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Livres - Publications - Page 155

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (28/11/2012)

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    Comité consultatif de Bioéthique : 2 nouveaux avis

  • Le livre du pape et l'erreur de Denys "le petit"

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    Dans son ouvrage consacré à l'enfance du Christ, le pape fait allusion à l'erreur commise lors de la datation de la naissance du Christ. Les médias en ont fait tout un foin comme si Benoît XVI s'était risqué dans une affirmation surprenante. Or, tous ceux qui ont étudié un peu d'histoire et se sont penchés sur les divers systèmes de comput des années - ce qui ne semble pas être le cas des journalistes - savent que cette erreur est imputable à Denys le Petit (VIe siècle) comme on s'en rendra compte on consultant wikipedia :

    Denys le Petit, ou Dionysius Exiguus, (environ 470 - environ 540) est un moine connu pour avoir calculé l’Anno Domini ou ère vulgaire, utilisée comme ère par le calendrier grégorien. Il s'attribua lui-même le surnom de Exiguus (« le petit ») en signe d'humilité intellectuelle.

    Denys le Petit, est originaire de la province romaine de Scythie mineure (correspondant à l’actuelle Dobroudja, région de nord-est de la Bulgarie et l'est de la Roumanie, située entre le Danube et la Mer Noire) et serait d’ascendance arménienne (cependant son ami et disciple Cassiodore dit de lui dans son De divinis Lectionibus, c. xxiii qu'il serait né scythe). Il faisait partie de la communauté des moines scythes concentrée à Tomis (l'actuelle Constanţa).

    Il vient à Rome vers 500, y est fait abbé d'un monastère, s'acquiert une grande réputation par ses ouvrages sur la discipline ecclésiastique et la chronologie, et meurt en 540. (...)

    En l'an 525 Dionysius Exiguus (...) fonda l'usage de compter les années à partir de l'incarnation (25 mars) et la naissance (25 décembre) de Jésus-Christ, qu'il plaça à l’année 753 de Rome (c'est-à-dire l'année -1 du calendrier actuel). Des études historiques -- dont celle du règne d'Hérode le Grand -- montrent qu'il a commis une erreur d'au moins quatre ans. (...)

  • Le nouveau livre du pape et l'indigence de la presse

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    Ce que relève notre amie Béatrice sur "Benoît et moi" :

    L'enfance de Jésus : honte aux journaux français

    Très simple: UNE personne unique déniche, en recopiant la presse étrangère (qui, en l'occurence italienne, a fait un vrai travail d'approfondissement), dans un texte érudit, quatre lignes propres à susciter la polémique, ou "le buzz" comme on dit aujourd'hui pour faire branchouille. Une ou plusieurs agences de presse s'en emparent. Et cela rebondit de manchettes en manchettes, jusqu'à constituer une véritable information.Comment parler d'un livre dont on n'a pa lu une ligne, quand on ne connaît rien du sujet qu'il aborde, dans le seul but d'accrocher le lecteur à travers un gros titre, et de décrédibiliser l'auteur? (25/11/2012)
    Je suis particulièrement indignée par le traitement que les medias français (hélas fidèles à leur réputation) ont réservé au livre sur l'Enfance de Jésus. A la limite, j'aurais préféré qu'ils se taisent. On n'attendait évidemment pas une critique, encore moins une louange (l'une et l'autre seraient à l'évidence déplacées, et de toutes façons, c'est trop tôt) mais au moins une recension honnête. Une simple notification de parution aurait suffi. Mais un minimum d'honnêteté est sans doute trop demander. Et voilà sur quoi l'accent est mis (capture d'écran sur Google)

    Le Pape soulève en effet dans le chapitre 3 (La naissance de Jésus à Béthléem) le problème de la date de la naissance de Jésus: c'est un sujet qui n'est pas neuf, et qui surtout reste un débat entre savants. Voici ce qu'il écrit (page 91):

    ... Le commencement de notre calcul du temps - la détermination de la naissance de Jésus - remonte au moine Dionysius Exiguus (mort vers 550), qui dans ses calculs s'est à l'évidence trompé de quelques années. La date historique de la naissance de Jésus est donc à fixer quelques années auparavant.

    Je regrette que Jean-Marie Guénois, qui après tout a une responsabilité en tant qu'envoyé à Rome du Figaro, ait cru devoir en faire le titre de son article : 
    Benoît XVI remet en cause la date de la naissance du Christ.

    Le pompon (mais ce ne sera une surprise pour personne) revient à la stupéfiante chronique de la "vaticaneuse" [un néologisme de mon invention, de toutes façons, ce qu'elle fait ne ressemble à rien de connu] (*) d'Europe 1 qui s'est surpassée aujourd'hui dans l'ignorance, la sottise et la vulgarité. A l'évidence, elle n'a pas lu le livre - dont le contenu est de toutes façons du chinois pour elle: elle s'est probablement contentée de lire l'article du Figaro. Selon ses "lumières" de "spécialiste" (de la désinformation), l'intention du Pape était seulement de "faire le buzz" et d'alimenter son compte twitter!!! Eh oui, comme elle le dit finement "y'a pas qu' les journalistes qui courent après le scoop" (sic!). Plus grave, elle insinue que le Pape, dans son ouvrage, remet en cause "la Sainte Vierge et Saint Joseph, il faut voir si tout ça est vrai... Toutes nos bases s'effondrent". Bien entendu, il n'y a pas un mot de vrai dans son radotage. Mais le mal sera fait.

    (*) Elle s'apprête à sortir un livre. Je n'ai pas envie de lui faire de la pub, mais la présentation que j'en ai lue, accumulation de lieux communs et de ragots par le trou de la serrure me laisse provisoirement sans voix

  • L'Apôtre Thomas et le Prince Ying

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    Livre-LApôtre-Thomas-et-le-Prince-Ying.png

    Sur le site d'EEChO

    Pour des raisons techniques et liées aux parutions en d’autres langues, le livre tant attendu: Kong Wang Shan. L’Apôtre Thomas et le Prince Ying, livre de 300 photos, est enfin publié (...) :

    Voici sa présentation (page IV de couverture):

    Kong Wang Shan, littéralement « Mont du Prince Duc » : un nom qui restera comme celui d’une des plus grandes redécouvertes du XXIesiècle. Situé près de Lianyungang, grand port chinois du Ier siècle, ce lieu surplombe la route qui conduit aux capitales de l’Empire des Han : Xi’an et Luoyang. Là, un ensemble de bas-reliefs de plus d’une centaine de personnages a été sculpté en l’an 70 de notre ère, selon une datation précise fondée sur des documents de l’Empire. Ce livre, prenant appui sur les travaux archéologiques chinois, et présentant le résultat des études du groupe multidisciplinaire international que l’auteur a coordonné, constitue la première étude systématique de la frise de Kong Wang Shan. Remettant en question l’attribution bouddhiste ou taoïste qui était retenue jusqu’à présent, sur la base d’une analyse à la fois trop partielle et discordante, il montre qu’une interprétation cohérente et complète de toutes ces figures devient possible, dès lors que l’on prend en considération le judéo-christianisme et la culture parthe.

    Cela conduit l’auteur à défendre la thèse suivante : le thème de la frise est la prédication évangélique initiale de l’apôtre Thomas. Venu en Chine par la mer, depuis le sud de l’Inde, à la demande de l’empereur Mingdi, il a été accueilli par le Prince Ying. Cette thèse n’est provocatrice qu’en apparence : les traditions indo-mésopotamiennes des « chrétiens de saint Thomas » et celles d’Arménie ont toujours évoqué ce séjour de l’apôtre en Chine, peu d’années avant son retour et son martyre en Inde.

    L’intérêt de Kong Wang Shan pour l’histoire du premier siècle n’en ressort que plus fortement, puisque cette frise est sans aucun équivalent archéologique ou littéraire, notamment en ce qui concerne la fondation d’une église apostolique. Frise, calvaire, église, baptistère, lieux de formation de la hiérarchie, tout cela permet d’éclairer bien des textes jusqu’alors incompris. À l’apogée de la grande dynastie chinoise Han, se révèle l’influence bénéfique du succès de la prédication de l’apôtre Thomas.

    Un témoignage unique au monde sur la prédication apostolique (à paraître également en langues anglaise et chinoise). 

    On peut le commander sur le site des éditions du Jubilé (30€) ou en librairie. Des aperçus des études antérieures sont disponibles sur ce site, mais le livre apporte de nombreux éléments nouveaux.

  • Pour l'Année de la Foi, un nouveau livre de Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    FIC70660HAB40.jpgCroire


    Questions éternelles,

    réponses actuelles


    Michel-Marie Zanotti-Sorkine

     


    Editions Artège


    2012 - 108 pages

    Présentation de l'éditeur

    « Dans quelques instants, je vais devoir vous quitter et descendre dans mon église pour recevoir tous ceux qui sont à la recherche d’une lumière, d’une compréhension, d’une indulgence, d’une consolation, d’une prière, d’un respect, d’un sourire, d’un élan, en un mot, de Dieu ! Et à tous les coups, quelqu’un me demandera s’Il existe, un autre m’assurera que le Christ n’est qu’un homme et que toutes les religions se valent, et celui-ci me dira que la morale catholique est un carcan, et celui-là que le mal sur la terre prouve que Dieu est une invention des hommes, et en choeur, beaucoup ajouteront sans imaginer la peine qu’ils me causeront : « Nous n’avons pas besoin de Dieu et surtout pas de l’Église catholique ! » et je vais pleurer, à ma façon, c’est-à-dire en priant, et en espérant aussi que ces modestes pages…arriveront jusqu’à eux – et qui sait ? ouvriront peut-être dans leur coeur et leur esprit une brèche par laquelle Dieu pourra s’engouffrer comme un vent salutaire.»

    Ce recueil de réponses à toutes les questions que chacun se pose à un moment ou un autre de sa vie, le Père Zanotti-Sorkine l’a voulu dans la simplicité de coeur et la grande profondeur qui le caractérisent, comme un père parlerait à son enfant, comme le petit prince recevait avec les mots les plus simples les plus grandes leçons de sagesse. Ce bijou de spiritualité est à mettre entre les mains de tous, croyants ou non, car il a la double vertu d’éveiller et de nourrir la vie en Dieu…

  • Quand le maoïsme affamait la Chine

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    Parmi les idées les plus courantes sur le communisme chinois, il y a celle qui consiste à croire que la révolution communiste aurait au moins premis à tout le monde de se nourrir. Or c'est totalement faux, aussi faux que pour la Russie où la famine décima la population dès les premières années qui ont suivi la révolution d'octobre ou encore lors de la collectivisation forcée. Chantal Delsol rend ainsi compte d'un livre qui fait la lumière sur la grande famine qui a sévi en Chine communiste de 1958 à 1961 :

    Ce n’est pas exactement "l’archipel du goulag" chinois, puisqu’il ne s’agit pas des goulags chinois, dont nous avons encore une connaissance bien modeste, pour cause de secrets bien gardés. Mais il s’agit d’une enquête minutieuse, copieuse et vaste, sur plus de six cents pages, sur la grande famine en Chine (1958-1961), province par province, chiffres à l’appui, chaque cas étayé sur des récits précis, citant leurs sources, et décrivant froidement les morts, les tortures, les actes de cannibalisme, les effrois, les familles démantelées, les errances mentales des chefs et tout le maillage de cette immense supercherie qui fabrique la terreur à partir de l’utopie.

    Yang Jisheng raconte qu’il était jeune et fervent membre du Parti quand, rendant visite à son père au village, il le trouve exténué, puis apprend bientôt sa mort. Il croit à une mort accidentelle. Plus tard, il comprendra que son père était l’une des victimes qui, par millions, avaient été affamées selon l’idéologie. C’est cela qu’il veut raconter. Appelant le livre Stèles, du nom de ce monument où l’on inscrit le nom des morts, ou du nom d’une pierre tombale – stèle pour son père, victime initiatique, stèle pour les millions de Chinois victimes du système, stèle pour lui-même, dit-il avec humour, quand les autorités découvriront qu’il a écrit ce livre… 

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  • Monseigneur Léonard : une réflexion sur la « nature »

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    A propos de la nature des origines, à laquelle nous avons fait allusion ici :La nature a bon dos on peut rappeler la thèse que Mgr Léonard, a  présentée dans son livre d’apologétique : « Les raisons de croire », paru  chez Fayard, en 1987 déjà.

    Mgr Léonard part de « cette intégrité originelle de l’homme et du cosmos » (p. 205) et constate que « Dieu n’a pas fait la mort » (p. 206). « Mais, objectera-t-on, la mort et même le péché ne font-ils pas manifestement partie des « lois de la nature » ? » (p. 207).

    Est-ce que les choses « meurent » ? Le grain de blé qui tombe en terre pour y pourrir et permettre le germe d’un blé nouveau « meurt » t-il ? Peut-on parler de « péché » de la nature, des choses ?

    Monseigneur Léonard écrit notamment que si nous voulons maintenir l’affirmation chrétienne de l’intégrité originelle de l’homme et de l’univers tout en prenant acte du caractère naturel du mal dans le monde présent, il nous faut logiquement conclure que c’est l’ensemble du monde présent, avec ses lois inexorables, qui n’est pas naturel (…) La création telle qu’elle est sortie des mains de Dieu était intègre (…) la corruption du monde présent s’est inscrite jusque dans les lois de la nature (…) la contagion du péché, porteuse de mort, s’est installée jusqu’au cœur de la nature, jusque dans les lois de fonctionnement, qui acheminent désormais tout être vivant vers sa mort (…) La rupture causée par le premier péché n’est donc pas une variation comparable aux modifications survenues dans l’univers présent au cours de son évolution cosmologique, géologique, climatologique ou historique. Il s’agit d’une altération qui, tout en préservant son identité foncière, atteint cependant sa qualité d’être, sa condition ontologique ou, en termes plus simples, son niveau ou son degré d’existence (…) Notre monde est bien le même que connut le premier Adam avant la chute, et notre humanité présente reste substantiellement identique à la sienne. Cependant, entre lui et nous, comme entre la création originelle et le cosmos présent, il y a aussi une discontinuité, une rupture qualitative (…) A ce point de notre réflexion, une conclusion décisive se dégage : il ne faut donc pas se représenter la chute originelle comme se produisant à l’intérieur du monde présent (…) Autrement dit, le péché originel n’a pas été commis par les premiers hominisés de l’évolution biologique (…). Dans cette perspective, le passage du monde réel avant la chute au monde réel après la chute est tout aussi irreprésentable par l’imagination, ou même par la science, que le passage de ce monde-ci au monde nouveau de la Résurrection (p. 207-211)…

    Source : L’alternative historique de la création de Mgr Léonard

  • Terres de sang; l'Europe entre Staline et Hitler

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    Compte-rendu trouvé ICI
    Sur un livre. Entre 1933 et 1945, Soviétiques et nazis ont tué quatorze millions d'êtres humains en Europe de l'Est.

    TERRES DE SANG.jpgCette traduction récente chez Gallimard de l’ouvrage de l’historien américain Timothy Snyder (Yale), « Terres de sang », paru en Octobre 2010 aux États Unis sous le titre « Bloodlands : Europe between Hitler and Staline », vient combler un vide. On ne trouve pas en France un ouvrage aussi documenté (et accusateur) sur la collusion objective, historiquement incontestable, et la complicité entre Staline et Hitler pour avoir procédé au cœur de l’Europe à l’assassinat industriel de populations à une échelle jamais rencontrée jusque-là dans l’histoire de l’humanité. Mao et ses séides feront mieux 15 ans plus tard. Le sujet lui-même a contraint l’auteur à ne commencer son étude qu’après l’installation ferme de Staline au pouvoir, c’est-à-dire, 1930 environ (décembre 1934, assassinat de Serguei Kirov). Et donc ne sont pas considérées les périodes précédentes de Lénine et Trotsky, elles aussi horriblement jonchées de cadavres d’innocents. La géographie des Terres de sang comprenait la Pologne, les pays Baltes, la Biélorussie soviétique, l’Ukraine soviétique, et la frange occidentale de la Russie soviétique. 

    ( Traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Gallimard, 705 p., 32 € :http://mediabenews.wordpress.com/2012/06/14/timothy-snyde... )

  • Un nouveau "Big Brother" ?

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    Nous trouvons ICI le compte-rendu d'un essai de Jean-Claude Michéa qui vient de paraître:

    Dans un nouvel essai à contre-courant, Jean-Claude Michéa décrit l’étonnante alliance qui s’est peu à peu formée au-delà des années 1980 entre l’intelligentsia de gauche et le capitalisme mondialisé. Cette convergence, difficilement imaginable trente ans plus tôt, en pleine guerre froide, dans les années 1950, avait déjà été étudiée de façon précoce par la philosophe Flora Montcorbier (Le Communisme de marché. De l’utopie marxiste à l’utopie mondialiste, L’Âge d’Homme, 2000). Ce phénomène n’avait pas échappé non plus à La Nouvelle Revue d’Histoirequi l’avait analysé dans son n° 44 (septembre-octobre 2009) à l’occasion d’un article intituléViolence et “doux commerce” .

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  • L'enfant Jésus raconté par Joseph : entre légende et histoire il a choisi

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    C'est une "histoire vraie", affirme le pape, et pas une pure construction théologique :

    ROME, le 20 novembre 2012 – "L'enfance de Jésus" de Joseph Ratzinger-Benoît XVI sera en vente à partir de demain, en allemand - c’est le texte original -  et en huit autres langues : italien, anglais, français, espagnol, portugais, brésilien, polonais, croate. Le tirage global de lancement est de plus d’un million d’exemplaires. Au cours des mois à venir, l’ouvrage sera traduit en onze autres langues et diffusé dans 72 pays.

    C’est un livre court et écrit sous une forme simple et linéaire. Plus facile à lire que les deux autres tomes, plus volumineux, du "Jésus de Nazareth". Il est publié en dernier, mais l’auteur a déclaré que, selon son intention, l’ouvrage "est une sorte de petite 'entrée' qui introduit aux deux ouvrages précédents, consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth".

    Avant la publication du livre, la grande inconnue était la manière dont Benoît XVI allait répondre à la question de savoir si la naissance virginale, l'adoration des Mages et les autres récits de l'enfance de Jésus, dans les Évangiles de Matthieu et de Luc, sont "vraiment une histoire qui a eu lieu" ou bien "seulement une méditation théologique exprimée sous forme d’histoires".

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  • L'Islam peut-il rendre l'homme heureux ?

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    Le Salon Beige présente le nouveau livre d'Annie Laurent :

    L'islam et le bonheur

    IDans son dernier ouvrage, Annie Laurent (experte au Synode des évêques sur le Moyen-Orient) pose une question pertinente : "L'islam peut-il rendre l'homme heureux ?" A partir des textes du Coran et de la Sunna, cet essai présente l'enseignement de l'islam sur l'homme, sa vocation et sa destinée. Extrait :

    "[L]e bonheur ainsi promis [au musulman] semble être un bonheur naturel, un bonheur de satisfaction, dû au sentiment de supériorité qui habite l'âme musulmane, et non d'un bonheur surnaturel. Avec l'islam, on est loin du secret du bonheur proposé par le christianisme qui, lui, est avant tout surnaturel.

    Le chrétien est heureux parce qu'il se sait aimé de Dieu et qu'il aime Dieu. Il trouve sa joie, non en se croyant supérieur aux autres hommes ou en suivant une Loi, mais en s'attachant à une Personne vivante, le Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, l'homme parfait, mort et ressuscité pour le salut de tous."

    Annie Laurent a créé l'association ‘CLARIFIER' (3, Résidence Villeneuve - 13, Rue Jean de La Bruyère - 78000 Versailles), qui édite La Petite feuille verte (contact@associationclarifier.fr)et qui a pour finalités :

    • d'éclairer chacun sur les réalités de l'islam, en respectant les personnes qui s'y identifient ;
    • d'agir en vue de favoriser les conditions permettant de vivre ensemble pacifiquement.
  • Ne pas trop vite enterrer la Belgique

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    "Un nouveau livre “remue-méninges” belgo-belge sort de presse. Voilà pourquoi il faut continuer à croire dans ce pays pas comme les autres."

    Sous le titre "Pourquoi la Belgique n'est pas près de disparaître", Christian Laporte revient dans la Libre de ce jour sur la publication de Good morning Belgium que nous évoquions hier :

    Il croit à un avenir belge pour la Belgique. Politologue français, Vincent Laborderie travaille d’arrache-pied à l’UCL à sa thèse de doctorat sur le séparatisme en Europe. S’il scrute avec curiosité la Catalogne et l’Ecosse, il ne voit pas la Belgique imploser. Avec Nicolas Parent, alors à B Plus, il a coordonné un dossier rassemblant “des réflexions pour un fédéralisme revigoré” dans lequel interviennent des académiques francophones et néerlandophones, des historiens et des acteurs de terrain comme notre collègue de “La Libre” Paul Vaute. Au bout du livre, le politologue nous invite à ne pas succomber aux peurs, ni à considérer comme inéluctable la fin de la Belgique. “La mise en place de l’équipe Di Rupo nous a fait sortir de la plus longue crise politique qui a commencé en 2007 lorsque les vainqueurs des élections n’ont pu s’entendre sur une réforme de l’Etat.” S’il se réjouit que les acteurs politiques sont sortis du piège dans lequel ils s’étaient enfermés.

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