4 novembre 2009, en la mémoire de Saint Charles Borromée.

    JPSC

  • Un effondrement prévisible de la pratique religieuse

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    De Denis Crouan sur le site Pro Liturgia :

    15 janvier 2021

    Un récent article de « La Croix » nous annonçait qu’un tiers des pratiquants (déjà peu nombreux en temps ordinaire) n’avait pas repris le chemin des églises depuis le début de la pandémie.

    L’effondrement de la pratique était prévisible. Nos célébrations paroissiales étaient déjà pour la plupart des moments d’ennui pour beaucoup de fidèles à cause de la fadeur de la liturgie ; elles sont désormais, en plus, devenues des moments barrés d’interdits et de pesantes contraintes qui rendent à peu près impossible à beaucoup de fidèles une participation effective au Mystère célébré. La politique - suicidaire sur le plan pastoral - consistant à rendre obligatoire une pré-inscription des fidèles pour assister aux offices engendre une exclusion des plus démunis, des plus simples et en décourage beaucoup d’autres.

    Capture d’écran 2021-01-15 à 09.19.31

    Il résulte de tout cela qu’à l’occasion de cette pandémie, et ce malgré le dévouement remarquable d’une minorité de prêtres et de fidèles, l’Église a clairement manqué son rendez-vous avec l'histoire. Une fois de plus.

    Nous payons aujourd’hui le prix de décennies de choix pastoraux désastreux qui ont engendré un catholicisme mou, attachés à une doctrine vague, à une spiritualité irénique et niaise, à des liturgies fades, médiocres et indigentes. Il est évident qu’un tel modèle ecclésial ne pouvait que s’effondrer dès qu’un événement un tant soit peu dramatique allait frapper la société. Cet effondrement - ou plutôt cette accélération d’un effondrement déjà en cours depuis longtemps - se réalise aujourd'hui sous nos yeux. Et les catholiques eux-mêmes - à commencer par leurs pasteurs, surtout ceux d’une certaine génération - en sont les premiers responsables.

    Il aurait fallu intensifier les actions de charité, de solidarité et d’aide aux plus démunis au niveau paroissial. Mais même dans ce domaine-là, à part quelques exceptions remarquables, nos paroisses moribondes n’ont pas été à la hauteur.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 17 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 2e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Omnis terra adoret Te »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gZTPMc2o-sM

     

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  • Que toute la terre T'adore

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 4 Ps. 65,4
    OMNIS terra adóret te, Deus, et psallat tibi: psalmum dicat nómini tuo, Altíssime. Ps. ibid., 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. Que la terre T'adore et chante en Ton honneur, qu'elle dise une hymne à Ton nom. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière; chantez un psaume à Son Nom : rendez glorieuse Sa louange.