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Enseignement - Education - Page 165

  • 60,8% des élèves du secondaire sont scolarisés dans le "libre"

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    C'est ICI :

    "Six élèves sur dix au secondaire fréquentent aujourd’hui une école du réseau libre, soit 60,8% contre 15,8% pour l’officiel subventionné (25,6% des élèves si on isole l’enseignement qualifiant) et 23,4% pour l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces deux derniers réseaux ont perdu des plumes ces dernières années, selon les chiffres publiés dans les derniers Indicateurs de l’Enseignement."

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    Tout le problème consiste à savoir ce que signifie encore aujourd'hui la "liberté" dont est censé jouir ce réseau et en quoi l'identité chrétienne qui le définit inspire réellement cet enseignement.

  • Quand l’Université s’intéresse au chant grégorien : de la théorie à la pratique

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    Doyen de la Faculté de Philosophie, Arts et Lettres de l’Université Catholique de Louvain , Paul-Augustin Deproost y enseigne la littérature latine et l’explication d’auteurs latins de l’antiquité à la Renaissance. Il est aussi un amateur et un praticien du chant grégorien puisqu’il préside l’Association Una Cum et dirige le chœur du même nom qui chante chaque dimanche la messe dans la forme extraordinaire du rite romain dans la chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout à Bruxelles. Le professeur Deproost est interviewé ici par Jacques Zeegers, président de l’Académie belge de Chant grégorien (http://www.gregorien.be) pour la revue « Canticum Novum (année 2012, n° 60)

    Qu’est-ce qui vous attire dans le chant grégorien ?

    Je suis attiré à la fois par l’aspect spirituel et l’aspect esthétique du chant grégorien.

    Sur le plan spirituel, le grégorien est la prière chantée de l’Eglise. Pour les croyants, la liturgie est le plus grand hommage que l’on  puisse rendre à Dieu. Le grégorien fait partie de cette liturgie et s’y intègre parfaitement. Il confère un développement musical à la prière et à la louange. Dans toutes les religions, le culte que l’on rend à la divinité se fait à travers la prière chantée. Dans l’Eglise catholique, le grégorien est sans doute la forme la plus aboutie de cette prière qui monte vers Dieu. Ce qui m’attire aussi beaucoup dans le chant grégorien, c’est qu’il s’agit d’un texte chanté, celui dela Parolede Dieu. Il existe un lien ontologique entre la musique et ce texte. En tant que philologue, c’est évidemment une particularité à laquelle je suis spécialement attaché.

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  • C'est fait: Benoît XVI a créé l'académie pontificale pour la promotion du latin

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  • Les délires d'une ministre hexagonale

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    Denis Tillinac fustige les suggestions ineptes de la porte-parole du gouvernement Ayrault, Madame Najat Vallaud-Belkacem (via Magistro):

    La condition de porte-parole du gouvernement est ingrate par les temps qui courent. La jolie dame commise à ce sacerdoce s’évade quelquefois de la langue de bois rituelle pour émettre des propositions pittoresques. Ainsi a-t-elle souhaité abolir la prostitution, rien de moins.

    Le vœu demeura pieux, mais l’imagination a gardé sa fertilité. À preuve cette suggestion de signaler dans les manuels scolaires les orientations sexuelles de nos personnages historiques. Il fallait y penser. Des générations de potaches ont végété dans le pire obscurantisme, ignorant si Vercingétorix était homo, Jeanne d’Arc lesbienne, Ronsard bi, Voltaire trans. Je mesure par le fait le puits sans fond de ma propre inculture : j’ai lu nos classiques, et un peu nos modernes, sans savoir à quelles sauces mes écrivains de prédilection accommodaient leurs batifolages. L’ingénieuse ministre a cru devoir citer deux exemples d’auteurs qu’on ne saurait apprécier sans connaître les labyrinthes de leur sexualité : Verlaine et Rimbaud. "Les sanglots longs /Des violons /De l’automne […]" : ces sanglots sont homos, il n’y a pas à s’y tromper. "Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course /Des rimes […]" : ce poucet ne saurait être trivialement hétéro. Pourquoi les profs ont-ils si longtemps mis sous le boisseau des vérités aussi capitales ? Il aura fallu attendre l’audace libératrice de ladite ministre pour envisager un terme à notre aliénation.

    Trêve de c…ies ! 

    Ce qui mérite d’être retenu, après cette ineptie ubuesque, c’est l’atonie du système médiatique. Journalistes et chroniqueurs auraient dû faire résonner un énorme rire rabelaisien. Or ils sont restés cois, comme s’ils ne savaient plus apprécier la différence entre une proposition politique "normale" et une vanne d’Alphonse Allais.

    Supposons que la ministre persévère dans son étrange velléité pédagogique, et prenne le temps d’apprendre le rudiment de l’histoire de France. Elle risque d’être déçue en découvrant que l’écrasante majorité de nos héros, de nos grands écrivains, de nos grands hommes d’État et de nos grandes amoureuses fut irrécusablement hétéro. Elle pourra toujours rétorquer que certains refoulaient leur homosexualité pour n’être pas stigmatisés. Nul ne connaîtra ce sort à l’avenir car la même ministre, dont les neurones ne prennent jamais de repos, suggère que la politique du gouvernement soit communiquée aux citoyens, à part égale, par des hétéros et des homos. Ainsi la verra-t-on sur les écrans coprésenter au peuple français les initiatives de Hollande, Ayrault et consorts, avec un homo breveté. Beau si possible, pour qu’ils fassent la paire. Selon cette logique – si l’on peut dire –, elle devrait exiger une nouvelle "avancée" de la parité : chaque ministre serait flanqué d’un alter ego venu de l’autre rive sexuelle. Un homo, une hétéro ; une homo, un hétéro : enfin, la France incarnerait pour de bon ce paradis de l’égalitarisme intégral dont osaient à peine rêver Robespierre, Marat, Saint-Just, Lénine, Castro, Pol Pot et même Mengistu. Peut-être parce que ces apôtres de la table rase étaient hétéros. Ou du moins croyaient l’être.

    Soit Mme Najat Vallaud-Belkacem tâche d’amuser la galerie avec du "sociétal", à l’injonction de sa hiérarchie, pour escamoter de mauvaises nouvelles sur le front économique. Auquel cas elle s’acquitte d’un job moralement discutable. Soit elle croit à ce qu’elle nous raconte, et c’est un triste symptôme d’une intelligence dévoyée par sa soumission à l’air du temps. Beaucoup d’homos commencent à s’aviser qu’ils sont otages d’un parti pris d’indifférenciation. Ils perçoivent la manip d’une sollicitude qui les enrôle en vue de promouvoir une société où aucune norme n’aura plus droit de cité. Aucune frontière, dirait Régis Debray. Une société dont l’unique credo sera la morne équivalence de tout et de rien. Un androgynat au ras des pâquerettes, gris comme un ciel de novembre. Moins qu’une société : un agrégat informe d’individus sans domiciliation affective, spirituelle, esthétique. À la limite : sans désir et sans prochain. On n’est pas très pressé de choir dans cet enfer.
    Paru dans Valeurs actuelles, 31 octobre 2012

  • La montée des inégalités dans l'école des pédagogues

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    "Veille éducation" attire l'attention sur la dérive inégalitaire d'un enseignement pourtant censé créer "une égalité des chances". Bien sûr, cela vaut pour les écoles francophones de Belgique.

    Malgré ses prétentions à réduire les inégalités, le système scolaire a été un accélérateur d’inégalités

    La conférence-débat des mercredis de la Documentation française du 24 octobre 2012 a réuni Antoine Prost, professeur émérite à l’Université Paris-I, Augustin d’Humières, professeur agrégé de lettres classiques, Georges Felouzis, sociologue et Anne Coffinier, normalienne et directrice générale de la Fondation pour l’école. Elle était animée par Guillaume Roquette, journaliste et rédacteur en chef du Figaro Magazine. La conférence devait traiter le thème « quelle école pour demain ? ». En pratique, elle a porté essentiellement sur la montée des inégalités dans le système éducatif public. La diversité des intervenants n’a pas empêché qu’émerge avec force le constat suivant : notre système scolaire s’est révélé être, malgré ses préoccupations sociales (il se propose de réduire les inégalités), un accélérateur d’inégalités. Les vidéos du débat montrent en revanche que s’il n’est plus question pour ces experts d’expliquer que « le niveau monte », il est pour autant difficile de leur faire désigner les causes de la catastrophe. À la question « demande-t-on trop à l’école ? », G. Roquette ne pourra pas obtenir de réponse.  À croire qu’elle constitue encore un tabou !
    Le débat montre que l’obsession égalitariste de l’école publique française est désormais critiquée. Depuis 2000, les disparités de connaissances et de savoirs se sont fortement développées au sein de l’école publique française, explique G. Felouzis. 
    Des pays pratiquant des filières d’enseignement comme l’Allemagne (avec la distinction hiérarchisée entre GymnasiumHauptschule ou Realschule) ou réputées inégalitaires comme la Grande-Bretagne sont en réalité, au regard des études publiées par l’OCDE, nettement moins inégalitaires que la France. Beau paradoxe ! Il y a de toute évidence un décalage croissant entre un discours généreux portant sur l’école de Jules Ferry et la réalité fortement inégalitaire de l’école française en 2012, reconnaît G. Felouzis.
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  • Un chercheur de la KUL licencié en raison de ses convictions religieuses

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    Nous vous livrons cette information que des correspondants nous ont transmise tout en attendant que des compléments d'information viennent nous éclairer sur le fond du problème.

    L'Institut de recherche pour le travail et la société (Hiva), et la KUL, prient un chercheur, Fernando Pauwels, de prendre la porte parce qu'il est chrétien. (De Morgen).

    Fernando Pauwels explique sur un site comment, en 2003, il a rencontré Jésus et comment il veut faire d'autres disciples de Jésus. "Je comprends parfaitement que certaines personnes trouvent ma conviction personnelle bizarre", explique Pauwels qui souligne avoir déjà travaillé à l'Institut Hiva durant huit ans avant de devenir chrétien, mais il insiste sur la distinction qu'il a toujours faite sienne entre ses convictions religieuses et ses recherches scientifiques. Et pourtant, le 4 octobre, on lui a signifié son congé. Son contrat - qui court jusqu'au 31 janvier 2013 - n'est plus prolongé. "Les opinions tranchées et religieuses extrêmes professées sur son site internet mettent sa crédibilité scientifique en jeu", a déclaré le recteur Mark Waer, qui n'apporte aucune preuve que la foi de Pauwels ait influencé son approche scientifique dans son travail pour l'université. Il semble étrange que ce soit justement la KU Leuven, dont le caractère catholique subsiste, qui procède au renvoi d'un employé parce qu'il est, de l'avis de ses supérieurs, trop préoccupé par sa foi ? «La foi catholique moderne n'est pas contraire à la réalité scientifique», explique Waer. «Que nos employés sont croyants ou non est en effet sans aucune importance. Mais quiconque travaille à la KU Leuven ne doit pas compromettre la réputation de l'institution." Selon Roger Blanpain, professeur émérite du travail, le droit constitutionnel relatif à la liberté d'expression et à la liberté de religion s'applique à l'université "Tout dépend de la situation concrète. Peut-être que dans le cas de l'employé en question, que ce soit en raison de ce qui s'est dit ou de ce qui s'est fait, la collaboration avec son employeur est finalement devenue impossible. Le tribunal du travail devra décider si le licenciement est justifié par une raison de cette nature." Pauwels déjà déposé une plainte auprès du Centre pour l'Egalité des Chances et pour la Lutte contre le Racisme et veut que l'Université soit amenée à répondre de son comportement discriminatoire. «Je n'avais jamais pensé que ce serait possible dans une université catholique. Je travaille depuis onze ans pour Hiva; j'ai toujours été évalué positivement. Ma dernière recherche sur la migration des Roms vers la Flandre, a été extrêmement bien reçue. (...). Bien que mon contrat coure encore jusqu'au 31 Janvier, je ne dois plus me rendre dans les bureaux de la Hiva, ni communiquer au nom de cet Institut. Il n'y a pas de dialogue à ce sujet. Personne ne m'a demandé ce que je crois. Si cela était arrivé au Pakistan, je pourrais encore comprendre. Mais ici en Belgique? J'ai beaucoup de mal."  (synthèse et traduction par les soins de belgicatho)

  • Dialogue sur l'éducation avec Benoît XVI

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    De veile-éducation.org :

    Éduquer, c’est voir et faire voir ; connaître le chemin et le signaler aux autres ; se procurer la force pour la marche et la fournir aux autres. C’est la mission la plus haute que puisse remplir un homme, la plus engageante, la plus exaltante, mais aussi la plus ardue, et par conséquent, surtout aujourd’hui, la moins courue. Les grands centres de formation, de la famille à l’école, du monde laïque au monde religieux, ont, dans ce domaine, bien du mal à respirer. Cela réduit notre capacité à voir les choses : il stagne sur la société actuelle une atmosphère brumeuse qui coupe le souffle et brouille le regard. Avec une grande perspicacité, le pape fait tout ce qu’il peut pour dissiper ce brouillard et pour imprimer un nouvel élan à l’activité éducative, en en montrant tout l’intérêt.

    Cet ouvrage propose une vision panoramique complète : histoire, anthropologie, psychologie, laïcité et religiosité, pédagogie catholique et orientation aux valeurs.

    En présentant de manière organique ce que le pape avait dit au fil du temps pour en développer l’efficience didactique et en faciliter la réception, Donato Petti, frère des Écoles chrétiennes, offre, sous forme de dialogue, non seulement un outil de réflexion, mais aussi une lecture efficace pour aboutir à de nouvelles expériences éducatives dans le sillon de la tradition bimillénaire de l’Église.

    Parole et silence, 25 €

  • Les cours d'Edith Stein sur la personne humaine

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    stein.images.jpgAd Solem réédite le Cours d'anthropologie philosophique d'Edith Stein 

    Présentation :

    Ce volume d’anthropologie comprend les cours qu'Edith Stein dispensa pendant le semestre d’hiver 1932-1933 à l’université de Münster, dans le cadre de l’Institut allemand de pédagogie scientifique (Deutschen Institut für wissenschaftliche Pädagogik). Devant un auditoire composé de futurs professeurs de l'enseignement catholique, Edith Stein procède à une réduction phénoménologique afin de déterminer ce qui constitue le noyau intime de la personne humaine. L’homme est examiné d'abord en tant que corps matériel, c'est-à-dire à partir de son mode premier d'apparaître dans le monde, puis comme organisme, être animé et enfin être spirituel. Edith Stein intègre l'anthropologie aristotélicienne adoptée par saint Thomas d'Aquin à l'intérieur d'une perspective phénoménologique qui conçoit la personne comme un être intentionnel, ouvert aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur, et dont la personnalité se constitue à partir d'un centre – le noyau de l'âme – et à travers une triple appartenance: à une communauté humaine, à une culture et à une religion. Comme l'écrit Edith Stein en conclusion, dans des lignes qui forment la transition entre la dimension philosophique et la dimension théologique de son anthropologie, «intériorisée, comme il convient à son sens véritable, la vérité dogmatique possède la plus grande vertu pédagogique. L’homme en a besoin pour devenir ce qu’il doit être. Aucune science de l’éducation ne pourra donc parvenir à atteindre ses objectifs, si elle ne s’efforce pas de savoir ce que veut dire vivre de la foi ; et si elle n’enseigne pas à atteindre ce qui est le but de l’existence en apprenant à vivre en s’appuyant sur la foi.»

    Parution : octobre 2012

    Editeur : Ad Solem Editions

  • Une école salésienne attaquée en Espagne

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    Jeanne Smits relate une attaque contre une école salésienne en Espagne :

    Espagne : violente attaque contre un collège catholique

    Mercredi, une institutrice de 10e d'une école primaire salésienne de Mérida, l'établissement Marie-Auxiliatrice, a été blessée à la suite d'une incursion d'une centaine de jeunes âgés de 15 à 17 ans dans l'école. Une dizaine de jeunes particulièrement violents avaient réussi à forcer l'entrée,et s'étaient répandus dans les couloirs en hurlant : « Où sont les curés ? On va les brûler ! »

    Ils taguaient des slogans sur les portes des classes comme : « Davantage d'éducation publique et moins de crucifix. » Les plus violents d'entre eux, une dizaine de jeunes, ont tenté de pénétrer dans les classes avec l'intention d'y arracher les crucifix : plusieurs professeurs se sont courageusement dressés devant eux malgré les menaces, les insultes et les bousculades. Les jeunes portaient des drapeaux républicains et traitaient les professeurs de « putes fascistes ». Plusieurs élèves ont également été molestés ou insultés dans cet établissement qui accueille plus de 1.000 enfants.

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  • Dieu créateur expliqué aux enfants

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    Couv-145web.jpgSOMMAIRE DU N°145 de TRANSMETTRE

    ANNEE DE LA FOI / LE CREDO (2)

    DIEU CREATEUR

    • Je crois en Dieu, Tout-Puissant et Créateur.
    • La Création expliquée aux enfants (+ dessin à colorier et jeu).
    • Dieu est la vie de la vie.

    CARNET DE PRIERES : Prières de louange au Créateur

    MON EVANGILE EN 3D : L'obole de la veuve : explication et bricolage.

    LA QUESTION D'ELODIE :Parlons de la prière du soir.

    ESPRIT DE FAMILLE : L'optimisme.

    L'EGLISE EN MARCHE : Le siècle de fer.

    http://www.transmettre.fr/

  • Des nouvelles du séminaire de Namur

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    Le séminaire de Namur a connu une bonne rentrée et l'on peut s'en réjouir:
    • 33 étudiants en philosophie (dont 6 en propédeutique)
    • 29 étudiants en théologie;
    • 12 Belges en philo,
    • 11 Belges en théologie.

  • Les manuels scolaires sont dangereusement sexistes

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    Vous ne vous en étiez pas aperçu? Vous dormiez ? Fort heureusement, la police du culturellement correct veille et débusque la propagande sexiste omniprésente dans les manuels scolaires. Jugez-en plutôt :

    "Maxime est fier de son nouveau vélo, Elise a reçu une poupée et un landau. Sophie aide sa maman à faire la vaisselle, tandis qu’Arthur aide son papa à réparer la voiture. Julie est attentive en classe et a reçu un 10/10. Philippe n’écoute pas la leçon, il sera puni. La maman de Théo est institutrice, le papa de Théo est docteur".

    Verdict : "autant de clichés sexistes, de représentations stéréotypées qui existeraient toujours bel et bien dans les manuels scolaires des écoliers, rythmant ainsi leurs apprentissages d’images non égalitaires." Tel est "l’avis de la direction de l’Egalité des chances du ministère de la Communauté française qui vient de publier une brochure de plus de cent pages intitulée : "Sexes et Manuels". Un ouvrage qui entend promouvoir une représentation égalitaire des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les manuels scolaires."

    "L’objectif de la démarche ? Faire connaître aux inspectrices et inspecteurs, aux enseignantes et enseignants, aux formatrices et formateurs de futurs enseignants et aux acteurs de la chaîne du manuel scolaire les résultats des recherches récentes en la matière, et surtout, leur transmettre des clés de lecture pour détecter les représentations stéréotypées afin de promouvoir l’égalité des sexes dans les supports pédagogiques." 

    Il s'agit bel et bien d'une nouvelle offensive des partisans de la théorie du genre très présents dans les organes qui président aux orientations pédagogiques. Il s'agit notamment de pourfendre tout ce qui pourrait asseoir la différence sexuelle dans l'éducation :

    "Parmi ces valeurs (qui agissent sur les représentations mentales de l'apprenant), le genre, les relations femmes/hommes, filles/garçons, les rôles qu’on leur attribue sont fondateurs de la construction de l’identité de l’élève. "On a tendance à naturaliser la différence des sexes, et a se référer au savoir dit ‘de sens commun’ c’est-à-dire aux choses apprises socialement parce que liées à la conduite des pairs", expliquent-elles. Ces valeurs participent à la construction de l’image de soi, des comportements et préoccupations, des modes relationnels et des projets d’avenir personnels et professionnels."

    Ainsi faut-il encore dénoncer "les attributs scolaires - jupe rose et cheveux longs pour les filles, pantalon bleu et cheveux courts pour les garçons - ostentatoirement plus donnés aux garçons qu’aux filles. "Par exemple, c’est le garçon qui tient le stylo, la fille n’a rien dans les mains." 

    Mais, heureusement, la nouvelle police des esprits veille "à constituer un éventail de recommandations sur des clichés à éviter et met l’accent sur des démarches à encourager, que ce soit lors de la conception d’un ouvrage (illustrateurs, éditeurs), lors de son agrément (inspecteurs) ou encore lors de son utilisation (professeurs)."

    L'article est ici : Un guide pour détecter le sexisme dans les manuels scolaires