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Livres - Publications - Page 156

  • Encore un commentaire sur les réponses du pape François aux questions de la revue «Etudes » de la Compagnie de Jésus

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    Dans l’interview  qu’il a donnée à la revue des jésuites, Jorge Mario Bergoglio résout l'énigme de son silence en ce qui concerne la révolution anthropologique actuellement en cours. Qui concerne la naissance, la mort, la procréation, toute la nature de l'homme . Sur son blog  Chiesa, Sandro Magister met en lumière le propos  de l’évêque de Rome sur ce point (extraits) :

    « On trouve, dans les vingt-huit pages de l’interview accordée par le pape François à Antonio Spadaro, le directeur de "La Civiltà Cattolica", et publiée simultanément dans seize autres revues de la Compagnie de Jésus dans le monde entier, deux passages dans lesquels il résout l’une des grandes énigmes de son pontificat. C’est-à-dire qu’il y explique pourquoi il parle aussi peu des questions à propos desquelles les papes qui l’ont précédé se sont le plus vivement opposés à la culture dominante.

    Voici le premier de ces passages : "Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l’Église, nous la connaissons, et je suis fils de l’Église, mais il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence.

    "Les enseignements, tant dogmatiques que moraux, ne sont pas tous équivalents. Une pastorale missionnaire n’est pas obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines à imposer avec insistance. L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l’eurent les disciples d’Emmaüs. 

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  • Quand la France se réveilla

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    Et la France se réveilla

    de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Toucan, 288 pages

    La recension de Famille Chrétienne :

    Comment, et pourquoi, La Manif pour tous a-t-elle mobilisé ses troupes ? Et quelles leçons peut-on en tirer ? Deux journalistes, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, répondent dans un essai en forme de rétrospective.

    C’est l’histoire d’une des plus grandes mobilisations de l’après-guerre. Une série de manifestations que ni les grands médias, ni les intellectuels, ni les politiques n’avaient vu venir – surtout pas les politiques, qui pour la plupart sont passés à côté. Aujourd’hui que les clameurs se sont tues, deux journalistes, Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, dressent un premier bilan de La Manif pour tous.

    Leur livre, bien informé et très vivant, se lit avec plaisir, truffé qu’il est de choses vues et de portraits bien troussés, de Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, à Tugdual Derville (Alliance Vita), de Béatrice Bourges (le Printemps français) à Ludovine de la Rochère (présidente de La Manif pour tous), d’Albéric Dumont (La Marche pour la vie), à François-Xavier Bellamy, philosophe de 27 ans…

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  • L’interview du pape François dans les « Etudes » : première réaction sur le site de l’hebdomadaire « La Vie »

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    Nous l’avons déjà signalé ici : « Quand François se dévoile » : la revue mensuelle des jésuites français Études publie aujourd’hui 19 septembre 2013 la traduction française d’une interview exclusive du pape François. Cette interview est publiée simultanément dans les revues culturelles jésuites de 16 pays d’Europe et d’Amérique. Sur le site de l’hebdomadaire « La Vie », ce jeudi soir, une première analyse de Jean Mercier  « Pape François : "L'amour avant la morale et la discipline" :

    « Dans une interview exclusive réservée aux journaux jésuites, le pape François fait une critique vigoureuse du conservatisme catholique. C’est la première fois depuis le 13 mars, jour de son élection au siège de Pierre, que le pape s’exprime de façon aussi approfondie sur sa vision pour l’Eglise catholique. Interrogé par le jésuite Antonio Spadaro, directeur de la Civilta Cattolica, il réaffirme sa vision d’une Eglise miséricordieuse, tournée vers ceux qui sont loin, à rebours de tout repli identitaire. Il explique ses choix personnels dans un texte très fort.

    Balayant les rêves d’une réforme rapide de l’Eglise, il explique la nécessité du discernement, qui lui vient des jésuites : “Ce discernement requiert du temps. Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace. Ce temps est celui du discernement. Parfois au contraire le discernement demande de faire tout de suite ce que l’on pensait faire plus tard. C’est ce qui m’est arrivé ces derniers mois. Le discernement se réalise toujours en présence du Seigneur, en regardant les signes, en étant attentif à ce qui arrive, au ressenti des personnes, spécialement des pauvres”.

    Humble, le pape revient sur lui-même et ses défauts. Il explique, comme il l’avait déjà fait, qu’il se trompe presque toujours lors de son premier jugement. Il explique aussi qu’il a fait de nombreuses erreurs à cause de son autoritarisme, du temps où il était provincial des jésuites et dévoile sa manière de fonctionner.“Quand je confie une tâche à une personne, je me fie totalement à cette personne. Elle doit vraiment faire une grosse erreur pour que je lui retire ma confiance. Cela étant, les gens se lassent de l’autoritarisme. Ma manière autoritaire et rapide de prendre des décisions m’a conduit à avoir de sérieux problèmes et à être accusé d’ultra-conservatisme. J’ai vécu un temps de profondes crises intérieures quand j’étais à Córdoba. Voilà, non, je n’ai certes pas été comme la Bienheureuse Imelda, mais je n’ai jamais été conservateur. C’est ma manière autoritaire de prendre les décisions qui a créé des problèmes.”

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  • L’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

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    Thomas-et-le-christianisme-en-Asie-couv_I.pngL’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

    présentation le vendredi 20 sept. à 20h15

    salle de l’Eglise Chaldéenne 13-15 rue Pajol, Paris 18e

    (métro La Chapelle ou Gare du Nord)

    Présentation de l’éditeur :

    Les récits traditionnels relatifs aux pérégrinations en Asie de l’un des douze apôtres, Thomas, sont-ils fondés ?

    Que sait-on aujourd’hui de sa venue en Chine puis de son retour en Inde ? Et au sujet des suites de son action au service de l’Evangile ? Le seul colloque international qui ait jamais abordé de telles questions s’est tenu fin 2012 à Paris.

    Cette première mondiale a regroupé les recherches les plus novatrices et pointues sur ces sujets, relancées ou initiées par les découvertes faites récemment en matière d’archéologie et d’historiographie chinoises. Il en ressort une convergence impressionnante de documents provenant de disciplines diverses, qui permet de retracer de manière assez précise la partie la plus étonnante de l’épopée de l’apôtre Thomas : ses trois années en Chine. Les plus importants d’entre eux sont présentés dans cet ouvrage qui constitue ainsi un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que pour tous ceux que passionnent les grands enjeux humains.

    En effet, la masse des documents sinologiques et autres, qui retrace les traditions relatives à l’action de cet apôtre, éclaire d’un jour nouveau l’ensemble de la question des origines chrétiennes : on sort enfin des images habituelles pour redécouvrir la dimension universelle et multiculturelle du christianisme. Celle-ci est illustrée dans la seconde partie de l’ouvrage par des témoins engagés aujourd’hui sur les pas de ce voyageur extraordinaire qui a parcouru la Mésopotamie, l’Iran, l’Inde, et la Chine.

    Complément (ICI) :

    • Depuis l’exégèse moderne, les voyages des apôtres hors du monde romain ont été considérés comme inconnaissables ou légendaires, mais la redécouverte inopinée en 1981 d’une falaise sculptée dans le grand port ancien de la Chine, Hai-xhou (aujourd’hui Lianyungang) ouvre le débat sur des bases nouvelles et massives. Il s’agit d’une sorte de frise en trois tableaux, datant des années 69-71 du premier siècle (les annales chinoises en parlent) et représentant une centaine de personnages, gravés selon une technique qui en fait un style unique en Chine (mais non pas en Iran et dans l’empire parthe). 
    • Lors de cours donnés à l’Université de Nankin en 2007, Mr Pierre Perrier entendit parler de l’existence de ce vaste ensemble de sculptures que les archéologues chinois ne parvenaient pas à identifier ni à expliquer. Il s’attela à organiser une recherche pluridisciplinaire sur la question, malgré diverses entraves à la liberté de recherche. Le recoupement progressif des données n’a fait que confirmer une hypothèse qui apparaissait assez évidente à ceux qui connaissent l’Église de l’Orient – ce qui n’était pas le cas des Chinois mais bien de Mr Perrier –: cette frise, manifestement d’inspiration araméo-chrétienne, devait avoir un rapport avec le passage de l’apôtre Thomas en Chine dont parlent de nombreuses traditions orientales. On a découvert par la suite qu’un chercheur chinois, qui ne connaissait pas cette falaise mais qui était un spécialiste des archives impériales chinoises, avait pensé à la même cause. Et on découvrit plus tard encore que même des missionnaires occidentaux en Inde et en Chine avaient rapporté de telles traditions relatives au souvenir de la venue de l’Apôtre Thomas.
    • Un premier bilan des recherches interdisciplinaires a été établi lors du colloque international « Sur les pas de saint Thomas » qui s’est réuni à Paris fin 2012 sous l’égide de l’Aide à l’Église en Détresse (AED) en coopération avec EEChO. Il a donné naissance à ce présent ouvrage. Celui-ci présente les contributions de nombreux chercheurs, toutes inédites, formant un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que quelques témoignages éclairants les enjeux séculaires du christianisme en Asie.
  • Une lettre des évêques de Belgique pour renouveler la catéchèse

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    Les évêques de Belgique publient une lettre importante visant à un renouveau de la catéchèse et de la pastorale des sacrements de l’initiation.

    « LES SACREMENTS DE L’INITIATION CHRÉTIENNE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES AUJOURD’HUI »

    Orientations pour un renouveau missionnaire.

    Cette lettre des évêques belges invite les acteurs de la catéchèse à la réflexion pour un renouveau de la pastorale des sacrements de l’initiation chrétienne. Elle propose des orientations pour l’ensemble des diocèses belges : à partir d’un « état des lieux » sur la pastorale sacramentelle actuelle, elle interroge les pratiques tout en donnant des critères pour une pastorale renouvelée. Les évêques invitent les catéchistes

    Editions Licap, 2013 - Prix : 3€ - Disponible au CDD : 02/533.29.40

    consultable en pdf ICI

  • L'impasse : du mariage gay au mariage laïc

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    Essayiste et journaliste catholique « enraciné », Jacques de Guillebon se situe dans la ligne des publicistes  qui aiment bousculer leur monde en jouant des contrastes : à la fois provoquant et tendre, sévère et miséricordieux. Il signe aussi des éditoriaux dans « La Nef », un mensuel indépendant, proche des milieux traditionalistes. Lui-même se définit comme un anarchiste chrétien. Dans « L’impasse » (1), un essai paru cette année aux éditions de l’Oeuvre, il aborde un sujet d’actualité qui fâche : la famille.

    Parmi les quelques archétypes jalonnant l’histoire, la famille nucléaire lui apparaît comme le plus abouti.  C’est elle, estime-t-il, la plus conforme au prototype voulu par Dieu selon le Livre de la  Genèse, celle encore où le Christ a grandi, celle où se lient un homme et une femme, librement, en dehors des injonctions patriarcales et des traditions écrasantes, bref, la plus désirable. Même si le mariage n’a plus toujours la cote, c’est aussi celle qui, après les discours déstructurants de l’hédonisme soixante-huitard, est redevenue l’idéal . 

    Nonobstant l’instabilité majoritaire des couples, la famille « nucléaire », sous ses différents avatars, est plébiscitée par tous les sondages et c’est aussi ce qu’expriment les revendications homosexuelles, trans, queer et autres genres.  Cet « amour immodéré » pousse en effet les idéologues du jour à la pervertir dans une nouvelle alliance improbable du libéralisme et de l’étatisme : le gay du jour, considéré comme le seul maître de ses destinées psychiques, physiques, sexuelles a désormais le droit, en tant que gay, d’édifier une famille protégée par les structures sociales classiques immémoriales.  

    Cette rivalité mimétique, inédite dans l’histoire de l’humanité,  est vouée à l’échec et ces familles fantasmatiques que sont celles des couples de même sexe n’ont aucun avenir. Elles demeurent suspendues à l’artificialité technique et à l’aide de l’Etat. La tragédie de leur prolifération est celle de la présence d’enfants adoptés, fabriqués ou échangés.

    Il ne s’agit pas de défendre la famille faussement traditionnelle du XIXe siècle, oppressante pour les femmes qui furent alors déclassées, ravalées au rang de mineures dans une structure à la fois paterne et  bourgeoise de plus en plus sécularisée : à cet égard, la famille dans le sens médiéval est en effet bien plus désirable, libre, productrice et éducatrice.   

    Sans titre.pngDans le sens vrai, le catholicisme a une tendance à prôner la famille nucléaire, regroupée autour du père et de la mère, égalitaire et exogame. Cette famille comme protection, mais surtout comme libération, doit réapprendre aux parents qu’ils ne sont pas les propriétaires d’enfants produits et à ceux-ci qu’ils doivent savoir quitter leur père et leur mère, prendre femme, et préférer à tout cela le Christ. Il n’est pas sûr que le triste état des familles, même dans les pays latins de tradition catholique comme l’Italie où l’Espagne, y corresponde encore : on n’y procrée plus, on y chérit l’enfant unique dévoré par l’amour de soi, la vanité et le désir du confort. Et que dire des autres ? 

    Le problème de base, qu’il faut identifier avec précision, c’est l’idéologie libérale (de gauche ou de droite) qui conduit nos sociétés occidentales vers l’explosion du lien social, en unissant le pire des deux traditions idéologiques issues des fausses « Lumières » du XVIIIe siècle. 

    JPSC, d’après une interview réalisée par Laurent Ottavi pour le site « Liberté politique ».

    __________

    (1) Jacques de Guillebon. L’impasse. Du mariage gay au mariage laïc. L’Oeuvre éditions, 2013, 120 pp. br., 21x12 cm, 18 €

  • La Lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (sept. 2013)

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    logo letter.jpgC'est la rentrée ! La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon revient, gonflée à bloc, la Mouche du Coche ayant chanté tout l'été ! Tous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    JOUIR SANS ENTRAVES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'OSP

    LA POSTMODERNITé, UN POSTCHRISTIANISME ?

    Par Falk van Gaver, délégué de l'OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable "bioéthique" de l'OSP

    REPORT DE L'éCOTAXE

    Par Philippe Conte, responsable "environnement" de l'OSP

    JOHN RUSKIN, AT LAST !

    Par Falk van Gaver, délégué de l'OSP

    "J'ai été à la Manif, alors je voudrais faire de la politique..."
    Par Jérôme Le Montréer

    Par la Mouche du Coche
  • La Nef : sommaire du n°251 de septembre 2013

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    Cliquer sur les liens pour accéder aux contenus "en ligne" :
    Sommaire du n°251 de septembre 2013
    SOMMAIRE DU N°251 DE SEPTEMBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    Un monde fragile, par Christophe Geffroy
    La destruction de l’être, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    JMJ Rio 2013 : « L’Évangile est pour tous », par Jacques de Guillebon
    Jean Madiran, par Christophe Geffroy
    Liturgie, un renouveau ?, par Loïc Mérian
    L’encyclique Lumen fidei : un passage de témoin, par l’abbé Christian Gouyaud
    La « nature des choses » résiste, entretien avec Paul-Marie Coûteaux
    La lâcheté de l’Europe, par Paul-Marie Coûteaux
    L’automne occidental, par Marc Fromager
    Éducation : résister !, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    L’abbaye bénédictine de Kergonan : des « chercheurs de Dieu », entretien avec le TRP Dom Philippe Piron

    DOSSIER : DE L’ISLAM AU CHRISTIANISME
    L’Église catholique face la conversion des musulmans, 
    par Annie Laurent
    L’évangélisation par la Miséricorde, 
    entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau
    Peut-on quitter l’islam ?, par Annie Laurent
    Portrait : Afîf Osséïrane, par Annie Laurent
    Portraits : Nahed Metwalli et Nadia Piccard, 
    par Annie Laurent
    Convertir par les médias, par Maurice Saliba
    Portrait : Joseph Fadelle, par Jacques de Guillebon
    « Une nouvelle réalité », 
    entretien avec Moh-Christophe Bilek
    Portrait : Mohamed Rahouma, par Falk van Gaver

    VIE CHRÉTIENNE
    Foi et charité (5/7), par un moine de Triors
    Question de foi x Cœur rebelle ? Cœur fidèle ?, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Metternich ou la haute diplomatie, par Michel Toda
    Au fil des livres : Ghislain de Diesbach
    Notes de lectures, chroniques musique, sortir, cinéma, internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Bruno Couillaud
    Portrait : Ludovine de la Rochère, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Cathelineau, un héros de l'insurrection vendéenne

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    Artège vient de publier une bande dessinée de 56 pages. Scénario de Coline Dupuy et dessins de Régis Parenteau-Denoël. (14,50 €)

    Présentation de l'éditeur :

    Jacques Cathelineau ! Un nom qui évoque l'épopée fratricide des guerres de Vendée en 1793.

    Et pour cause ! Épris de liberté, ce colporteur a joué un rôle phare dans les débuts de l'insurrection vendéenne contre la dérive de la Terreur. La vie de celui qu'on surnomme « le saint de l'Anjou » peut se résumer en une phrase : « vivre libre de croire ». À 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. Son curé et ami, l'abbé Cantiteau, retrace son destin dans une lettre écrite en 1807 au Pin-en- Mauges, à l'un des premiers historiens de la Vendée en quête de témoins. Suivons les méandres de ses souvenirs, au moment où il prend la plume. 

    Feuilletez la présentation de cette BD en cliquant ici.

  • L'eugénisme, l'éternel retour

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    l-eugenisme-l-eternel-retour.jpgPère Joseph-Marie VERLINDE, L'eugénisme, l'éternel retour , Le Livre Ouvert, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur :

    L’eugénisme a toujours hanté l’esprit des hommes : éviter la « dégénérescence » humaine en éliminant l’espèce porteuse de caractères négatifs, pour promouvoir la reproduction d’individus plus favorisés !Cette idéologie émane du XIXe siècle (Malthus, Darwin, Galton) dont l’influence s’est prolongée au XXe siècle pour culminer jusqu’aux horreurs du nazisme.

    L’humanité n’est pas pour autant immunisée.

    La menace de la surpopulation est toujours le prétexte d’une nouvelle poussée eugéniste, soit sous la forme de campagnes de dénatalité (menées par un puissant réseau de partenaires, souvent internationaux), soit dans la culture occidentale, sous la forme de lois concernant la naissance de la vie, la personne handicapée, la personne âgée, les traitements médicaux, etc.

  • La révolution chrétienne

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    De Denis Sureau (L'Homme Nouveau) :

    Après le succès de son livre De Luther à Benoît XVI, le Père Michel Viot publie un nouveau livre à l'occasion du Synode sur la nouvelle évangélisation. Dans ces entretiens avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn,, il s'interroge sur l'avenir de l'Eglise, particulièrement en Europe. Pourra-t-elle continuer à être présente dans l'espace public ? Ou retournera t-elle aux catacombes, voire à une certaine forme de "captivité babylonienne" avec exil à la clé ? Confrontés à la montée de l'islam et au défi du sécularisme, comment les chrétiens vivront leur foi chrétienne au grand jour dans une société hostile ?

    En s'appuyant notamment sur la lettre Porta fidei pour l'Année de la Foi, le Père Michel Viot répond à toutes les questions posées par l'abbé Guillaume de Tanoüarn sans craindre de secouer les pieux conformismes. Avec une conviction forte : c'est une véritable révolution chrétienne que la nouvelle évangélisation doit provoquer. 

    Né en 1944, le Père Michel Viot est vicaire épiscopal et aumônier de la maison d'arrêt dans le diocèse de Blois, conférencier et président de l'association « Ecouter avec l'Eglise ». Il a expliqué son itinéraire d'ancien pasteur luthérien et dirigeant maçonnique dans son précédent livre, De Luther à Benoît XVI, qui a remporté un vif succès.

     L'abbé Guillaume de Tanoüarn est docteur en philosophie (thèse sur Cajétan parue au Cerf en 2009) et directeur du centre culturel Saint-Paul à Paris.

    Disponible à la boutique de l'Homme Nouveau : La Révolution chrétienne

  • L'affaire Galilée : une supercherie du "stupide XIXe siècle" ?

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    51ZgQ9a7r-L._.jpg“L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle !”

    Bernard Plouvier

    Médecin, membre de l’Académie des sciences de New-York, auteur d’une dizaine d’essais historiques.

    Un entretien réalisé par Philippe Randa paru ICI :

    • Vous avez publié un livre sur l’affaire Galilée. S’agit-il vraiment de l’archétype du conflit entre “science” et “obscurantisme religieux” ?

    Le géocentrisme était partout enseigné lorsque Johannes Kepler a prouvé l’héliocentrisme évoqué par Aristarque de Samos au IIIe siècle avant J.-C. Contrairement à ce que prétendent certains historiens, Copernic ne démontrait rien dans son livre, truffé d’erreurs et d’arguments grotesques, auquel Kepler – génie modeste, lui –, rendit alors un hommage excessif.

    En 1609, Kepler a décrit les orbites elliptiques des planètes autour du Soleil, expliquant les aberrations apparentes de leur course par les variations de la vitesse de leur trajectoire en fonction de leur éloignement ou de leur rapprochement du Soleil. Il anticipait ainsi le principe de gravitation universelle, énoncé par Isaac Newton en 1687. Jusque-là, héliocentrisme et rotation de la Terre sur elle-même furent combattus, aussi bien par nombre d’universitaires et de théologiens protestants, que par les moins évolués des catholiques. Dans les écoles juives et les universités musulmanes, on a continué d’enseigner le géocentrisme jusqu’au XVIIIe siècle. Paradoxalement, ce sont les jésuites des observatoires astronomiques de Rome et de Bavière qui, les premiers, ont admis les thèses de Kepler et les ont enseignées, alors que Galilée professait encore le géocentrisme à Padoue, puis à Pise.

    • Alors, pourquoi le procès de Galilée en 1633 ?

    Parce que Galilée, parjure et fraudeur, a compromis la papauté au pire moment de la guerre de Trente Ans. Contrairement aux règles de l’Inquisition, Galilée fut fort bien traité. De sa propre initiative, il renia son œuvre à trois reprises, avant l’abjuration solennelle, sur ordre, du 22 juin 1633 (où les règles de procédure furent adoucies à la demande du pape Urbain VIII). Ni enchaîné, ni emprisonné, ni affamé et encore moins molesté, Galilée fut ensuite fêté par l’archevêque de Sienne, conserva ses pensions octroyées par le duc de Toscane et Urbain VIII, et résida dans sa villa d’Arcetri (en Toscane), où il mourut en 1642, d’insuffisance cardiaque, après avoir fait accomplir sa pénitence par ses deux bâtardes, nonnes toutes deux : réciter les sept psaumes de la pénitence, une fois par semaine trois ans durant ! Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Galilée » n’est donc qu’une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée, sans grand succès alors, contre l’Église catholique. Et ce n’est qu’au XIXe siècle que cette polémique anticatholique remporta un énorme succès, jamais démenti depuis.

    • Pourquoi un athée revendiqué comme vous peut-il consacrer une biographie admirative à Jésus de Nazareth, prendre la défense de l’Église catholique dans cette affaire et celle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale ?

    Le sens de l’équité ne dépend pas de l’adhésion à un dogme, politique ou religieux. Seule importe la quête de la probable vérité.

    L’affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ? 208 pages.