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Livres - Publications - Page 142

  • Des livres pour vos vacances

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    Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !

    Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année

    L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).

    Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).

    Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).

    Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).

    Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).

    Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).

    Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre

    Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)

    Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).

    Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).

    Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).

    (liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)

  • Quand le risque de l'eugénisme se précise

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    Lu sur le site de La Vie :

    Pour Jacques Testart, "le risque de l'eugénisme se précise" 

    Trente-deux ans après avoir fait naître Amandine, premier « bébé éprouvette » français, le biologiste Jacques Testart appelle à la démédicalisation de la procréation. Dans un nouvel et passionnant essai (Faire des enfants demain, au Seuil), il alerte sur les risques de basculer avant la fin du siècle dans un eugénisme d'ampleur inédite dans l'histoire de l'humanité.

    L'assistance médicale à la procréation (AMP) va devenir, dites-vous, la façon pour tous de faire ses enfants. Pourquoi ?

    Parce que nous allons vraisemblablement être capables de produire sans limites des gamètes à partir de cellules banales. C'est une révolution biologique car jusqu'à présent, on connaît deux lignées bien distinctes : les banales cellules somatiques, et les cellules germinales. Or voilà que les Japonais et les Coréens, notamment à partir des travaux du prix Nobel Shinya Yamanaka, nous montrent sur la souris qu'on peut fabriquer l'une à partir de l'autre. Pour l'ovule cela va tout changer, car c'est la cellule la plus rare ! On va donc être en mesure de produire des embryons in vitro par centaines, et de recourir au DPI (diagnostic pré-implantatoire) pour choisir et transplanter celui qui présente le moins de défauts. L'AMP, qui est actuellement un parcours du combattant, va devenir indolore et sans astreinte puisqu'il suffira de laisser quelques unes de vos cellules de peau au laboratoire. Celui-ci procédera à la transformation cellulaire, puis à la fécondation, à des tests génétiques, et appellera le couple pour le transfert de l'embryon qui aura été choisi. Les couples pourront aussi se faire stériliser pour ne plus avoir à se soucier de contraception : ils pourront quand même procréer quand ils le veulent. Et deuxième révolution : celle de la génétique avec la détection de caractéristiques innombrables, et de l’outil informatique pour en déduire des prédispositions. Il n'y a donc pas de raison que l'AMP ne devienne pas une façon normale de fabriquer sérieusement des bébés, plutôt que de laisser faire le hasard.

    Ne peut-on pas imaginer que le bon sens limite les gens ?

    Je constate au contraire que les gens s'accoutument à tout. Dès les débuts de l'AMP, j'ai alerté sur la fait qu'à partir du moment où on avait accès à l'embryon avec neuf mois d'avance par rapport à la naissance et où on en disposait en nombre, on en viendrait à faire du tri. Il y a trente ans le grand public était bouleversé par mes propos. Aujourd'hui, j'ai beaucoup plus d'arguments pour montrer que le risque se précise, mais on me traite d'ayatollah. C'est logique : les gens ont peur d'avoir un enfant anormal depuis toujours; à partir du moment où c'est faisable, ils ne voient pas pourquoi y renoncer. Au départ, le DPI n'est prévu que pour des parents porteurs de maladies graves. Mais comme on sait que souvent un tiers des maladies graves surviennent par une mutation génétique non héritée des parents, on ne voit pas pourquoi on ne se proposerait pas le DPI à tous les parents, pour rechercher toutes les maladies possibles. Cette logique est imparable, on ne peut que l'accepter ou la rejeter en bloc. Seule la pénibilité actuelle de la FIV limite la médicalisation généralisée.

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  • La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » fait peau neuve

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    V&E nouvelle mise en page161.jpg

    La Revue trimestrielle Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle éditée par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) fait peau neuve. Elle prend désormais l’allure d’un vrai magazine, pour mieux  servir l’information et la formation chrétiennes qui constituent son objet social. Tirée à 4.000 exemplaires dans cette mise en page renouvelée, elle reste fidèle à la ligne éditoriale qui est la sienne. Au sommaire de ce numéro de juin 214 :

    SOMMAIRE n° 91 (2e trimestre 2014)  

    V&E 162.jpg

    Comment conjuguer justice et miséricorde ?

    Rwanda : le pays où Dieu pleure peut-être encore

    Pas de « barnum » pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II

    Qu’est-ce que le fondamentalisme ?

    La JOC belge n’est plus ni ouvrière, ni chrétienne

    Diocèse de Liège : retour sur le « miracle » de la Vierge de Jalhay

    Vendredi-Saint à Liège : la religion s’affiche

    Qui veut torpiller le P. Zanotti-Sorkine et la Fraternité des Saints-Apôtres ?

    Famille chrétienne ? A Liège, une conférence du président du Conseil pontifical pour la famille

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    Pain et Trinité : la quatrième demande du Pater

    Les sept dons de l’Esprit ou l’Échelle intérieure

    Le rôle de la famille dans l’expansion du christianisme  


    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège 

     

  • L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez

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    larminat.jpgSur Liberté Politique, Georges Leroy recense le livre de Stanislas de Larminat consacré à l'écologie chrétienne (préfacé par Mgr Léonard) :

    L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez

    Auteur : Stanislas de Larminat Editeur : Salvator Année : 2014 Nombre de pages : 384 Prix : 23,00 €

    On ne peut croire qu’en un seul Dieu, et Gaïa, la déesse de la Terre, est en trop. Tel est le propos de Stanislas de Larminat qui met en garde les chrétiens, dont il fait partie, contre un certain syncrétisme qui risque de s’infiltrer dans l’Église si les fidèles comprennent mal les enjeux véritables de l’écologie, mais aussi les fondements de leur foi.

    Le modèle de société qui nous est imposé depuis les années 1990 blesse l’homme et la nature. Il s’agit de changer la nature humaine pour l’ajuster au système économique, afin d’élargir sans fin le champ de la consommation. Les « nouvelles mœurs » n’ont pas d’autre origine que ce mécanisme d’extension permanente. Comme le soulignaient en 2013 les auteurs du livre La Vie marchandise (La Tengo), la logique d’accumulation commerciale et financière « exige impérativement le renouvellement de la consommation ». Ainsi, pour le PDG de Goldman-Sachs, Lloyd Blankfein, le mariage gay « is good business »... Et dans le mensuel La Décroissance, on pouvait lire : « La néo-domestication de l’homme dont nous subissons les prémisses est portée par une spécialisation presque exclusive sur la technologie et l’économie » (mars 2013).

    Comment sortir de cette dérive, à la fois culturelle, sociale et économique ? En créant un soulèvement de l’esprit, en nourrissant une prise de conscience, en mettant en lumière les causes de ce qui blesse l’humanité. L’écologie, comme retour au respect du réel, constitue une prise de conscience salutaire. Mais son absolutisation idéologique — l’écologie comme contre-système — peut être un remède pire que le mal, affirme Stanislas de Larminat.

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  • Un manuel sur l'euthanasie publié par la Fondation Lejeune

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    Un manuel sur l’euthanasie

    EuthanasieManuel.JPGDans le cadre d’une collection de manuels destinés aux jeunes, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier, en partenariat avec Gènéthique, un nouvel ouvrage, sur le thème de l’euthanasie. Cette initiative est née du besoin d’avoir des points de repères pour comprendre cet enjeu complexe et douloureux. Par une approche scientifique et médicale, comme celle des précédents manuels, il prend le contre-pied des irruptions de cas particuliers médiatiques, qui encombrent la discussion sur le fond. Plutôt que l’émotivité, il amorce une réflexion raisonnée et pragmatique.

    Cette réflexion est primordiale au moment où le Gouvernement annonce son intention de soumettre un projet de loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’année. Ce document comprend donc des précisions sémantiques, des repères historiques (notion d’acharnement thérapeutique, émergence du mouvement des soins palliatifs), des points de repères cliniques (distinctions entre sédation contrôlée et sédation terminale, alimentation artificielle…) ainsi que la présentation de terminologies juridiques utiles pour comprendre. Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgCe manuel est structuré autour de cinq parties :

    1. Définitions. Elle apporte des précisions bienvenues sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent, expliquant les distinctions à faire entre des termes aux réalités apparemment proches (ex. distinction entre « euthanasie par omission » et « refus de l’acharnement thérapeutique »).

    2. Ethique. Définie comme la recherche du vrai bien des malades, l’éthique fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.

    3. Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin, notamment lorsqu’il fait face à des demandes d’euthanasie.

    4. Droit. Quelle pourrait être la légitimité de légiférer sur la mort ? Cette partie revient sur l’actualité, comparant les cas de Vincent Humbert et Vincent Lambert. Elle décrypte aussi la loi Léonetti qui fait l’objet d’une controverse récente.

    5. Solutions. Les soins palliatifs sont le choix de l’accompagnement "quand il n’y a plus rien à faire". Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs et de donner des conseils concrets comme la possibilité pour les familles de demander des soins palliatifs à domicile pour leur proche en fin de vie. 

    Téléchargez le Manuel en PDF

    Informations pratiques :

    ▸ Pour commander le Manuel Euthanasie : 
    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • Quand Jean d'Ormesson confesse sa foi

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    Jean d'Ormesson: «Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver…»

    D'Etienne De Montety sur lefigaro.fr/livres

     «Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement », confie Jean d'Ormesson.

    INTERVIEW - Il publie un très personnel cantique de la Création.

    En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publieComme un chant d'espérance: un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois: l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.

    À quand remonte votre intérêt pour Dieu?

    Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant: est-ce bien vrai, tout ça? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement

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    Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson, Éditions Héloïse d'Ormesson, 160 p., 16 €.

  • Les anti-conciliaires

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    Lu dans le journal « La Croix » du 4 juin, cette recension bibliographique signée David Roure :

    LES-ANTI-CONCILIAIRES_ouvrage.jpg« LES ANTI-CONCILIAIRES  
    Les lefébvristes à la reconquête de Rome  
    de Giovanni Miccoli 
    Éditions Lessius, 416 p., 24 €

    « N’appartenant à aucune Église ou confession chrétienne, comme il le précise dès son avant-propos, Giovanni Miccoli, aujourd’hui 80 ans, a enseigné l’histoire du christianisme à l’université de Trieste et de Venise, et publié plusieurs ouvrages sur l’Église contemporaine. 

    Ce livre aborde un point sensible, spécialement en France où l’on trouve la moitié à peu près des 150 000 ou 200 000 intégristes. Il apporte une documentation précise et très abondante. Celle fournie au début sur la généalogie du lefebvrisme et son histoire jusqu’au schisme de 1988 est déjà connue, tout ou en partie, grâce à d’autres auteurs (B. Sesboüé, G. Leclerc, N. Senèze,…).

    Plus intéressante apparaît celle, le plus souvent inédite, sur les relations entre la Fraternité Saint-Pie-X (en particulier son responsable, Mgr Fellay) et la Curie romaine sous le pontificat de Benoît XVI, ayant conduit aux deux mesures accordées sans condition par Rome, que la Fraternité réclamait avec insistance depuis une vingtaine d’années : en juillet 2007, le libre recours à la messe dite de saint Pie V et, en janvier 2009, la levée de l’excommunication des quatre évêques ordonnés illicitement par Marcel Lefebvre.

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  • L'Occident et la Syrie : chronique d'un aveuglement

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    De Philippe Degouy dans l'Echo.be ("Lu pour vous"):

    L’aveuglement occidental face au dossier syrien

    Partant du constat que la Syrie d’aujourd’hui est devenue un vaste sanctuaire pour le djihad mondial, le chercheur Frédéric Pichon, fin connaisseur du monde arabe, pose la question qui résume son dernier ouvrage: «comment en est-on arrivé là?» Son dernier essai, «Pourquoi l’Occident s’est trompé» (éditions du Rocher) retrace les quatre dernières années qui ont transformé la Syrie en un bourbier sans nom, plongée dans une guerre civile au terrible bilan de quelque 150.000 morts. Sans compter la destruction d’un large pan de son patrimoine culturel. 
    Aujourd’hui, la Syrie figure dans le trio de tête des pays les plus dangereux et représente certainement le plus important vivier de terroristes venus du monde entier. Un danger qui menace la stabilité de la région et qui se présente désormais aux portes de la vieille Europe. La France, ciblée par l’auteur, mais également les autres nations occidentales peuvent désormais constater les dégâts de leur politique court-termiste. «Seule une solution politique était envisageable dans l’intérêt de la région et des Occidentaux. Au lieu de cela, le conflit a encouragé une spirale de la violence dans une région qui n’en avait pas besoin. Pire, le soutien indirect à la frange de la rébellion la plus extrémiste est lourd de menace pour l’avenir de l’Europe elle-même» explique Frédéric Pichon.

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  • Œcuménisme : quelle communion ?

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    9791090029811w (1).jpgUn nouveau livre de l’abbé Claude Barthe : relire l’œcuménisme à la lumière de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin :

    Penser l'oecuménisme autrement

    Abbé Claude Barthe

    Format : 16 x 10 cm, Pages : 140, Prix : 12.00 €, ISBN : 979-10-90029-81-1,Date de parution : 2014

    Commander à Via Romana

     Lumen gentium rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.
      

    Un retour aux considérations thomasiennes sur l'unité de l’Église permet, selon l'auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

    Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c'est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

    Unité n’est pas uniformité : la constitution Anglicanorum coetibus organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.

     L’abbé Claude Barthe, né en 1947, auteur d’un bon nombre d’ouvrages et chroniques religieuses sur les débats théologiques concernant la réception du dernier concile et leur contexte historique. Il s’est, par ailleurs, consacré à la défense et illustration du « génie » de la liturgie romaine, et a aussi participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

    Du même auteur : La Messe, une forêt de symboles 

  • La civilisation occidentale, la laïcité et l'Europe selon Chantal Delsol

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    « La Vie » interroge Chantal Delsol à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Les pierres d’angle. A quoi tenons-nous? » (Cerf)

    Votre dernier livre porte sur ce que vous appelez les « pierres d’angle » de la civilisation occidentale, des principes parfois inconscients qui, au-delà des opinions des uns et des autres, rassemblent à peu près tout le monde. Pensez-vous que ces pierres d’angle peuvent s’étendre aux autres cultures ?

    Il est vrai qu’après la chute du mur de Berlin, nous y avons cru. Nous pensions que tous les pays allaient devenir des démocraties. C’est exactement l’inverse qui est arrivé. Il y a un recul brutal depuis vingt ans, et l’on voit que plusieurs régions du monde sont assez indifférentes, voire hostiles à ces valeurs-là. C’est malheureux, mais c’est un fait.

    Prenons l’idée de laïcité. Peut-elle, selon vous, s’étendre au-delà du monde occidental ?

    La laïcité est intimement liée à une religion transcendante. Lorsque votre religion est immanente, elle est forcément inséparable du politique. Mais la transcendance ne suffit pas encore. Seule une religion de la parole (et non pas une « religion du livre ») peut ménager un espace au politique. Si votre livre a été dicté par Dieu, expliquez-moi comment vous allez vous y prendre pour créer une distance par rapport à ce livre ? À l’inverse, la parole interprète l’écriture, le livre n’étant pas une parole divine. La religion et l’État sont indissociables dans les pays musulmans. Quand un de ces pays tente d’aménager les deux, le politique et le religieux, cela donne quelque chose d’hybride. Il s’occidentalise.

    Et inversement, quand la religion se met en retrait, comme c’est le cas en France ?

    La laïcité à la française est un athéisme. L’existence même de l’expression « laïcité à la française » montre bien qu’il se passe chez nous quelque chose de particulier. Ailleurs, on parle simplement de sécularisation. En France, quand Manuel Valls se rend à Rome, la critique dit qu’il a « dépassé son rôle ». Je ne crois pas qu’il y ait d’autres pays où l’on puisse entendre ce genre de commentaire. Cette attitude s’explique par notre histoire. Les guerres de religions – particulièrement féroces en France – y sont forcément pour quelque chose. Mais que l’Église soit minoritaire aujourd’hui ne me pose aucun problème. Plus nous serons minoritaires, moins nous ferons les malins. Je ne rêve pas de ces moines qui montent sur des tonneaux et crient sur les avenues. Les chrétiens n’ont qu’à rester modestes, être vertueux chacun à sa place, et cela finira bien par se savoir.

    [...]

    Quel est votre jugement sur l’Union européenne ?

    Telle qu’elle est aujourd’hui, la machine européenne ne peut qu’exploser. La structure technocratique que nous avons mise en place veut imposer aux peuples un système d’émancipation beaucoup trop radical, alors même que les peuples tiennent à leur enracinement. L’idéologie technocratique qui nous gouverne va extrêmement loin, trop loin, dans sa conception libérale et individualiste.

    Quelle serait alors votre Europe idéale ?

    Une Europe fédérale, assurément ! Actuellement, nous avons des peuples qui doivent se soumettre à une définition stricte du chocolat. Mais ils sont incapables de se mettre d’accord pour aller faire la guerre en Bosnie ou aider les Ukrainiens. Pour construire une véritable Europe, il faudrait faire exactement l’inverse. Dans une Europe fédérale, les peuples iraient de concert protéger tel ou tel pays, mais ils seraient libres de définir le chocolat comme ils l’entendent. Ce que je reproche au système actuel, c’est l’uniformisation. Son but ultime est de ridiculiser les marges qui ne sont pas en accord avec le centre.

    [...]

    Réf. La civilisation occidentale, la laïcité et l'Europe selon Chantal Delsol

    Ni la démocratie, ni l'Europe ne sont des fins en soi. L’intégralité de cet entretien dans le n° 3585 de « La Vie »

    JPSC

  • "Toi, Joseph de Nazareth", un livre du Frère Marc de Tibériade

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    Pour qui souhaiterait plus d'information concernant la Fraternité de Tibériade:
    http://www.youtube.com/watch?v=Z_ZmQfbeGL4

  • BXL (UOPC), 15 mai : conférence de François Mathijsen "Les expériences paranormales"

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    Conférence de François Mathijsen (Editions Fidélité)

    Le jeudi 15 mai à 18h30,

    François Mathijsen présentera son livre
    Les expériences paranormales (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC, 14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles.

    Entrée gratuite.

    Accès

    livre-Les-experiences-paranormales-9782873565893.jpgLe paranormal ne cesse d’intriguer et de séduire. Visions, sorcellerie, écriture automatique, divination, précognition, lévitation… Quelles sont donc la nature et l’origine des phénomènes paranormaux ? A priori, deux causes dont possibles : des facultés humaines encore inconnues ou des puissances néfastes. Les conséquences des rapports avec des puissances extérieures sont souvent dommageables. S’appuyant sur la tradition de l’Église, François ­Mathijsen propose des moyens efficaces pour rompre tout lien avec ce monde des ténèbres.