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Enseignement - Education - Page 168

  • France : ouvrir les jeunes au Christ

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    Dans son numéro de juin 2012, qui vient de paraître, le mensuel « La Nef » interroge Mgr Brouwet, le nouvel évêque de Tarbes et Lourdes sur le projet de révision, par la conférence épiscopale, des statuts (ecclésiaux) de l’école catholique en France.

    De quoi s’agit-il (extraits) ?

    « Mgr Nicolas Brouwet – Fondamentalement, je crois, d’adapter les structures de l’enseignement catholique à la mission éducative et évangélisatrice de l’Église. La vision pastorale n’était pas vraiment intégrée au texte actuel. On pouvait avoir le sentiment que l’éducation à la foi ne dépendait que de la bonne volonté des personnes en place comme si, au fond, les structures elles-mêmes ne portaient pas vraiment le projet de déployer dans l’enseignement catholique la lumière de l’Évangile.

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  • Quand une femme retroussait ses manches au lendemain de la Révolution...

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    (Source : missel.free) Madeleine-Sophie Barat fêtée aujourd'hui, fille de pauvres paysans, naquit à Joigny le 13 décembre 1779. De santé fragile, elle montra dès l'enfance une grande volonté et un fort désir de s'instruire. Après sa première Communion (1789), sous la conduite de son frère Louis, futur jésuite, elle commença d'étudier le latin, le grec et quelques langues vivantes. Louis, diacre du diocèse de Sens, régent au collège de Joigny, prête le serment à la Constitution Civile du Clergé qu'il rétractera en 1792, ce qui lui valut de faire partie des réfractaires et d'être emprisonné. Libéré à la chute de Robespierre, il est ordonné prêtre en 1795 et décide d'aller exercer le saint ministère à Paris où il emmène sa sœur afin qu'elle reçoive une éducation supérieure et théologique sous sa conduite rigoureuse. Il confie la direction spirituelle de sa sœur à l'abbé Philibert de Bruillard, son compatriote, qui deviendra (1826) évêque de Grenoble. Madeleine-Sophie songe à se faire carmélite, mais la France n'a plus de Carmel et, le temps de la réflexion, elle retourne chez ses parents.

    Louis, veut rallier quelques prêtres qui, pendant l'émigration, se sont regroupés sous la règle de Saint Ignace, les Prêtres de la Foi . Or le supérieur des trois qui arrivent alors à Paris (1800), le P. Joseph Varin, songe à former des éducatrices pour les jeunes filles et comme Louis Barat est devenu l'auxiliaire du P. Varin, Madeleine-Sophie est pressentie pour cette tâche. Le 21 novembre 1800, la Société des Dames du Sacré-Cœur est fondée et le P. Varin reçoit les promesses des trois premières dames.

    En octobre 1801 la première maison est fondée à Amiens sous la direction de Madeleine-Sophie Barat et les Dames reçoivent le nom de Dames de la Foi puis, de la police impériale celui de Dames de l'Intruction Chrétienne.

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  • A propos d’une vérité qui fait mal

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    Se référant à l’enquête parue dans « Le Point » (catholiques-de-l-allier-l-operation-verite-qui-fait-mal) et dont nous avons rendu compte ici:  Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement, le journaliste Patrice de Plunkett commente sur son blog  (extraits) :

    « Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... » Résultats d'une enquête réalisée les 1er et 2 octobre 2011 dans le diocèse de Moulins (Allier), à l'initiative de l'évêque, Mgr Pascal Roland.

    Le constat est le même que dans de nombreuses autres régions : les fidèles vieillissent, les prêtres se raréfient, etc. Pourquoi ? et que doit faire l'Eglise catholique ?

    « Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission », constate Mgr Roland. (…)» ? Selon certains, transmission et tradition étant synonymes, la désertification catholique dans l'Hexagone ne s'expliquerait que par la crise des années 1970-1980 : c'est-à-dire, 1. la nouvelle liturgie, 2. le coma de la catéchèse. L'explication 1 est une illusion des « tradis ». Mais la cause 2 a joué (cf. les deux admonestations du cardinal Ratzinger en 1983 au sujet de la catéchèse française) : aligner l'enseignement de la foi sur les utopies de la pédagogie spontanéiste, c'était fabriquer une génération de catholiques ignorant le christianisme. Une grande partie de cette génération fait défaut aujourd'hui.

    Cependant il y a autre chose. La situation actuelle s'explique aussi par un phénomène de société.

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  • D'Erasme à Philippe Meirieu, l'utopie pédagogique

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    Sur Canal Académie, nous lisons :

    L’utopie pédagogique : courte histoire des maîtres penseurs de l’enseignement

    Dans Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique, l’historien Jean de Viguerie évoque Erasme, Rousseau, Piaget et quelques autres...

    A l’heure où l’enseignement est au cœur des débats politiques, Jean de Viguerie, historien de l’Ancien Régime et de la Révolution publie un ouvrage intitulé Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (Editions du Cerf), dans lequel il pointe du doigt la faillite de l’éducation officielle. Ancien lauréat de l’Académie française, il est l’invité d’Annet Sauty de Chalon.

    écouter : http://www.canalacademie.com/emissions/pag1039.mp3

    Pour Jean de Viguerie, ces théories, sans être semblables entre elles, se distinguent radicalement des méthodes de transmission traditionnelles héritées de la scolastique médiévale. Spécialiste de l’Ancien Régime et de la Révolution, professeur émérite des universités et lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, Jean de Viguerie recense dans ce court essai ce qu’il appelle les « pédagogues », au fil de quatorze portraits allant d’Érasme, auteur du fameux De pueris sur l’éducation des enfants (1529), à Philippe Meirieu, théoricien référent de l’enseignement post-années soixante. Ces doctrinaires font l’objet d’une analyse détaillée : Coménius, Locke et bien sûr Rousseau dont on commémore à la fois la naissance (1712) et la publication de l’Émile ou de l’éducation (1762). On trouve également Condorcet ou, moins connu, Victor Considérant.

    L’époque contemporaine nous oblige à évoquer la figure de Jean Piaget dont Jean de Viguerie souligne l’influence considérable. Dans cet entretien, l’auteur récuse l’efficacité des pédagogies nouvelles mais il reconnaît aussi le mérite de certaines approches « non autoritaires », classant à part une personne comme Montessori. Et puis, Jean de Viguerie a le mérite de savoir de quoi il parle, regrettant que les praticiens de l’éducation n’en soient que rarement les théoriciens, clivage qui laisse finalement libre cours à l’utopie, aux fantaisies parfois dévastatrices nées de l’abstraction, lesquelles trouvèrent un écho favorable chez les idéologues et les politiques au milieu du XXesiècle.

    Jean de VIGUERIE est professeur émérite des universités, historien de l’Ancien régime et de la Révolution, ainsi que des questions éducatives. Lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, il a publié Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (éditions du Cerf - 14€)

  • Quand des catholiques prennent la parole

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    Une site est ouvert sur le net intitulé "Paroles de Catholiques". Il se présente ainsi :

    Quelques paroissiens de base qui se réunissent : voilà la genèse de l’association Paroles de Catholiques, créée pour faciliter le dialogue sur tous les sujets débattus sur la place publique.

    « Paroles de Catholiques » est une association née en novembre 2010 à l’initiative de quelques paroissiens pour permettre aux laïcs catholiques d’exprimer leur point de vue personnel dans le monde d’aujourd’hui et à travers les medias.

    « Paroles de Catholiques » se fait connaitre dans les paroisses, les mouvements d’Eglise et les aumôneries. Elle organise une formation sur les questions d’aujourd’hui, ainsi qu’une formation media de quelques heures.

    Par des communiqués de presse, « Paroles de Catholiques » propose ensuite ces témoignages aux medias sur les sujets d’actualité, religieux ou non.

    Ainsi, un premier argumentaire téléchargeable (pdf) consacré à l'euthanasie a été mis en ligne, mais ce site propose aussi des formations, des dossiers thématiques, des textes fondamentaux, etc.

  • Mais où sont donc passés les garçons ?

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    Le Salon Beige, dont nous saluons le travail remarquable, nous oriente vers une étude de Claire de Gatellier intitulée : "Mais où sont passés les garçons?" parue sur un site consacré à la famille (française).

    J'y renvoie à mon tour, me souvenant de ces innombrables conseils de classe auxquels j'ai participé et où les problèmes évoqués étaient le plus souvent ceux des garçons. De là à penser que "la mixité tue le mâle" comme je n'arrêtais pas de le rabâcher...

    Les statistiques tombent et enfoncent le clou. Quelques chiffres au hasard: les 2/3 des jeunes sortant du système éducatif sans aucune qualification sont des garçons. En médecine 62% des titres de doctorat ont été accordés à des filles (2008), à l’Ecole Nationale de la Magistrature 82% sont des filles. L’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort compte, en 2012 80% d’étudiantes. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, 56% de filles. 86% des femmes contre 80% des hommes âgés de 20-24 ans sont titulaires d'un diplôme de second cycle de l'enseignement secondaire .

    Il n’y a plus que dans les écoles d’ingénieur, de technologie ou d’informatique que les garçons soient largement majoritaires…pour combien de temps ?

    Les rapports internationaux Pisa et Eurydice soulignent le retard des garçons par rapport aux filles. Eurydice parle même de crise de la masculinité...

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  • Cour européenne : Une belle victoire pour la liberté de l’Eglise.

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    May 15, 2012 - Grégor Puppinck - Directeur de l’ECLJ (Centre Européen pour le Droit et la Justice).

    Strasbourg, le 15 mai 2012. - La Cour européenne publie aujourd’hui son arrêt dans l’importante affaire Fernandez-Martínez c. Espagne (requête no 56030/07) par lequel elle conclut, à six voix contre une, que le « choix de l’épiscopat ne pas renouveler le contrat d’un enseignant prêtre marié et militant du Mouvement Pro-célibat optionnel relève du principe de la liberté religieuse, protégée par la Convention ».

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie (amicus curiae) et comme représentant légal de la Conférence Episcopale Espagnole, également tierce intervenante dans l’affaire. Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, salue une importante victoire pour la liberté de l’Eglise ; il se réjouit que la Cour ait énoncé avec force et clarté le principe de la liberté et de l’autonomie de l’Eglise. Cet arrêt reflète le raisonnement développé par l’ECLJ dans ses observations écrites du 20 octobre 2011.

    L’affaire concerne le non-renouvellement du contrat d’enseignant de religion et de morale catholiques d'un « prêtre marié », père de 5 enfants, à la suite de la publication d'un article rendant publique son appartenance au « Mouvement pro-célibat optionnel ». En Espagne, les professeurs de religion au sein des établissements publics sont des employés contractuels de l’Etat nommés sur désignation et avec l’agrément préalable de l’Evêque du lieu, celui-ci ayant le pouvoir de retirer ou de ne pas renouveler cet agrément, l’établissement public employeur étant lié par la décision de l’évêque.

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  • France : après la laïcité positive de Sarkozy, voici la religion laïque de Hollande

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    Puisé sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau », cet extrait du billet publié par son rédacteur en chef, Philippe Maxence, le jour de l'investiture du nouveau président français:

    « Ce mardi, le Président de la République, le ci-devant candidat du Parti socialiste François Hollande, rend hommage à Jules Ferry. Pour beaucoup, Ferry symbolise l'école laïque et obligatoire, l'école républicaine, celle du tableau noir et de la craie, des vertus civiques, des chefs-lieux et préfectures appris par cœur, des coups de règle sur les doigts et de bien d'autres choses que certains cultivent aujourd'hui avec nostalgie, à l'imitation des « nouveaux réacs » qui arpentent les couloirs de la grande presse.

    Mais Jules Ferry, le symbole de l'an I du nouveau quinquennat, c'est aussi la lutte contre l'Église catholique, à propos de l'école justement, une vieille habitude républicaine.

    Des exemples ? Disons, plus modestement, quelques dates que n'importe quelle encyclopédie confirmera :

     – février 1880 : expulsion des ecclésiastiques du Conseil supérieur de l'Instruction publique ;

    – 12 mars 1880 : la collation des grades universitaires est retirée à l'enseignement catholique ;

    – 29 mars 1880 : décret d'expulsion des jésuites et décret imposant aux autres congrégations non autorisées de se mettre en règle sous trois mois sous peine de dissolution et de dispersion ;

    – 28 mars 1882 : loi de laïcisation de l'enseignement.

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  • Trois cents personnes ont fêté le chant grégorien à Liège

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    0005510ac.jpgBelle journée festive  le samedi 12 mai dernier pour la clôture du cycle des cours 2011-2012 de l’Académie de Chant grégorien à Liège, une académie qui a vu le jour en 2003 -sans aucun appui officiel, clérical ou autre- et accueilli depuis lors plus de 250 élèves dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement.

    Pour la circonstance, l’Ensemble Vocal « Caliomène » (dir. Ximena Gonzáles) issu du Chœur  Grégorien de Paris et l’organiste Patrick Wilwerth s’étaient joints aux 27 élèves de la « cuvée 2012 » dirigés par Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers (sans oublier les juniors accompagnés par Patricia Moulan, issue du même conservatoire).

    Au programme : un concert et une messe qui ont réuni ensemble un vaste public (près de 300 personnes).

    À 16 heures au Boulevard d'Avroy, dans une église (XVIIe siècle) des Bénédictines trop petite pour accueillir tous les auditeurs, un programme éclectique a illustré « les quatre saisons du plain-chant » : grégorien, diaphonie, déchant, plain-chant tardif du XVIIe siècle ont alterné avec le jeu des sonorités baroques du bel orgue « Le Picard »(1737) qui surplombe le chœur des moniales. Une prestation remarquable rehaussée par les voix féminines du chœur parisien, à la fois juvéniles et admirablement posées.

    Lors de la messe chantée à 18 heures dans l’église (XVIIIe siècle) du Saint-Sacrement,042.JPG sur le même Boulevard, le public  nombreux et attentif a pu découvrir un Kyriale (ordinaire de la messe) du XIe siècle, très chantant, dont la simplicité et la pureté psalmodiques contrastaient avec de somptueux motets du siècle de Louis XIV et les mélismes ornés du propre grégorien de la messe du cinquième dimanche après Pâques. À l’autel majeur du Saint-Sacrement, tout illuminé d’or et de marbre blanc, le célébrant, revêtu d’une chasuble moirée de même teinte, était secondé par un cérémoniaire et un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, impeccables en soutanes noires et surplis blancs.

    La journée s’est conclue par une rencontre conviviale dans les locaux de réception de l’église et la vente de superbes disques enregistrés par le chœur des moines bénédictins de Triors (dans la Drôme) illustrant l’année liturgique grégorienne au profit de la réhabilitation de l’hôtellerie de leur abbaye.

     Pour paraphraser Bernard Slade, à l’an prochain, mêmes lieux, mêmes heures : pour la dixième année consécutive !

     Voir à ce sujet: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .Sur le même sujet, consultez aussi la première page du site du diocèse de Liège ici (cliquez) :300 personnes à Liège pour le chant grégorien

     

  • Avortement : des évêques contre les diktats des Nations Unies

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    Il s'agit des évêques mauriciens qui s'adressent à leurs parlementaires pour s'opposer à un projet de loi autorisant l'avortement dans certains cas; ils dénoncent les pressions onusiennes :

    Avortement: Lettre ouverte aux parlementaires mauriciens

    Lettre ouverte de Mgr Piat, Mgr Harel et Mgr Ernest aux parlementaires mauriciens

    Le gouvernement a annoncé le 4 mai dernier sa décision de présenter un projet de loi qui autorisera l’avortement dans des cas spécifiques. Le gouvernement a raison de se préoccuper de la détresse des femmes qui vivent une grossesse non-désirée. Mais leur proposer l’avortement comme solution ne respecte pas leur dignité de femme.

    En tant que citoyens passionnément intéressés par le bonheur humain de nos frères et sœurs mauriciens, rodriguais et agaléens, nous, évêques, souhaitons prendre la parole dans ce débat. Nous le faisons parce qu’il y a ici de grands enjeux pour le progrès ou le déclin de notre société, comme l’avait écrit le Cardinal Margéot en 1983. Dans ce débat, nous ne voulons en aucune façon imposer une doctrine religieuse partisane mais plutôt apporter notre contribution au progrès de notre société.

    C’est pour cette raison que nous nous permettons d’adresser cette lettre ouverte aux ministres de notre gouvernement et aux députés de notre assemblée en faisant appel à leur conscience humaine.

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  • "Rose ou bleu, seulement si je veux..."

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    rose.bleu.jpgUne exposition itinérante circule en Fédération Wallonie-Bruxelles avec le soutien de la Mutualité socialiste. Intitulée "Rose ou bleu... ...seulement si je veux", elle est destinée aux enfants de 3 à 8 ans. Il s'agit notamment de démonter les stéréotypes qui seraient véhiculés dans la littérature enfantine, et qui conditionneraient les enfants aux rôles futurs auxquels on (?) voudrait les destiner. Reste à voir s'il ne s'agit pas en même temps de les "formater" dans l'esprit de l'idéologie du genre qui voudrait que chacun choisisse également son orientation sexuelle indépendamment de celle que la nature nous a donnée.

    Vous pourrez vous en faire une idée en cliquant sur les liens ci-dessous, mais, en attendant, plusieurs questions nous viennent spontanément à l'esprit :

    • Est-il normal que des enfants de cet âge soient visés par de telles entreprises de "conscientisation" ?
    • N'empiète-t-on pas sur une mission d'éducation qui appartient en premier lieu à la famille?
    • Ce genre d'organisation doit-il bénéficier de l'hospitalité et du soutien de structures d'Eglise comme c'est le cas à Verviers où cela aura lieu au Centre Maximilien Kolbe qui dépend directement du doyenné ?

    Les liens :

  • Education sexuelle : les écoles catholiques font de la résistance...

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    ...mais, ne rêvons pas, c'est en Papouasie Nouvelle Guinée :

    Objection de conscience des écoles catholiques en ce qui concerne l'éducation sexuelle prévoyant la promotion du préservatif

    Rabaul (Agence Fides) - Dans les écoles catholiques de Papouasie Nouvelle Guinée, l'éducation sexuelle ne prévoira pas la promotion de l'usage du préservatif et aucun préservatif ne sera distribué aux élèves malgré les décisions de l'Etat en la matière. C'est ce qu'a décidé la Conférence épiscopale qui, comme cela a été indiqué à l'Agence Fides, a annoncé la mise en place d'une « objection de conscience » contre les mesures du Ministère de l'Education. Le Ministère a disposé que des préservatifs devaient être distribués aux élèves dans les établissements d'enseignement secondaire. La mesure fait partie d'une nouvelle politique visant à combattre le SIDA et prévoit un parcours d'éducation sexuelle dans le cadre de la scolarité.

    Après une récente assemblée, les Evêques réaffirment : « Même si le document émis par le Ministère de l'Instruction est positif à de nombreux égards, nous ne pouvons être contraints à appliquer une politique - celle de la promotion et de la distribution des préservatifs - qui s'oppose à notre philosophie de l'éducation » déclare à Fides S.Exc. Mgr Francesco Panfilo, Archevêque de Rabaul et Vice-président de la Commission épiscopale pour l'Education catholique. Mgr Panfilo affirme que l'Eglise est prête également à répondre de sa décision devant la justice dans le cas où l'Etat devait mettre en cause cette décision des établissements catholiques en recourant aux voies légales.
    L'Eglise catholique - explique l'Archevêque à Fides - considère la distribution de préservatifs comme un signal erroné en direction des élèves : il les encourage à de nouvelles attitudes de liberté sexuelle avant et en dehors du mariage, attitudes qui peuvent provoquer le SIDA. « Si une école donne un stylo à bille et un livre à un élève, le message de base est simple : il s'agit d'une incitation à étudier. Mais si elle donne des préservatifs, le message envoyé aux élèves sera seulement : allez et sentez-vous libres de faire ce que vous voulez ». C'est une invitation à l'irresponsabilité, explique à Fides James Ume, Principal d'un établissement d'enseignement secondaire intitulé à Saint Jean Baptiste de La Salle.

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