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Enseignement - Education - Page 169

  • Les ravages du libéralisme au grand écran

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    Un observateur critique (mais qui nous est très cher) de notre blog m'adresse cette invitation :

    Je sais que le cinéma ne te mobilise pas souvent mais à tout hasard, je te signale (pour un soir de désoeuvrement) deux films intéressants vus cette semaine.

    Elena d'Anndreï Zviaguintsev (Le retour, Le bannissement). Nous étions 5 dans la salle! Un film sobre, bien construit, qui, à travers une famille, peint, de manière saisissante, la gangrène de la société russe. La première et la dernière séquences montrent que le réalisateur a sans doute lu Shakespeare!

    Detachment de Tony Kaye, injustement, à notre avis, égratigné par La Libre Belgique. Nous étions deux dans la salle !! Sur un sujet traité vingt fois au cinéma, un film remarquable par sa construction et ses images (enfin!). Le portrait profond, attachant, original d'un professeur blessé et bon confronté à une société qui se désagrège. On regrette presque d'avoir quitté l'enseignement secondaire...
    Pour nous, le film le plus intéressant depuis des mois...
     
    Deux films qui, à leur manière, nous parlent des ravages du libéralisme...
    Si les yeux vous en disent...
  • Une figure du clergé namurois s’en est allée…

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    chanoine%20cour%20eveche.jpgAprès Jean, c’est le chanoine Paul Léonard, l’un des frères aînés de Mgr André-Joseph Léonard, qui vient de décéder. Christine Bolinne lui consacre un in memoriam sur le site du diocèse de Namur :

     « Le chanoine Paul Léonard s'en est allé à quelques jours de son 79 eme anniversaire. Un homme simple toujours souriant qui a consacré sa vie à Dieu et à la musique. Il a ainsi été, dans les années 70, celui qui a porté sur les fonts baptismaux l'Imep (Institut supérieur de musique et de pédagogie).

    "Si cela pouvait être comme ça tous les dimanches ...'' une réflexion que ceux qui ont eu la chance de côtoyer le chanoine Paul Léonard ont entendu à bien des reprises. Il était le plus heureux des hommes quand la musique et le chant étaient au diapason de la célébration. La messe chrismale et les ordinations sacerdotales tenaient ainsi une place particulière dans son coeur. Comme ses trois frères, Paul Léonard se destine à la prêtrise..

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  • Homosexualité : le service diocésain des jeunes (SDJ) de Liège dérape

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    Dans l’outilthèque (sic) proposée par le Service Diocésain des Jeunes de Liège, on trouve ces "outils" étranges et qui procèdent d'une approche pour le moins discutable de l'homosexualité dans un cadre éducatif chrétien (on ose à peine dire "catholique"!) Nous supposons que cela a échappé à la vigilance des responsables diocésains...

    (cliquer sur les liens pour approfondir) :

    "Le 17 mai, comme chaque année, a lieu la Journée internationale contre l’homophobie. Dans notre outilthèque, 3 outils sont à votre disposition pour favoriser le respect de la diversité sexuelle et prévenir les attitudes, paroles et comportements discriminants et leurs conséquences chez les jeunes de 11 à 18 ans.

    Jeune et homo sous le regard des autres
    Ce DVD est composé de cinq courts-métrages écrits par des jeunes et accompagné d’un livret pédagogique qui propose des animations concrètes pour ouvrir le débat.

    Le monde de William
    Cette BD de 18 pages en couleurs associe témoignages de jeunes et courtes histoires.
    Son objectif ? Rassurer les jeunes sur leur identité sexuelle et et promouvoir une image positive de l’homosexualité, en traitant avec humour des situations quotidiennes problématiques.

    L’ENREGISTREMENT DE 2 HOMELIES
    Prononcées (par Laurent McCutcheon, un militant homosexuel - ndbelgicatho) dans le cadre de la journée internationale contre l’homophobie, elles prennent la forme pour l’une, d’une lettre adressée à Benoît XVI et pour l’autre d’une prière à Jésus.

    Source : La Newsletter du Service Diocésain des jeunes, n°49, mai 2012.

  • Enseignement et universités catholiques : entende qui a des oreilles pour entendre

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    Voici des considérations que l'on ferait bien d'entendre chez nous...

    IDENTITE CATHOLIQUE DES INSTITUTIONS EDUCATIVES (VIS)

    La question de l'éducation religieuse et de la formation dans la foi de la prochaine génération de catholiques aux Etats-Unis a été retenue par le Saint-Père dans le discours qu'il a adressé aux prélats de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (régions X-XIII) à la fin de leur visite quinquennale. Il a d'abord évoqué les progrès faits ces dernières années dans le domaine de la catéchèse et dans la révision des textes afin de les rendre conformes au Catéchisme de l'Eglise catholique. Il s'est aussi réjoui des efforts réalisés en vue de "préserver le grand patrimoine des écoles catholiques, primaires et secondaires, des Etats-Unis qui ont été profondément touchés par les changements démographiques et l'augmentation des dépenses, garantissant, en même temps une éducation à la portée de toutes les familles indépendamment de leur situation financière".

    En ce qui concerne l'enseignement supérieur, des évêques avaient signalé au Pape que les collèges et universités catholiques reconnaissent chaque fois plus le besoin de réaffirmer leur identité propre, fidèlement aux idées sur lesquelles ils se fondent et à la mission de l'Eglise au service de l'Evangile "bien qu'il reste beaucoup à faire, particulièrement dans ces domaines de base comme la conformité avec le mandat fixé dans le Canon 812 pour ceux qui enseignent des disciplines théologiques. L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de communion ecclésiale et de solidarité dans l'apostolat éducatif de l'Eglise devient d'autant plus évidente si nous considérons la confusion créée par les cas de dissidence apparente entre quelques représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise: une telle discorde nuit au témoignage de l'Eglise et, comme l'expérience l'a montré, peut facilement être exploitée pour compromettre son autorité et sa liberté".

    "Il n'est pas exagéré de dire que fournir aux jeunes un enseignement, une saine éducation dans la foi, représente le défi interne le plus urgent pour la communauté catholique dans votre pays", a ajouté le Pape qui a ensuite donné quelques clefs pour relever ce défi. "D'abord, la tâche essentielle de l'enseignement authentique... n'est pas simplement celui de transmission de la connaissance, toute essentielle qu'elle soit, mais aussi de former les cœurs. Il y a un besoin constant d'équilibrer la rigueur intellectuelle dans la communication...la richesse de la foi de l'Eglise avec la formation des jeunes à l'amour de Dieu, la pratique de la morale chrétienne et de la vie sacramentelle et, non moins importante, la culture de la prière personnelle et liturgique". C'est pourquoi, la question de l'identité catholique, dans le milieu universitaire également, "implique beaucoup plus que l'enseignement de la religion ou la simple présence d'une aumônerie sur le campus. Bien trop souvent, les écoles et collèges catholiques n'ont pas cherché à ce que les étudiants se réapproprient leur foi comme faisant partie des découvertes intellectuelles passionnantes qui marquent l'expérience de l'enseignement supérieur. Le fait que tant de nouveaux étudiants se trouvent eux-mêmes séparés de leur famille, école et communauté soutenant des systèmes qui ont précédemment facilité la transmission de la foi devrait continuellement inciter les institutions catholiques d'enseignement à créer des réseaux nouveaux et efficaces d'assistance".

    Dans tous les aspects de leur éducation, a souligné le Saint-Père, "les étudiants doivent être encouragés à articuler une vision de l'harmonie entre foi et raison, capable de les guider dans une recherche de connaissance et de vertu... La foi par nature exige une conversion constante et universelle à la plénitude de vérité révélée dans Christ... L'engagement chrétien dans l'enseignement qui a donné naissance aux universités médiévales, a été basé sur cette conviction que Dieu seul, comme source de toute vérité et de bonté, est aussi la source du désir passionné de l'intellect pour le savoir et du désir de la volonté de se réaliser dans l'amour".

    "C'est seulement à cette lumière que nous apprécions la contribution particulière de l'enseignement catholique engagé dans une 'diaconie de vérité' et inspiré par la charité intellectuelle qui sait que transmettre la vérité est, en fin de compte, un acte d'amour. La reconnaissance de la foi comme unité essentielle de toute la connaissance fournit un rempart contre l'aliénation et la fragmentation qui se produit lorsque l'utilisation de la raison est détachée de la poursuite de la vérité et de la vertu. C'est pourquoi, les institutions catholiques ont un rôle spécifique à jouer pour aider à surmonter la crise actuelle des universités".

  • Réaffimer l'identité des écoles catholiques : une nécessité

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    Nous lisons sur Radio Vatican :

    Ce samedi 5 mai 2012, Benoît XVI a reçu un groupe d'évêques américains à l'issue de leur visite a Limina au Vatican. "Il n'est pas excessif de dire que fournir une solide éducation à la foi aux jeunes représentent le défi le plus important et urgent auquel la communauté chrétienne doit faire face dans votre pays", leur a dit le Pape. Dans son discours, Benoît XVI a ainsi invité les évêques à faire en sorte que les écoles catholiques américaines réaffirment leur propre identité. (Radio Vatican : Xavier Sartre RealAudioMP3 )

    Sans détours, le Pape rappelle aux évêques américains combien l’éducation des jeunes à la foi est un des piliers de la société américaine. Le rôle essentiel d’une éducation authentique ne réside pas seulement dans la transmission des connaissances mais aussi dans "la formation des cœurs". "Trop souvent , déplore Benoît XVI, les écoles et les collèges catholiques ne sont pas parvenus à encourager les étudiants à considérer leur propre foi comme partie intégrante de leur évolution intellectuelle". Aujourd’hui , poursuit-il, de nombreux étudiants se sont éloignés de leur famille, de l’école et de la communauté qui auparavant facilitait la transmission de la foi. Les institutions catholiques sont donc appelés aujourd’hui plus que jamais à assurer ce lien. Les étudiants doivent être encouragés à développer une "vision de l'harmonie entre foi et raison" qui puisse les guider dans la vie. Mais pour cela, précise le Pape, l’enseignement doit être fidèle à la mission de l’Eglise au service de l’Evangile. "Il est nécessaire de réaffirmer l’identité des écoles catholiques". Evoquant l'article 812 du Code de droit canon, promulgué par Jean Paul II en 1983, Benoît XVI exhorte tout ceux qui enseignent les disciplines théologiques catholiques à respecter le mandat de l’autorité ecclésiale en ce qui concerne le contenu de leur enseignement. "L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de la communion ecclésiale apparaît encore plus évidente si l'on observe la confusion créée par des exemples de dissidence entre certains représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise". Une telle discorde, ajoute le Pape, nuit au témoignage de l’Eglise et, comme l’expérience l’a montré, peut facilement être récupérée pour compromettre son autorité et sa liberté.

  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Quand la Turquie s'éloigne de l'héritage d'Ataturk

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    Nous lisons sur catho.be : Fin mars, le système éducatif est réformé en Turquie. Allongement de la durée d’enseignement obligatoire: 4 années supplémentaires, mais surtout, les cours de religion islamique s’invitent en classe dès la fin du primaire.

    Désormais, les élèves ne devront plus attendre d’avoir seize ans pour accéder aux « imam hatip », ces écoles de prédicateurs religieux initialement vouées à former des imams. Dès la fin du primaire, vers onze ans, ils peuvent recevoir cet enseignement qui soulève le courroux des laïcs turcs.

    La réforme ne s’arrête pas là. Elle introduit deux cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed ainsi que l’apprentissage de la langue arabe, en humanités, qui s’ajoutent au cours obligatoire de religion d’une heure par semaine. « Qu’y a-t-il de plus beau qu’apprendre le Coran? » a demandé Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, lors des débats parlementaires. « Aujourd’hui, grâce à notre gouvernement, la nation obtient le droit d’apprendre sa religion. » Facultatifs aujourd’hui, ces cours de religion ne vont-ils pas devenir obligatoires demain? Les milieux laïcs de Turquie se sentent attaqués et craignent la « formation d’une jeunesse religieuse », souhait évoqué par le premier ministre. De plus, le ministère de l’éducation et les enseignants ont été mis devant le fait accompli. La réforme passe donc très mal dans un pays où l’école est, depuis la fondation de la République en 1923, le terrain d’affrontement privilégié entre laïcs et religieux.

    Source : info.catho.be (La Croix/SB)

  • Le droit d'éduquer, une responsabilité fondamentale des parents

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    Le Saint-Siège insiste sur le rôle des parents dans l'éducation et plaide pour la contribution des jeunes dans la société (Anne Kurian sur ZENIT.org)

    Le Saint-Siège insiste sur le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation de leurs enfants et plaide pour la contribution des jeunes dans la société, dans une intervention au Siège de l’ONU à New-York.

    La délégation du Saint-Siège à New York, est intervenue au cours de la 45eSession de la Conférence sur la population et le développement (23-27 Avril 2012), le 24 avril.

    Le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation

    La délégation du Saint-Siège confie sa préoccupation face à une « tendance déconcertante » : « le désir de la part de certains de minimiser le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, comme pour suggérer que ce n’est pas le rôle des parents, mais celui de l’Etat. »

    Pour le Saint-Siège, « il est important que la relation naturelle et donc essentielle entre les parents et leurs enfants soit affirmée et soutenue, non pas affaiblie ».

    A ce titre, il souligne que, si l’Etat a une « responsabilité » pour « fournir des services d’éducation », cependant le « droit d’éduquer » est une « responsabilité fondamentale » des parents, institutions religieuses et communautés locales. L’Etat doit donc « respecter les choix que font les parents pour leurs enfants et éviter les tentatives d’endoctrinement idéologique ».

    En ce sens, le système éducationnel fonctionne « correctement » lorsqu’il inclut la « participation des parents, de la famille, des organisations religieuses et d’autres organisations de la société civile et du secteur privé » dans la planification et la mise en œuvre de politiques éducationnelles.

    De même, les parents ont « le droit et le devoir » de choisir les écoles de leurs enfants, y compris à domicile, insiste-t-il, rappelant à ce sujet qu’il existe « 250.000 écoles catholiques dans le monde ».

  • Belgique francophone : la philo pour remplacer cours de morale et religion

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    Lu dans « Lalibre » de ce jour (extraits) :

    Le monde laïque remet en question le projet d’établir un tronc commun aux cours de morale et de religions. Et plaide pour instaurer un cours de philosophie.

    Souvenez-vous. Mi-janvier dernier, la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet (CDH) annonçait son intention d’instaurer d’ici la rentrée scolaire 2013, dès le fondamental, un "tronc commun" à tous les cours de morale non confessionnelle et de religions (catholique, protestante, israélite, islamique et orthodoxe). Ce projet mûrement réfléchi, en concertation avec le Conseil consultatif des cours philosophiques (CCCP) et les représentants des cultes, devrait être élaboré par un groupe de travail interconfessionnel et de morale déconfessionnalisée. Concrètement, ce "tronc commun" s’articulerait autour de trois axes : le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et l’éducation à une citoyenneté active.(…)

    Mais voilà. Le Centre d’étude et de défense de l’école publique (Cedep) (…) vient de jeter un (gros) pavé dans la mare :

    "Sur le principe d’avoir une matière enseignée en commun aux élèves sur le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel, et l’éducation à la citoyenneté active, nous sommes, évidemment, tout à fait ‘pour’, déclare Pierre Spehl, président du Cedep. Mais le problème que nous soulevons, c’est que l’intention est d’aborder ces matières dans le cadre des cours de morale et de religions existants. Donc, séparément et différemment selon le cours auquel l’enfant a été inscrit." Or, l’objectif poursuivi est que "les élèves puissent bénéficier d’un enseignement commun, quelle que soit l’appartenance philosophique des parents", pointe M. Spehl.

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  • Réponse des scouts d'Europe à Jérôme Walmag

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    C'est Christian Laporte qui rend compte de cette réponse dans la Libre de ce mercredi : Les Guides et Scouts d’Europe répondent à leur "frère" Jérôme

    Les Guides et Scouts d’Europe de Belgique (GSEB) adressent une lettre ouverte à Jérôme Walmag, le président de la Fédération des scouts qui avait considéré dans un entretien à "La Libre" (20/4) qu’ils n’étaient pas des scouts. L’équipe des commissaires généraux mais aussi plusieurs responsables musulmans des GSEB constatent qu’un tel raisonnement amènerait à ne pas considérer les protestants comme des chrétiens car ils "en utilisent les méthodes sans en partager les objectifs". Et revenant à l’interview, ils demandent à Jérôme Walmag comment ils sont censés réagir au fait qu’ils ne feraient pas du scoutisme. "D’autant plus que l’organisation mondiale ne reconnaît qu’une seule association par pays, dont vous faites partie et dont vous nous avez toujours tenu écartés. C’est donc vous qui avez en main les moyens de faire cesser cette discrimination. Vous ajoutez : c’est un club de chrétiens incapables d’accueillir des unités musulmanes dans leur structure, même s’ils en prônent la création. Euh oui, nous sommes chrétiens. Sans fausse honte. En cela, nous nous voulons les disciples du chanoine Cornette et du Père Sevin. Ce dernier fonda le scoutisme français à Mouscron."

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  • Journée grégorienne à Liège le 12 mai prochain

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE LE SAMEDI 12 MAI 2012

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg

    A 16 HEURES, A L'EGLISE DE L’ABBAYE DES BENEDICTINES

    (Boulevard d'Avroy, 54 à Liège)

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    CONCERT : « Les quatre saisons du plain-chant »

    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques sélectionnées au fil des saisons  liturgiques seront  interprétées par l’Ensemble vocal parisien « Caliomène » (direction : Ximena Gonzalès), les trente élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (direction : Stephan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) et les élèves de l’Académie des Juniors (direction : Patricia Moulan)  A l'orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines : oeuvres baroques jouées par Patrick Wilwerth, professeur au Conservatoire de Verviers

    A  18 HEURES, A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    (Boulevard d’Avroy, 132 à Liège)

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    MESSE « Vocem iucunditatis » du cinquième dimanche après Pâques

    célébrée, selon le missel de 1962, par l’abbé Claude Germeau, directeur du foyer d’accueil des jeunes d’Herstal

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  • Addicts au porno avant l'adolescence

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    Christian Spitz, connu jadis comme "Doc" sur Fun Radio, accorde une interview à Atlantico (A. de Tournemire) à propos de la fréquentation des sites porno par les plus jeunes.

    Extraits :

    Internet a permis à l’industrie du X un développement exponentiel. Auparavant, les programmes pornographiques étaient diffusés à des horaires ou sur des chaines spécialisés, voire des sex-shops. Ce n’est évidemment plus le cas.

    Résultat : d’après une étude récente 70% des garçons et 30% des filles de moins de 15 ans accèdent au porno. Entre 15 et 18 ans, à la limite, on pourrait comprendre… Mais j’ai parfois constaté dans des écoles que des enfants de 12 ou 13 ans vont montrer ces images à des tous petits en maternelle ou en primaire pour s’amuser, par provocation ou peut-être par sadisme…

    (...) on a affaire à un tsunami pornographique de millions d’images caractérisées par une sexualité marginale. On y voit une sexualité violente. On a, plus que partout ailleurs, un appauvrissement de la personne et une objectivation de l’individu. Ce qui s’apparente en quelque sorte un viol du jeune - même si ce n’est pas un viol en tant que tel. Certaines pulsions peuvent réveiller chez l’adolescent une image très négative de la sexualité où le viol est une pulsion de mort, et non sexuelle, qui s’exprime. Il s’agit de tuer l’autre puisqu’il n’existe pas.

    (...) La barrière qui consiste à se « déclarer comme majeur » est une rigolade. Les ados contournent cela très bien également.

    (...) L’invasion du porno va créer un monde sans limite. L’éducation et la liberté se font grâce aux limites. Dans des domaines aussi importants de la constitution de l’être humain, il est particulièrement dangereux de répandre un climat de mort. On doit être sûr que ce qui prime sera l’éducation, la relation avec les parents. Je ne crois pas qu’un heurtant les plus fragiles, on aide à leur développement. Bien au contraire.

    (...) il faut une prise de conscience mondiale contre ce flot d’images mortifères et dangereuses.

    Lire l'article ici : Cette génération de pré-ados déjà addicts au porno