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Enseignement - Education - Page 165

  • École et enseignement des faits religieux en Europe : objectifs et programmes

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    Un Colloque organisé par l’Institut Européen en Sciences des Religions (IESR) en coopération avec le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) les 20, 21 et 22 septembre 2012 au CIEP, salle des gardes, 1 avenue Léon-Journault  F-92310 Sèvres.

    Accès au colloque

    Entrée gratuite sur inscription auprès de iesr@ephe.sorbonne.fr ou par envoi d’un bulletin d’inscription papier (en document attaché) à l’IESR au 14 rue Ernest Cresson 75014 Paris. Préciser si vous souhaitez assister à tout le colloque, sinon à quelle(s) journé(e)s.

    Argumentaire

    Dix ans après le rapport de Régis Debray sur l’enseignement des faits religieux à l’école publique laïque (2002), après le bilan effectué en mars 2011 par la Direction de l’Enseignement Scolaire sur l’enseignement des faits religieux dans les différentes disciplines, il est devenu urgent de reprendre l’analyse comparée à l’échelle européenne sur des aspects précis de cet enseignement, à savoir ses objectifs, les programmes qui le définissent et les matériels pédagogiques utilisés(…). La comparaison, à dominante européenne, s’ouvrira à la francophonie en intégrant le Québec, car des évolutions importantes en matière d’enseignement culturel des religions se sont produites dans cette province francophone du Canada. Concernant la France, nous n’oublierons pas de prendre en compte la situation des écoles publiques d’Alsace-Moselle où l’enseignement religieux confessionnel connaît d’importantes évolutions ces dernières années. Ce colloque intéressera aussi bien les praticiens de l’enseignement des faits religieux que toutes les personnes désirant se tenir informées des évolutions de cet enseignement et des débats qu’il suscite.

    Programme

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  • Institut Sophia : la rentrée

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    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

    Sommaire


  • L’école de la république française enseignera une seule morale : laïque

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    C’est dans le « Journal du Dimanche » paru le week-end dernier. Interview du Ministre français de l’Education, Vincent Peillon, par Adeline Fleury (extraits) :

    « À la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l’Education, Vincent Peillon, annonce la mise en place de cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013 (…).

    Qu’entendez-vous par "morale laïque"?

    La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. La république porte une exigence de raison et de justice. La capacité de raisonner, de critiquer, de douter, tout cela doit s’apprendre à l’école. Le redressement de la France doit être un redressement matériel mais aussi intellectuel et moral (…).

    Il faut enseigner la laïcité?

    La laïcité comme fait juridique, philosophique et historique n’est pas suffisamment étudiée. Certains pensent que la laïcité est contre les religions ; certains au contraire que c’est simplement la tolérance ; d’autres que c’est uniquement des règles de coexistence. Or, la laïcité ce n’est pas simplement cela. Il existe aussi une "laïcité intérieure", c’est-à-dire un rapport à soi qui est un art de l’interrogation et de la liberté. La laïcité consiste à faire un effort pour raisonner, considérer que tout ne se vaut pas, qu’un raisonnement ce n’est pas une opinion. Le jugement cela s’apprend. (…)

    Qui serait chargé d’enseigner cette morale laïque?

    Je vais nommer une mission de réflexion qui devra préciser la nature de cet enseignement. Je pose trois objectifs : qu’il y ait une cohérence depuis le primaire jusqu’à la terminale ; que cet enseignement soit évalué ; qu’il trouve un véritable espace. Je souhaite que dans la formation des enseignants, dans les écoles supérieures de l’éducation et du professorat que nous mettrons en place à la rentrée 2013, les questions de morale laïque soient enseignées à tous les professeurs. (…)

    Il existe déjà des cours d’instruction civique, en quoi votre morale serait différente?
    Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque. C’est plus large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la démocratie, mais aussi toutes les questions que l’on se pose sur le sens de l’existence humaine, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui fait une vie heureuse ou une vie bonne. Si ces questions ne sont pas posées, réfléchies, enseignées à l’école, elles le sont ailleurs par les marchands et par les intégristes de toutes sortes. Si la république ne dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place. (…)

    Ici :  Peillon: "Je veux qu'on enseigne la morale laïque

    Juste dans la ligne ringarde de la laïcité à la française : la morale laïque est celle de la république une et indivisible. Elle transcende toutes les religions ou morales, confessionnelles et autres, qui n’ont de toute façon pas leur place dans l’enseignement officiel. Elle seule sera donc enseignée dans l’école de la république.

     Très différent de la Belgique où l’enseignement officiel offre aux élèves de ce  réseau les cours de religion ou de  morale non confessionnelle de leur choix inscrits au programme. Jusqu’à ce que la Ministre Simonet et consorts parviennent à leurs fins en  instituant un tronc commun entre eux ?  C’est dans l’air, pour reprendre le titre d’une émission télévisée célèbre.

     Vous avez dit pluralisme ?

  • Benoît XVI va instituer une académie pontificale pour la langue latine

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    On a tendance à l’oublier : le latin reste la langue « normative » de l’Eglise, celle dans laquelle sont publiés les documents officiels,  ceux  qui font foi pour interpréter le sens de sa parole liturgique ou la législation canonique, jusqu’au moindre des actes du magistère.

    Non, le Saint-Siège n’envisage pas de remplacer cette langue, rompue depuis près de deux mille ans à exprimer la pensée théologique et ecclésiologique, par l’anglais basic des enceintes internationales contemporaines. Et une langue officielle unique c’est aussi plus simple que le système de l’Union européenne qui accorde une égale valeur  aux 23 langues de ses pays membres , sur la concordance desquelles -du finnois au magyar en passant par le luxembourgeois- s’escriment ensuite les jurisconsultes.  

    Le vaticaniste Andrea Tornielli annonce que le pape Benoît XVI  va publier un motu proprio «Foveatur lingua latina»,  pour promouvoir le développement de  la connaissance de la langue de Cicéron, Augustin et Érasme de Rotterdam dans l'Église, mais aussi la société civile et l'école. Ce motu proprio instituera  une  «Pontificia Academia Latinitatis».

    Le site de notre consoeur « Benoît en moi » a traduit l’information diffusée ici http://vaticaninsider.lastampa.it par le « Vatican insider » le 31 août :

    « Jusqu'à présent, de l'autre côté du Tibre, c'était une fondation, «Latinitas», restée sous l'égide de la Secrétairerie d'État et désormais vouée à disparaître, qui s'occupait de maintenir en vie l'antique idiome: en plus de publier la revue du même nom, et d'organiser le concours international «Certamen Vaticanum» de poésie et de prose latine, dans les années passées, elle travaillait à traduire les mots modernes en latin.

    L'institution imminente de la nouvelle académie pontificale qui s'ajoute aux onze existantes - parmi lesquelles il y a les plus sensibles, celles dédiées à la science et à la vie - est confirmée dans une lettre que le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, a envoyée à don Romano Nicolini, un prêtre de Rimini, grand défenseur du retour du latin au collège. Ravasi a rappelé que l'initiative de l'Académie est «voulue par le Saint-Père» et est parrainée par le dicastère de la culture du Vatican; en feront partie «d'éminents savants de différentes nationalités, dans le but de promouvoir l'utilisation et la connaissance de la langue latine à la fois dans le milieu ecclésial et le milieu civil, et donc scolaire». Une façon de répondre, conclut le cardinal dans la lettre, «à de nombreuses demandes qui nous parviennent de différentes parties du monde.»

    Cinquante ans se sont écoulés depuis Jean XXIII, à la veille du Concile, promulgua la Constitution Apostolique «Veterum sapientia» pour définir le latin comme langue immuable de l'Eglise et en réaffirmer l'importance, demandant aux écoles et universités catholiques de le restaurer au cas où il aurait été abandonné ou réduit. Vatican II décidera de maintenir certaines parties de la messe en latin, mais la réforme liturgique post-conciliaire devait en abolir toute trace dans l'usage courant. Ainsi, alors qu'un demi-siècle plus tôt, des prélats de toutes les parties du monde avaient pu se comprendre mutuellement en parlant la langue de César et que les fidèles maintenaient un contact hebdomadaire avec elle, aujourd'hui, dans l'Eglise, le latin ne jouit plus d'une bonne santé. Et ce sont d'autres milieux, laïcs, qui sont motivés pour en faire la promotion.

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  • L'Année de la Foi avec la revue "Transmettre"

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    couv144.jpgAu sommaire du n°144 de "Transmettre" (Rentrée 2012)

    SOMMAIRE

    DOSSIER : ANNEE DE LA FOI / LE CREDO (1) : LA SAINTE TRINITE

    • Je crois en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit
    • La Trinité, mystère d'amour.
    • La Trinité expliquée aux enfants.
    • L'icône de la Trinité de Roublev (+ coloriage).

    CARNET DE PRIERES : Prières du matin

    MON EVANGILE EN 3D : Guérison de l'aveugle Bartimée.

    LA QUESTION D'ELODIE : A propos de la prière du matin.

    ESPRIT DE FAMILLE : L'ordre

    EDUCATION : Eduquer pour le bonheur.

    L'EGLISE EN MARCHE : L'Eglise face à de nouveaux périls.

  • Quand un évêque prend la peine d'expliquer le catéchisme

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    FIC69255HAB40.jpgPour l'année de la foi : "Le catéchisme expliqué"

    (Prix : 19,90 €; 2012; Editeur : Artège, 376 pages.)
     
    Présentation de l'éditeur

    L'Église vit pour transmette la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, pour faire connaître et aimer le Christ, pour inviter les hommes et les femmes de tous les pays et de toutes les générations à marcher à la suite du Christ. C’est sa principale raison d’être. Dans cette vocation essentielle de l’Église, le ministère épiscopal comporte une responsabilité propre : transmettre la foi.

    Cet ouvrage nous est donné comme une réponse paternelle de Monseigneur Raymond Centène à l’appel de sa propre devise épiscopale « Pour que la génération à venir Le connaisse ».

    Il cherche à éclairer, fortifier et soutenir tous ceux qui partagent et partageront la sollicitude de son cœur d’évêque. Il nous donne ici une présentation complète et lumineuse de la foi catholique, accessible à tous.

    Ces entretiens sur le Catéchisme de l’Église catholique offrent, sous forme de question/réponse, un guide indispensable pour découvrir ou revivre les piliers de la foi.

    L'auteur :

    Raymond Centène, né en 1958 à Banyuls-sur-Mer, est évêque de Vannes depuis 2005. Docteur en droit et diplômé de l'Université pontificale grégorienne, il est, depuis le début de son ministère, particulièrement préoccupé par les questions de catéchèse et par la transmission de la foi aux plus jeunes.

  • Fumer du cannabis diminue le quotient intellectuel

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    Nous lisons sur Viva.presse.fr :

    L’idée était dans l’air depuis longtemps, le cannabis diminuerait le quotient intellectuel à l’âge adulte, chez ceux qui fument régulièrement depuis l’adolescence. Sur le site des Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs en neurosciences ont publié une enquête (en anglais), basée sur une cohorte de 1037 Néo-zélandais. Ils ont été suivis à plusieurs reprises depuis leur naissance, en 1972 et en 1973, jusqu’à l’âge de 38 ans. L’étude a pu faire ce qu’aucune autre n’avait fait avant elle : mesurer le quotient intellectuel (QI) avant le début de la consommation de cannabis et en observer les effets sur un même groupe de gens pendant une très longue période.

    Résultat : si l’usage modéré ne semble pas avoir d’effets majeurs, surtout s’il commence à l’âge adulte, il en va tout autrement des grands consommateurs, particulièrement s’ils connaissent leur premier épisode de forte consommation (au moins quatre jours par semaine) avant l’âge de 18 ans.

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  • La rentrée académique au Séminaire de Tournai

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    La rentrée académique aura lieu le mercredi 3 octobre 2012 au Séminaire de Tournai.
    - à 17h, dans l’église du Séminaire, Eucharistie présidée par Mgr Guy Harpigny, au cours de laquelle trois candidats-diacres recevront le lectorat.
    - à 18h30, au grand auditoire, conférence par le Père Philippe Henne, o.p., professeur à la Faculté de Théologie de Lille : « L’utilité des études sur les Pères avec la présentation de deux figures, Clément de Rome et la communauté paroissiale, Grégoire le Grand et l’Eglise dans le monde ».
    - à 19h30, réception
    Chacun est cordialement invité.

    Le frère Philippe Henne est né le 11 septembre 1954 à Ville-sur-Haine, près de Mons. Il a fait ses études secondaires au collège Saint-Vincent de Soignies. Après ses études de philologie romane, il enseigna à l’Institut Sainte-Marie de Quiévrain. Après une année de postulat résidentiel à Froidmont, il commença son noviciat à Fribourg (Suisse) en 1978. Il y étudia la théologie et obtint son diplôme en 1983. Il défendit une thèse de doctorat sur la christologie chez Clément de Rome et dans le Pasteur d‘Hermas en juin 1989. Depuis Depuis 1993, il est professeur à la faculté de théologie de l’Université catholique de Lille.

  • Reprise des cours à l'Institut Sophia

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    Cours d’initiation : Questions de bioéthique

    Premier quadrimestre année académique 2012-2013

     

    A partir du 1er octobre, cours hebdomadaire, les lundis de 13h30 à 15h40

    (congés scolaires exclus)

     

    « Soins palliatifs, acharnement thérapeutique. Cellules souches. Clonage thérapeutique. Loi belge autorisant la recherche sur les embryons surnuméraires. Thérapie génique… »

     

    Tels sont les titres dans la presse actuellement. Mais qu’en est-il exactement ?

    La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ?

    Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ?

    Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ?

    Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques ?

     

    Ce cours de 20 heures est destiné à un public n’ayant pas forcément une formation scientifique ou philosophique, mais toutefois curieux de comprendre et de communiquer sur toutes ces questions essentielles.

     

    Les cours ont lieu dans les locaux de l’Institut d’Etudes Théologiques (IET), 24 Boulevard St Michel, 1040 Bruxelles – (deuxième étage)

     

    PAF: 120 euros (60 pour les moins de 30 ans)

    Coordonnées bancaires de l’asbl Sophia : Banque ING : 363-0055152-96

    Infos : 0477 042 367 (Carine Brochier)

    Inscriptions: Institut Sophia - institutsophia@yahoo.fr


    Bulletin de Institut Sophia Bruxelles - 27 août 2012

    Sommaire

    ·   L'année Sophia reprend: les étudiants et koteurs se préparent...

    ·  Cycle de conférence jeunes

  • Le formatage des esprits à l'école

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    Les programmes et les manuels scolaires sont loin d'être exempts de contenus tendancieux. La réflexion sur l'évolution démographique est un terrain particulièrement propice à des dérapages évidents. Je me rappelle l'étonnement des élèves lorsque, au cours d'histoire, on analysait les facteurs qui ont permis un développement économique et civilisationnel important, que ce soit au XIIIème siècle, à la Renaissance, à l'aube de la Révolution Industrielle, et que l'on mettait en évidence la croissance démographique comme facteur évident de progrès. Cela semblait aller à l'encontre de leur perception habituelle, dûment formatée ailleurs, et suivant laquelle l'augmentation de la population était perçue négativement. C'est donc très opportunément que Pierre-Olivier Arduin dénonce le malthusianisme qui se cache dans les manuels scolaires lorsqu'est abordée la question du développement économique en corrélation avec l'évolution démographique.

    A lire ici : Géographie au collège : Malthus embusqué

  • La conscience personnelle: dernier juge en matière de morale ?

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    Dans le récent numéro (juin 2012) des Pastoralia de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard rappelle sous quelles conditions la conscience personnelle est la norme du comportement moral des personnes. Son propos est reproduit sur le site didoc.be le samedi 18 août : 

    La loi morale, fondée ultimement en Dieu et reconnue activement par notre raison, doit toujours être mise en œuvre par notre engagement libre. Nous ne sommes pas que raison pure. Nous sommes aussi une liberté unique. Entre la voix de la raison en moi et ma conscience individuelle il y a donc une distance que doit combler mon jugement « pratique » (orienté vers l’action), guidé par la vertu de prudence ou de discernement : « Moi, concrètement, je dois, en telle situation, faire ceci et éviter cela ». Ainsi comprise, la conscience personnelle est la norme subjective de la moralité de nos actes, c’est-à-dire la norme morale telle qu’elle retentit dans la conscience unique de chacun. En effet, aussi objective soit-elle, la valeur morale ne peut s’adresser à moi et m’obliger qu’en passant à travers les évidences et les opacités de ma conscience personnelle. C’est forcément tel que je le perçois que le bien objectif m’interpelle. En ce sens, la norme subjective de la moralité est la règle ultime de la vie morale. À tel point que si, de bonne foi et sans faute de ma part, je me trompe dans mon jugement moral, j’agis moralement bien alors même que je pose un acte objectivement répréhensible.

    Dire que j’agis bien quand j’agis conformément à ma perception du bien ou, en d’autres termes, reconnaître que la raison pratique ne m’oblige qu’à travers le prisme de ma conscience personnelle pourrait sembler conduire au subjectivisme et nous conduire aux impasses d’une pure morale de la sincérité. Il n’en est rien. Ma conscience est, certes, la norme subjective ultime de ma vie morale, mais à la condition expresse que je cherche honnêtement à rejoindre les exigences objectives de la loi naturelle. Agir autrement reviendrait à considérer que le sujet est l’auteur même de la valeur morale. Or ma conscience est bien le juge qui apprécie en dernière instance la valeur, mais elle n’est pas pour autant son fondement ! Un peu comme en droit un juge apprécie, en dernière analyse, le comportement d’un prévenu, mais sans être la source du code qui inspire son jugement.

    Pour être dans la vérité (et pas seulement dans la sincérité) et faire effectivement le bien, je dois donc éclairer ma conscience et l’éduquer afin que mon jugement personnel se rapproche autant que possible du jugement idéal de la raison droite, se soumette ainsi à la loi morale et, de la sorte, se conforme à la volonté de Dieu. Comme chrétiens, nous aurons donc à nous laisser éclairer non seulement par notre réflexion, mais encore par l’enseignement de Jésus, du Nouveau Testament et de l’Église. À cette condition seulement, je puis dire que j’agis bien si je me décide à l’action selon ma conscience.

    Pour le dire autrement, le sujet ne mesure la valeur morale à mettre en œuvre par sa liberté qu’en se laissant d’abord mesurer par elle. Il est son ultime juge, mais non son auteur. De ce point de vue, j’ai toujours trouvé légère l’attitude des Conférences épiscopales qui, après la parution de l’encyclique Humanae Vitae, ont laissé entendre que chacun pouvait agir selon sa conscience (y compris contre l’appel lancé par Paul VI) à la condition d’être bien informé sur la question et, sur base de cette compétence, de s’être forgé une opinion contraire. Mais, en morale, il ne s’agit jamais seulement d’être bien « informé », mais de se laisser « former » par la Parole de Dieu et par le Magistère de l’Église.

     Voir ici :    La conscience personnelle: dernier juge en matière morale?

  • Inquiétant

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    Nous lisons ICI :

    L'Arabie saoudite finance des écoles radicales en Belgique

    Selon la Sûreté de l'Etat, une dizaine d'écoles sont financées dans notre pays par l'Arabie saoudite. L'objectif final du régime est de diffuser à terme le wahhabisme, une interprétation radicale de l'islam. Pour le service de renseignement, ces écoles représentent un danger.

    L'Arabie saoudite finance en Belgique "une dizaine d'écoles" où l'on enseigne la langue arabe et une version radicale de la religion islamique. La ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld), se basant sur des données de la Sûreté de l'Etat, attire l'attention sur cet état de fait ce mardi dans le journal De Tijd.

    "Dans certains cas, les écoles sont créées à la demande expresse du régime grâce à des fonds provenant d'Arabie saoudite", indique la ministre. "Cela correspond à la volonté affichée par les autorités de ce pays de diffuser la forme officielle de l'islam en vigueur là-bas, le wahhabisme. Cette doctrine se base sur une interprétation stricte de la religion islamique, comme elle était enseignée du temps du prophète".

    Un danger pour la lutte contre le radicalisme

    La Sûreté de l'Etat ne peut pas fournir de chiffre exact à propos du nombre d'élèves fréquentant ces écoles. "Nous estimons qu'il doit y en avoir quelques dizaines", précise la ministre Turtelboom. "En investissant dans ce type d'écoles, le régime espère ainsi recruter des étudiants pour ses universités afin qu'ils y poursuivent leur enseignement religieux. L'objectif est qu'ils puissent à leur tour enseigner et diffuser le wahhabisme". La Sûreté de l'Etat estime que ces écoles ne sont pas sans danger. Elles constituent un problème dans le cadre de la lutte contre le radicalisme.