Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Enseignement - Education - Page 161

  • Java : menace de fermeture pour des écoles catholiques refusant d'enseigner l'islam

    IMPRIMER

    Des écoles catholiques menacées de fermeture pour avoir refusé d’enseigner l’islam

    source : Eglises d'Asie (EDA MEP)

    Six écoles catholiques du diocèse de Surabaya, dans la province de Java-Est, sont menacées de fermeture pour leur refus de se soumettre à de nouvelles directives des autorités locales obligeant chaque établissement scolaire à enseigner l’islam et le Coran à leurs élèves musulmans.

    Ces écoles, dirigées par la Yohanes Gabriel Foundation et la Joseph Foundation(1), ont reçu fin décembre une injonction d’appliquer le décret municipal, édicté « avec l’aval du ministère des Affaires religieuses », d’ici le samedi 19 janvier 2013, sous peine de se voir retirer leur autorisation d’enseigner.

    Ce décret sur l’éducation, intitulé Blitar Mayoral Decree N° 8/2012, rend obligatoire l’enseignement de l’islam et l’étude du Coran par des professeurs qualifiés pour tous les élèves de religion musulmane dans tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés.

    Jusqu’à aujourd’hui, l’usage est que les (nombreux) élèves musulmans inscrits dans les écoles chrétiennes suivent un enseignement religieux dans un cadre privé, généralement au sein d’associations musulmanes dédiées. Il est tout au contraire acquis que les établissements tenus par les Eglises chrétiennes enseignent la foi chrétienne et proposent le catéchisme à leurs élèves.

    Les écoles concernées par l’ultimatum des autorités municipales ont argué du fait que leurs conditions d’enseignement avaient toujours été acceptées sans difficulté par leurs élèves musulmans et leurs familles. Mais, de leur côté, les autorités de Blitar et le bureau local du ministère des Affaires religieuses affirment que le décret municipal n° 8/2012 n’est qu’une application de la loi nationale sur l’enseignement religieux (Government Regulation n° 55/2007), elle-même découlant d’une loi de 2003 et que chercher à s’y soustraire est donc une infraction.

    Lire la suite

  • Quand des responsables scouts et guides du monde entier se réunissent à Mouscron

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Info.catho.be cette information assortie de très judicieux commentaires :

    C’était il y a 100 ans, en 1913, que l’ catholique reconnaissait pour la première fois les bienfaits du scoutisme. Pour célébrer ce centenaire, les Conférences internationales catholiques du scoutisme (CICS) et du guidisme (CICG) ont accueilli, les 12 et 13 janvier, les responsables scouts et guides du monde entier à Mouscron, haut lieu du mouvement dans notre pays.

    15 janvier 1913. Le cardinal secrétaire d’État du pape Pie X félicite et encourage pour la première fois les premières troupes scoutes catholiques montées en Belgique. C’est à Mouscron, 100 ans plus tard, sur les traces du jésuite français Jacques Sevin (1882-1951), une figure de proue essentielle dans le développement du scoutisme catholique, que le président mondial de la CICS, Roberto Cociancich, a souhaité inviter les associations scoutes catholiques à une réflexion sur l’apport et la vocation des mouvements catholiques de scoutisme : quelle a été la spécificité de la spiritualité catholique dans le scoutisme ? Et comment la vivre et la transmettre aujourd’hui, alors qu’elle n’est plus forcément une évidence sociologique ?

    Le scoutisme est un mouvement d’éducation que Baden-Powell voulait international et pluriconfessionnel. Depuis 100 ans, il se développe sans distinction de race, d’origine et de religion. Il recense aujourd’hui 40 millions de jeunes dans le monde, dont 22 à 25 millions de scouts musulmans, et 8 à 10 millions de scouts catholiques (d’après la CICS et la CICG).

    Dans ce contexte, le rassemblement du 12-13 janvier était l’occasion pour les responsables du scoutisme de réfléchir à l’apport du catholicisme dans le scoutisme et d’envisager son avenir dans la perspective du dialogue interreligieux.

    « Le scoutisme n’a jamais été un mouvement d’Église. Il est un mouvement éducatif avec une dimension spirituelle« , a tenu à rappeler Jérôme Walmag, président de la fédération belge francophone Les Scouts. 

    C’est exact, mais on peut se demander si l’actuelle direction de la fédération ne souhaite pas occulter l’apport du catholicisme et aurait des réticences à évoquer la figure du « vénérable » qu’est le père Jacques Sevin, alors que ce jésuite a été le fer de lance du succès du mouvement  en Belgique ? (...)

    Les associations présentes ont unanimement exprimé leur volonté de « faire intelligemment du dialogue interreligieux ».

  • Un père et une mère, ça vaut mieux !

    IMPRIMER

    Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère

    didoc papers -  Jeudi, 10 Janvier 2013

    Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.

    Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.

    L’article du Professeur Loren Marks

    Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».

    Lire la suite

  • Enseignement supérieur belge francophone : le Ministre Marcourt va corriger sa copie…

    IMPRIMER

    L’Union wallonne des Entreprises joint sa voix à celle de l’ Université Catholique de Louvain (UCL) en demandant au ministre Marcourt d'intégrer davantage l'économie dans son projet et de revoir le découpage en cinq pôles géographiques. C’est ce qu’annonce ici la « Dernière Heure »  :

    « BRUXELLES Le projet de réforme du paysage de l'enseignement supérieur, bloqué par l'opposition de l'UCL, a évolué ces dernières semaines et son porteur, le ministre Jean-Claude Marcourt, espère avant la fin du mois une adoption en première lecture au gouvernement, afin d'entamer les consultations formelles avec l'ensemble des acteurs, a-t-il indiqué mardi en commission du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Le processus menant à ce projet, qui crée une académie unique de recherche et d'enseignement supérieur (ARES), cinq pôles géographiques et assouplit le cursus d'enseignement supérieur, a reçu dernièrement le soutien de cinq recteurs d'universités sur six.

    L'Université catholique de Louvain (UCL), qui mène l'opposition au projet avec plusieurs hautes écoles gravitant dans son giron, a reçu vendredi une mise à jour du texte, afin d'éviter des interprétations fondées sur une mauvaise version du projet et tenter de résoudre "l'une ou l'autre difficulté", a indiqué M. Marcourt (PS), interrogé par Joëlle Kapompolé (PS).

    Lire la suite

  • Familles monoparentales et échecs scolaires

    IMPRIMER

    enseignons.be se fait l'écho d'une étude parue en France sur les facteurs qui provoqueraient le redoublement; parmi ceux-ci, la structure familiale joue un rôle non négligeable, même si l'on évite (bien sûr! et pour rester politiquement et culturellement correct) de porter des jugements de valeur qui pourraient avoir une connotation moralisatrice :

    "...la structure familiale, qui a en effet une influence déterminante dans le parcours et la réussite scolaire des enfants. Pour Laurette Cretin, du Bureau des études statistiques sur les élèves, toutes les enquêtes sur les familles monoparentales – menées aux États-Unis et aux Pays-Bas – laissent penser qu’elles pourraient être associées à un risque plus grand d’échec scolaire. « Les écarts de réussite entre les enfants vivant avec un seul parent et ceux vivant avec leurs deux parents seraient assez importants et subsisteraient quel que soit le milieu social. » Mais attention : si les enfants de parents divorcés ou séparés rencontrent plus de difficultés scolaires que les autres, il est en revanche difficile d’en déduire une relation causale : l’impact négatif pourrait être le fait de la conflictualité existant dans un couple avant sa séparation.

    LA PRÉCARITÉ EST UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DE LA DIFFÉRENCIATION DES FAMILLES MONOPARENTALES

    Mais à quoi les études d’études associent-elles la moindre réussite scolaire des enfants de familles monoparentales? Au fait que ces familles peuvent mobiliser moins de ressources que les autres. On parle ici de différences de revenus, de conditions de logement, de la possibilité de profiter d’activités extrascolaires, etc. Intéressant car cela nous permet de distinguer ici l’économique (niveau de vie) du (capital) culturel.

    Il est en effet établi par ailleurs que ces élèves appartiennent à des milieux sociaux moins favorisés que les autres familles et que la monoparentalité est en relation avec d’autres facteurs qui influent sur la scolarité, tels que le capital culturel, la taille de la fratrie ou encore les conditions de logement.

    De plus, l’implication des parents isolés dans la scolarité de leur enfant est moins importante que lorsque le père et la mère vivent encore ensemble, même s’ils sont un peu plus nombreux à solliciter un entretien avec un enseignant en cours d’année. L’aide est aux devoir est également réduite. Mais est-ce décisif quant à la réussite ou non des petites têtes blondes? Peut-être…

    Il est difficile de répondre de manière convaincante à cette question car, si le degré d’implication des parents est dépendant des ressources qu’ils peuvent mobiliser, du fait de leurs diplômes ou de leur statut socio-économique, il n’est pas non plus indépendant du niveau de réussite scolaire de l’enfant : ainsi, plus celui-ci rencontre de difficultés, plus l’aide au travail scolaire et les demandes de rendez-vous avec les professeurs s’intensifient.

    Faut-il donc incriminer davantage des ressources économiques amoindries pour les parents isolés plutôt qu’un moindre contrôle scolaire exercé par ces parents en cas de séparation? Sans doute. Et on en revient à l’environnement socio-économique moins favorable… Encore!

  • Le Ministre français de l’Education met l’enseignement catholique au rapport

    IMPRIMER

    Pourtant réputée pour sa prudence de sioux, soucieux de respecter la «liberté de conscience» inscrite dans la loi Debré, la direction de l'Enseignement catholique de France est en effet sortie du bois le 12 décembre en envoyant une lettre aux 8500 chefs des établissements catholiques sous contrat. Rappelant «des références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un homme et d'une femme», le texte invite chaque établissement à «prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics». Si certains y voient un appel à peine déguisé à participer à la manifestation du 13 janvier contre le mariage gay, Éric Delabarre, le secrétaire général de l'enseignement catholique s'en défend, mettant en avant le débat qui doit enfin s'ouvrir «en conscience et avec clairvoyance».

    Dans une lettre adressée à tous les recteurs de France  le ministre français de l'Éducation nationale a décidé aujourd'hui de recadrer l'enseignement catholique au sujet du mariage gay. Il appelle à «la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat d'association. Le caractère propre de ces établissements ne saurait leur permettre de déroger au strict respect de tous les individus et de leurs convictions». Interviewé par Le Monde, le ministre est allé plus loin, évoquant «une faute» de l'enseignement catholique.

    imagesCA8X7OS1.jpgDans une interview accordée aujourd’hui au « Figaro » Laurent Wauquiez (photo) s'insurge contre les propos «scandaleux» du ministre de l'Éducation. Député (UMP) de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes puis ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Conseiller politique de l'UMP depuis 2009, il a fondé La Droite sociale, un club de réflexion de parlementaires voué à faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite :

    Lire la suite

  • Quand cinq recteurs d'université taclent l'UCL

    IMPRIMER

    Cinq recteurs (ULB, ULg, UNamur, UMONS, Saint-Louis - Bruxelles) adressent une Lettre ouverte au recteur de l’UCL dans laquelle ils critiquent son attitude et son analyse des impacts du projet de réforme.

    Après une carte blanche commune publiée sur le site internet du Soir le 6 décembre dernier, cinq recteurs (Didier Viviers ULB, Bernard Rentier ULg, Yves Poullet Université de Namur, Calogero Conti UMONS et Jean-Paul Lambert Université Saint-Louis - Bruxelles) prennent position collectivement sur l’avant-projet de décret « définissant le paysage de l’Enseignement Supérieur et l’organisation académique des études ». Ils le font pour la première fois et de manière exceptionnelle sous la forme d’une Lettre ouverte adressée au recteur de l’UCL, Bruno Delvaux, qui, avec quelques Hautes Ecoles du réseau catholique, mène une campagne de dénigrement contre le projet de réforme du paysage de l’enseignement supérieur.

    Les cinq signataires prennent aujourd’hui très officiellement la parole et expriment avec vigueur leur désaccord vis-à-vis de ce qui leur apparaît comme « une stratégie de pure désinformation ». Les recteurs ont, en effet, pu prendre pour la première fois connaissance « en détail malgré nos fréquentes demandes d’explication et nos appels au débat » des arguments justificatifs de cette opposition dans la dernière édition du magazine de l’UCL, La Quinzaine (numéro spécial, décembre 2012, consultable en ligne http://www.uclouvain.be/430891.html).

    Lire la suite

  • La catéchèse vingt ans après le Catéchisme

    IMPRIMER

    FIC70446HAB40.jpgLa catéchèse vingt ans après le Catéchisme

    Christian Gouyaud

    Livre, 264 pages - 

    Prix : 
    18,00 €

    Présentation de l'éditeur

    En proclamant une « Année de la foi », le pape Benoît XVI a voulu non seulement marquer le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II mais aussi le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme de l’Église catholique. 

    L’auteur analyse la situation actuelle de la catéchèse en la situant dans l’histoire complexe du mouvement catéchétique français. Il présente les documents romains de référence en soulignant le rôle de Joseph Ratzinger/Benoît XVI dans ce domaine.  Après plusieurs années de crise, l’enseignement catéchétique retrouve petit à petit une nouvelle dynamique. En s’appuyant sur les fondamentaux de la foi, plus que sur des méthodes ou des expériences, certains parcours de catéchèse participent à cette dynamique et ce renouveau voulu par le Pape.

    L'auteur :  L’abbé Christian Gouyaud, curé de paroisse à Strasbourg, est docteur en théologie. Il a publié L’Église, instrument du salut (Téqui, 2005), Pour Benoît XVI (ouvrage collectif, La Nef, 2009), Le sacerdoce selon Benoît XVI (La Nef, 2010), Quelle prédication des fins dernières aujourd’hui? (ouvrage collectif, La Nef, 2011), collabore au mensuel La Nef et enseigne la théologie fondamentale et l’ecclésiologie dans divers instituts de formation.

  • Quand on ne sait même plus lire...

    IMPRIMER

    L'abrutissement collectif est-il inéluctable ? On peut le penser au vu de ces nouvelles statistiques qui viennent d'être publiées. Comment veut-on que des élèves qui ne savent même plus lire soient capables de développer des "compétences" et de faire preuve du moindre esprit critique ? L'inculture gagne du terrain, jour après jour (source) :

    ... PISA nous avait déjà ouvert les yeux… Mais voilà que PIRLS le confirme. PIRLS? Kesako? Il s’agit du Programme international de recherche en lecture scolaire, lancé en 2001 par l’IEA (Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire), et qui évalue, vous l’avez compris, les enfants de primaire dans le domaine de la lecture. Une des différences avec les études PISA, c’est que PIRLS est ouvert à des pays non-OCDE.

    En 2006 déjà, lorsque la Fédération Wallonie-Bruxelles avait rejoint le programme, la situation n’était pas rose. Avec un score de 500, elle se situait exactement au niveau de la moyenne internationale des 45 systèmes éducatifs participants. Il ressortait que nos petites têtes blondes de 4e primaire avaient quelques difficultés à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société. Quatre compétences étaient alors définies: prélever des informations, faire des inférences directes, interpréter et assimiler et examiner et évaluer le contenu. (...)

    Les élèves « bon lecteurs » ne seraient que 25% dans nos classes (contre 45% en moyenne). Ceux qui ne dépassent pas le niveau jugé « élémentaire » sont eux plus nombreux : 30% (moyenne : 19%).

     

    Lire la suite

  • L'avenir de l'enseignement supérieur, je m'en préoccupe

    IMPRIMER

    Nous relayons l'appel à la mobilisation contre le plan du ministre Marcourt lancé par les "Alumni" de l'UCL :

    L’AVENIR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, JE M’EN PRÉOCCUPE !
    Chers Alumni de l’UCL,

    La semaine dernière, par le biais d’une édition spéciale de la Louvain Newsletter, nous vous informions de la vision soutenue par l’UCL dans le débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur proposé par le Ministre J.-C. Marcourt.

    Vous avez été nombreux à manifester votre soutien à notre Université et à nous proposer d’agir de manière plus concrète.

    En réponse à vos interpellations, et si vous demeurez désireux de prendre une part plus active dans ce débat, nous vous invitons aujourd’hui à envoyer pour ce jeudi 20 décembre au plus tard un courriel ou un courrier à l’adresse des Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont vous trouverez les coordonnées ci-dessous (si vous envoyez un courriel, merci de mettre l’adresse info-alumni@uclouvain.be en Cci).

    De manière idéale, pour démontrer que votre mobilisation dépasse tout cadre strictement idéologique ou confessionnel, et que vous avez pour principale priorité la défense et le développement d’un enseignement supérieur de qualité, nous vous recommandons de reprendre simplement le texte suivant, sous l’objet : L’avenir de l’enseignement supérieur, je m’en préoccupe !

    Monsieur le Ministre-Président,
    Mesdames et Messieurs les Ministres,

    Au regard du très vif débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur, je voudrais vous faire part de ma très grande préoccupation quant à l’avenir de l’ensemble de nos universités, de nos hautes écoles et de nos écoles supérieures artistiques, qu’elles se situent en Wallonie ou à Bruxelles.

    Je voudrais également vous inviter à demeurer pleinement à l’écoute des arguments de tous les interlocuteurs en présence, de telle manière que toute réforme -ou évolution- du paysage de l’enseignement supérieur permette véritablement à celui-ci de conserver et d’accroître son degré d’excellence, tant en matière de formation que de recherche.

    Car cette excellence constitue la seule garantie d’avenir pour tous les acteurs de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui devront très prochainement –et inévitablement !- faire face à des défis considérables, notamment sur le plan institutionnel.

    Formulant le vœu que vous vous montrerez attentif à la présente interpellation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre-Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, l’expression de mes sentiments distingués.


    Merci pour votre mobilisation et pour votre réactivité.

    Pour en savoir plus, lisez l'édition spéciale de la Quinzaine. 
     

    Adresses des membres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

    Monsieur Rudy Demotte
    Ministre-Président du Gouvernement wallon et de la Communauté française
    Rue Mazy, 25/27
    5100 Jambes (Namur)
    rudy.demotte@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Marc Nollet
    Vice-président de la Wallonie et de la Communauté française,
    Ministre wallon du Développement durable et de la Fonction publique
    Ministre communautaire de l’Enfance, de la Recherche et de la Fonction publique
    Place des Célestines, 1
    5000 Namur
    info-nollet@gov.wallonie.be

    Monsieur André Antoine
    Ministre du Budget, des Finances, 
    de l’Emploi, de la Formation, des Sports et en charge de la politique aéroportuaire
    Rue d’Harscamp, 22
    5000 Namur
    andre.antoine@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Claude Marcourt
    Vice-Président et Ministre de l’Economie, des PME, du Commerce extérieur et des technologies nouvelles du gouvernement wallon et Vice-Président et Ministre de l’Enseignement supérieur de la Communauté française
    Rue Kefer, 2
    5100 Namur
    jeanclaude.marcourt@gov.cfwb.be

    Madame Fadila Laanan
    Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances
    15-17, Place Surlet de Chokier
    1000 Bruxelles
    info.laanan@cfwb.be 
     

    Madame Marie-Dominique Simonet
    Ministre de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale
    Place Surlet de Chokier, 15
    1000 BRUXELLES
    marie-dominique.simonet@gov.cfwb.be

    Madame Evelyne Huytebroeck
    Ministre de l'Aide à la jeunesse
    Rue du Marais, 49-53
    1000 Bruxelles
    evelyne.huytebroeck@gov.cfwb.be

  • Un scoop : les garçons et les filles sont différents

    IMPRIMER

    L'eusses tu cru ?

    Et pourtant, d'après la Libre"L’une des différences les plus répandues et les plus durables entre les sexes est la préférence que les enfants accordent à tel ou tel jeu."

    En Suède, une filiale de Toys'R'Us qui continuait encore jusqu’à récemment de présenter dans ses catalogues de jouets une forte différenciation des sexes (des dînettes pour les filles, des armes pour les garçons) a été réprimandé par des associations et a mis à jour son catalogue 2012 pour être en conformité avec les vœux d’équité des associations. C'est bien beau, mais pourquoi faire? Le site The Atlantic, qui rapporte l'anecdote, s'interroge et va à contre-courant : et si les garçons n'aimaient vraiment pas les Barbies?

    lire la suite

  • Les enjeux qui se cachent derrière les manuels scolaires

    IMPRIMER

    C'est ICI : Les manuels scolaires sont aussi des armes de guerre

    via "Veille éducation"

    Partout, y compris en France, les enfants sont l’enjeu des luttes d’influence pour faire valoir la supériorité d’une nation, d’une politique, d’une religion, d’une idéologie. A lire dans «BoOKs», en kiosque tout le mois de décembre

    Publié dans «The Nation» le 2 juillet 2012, cet article a été traduit par Laurent Bury pour le n°38 du magazine «BoOks» (en kiosque tout ce mois de décembre).

    On l’a vu en France à propos de l’introduction de la «théorie du genre» dans les manuels de sciences naturelles, le contenu idéologique des livres scolaires est un sujet sensible. Pas moins de quatre-vingts députés de droite demandèrent en août 2011 au ministre de l’Éducation le retrait des manuels scolaires de SVT pour les première ES et L qui défendaient (selon eux) la«théorie du genre sexuel» (laquelle privilégie les facteurs culturels dans la formation de l’identité et de l’orientation sexuelles).


    Lire la suite