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Histoire - Page 166

  • Le Vatican complice de la fuite de nazis et autres criminels de guerre ?

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    Dans le Vatican Insider, Andrea Tornielli rend compte d'un ouvrage récent : « Les fichiers du Vatican », le nouveau livre de Matteo Luigi Napolitano qui s'attaque aux pages les plus brûlantes de l'histoire récente de l'Eglise :

    Tout comme la controverse sur le « silence » de Pie XII, celle relative aux réseaux grâce auxquels des criminels nazis et leurs collaborateurs ont pu s'échapper dans l'immédiat après-guerre – demeure l'une des plus chaudes en raison du rôle joué par les autorités de l'église. Quelques chercheurs, confrontés à l'évidence de l'aide et de l'accueil réservés aux Juifs persécutés par les monastères et les institutions ecclésiastiques persistent à soutenir que cette opération de sauvetage de grande envergure se serait déroulée à l'insu du pape, quand bien même il s'agit de couvents sous clôture dans la ville de Rome. Ce qui n'empêche pas les mêmes savants d'affirmer que le Vatican est impliqué dans la protection et la fuite de criminels nazis en Amérique latine.
     
    Vient de paraître en librairie « Fichiers » (São Paulo, 424 p., 17 euros), un essai de Matteo Luigi Napolitano, professeur de relations internationales à l'Université « G. Marconi » de Roma. Le livre parle de la diplomatie de l'Eglise et est basé sur la recherche de l'auteur à partir des archives et traite de plusieurs questions brûlantes de l'histoire récente de l'Eglise, de la controverse sur le pape Pie XII et la Shoah aux relations du pape Jean Paul II avec Reagan et Gorbatchev, pour aboutir aux « wikileaks » mises en réseau par Julian Assange, lorsqu'elles évoquent le Vatican.

    Un passage du livre est aussi consacré aux filières ("rat-lines") et à la participation présumée du Vatican à l'opération Odessa, organisée après la Seconde Guerre mondiale, afin de permettre aux criminels nazis de s'échapper. Napolitano considère tout d'abord « très étrange » que le Vatican, "conçu comme une institution, aurait pu avoir une raison plausible d'aider les criminels de guerre qui – ne l'oublions pas – ont également persécuté la liberté de religion et l'Église catholique ».

    Un cas célèbre est celui qui concerne le père franciscain Draganovic et le Collège croate à Rome, centre des opérations de sauvetage des criminels oustachis. Napolitano, dit que, dans ce cas, le Vatican ne songeait pas à soustraire des criminels à l'action d'une justice internationale impartiale, mais bien, à juste titre de les soustraire à la justice arbitraire des autorités yougoslaves du régime de Tito, qui s'appropriaient les causes relevant du tribunal de Nuremberg établi par l'Organisation des Nations Unies. Pour le Saint-Siège, le Tribunal International donnait plus de garanties d'équité qu'un « tribunal du peuple ».
     
    Cela ne signifie pas, observe le chercheur, que des opérations secrètes n'ont pas été menées par certains Instituts catholiques, sans l'approbation du Vatican. Les suspects se rencontraient à la Commission pontificale d'assistance, au Collège de Santa Maria dell'anima et à celui de Saint Jérôme. Au Collège dell'anima se trouvait l'évêque autrichien Alois Hudal, notoirement pro-nazi. Ces trois institutions ont été mises sous contrôle administratif par la Secrétairie d'État – écrit Napolitano – et leurs dirigeants ont été relevés de leurs fonctions (y compris l'évêque Hudal et Draganovic). Et l'indésirable « hospitalité », accordée durant un moment, a pris fin.

    Du reste, cela fait longtemps qu'on a déjà démontré, – par exemple grâce aux documents produits par le père jésuite Robert A. Graham – combien certains de ces personnages, dont par exemple Hudal, bénéficiaient d'un très piètre crédit au Vatican. De ces documents, écrit Napolitano, ressort clairement  la responsabilité indéniable de Hudal et de Draganovic dans la fuite de nazis et de sympathisants nazis en Argentine, mais en même temps la méfiance de ces deux personnages à l'égard du Vatican, « qu'ils déclaraient coupables d'agir à présent en « esclaves » du capitalisme américain et du bolchevisme ».

    Dans les documents, dit l'historien, « il n'y a aucune trace de la responsabilité directe du Saint-Siège dans la dite « opération Odessa ». On a essayé de rendre Pie XII responsable de ce problème en prenant prétexte de son anticommunisme. Mais l'anticommunisme de Pacelli ne débouchait pas sur un éventuelle concours apporté à la fuite de criminels, tout simplement parce que le modèle d'anticommunisme que Pie XII avait à l'esprit, et qui lui a été une référence constante, n'était certainement pas un anticommunisme à la mode des nazis et des fascistes, mais bien le modèle américain, que Pacelli avait bien connu au cours de sa longue tournée en Amérique alors qu'il était Secrétaire d'Etat ».

  • Quand la République française déportait les prêtres

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    On fête aujourd'hui les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795). Evangile au Quotidien leur consacre cette notice : 

            La déportation sur les pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795.

    La Constitution civile du clergé : 

            L'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évince le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'est pas acceptable par le Saint-Siège.
            Les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs sont ceux qui se soumettent à cette constitution, les réfractaires ou non jureurs sont ceux qui refusent de prêter serment. Les assemblées successives condamnent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires (mais aussi des assermentés !) L'Église souffrira lourdement de ces évènements : les lieux de culte sont fermés, la pratique interdite, des prêtres sont massacrés.

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  • La guerre de Vendée accessible sur Gloria TV

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    Cliquer sur le lien suivant : http://es.gloria.tv/?media=322577

  • La Syrie par delà les clichés de la bien-pensance

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    Lu sur Liberté Politique :

    Lors d’une conférence de l'Association Régionale Nice Côte d'Azur de l'IHEDN (AR29), le 27 juin 2012, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, a livré aux auditeurs son sentiment sur les événements qui se déroulent actuellement dans le monde arabe. Liberté Politique reproduit ici l’intégralité de sa conférence. Après une présentation saisissante de ce qu’il nomme l’hiver islamiste et une mise au point historique sur la Syrie, ce spécialiste reconnu du monde arabo-musulman, dénonce la désinformation et la "bien-pensance" largement relayés par les médias.

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 1/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 2/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 3/3

  • Quand des ponts sont jetés entre Russes orthodoxes et Polonais catholiques

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    Source : Radio Vatican

    Un évènement marquant aura lieu cette semaine : la visite en Pologne d’une délégation du Patriarcat orthodoxe de Moscou qui signera vendredi avec l’Episcopat polonais un appel à la réconciliation destiné aux peuples russe et polonais et en particulier aux fidèles catholiques et orthodoxes. Un acte commun de fraternité et d’obéissance à la volonté du Christ, une nouvelle étape importante pour le rapprochement entre les deux Eglises. 

    Le texte sera souscrit par le Patriarche Kyrill 1er et par le président de la Conférence épiscopale de Pologne, Mgr Józef Michalik. La cérémonie se déroulera au palais royal de Varsovie. 

    Mgr Michalik tient à préciser que cet évènement ne doit pas être interprété sous un angle politique, mais comme un pas sur le chemin du pardon. L’archevêque de Lublin, Mgr Budzik, qui travaille depuis deux ans à l’élaboration du texte, souligne, pour sa part, que cette démarche se situe dans le contexte du cinquantenaire de l’ouverture du Concile Vatican II qui a donné une impulsion décisive au dialogue œcuménique. Il souhaite que cela permette aux deux peuples de relire leur difficile histoire commune dans la plénitude de la vérité. 

    Côté orthodoxe, le métropolite Hilarion Alfeyev rappelle que les divergences qui ont entravé la réconciliation entre polonais et russes ne sont pas seulement d’ordre théologique. Il y a des blessures profondes héritées d’un passé marqué par l’inimitié entre les deux voisins. Pour permettre une collaboration ecclésiale et missionnaire entre les deux Eglises, il faut, selon lui, surmonter les barrières érigées au cours d’une histoire jalonnée de chapitres dramatiques, et trouver un langage commun. 

    En signe de réconciliation, le Patriarche Kyrill s’était rendu le mois dernier à Katyń, où près de 22.000 officiers et prisonniers polonais furent massacrés en 1943 par l’Armée rouge. « Rien ne rapproche davantage que la souffrance si elle est partagée » – avait-il commenté.

    Ce n’est pas encore un tournant, mais c’est sans nul doute un bon début. 

  • Jakob Gapp : un religieux martyr sous le nazisme

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    Source : wikipedia

    Jakob Gapp naquit en 1897 à Wattens dans le Tyrol autrichien, dernier d'une famille ouvrière de sept enfants. En 1915, il s'engagea dans l'infanterie et sera blessé sur le front italien et décoré. Fait prisonnier, il ne sera libéré qu'en 1919.

    En 1920 il intègra le noviciat des Marianistes et prononça ses vœux définitifs en France, à Antony. Il fut ensuite envoyé au Séminaire marianiste international de Fribourg (Suisse) où il sera ordonné prêtre, en 1930. Il retourna ensuite en Autriche, à Graz, pour y exercer son ministère. Il se dévoua à ses élèves, aux familles pauvres et aux chômeurs.

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  • Radegonde, une sainte reine en des temps troublés

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    Source : diocese-poitiers.com

    Radegonde née vers 518, fille du roi de Thuringe, Berthaire, sa famille fut massacrée en 531 par un fils de Clovis, Clotaire, qui la fit prisonnière, alors qu'elle n'avait guère plus de 12 ans. Elle fut emmenée comme captive à la villa royale d'Athies, où elle reçut une bonne éducation. En 538, Clotaire devenu veuf décide d'épouser Radegonde à Vitry en Artois. Elle s'enfuit, mais rattrapée, le mariage a lieu à Soissons.

    Très pieuse, elle se consacra à accueillir les pauvres, soigner les malades, consoler les affligés, elle fut une reine aimée de ses sujets. Radegonde avait un frère plus jeune qui partageait sa captivité. Il fut assassiné sur l'ordre de Clotaire, pour haute trahison, il était soupçonné d'entretenir des relations trop étroites avec Constantinople. A partir de ce moment la reine Radegonde refusa la vie commune avec Clotaire.

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  • Un cardinal passionné par la dimension religieuse de l'homme

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    Un contact qui révèle une réalité supérieure

    2012-08-04 L’Osservatore Romano

    Julien Ries est né en 1920 à Arlon, en Belgique. Prêtre catholique du diocèse de Namur, il est historien des religions et le plus grand expert d’anthropologie religieuse. Pendant plus de vingt ans il a enseigné l’histoire des religions à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, dont il est à présent professeur émérite. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 18 février 2012. La maison d’édition italienne Jaca Book publie actuellement ses œuvres complètes, dont le plan prévoit onze volumes en dix-huit tomes. En 2009, il a donné sa bibliothèque, ses manuscrits et la correspondance qu’il a entretenue au cours des années avec des chercheurs du monde entier à l’université catholique de Milan : un patrimoine qui constitue les Archives Julien Ries pour l’anthropologie symbolique au sein de cette université. A partir de 1982, il a participé à de nombreuses éditions du Meeting pour l’amitié entre les peuples qui se déroule chaque mois d’août à Rimini. Cette année aussi (la manifestation se déroule du 19 au 25 août) son intervention est programmée le 20 août lors de la rencontre et s’intitule « Homo Religiosus ». L’entretien s’est déroulé chez lui en Belgique, une maison remplie de livres, de souvenirs et de projets. Aujourd’hui encore le professeur cardinal consacre une grande partie de son temps à l’étude.

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  • Le 7 août 1942 : un jour noir pour l'Ukraine

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    Source : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19320807

    Le 7 août 1932, l'URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, «tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste», y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

    Cette loi, dite «loi des épis», survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir. Elle va considérablement aggraver la situation des paysans et l'on estime qu'en Ukraine, six millions d'entre eux vont mourir de faim dans les mois suivants.

    Cette «Grande famine», intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens. Elle est connue sous le nom d'«Holodomor» («extermination par la faim» en ukrainien).

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  • Un cardinal se souvient du Pape Pie XII comme d’un héros de guerre et d’un saint

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    Source : Catholic news agency - Rome, Italie, le 2 août 2012 / 04:03 (CNA / EWTN News)

    Il a aujourd’hui 96-ans, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, le cardinal Fiorenzo Angelini était un jeune prêtre dans une paroisse romaine qui s’est un jour retrouvé face-à-face avec le Pape Pie XII, à la suite d'un raid aérien allié. «J'ai eu la surprise inimaginable de me trouver, immédiatement après le bombardement, à proximité du Pape, qui s’est rendu sur le site de la catastrophe où je me trouvais, parmi les morts, les blessés et les mourants», a-t-il confié à CNA, à Rome. Originaire de Rome, le cardinal Angelini est un ancien président du Conseil pontifical pour la Pastorale des travailleurs de la santé. Il avait été élevé cardinal au Sacré Collège en 1991, par le pape Jean-Paul II.

    Depuis sa rencontre juvénile avec le Pape Pie XII, il a également été un ardent défenseur du dossier sur le pontife en temps de guerre - en particulier contre ceux qui prétendent qu'il n'a pas fait assez pour aider la communauté juive de Rome.

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  • Des martyrs encombrants ?

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    Fêtés aujourd'hui, le Bienheureux Felipe de Jesus MUNARRIZ et ses compagnons

    Philippe Munarriz était le supérieur du monastère des missionnaires clarétains de Barbastro, en Espagne, pendant la guerre civile. Une troupe d'anarchistes firent irruption au monastère afin d'y trouver un supposé dépot d'armes. Tous les prêtres, frères et scholastiques furent enfermés, persécutés et finalement exécutés puisqu'ils refusaient de renier leur foi. Plusieurs étudiants, agés entre 21 et 25 ans, laissèrent de courts témoignages écrits d'offrande de leur vie. Béatifiés par Jean Paul II en 1992.

    Cadre historique(source)

    Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.

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  • Trois petits tours et puis s’en vont

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    Lu sur le site web de la Conférence des évêques de France :

    « A la veille de la clôture du ConcileVatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI et les Pères du Concile adressaient leur dernier message aux jeunes garçons et filles du monde entier. « C'est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire, écrivaient-ils (...). C'est pour vous (...), qu'elle (L'Eglise) vient, par son Concile, d'allumer une lumière: lumière qui éclaire l'avenir, votre avenir. »

    Presque 50 ans plus tard, Samuel Grzybowski a décidé de faire sienne cette adresse et de la partager. « C'est une évidence. Après les Ecritures, il est un texte central, assure le jeune homme âgé de 20 ans. Tout ce qu'on vit aujourd'hui comme Eglise vient de ce texte. Je pense à la liturgie, par exemple : la messe en français, le prêtre face à l'assemblée, etc. »

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