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Livres - Publications - Page 145

  • Soeur Marie-Stella : une religieuse africaine sur le front du SIDA

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    Lu ICI :

    Africaine, religieuse et infirmière, elle combat le SIDA avec la raison et la foi

    Une formule journalistique et, hop, c'est dans le sac : Sœur Marie Stella, c'est la Mère Teresa africaine. On a tout dit ? On n'a rien dit. Car le témoignage recueilli par Sophie Laurant, journaliste à l'hebdomadaire Pèlerin, est un document comme on a peu l'occasion d'en lire sur la montée de l'épidémie de sida en Afrique et les solutions, d'abord dérisoires, puis de plus en plus efficaces, mises en place pour l'enrayer.

    La femme qui parle à la première personne raconte avec simplicité sa vie : Stella Innocente, née à Dapaong, dans le nord du Togo en 1967, fille d'un instituteur catholique et d'une musulmane convertie, est la quatrième des huit enfants du couple... mais il y a seize enfants en tout en comptant ceux des deuxième et troisième épouses. Impossible de les nourrir tous. Ils sont aimés, pourtant. Avec un petit frère elle est envoyée chez un oncle, puis chez sa grande sœur. Les études, la foi religieuse, le soutien de son père, elle deviendra sœur-infirmière au service des malades. Les Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus, dont elle fait partie, est un ordre augustinien. Sœur Marie Stella dit que sa vocation a été déterminée par une phrase de Saint Augustin : « Aime et dis-le par ta vie ».

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  • Jean-Pierre Snyers : à ceux qui cherchent

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    Les lecteurs, ou « liseurs », de Belgicatho ont pu découvrir depuis quelque temps sur ce blog les réflexions que publie notre ami Jean-Pierre Snyers : des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle.

    Dans un petit ouvrage, écrit d’une plume alerte et qui vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1), il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

     « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: livre J.P. Snyers. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle » , un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Camus, la grande stature d'un homme libre

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    Une belle évocation du grand écrivain par Gérard Leclerc dans sa chronique sur Radio Notre-Dame :

    Le centenaire d’Albert Camus

    Nous fêtons aujourd’hui le centenaire d’Albert Camus. Quel heureux anniversaire que celui-là ! L’auteur de L’étranger, La peste, L’homme révolté, La Chute... est une figure inoubliable de notre littérature. Et au fur et à mesure que le temps passe, on peut avoir le sentiment qu’il est un des fédérateurs de notre sensibilité nationale. Dieu sait pourtant qu’il participa à des polémiques qui, à l’époque, déchiraient les intellectuels français. Lui, qui fut l’ami de Sartre, fut plus que maltraité au moment de la publication de L’homme révolté par Les Temps modernes que dirigeait l’auteur de La nausée. Et puis il y eut l’affaire algérienne, où sa position singulière ne fut guère admise par beaucoup qui l’auraient désiré plus lié uniformément à leur camp. Mais le monde a changé, beaucoup de débats douloureux d’hier se sont estompés, et Camus apparaît aujourd’hui comme un juste dont une des vertus premières est d’avoir échappé au vertige de la démesure révolutionnaire et donc de la violence.

    Il y aurait tant à dire sur son œuvre, sur sa pensée ! Comment le situer notamment par rapport au christianisme ? Lors d’une conférence mémorable au centre Richelieu, qui était alors l’aumônerie catholique de la Sorbonne, le futur cardinal Danielou avait voulu montrer à toute fin que Camus, qui était là à se débattre, était en fait un chrétien qui s’ignorait. Ou du moins un chrétien implicite. Il y avait de bonnes raisons à invoquer pour cela. Gallimard publie, à l’occasion de ce centenaire, un ensemble de correspondances fort intéressantes. Je relève un échange de Camus avec le poète Francis Ponge, acquis à la cause communiste. Ponge avait des comptes à régler avec les catholiques qu’il dépeignait comme des étouffeurs, des éteignoirs, ne poursuivant que « des fins d’exploitation » de l’humanité. Camus lui répond de bonne encre. Pour les catholiques, dit-il, « j’ai plus que de la sympathie, j’ai le sentiment d’une partie liée, c’est qu’en fait, ils s’intéressent aux mêmes choses que moi […] je ne pense pas que Pascal, Newman, Bernanos (…) aient pensé à des fins d’exploitation. » On ne s’étonne pas que l’écrivain qui affirme une telle complicité fasse cet aveu mystérieux : « Il y a plus d’un an que je lutte avec l’Ange. »

  • Trop d'hommes sur terre ? Une enquête au coeur de l'eugénisme

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    Hors-série n°13

     Enquête au coeur de l'eugénisme
     
    Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

    Et s’il y avait neuf milliards d’hommes sur terre en 2050, pourrions-nous nourrir tout le monde ?

    La terre aurait-elle encore suffisamment de ressources exploitables ?

    L’inquiétude est contagieuse, celle de voir les habitants de la terre devenir ses envahisseurs gagne du terrain, nourrie à dessein par ceux qui savent que la peur est un moyen de coercition terriblement efficace.

    Comment cette idée de surpopulation a-t-elle émergé ? Quels sont ses vecteurs aussi bien culturels que politiques ? Qui sont les grandes figures de cette idéologie ?

    L’Homme Nouveau a sollicité des spécialistes de la question qui analysent le fantasme de la surpopulation avec l’intelligence de la science et la sagesse de la foi. On découvre au fil des pages les liens qui semblaient obscurs, entre une écologie dévoyée et la promotion de l’eugénisme portée notamment par l’Onu et affiliés.

    On y apprend comment cette idée que l’homme est un nuisible imprègne la culture occidentale jusque dans les manuels scolaires.

    Mais au-delà du décryptage, il s’agit aussi de proposer des pistes en vue d’une véritable reconstruction. C’est pourquoi ce hors-série n’analyse pas seulement le fantasme de la surpopulation ou le détournement de l’aspiration écologique. Il entend aussi donner des indications, à la fois justes sur le plan politique et conformes à la doctrine sociale de l’Église, pour mettre l’homme et la terre à leur juste place.

    Avec la collaboration de : Mgr Michel Schooyans, Gérard-François Dumont, le Père Joseph-Marie Verlinde, Joseph Pearce, Anne-Marie Libert, Vincent Badré, Steven Mosher, Falk van Gaver, Michel Fauquier, Jon Merrill, Armelle Signargout, Adélaïde Pouchol, Philippe Maxence...

    64 pages couleur - 7 € (port offert)

  • Un incontournable pour les adeptes du 7e art

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    CouvDictionnaireCinemaweb.JpgDictionnaire passionné du cinéma

    Laurent Dandrieu. 1408 p.

    Comment s’y retrouver dans une production cinématographique surabondante, et de plus en plus accessible au gré des rééditions vidéo, mais aussi de la multiplication des chaînes de télévision ? Comment distinguer ce qui vaut la peine d’être vu de ce qui est une simple perte de temps, les films qui élèvent de ceux qui dégradent, ceux qui ouvrent au spectateur de nouveaux horizons de ceux qui l’enferment dans une vision négative de l’existence ?
    Offrant une sélection très large du cinéma récent, mais aussi des grands classiques, chefs-d’œuvre, curiosités ou fausses valeurs que le septième art a produits depuis l’origine, Laurent Dandrieu présente 6000 films à regarder ou à éviter. Par rapport aux autres dictionnaires existants, son Dictionnaire passionné du cinéma offre la singularité de voir un même et unique critique analyser un très large éventail de films, en toute indépendance de jugement, sans égard pour les notoriétés établies et les admirations obligatoires.
    Au passage, ces pages sont l’occasion de décrypter le monde tel qu’il va ou tel qu’il ne va pas ; à travers le miroir qu’en fournit la production cinématographique du monde entier, c’est ainsi un état des lieux de la modernité, de l’esprit du siècle et de sa conception de l’homme qui se dessine.

    Laurent Dandrieu suit l’actualité cinématographique pour "Valeurs actuelles", où il est également rédacteur en chef adjoint Société. Il a publié en 2010 un essai remarqué : "Woody Allen, portrait d’un antimoderne".

    Aux Editions de l'Homme Nouveau / 1408 pages / 6000 films / Index par réalisateur / 34,90 €
  • Bulletin de l'IEB - 4 novembre 2013 - Birth day/ Euthanasie Académie

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  • Contenir l'euthanasie ? Une illusion.

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    Lu ICI :

    Etienne Montero: « C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie »

    PAR MARIE -MADELEINE COURTIAL / LE 4 NOVEMBRE 2013

    Etienne Montero est docteur en droit de l’UCL (Université Catholique de Louvain), professeur ordinaire à l’Université de Namur. Il est doyen de la Faculté de droit. Il a écrit en 2013 un livre intitulé: « Rendez-vous avec la mort: dix ans d’euthanasie légale en Belgique ». Nous lui avons posé des questions sur son livre et l’euthanasie.

    1) Etienne Montero, vous avez écrit un livre-bilan sur les dix ans de l’euthanasie en Belgique: « Rendez-vous avec la mort », pourquoi écrire ce bouquin ? Quelles ont été vos motivations ?

    Lorsqu’ont été « célébrés » les 10 ans de la loi sur l’euthanasie, quantité d’articles ont paru dans la presse pour dresser un bilan très flatteur de la loi : conditions légales parfaitement respectées, aucune dérive, aucun cas suspect transmis au ministère public… Ce triomphalisme a titillé mon esprit critique. L’occasion a aussi été un affidavit que j’ai été amené à rédiger, à la demande du Procureur général du Canada et du Procureur général du Québec, pour la cour supérieure du Québec. Une dame souhaitant être aidée à mourir contestait les dispositions pénales l’en empêchant. Il m’était demandé de rendre compte de l’expérience des 10 ans d’euthanasie légale en Belgique. Ce travail m’a fourni la trame de mon livre.

    2) Ses partisans déclarent que le cadre légal empêche toute dérive, est-ce la réalité sur le terrain ? Quel est le bilan réel après dix ans de légalisation d’euthanasie en Belgique ?

    Mon analyse est qu’il n’est pas possible de baliser l’euthanasie et d’en contrôler la pratique. L’euthanasie était envisagée comme une exception pour des cas limites et à des conditions très strictes. Aujourd’hui, on constate que les conditions sont appréciées très souplement par la Commission de contrôle. Là où est exigée une maladie grave et incurable, on se contente de « pathologies multiples », généralement liées au grand âge et dont aucune n’est en soi grave et incurable. La condition de souffrance physique ou psychique insupportable ne fait pas l’objet d’un vrai contrôle car, estime la Commission, la souffrance est une notion subjective. Dans les travaux préparatoires de la loi, on excluait l’euthanasie des malades psychiatriques, dépressifs et déments, alors que des euthanasies sont régulièrement avalisées par la Commission de contrôle dans de tels cas. On accepte que répond à la notion de souffrance, l’anticipation d’une souffrance future. On pourrait multiplier les exemples.

    3) Les derniers chiffres révélaient que le nombre de déclarations anticipées d’euthanasie avaient augmenté, n’y a-t-il pas un danger à faire une telle déclaration ?

    Aujourd’hui, une telle déclaration anticipée, qui a une durée de validité de cinq ans, ne peut être exécutée que si le patient, devenu incapable, est affecté d’une maladie grave et incurable et est en situation de coma irréversible. Le législateur avait été prudent, pour ainsi dire. Mais il y a des projets de loi visant à conférer une validité illimitée à  la déclaration anticipée et à permettre qu’elle soit appliquée à des personnes démentes, qui perdent progressivement leurs facultés cognitives ou la conscience de soi. Cela signifie qu’on laisse à d’autres une importante faculté d’appréciation, ce qui est une manière de s’orienter vers la possibilité de demander l’euthanasie d’autrui. Sérieux glissement en perspective.

    4) En général, les médecins sont-ils compréhensifs et réceptifs à une demande d’euthanasie ?

    Cela dépend des médecins et des « milieux médicaux ». Les demandes exprimées par les malades sont généralement écoutées et accueillies avec bienveillance, ce qui ne veut pas dire que tous les médecins sont prêts à y répondre positivement. Les partisans de l’euthanasie se plaisent à dire que la loi a libéré la parole. Mais le phénomène peut aussi s’expliquer par les progrès de la « culture palliative » qui porte à une plus grande attention et écoute, en Belgique et ailleurs.

    5) Les politiques belges s’apprêtent à l’étendre pour que les mineurs puissent y avoir accès, n’est-ce pas une pente glissante et dangereuse ?

    C’est très inquiétant. L’on sait que les douleurs physiques peuvent être adéquatement soulagées et rendues supportables aujourd’hui.  L’euthanasie est presque toujours demandée pour une souffrance d’ordre psychologique : lassitude de vivre, absence de perspectives… Croyez-vous vraiment que ce sont là des motivations d’un mineur ? S’il est correctement soigné, soutenu, accompagné, je ne crois pas qu’un mineur songe à demander qu’on le fasse mourir. Sauf à lui suggérer pareille issue. Je crains que l’offre crée la demande.

    6) Alors qu’en France, on tente de lancer le débat sur l’euthanasie et qu’on parle de suicide assisté, l’exemple belge ne devrait-il pas faire réfléchir ?

    Certainement, entrouvrir une porte, c’est accepter l’idée qu’elle s’ouvrira toujours davantage, que l’on ira d’élargissement en élargissement. C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie ou le suicide assisté dans des limites très strictes et en contrôler efficacement la pratique.

    Pour commander le livre: http://anthemis.be/index.php?id=154&tx_ttproducts_pi1[backPID]=154&tx_ttproducts_pi1[product]=3956&tx_ttproducts_pi1[cat]=25&cHash=23bb9751f8

  • Bioéthique : nos manières de penser sont-elles pertinentes ?

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    Manières de penser

    Arguments et tromperies en bioéthique (via paroisse.com)

    bruno-couillaud-manieres-de-penser-9782755405552.jpgPrésentation :
    Les problèmes éthiques posés par la pratique médicale ou la recherche nous rendent tous avides de solutions et de certitudes : comment évaluer telle pratique, doit-on accepter telle législation ? Cependant, il convient de répondre à une question préalable : nos manières de penser sont-elles pertinentes ? C'est à cette interrogation que ce livre s'efforce d'apporter une réponse, en mettant la logique au service de la bioéthique. 
    Que de problèmes posés aujourd'hui par les progrès de la pratique médicale ou les avancées de la recherche scientifique ! Statut de l'embryon, utilisation des cellules-souches, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui, diagnostic préimplantatoire, bébé médicament, clonage, eugénisme, mais aussi soins et accompagnement des mourants, euthanasie, ou encore avortement, contragestifs... 
    On demande beaucoup à la bioéthique. Mais prend-on le temps d'armer notre raison de la vigilance requise pour aborder ces questions si délicates ? S'interroge-t-on sur la manière dont leurs termes sont ou non définis ? Comment les arguments sont-ils construits ? Sont-ils réels ou fictifs, solides ou incertains ? Enfin, celui avec qui je discute ne se tromperait-t-il pas lui-même, ou ne chercherait-il pas aussi parfois à me tromper ? C'est un service urgent à rendre à l'intelligence que de répondre à ces questions. Il en va de notre responsabilité en matière d'écologie humaine. La bioéthique n'a-t-elle pas pour but le respect de la dignité de "tout homme et de tout l'homme"?
    Auteur : Bruno Couillaud
    Chez :
     François-Xavier de Guibert / mai 2013 /  29 3 pages / 25 €

  • Bulletin de l'IEB - 31 octobre 2013 - Rejet loi euthanasie/ sédations abusives

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  • Comme à Rome, à la veille de sa chute ?

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    Lu sur Contrepoints :

    Sommes-nous Rome à la veille de sa chute ?

    En accroissant démesurément le pouvoir de l’État au détriment de la responsabilité individuelle, nous faisons la même erreur que Rome il y a des siècles.

    Par Damien Theillier.

    Are We Rome ? Tel est le titre d’une étude fort intéressante de Lawrence Reed, président de la Foundation For Economic Education (USA). C’est aussi le titre qu’ont choisi les organisateurs de la FreedomFest à Las Vegas, cette année.

    Pourquoi Rome a-t-elle décliné puis finalement chuté ? Reed explique que l’Empire romain fut un régime militaire parasite, qui ne pouvait survivre que par un afflux permanent de richesses pillées à l’extérieur, des prisonniers réduits en esclavage et des terres volées.

    En effet, l’enrichissement de l’aristocratie romaine ne provenait que du butin des invasions et non d’une quelconque création de valeur. Avec la fin des conquêtes et les rendements décroissants des pillages, l’administration dut cependant recourir de plus en plus au pillage interne pour satisfaire son besoin de richesses, ce qui entraîna un appauvrissement général de la population de l’Empire

    Au premier siècle avant Jésus-Christ, Rome est passée d’une république dotée d’un régime relativement libéral à la dictature de Jules César, avec un tiers des habitants au chômage. C’est l’époque où le parallèle avec notre époque est vraiment frappant.

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  • 100 questions sur l'Eglise

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    FIC73331HAB40.jpg100 questions sur l'Eglise par Emmanuel Pisani, chez Artège (2013), 172 pages, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur

    Comment définir l’Église ? Il s’agit d’une institution complexe qui a subi beaucoup de critiques tout au long de l’histoire. C’est à la fois pour tordre le cou à beaucoup de légendes et d’idées reçues qu’un certain nombre de théologiens et prêtres, experts sur ces questions, ont été interrogés par Emmanuel Pisani. Le dominicain leur a opposé non seulement les objections récurrentes des conversations avec les non croyants mais également les a conduits à donner leur témoignage sur la beauté de l’Épouse du Christ. Tout en donnant à voir la dimension spirituelle de l’Église, cet ouvrage répond aussi aux questions les plus simples qui, souvent, nous laissent sans réponse. Il s’attache ainsi à rétablir beaucoup de vérités historiques et montre l’Église, telle que voulue par le Christ.

    Emmanuel Pisani, dominicain de Montpellier, doctorant en islamologie, est également enseignant en islamologie à l’Institut catholique de Paris. Il a pendant quatre années animé l’émission « le café théologique » sur Radio présence à Toulouse.

  • François salue l'oeuvre de Benoît XVI qui "faisait de la théologie à genoux"

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    "Benoît XVI faisait de la théologie à genoux"

    Le pape François remet le Prix Ratzinger à deux théologiens (zenit.org)

    « Benoît XVI faisait de la théologie à genoux… et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible », a déclaré le pape François en remettant le Prix Ratzinger, samedi 26 octobre 2013, au Vatican.

    Le Prix Ratzinger, institué en 2011 par la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI », a été attribué cette année au prof. Richard A. Burridge, doyen du King’s College de Londres et ministre de la Communion anglicane et au laïc Christian Schaller, professeur en théologie dogmatique et directeur adjoint de l’Institut pape Benoît XVI à Ratisbonne (cf. Zenit du 26 juin 2013).

    Le pape a rendu hommage à la trilogie « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI, qui « a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière ».

    Discours du pape François :

    Chers frères et sœurs, 

    Je vous remercie et je suis content de vous rencontrer, en signe surtout de notre reconnaissance et de notre grande affection pour le pape émérite Benoît XVI.

    Je voudrais partager avec vous une réflexion qui me vient spontanément à l’esprit quand je pense au don vraiment singulier que celui-ci a fait à l’Église avec ses livres sur Jésus de Nazareth. 

    Je me souviens du jour où sortit le premier volume, certains disaient : «  mais qu’est-ce que c’est ? Un pape ça n’écrit pas de livres de théologie, ça écrit des encycliques!... Le pape Benoît s’était certainement posé le problème, mais dans ce cas aussi, comme toujours, il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec ces livres, il n’a pas fait de « magistère » au sens propre du mot, et il n’a pas fait d’étude académique. Il a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière. Car Benoît XVI faisait de la théologie à genoux, et nous le savons tous. Et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible. 

    Personne ne peut mesurer tout le bien qu’il a fait en faisant ce don ; seul le Seigneur le sait! Mais nous en avons tous une certaine perception, pour avoir entendu dire que tant de personnes, grâce aux livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l’ont approfondie,  ou se sont même approchés pour la première fois du Christ de manière adulte, en conjuguant ensemble les exigences de la raisons et la recherche du visage de Dieu.

    En même temps, l’œuvre de Benoît XVI a stimulé une nouvelle saison d’études sur l’Evangile entre l’histoire et la christologie, et c’est dans ce cadre que s’inscrit aussi votre Symposium, dont je  fais tous mes compliments aux organisateurs et aux intervenants.

    Je félicite également tout spécialement le pasteur et professeur Richard Burridge et le professeur Christian Schaller, auxquels est remis le prix Ratzinger cette année. Au nom également de mon prédécesseur – avec qui j’étais il y a trois ou quatre jours – je vous fais mes plus vives félicitations: que le Seigneur vous bénisse  toujours vous et votre travail au service de son Royaume. 

    Et qu’il vous bénisse tous, chers amis, et vos proches. Merci!

    Traduction d’Océane Le Gall