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Médias - Page 109

  • Proximus TV délaisse KTO TV et crée une polémique

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    Lu sur le site de « La Libre » sous la signature G. Woelfle (ST):

    "Les dirigeants de la chaîne de télévision catholique francophone KTO n’ont pas le sourire. Ils ont appris en janvier dernier que leur chaîne ne serait plus diffusée à partir du 30 avril prochain sur Proximus TV, après cinq ans de diffusion . Jacques Galloy, administrateur de KTO et Philippe le Hodey, président de la chaîne, refusent d’accepter cette décision "unilatérale sans concertation" . Si elle est parfaitement légale par rapport aux contrats, elle aurait mérité une concertation d’après de la chaîne. "On a bien été reçus par les responsables des achats de contenus de Proximus mais la décision était prise bien avant cette discussion." Et le "câblo" ne reviendra pas sur cette décision nous confirme le porte-parole de Proximus TV. "On est conscient de, peut-être, décevoir une partie de nos clients. C’est un choix purement commercial dans un marché très concurrentiel et KTO TV ne captait pas une assez grosse audience pour qu’on puisse les garder dans notre catalogue qui est limité."

    Conséquence : la couverture belge de la chaîne catholique passerait de 50% des Belges reliés au câble à seulement 10%. Pas de panique pour autant, car KTO TV possède toujours une diffusion via son site Internet mais aussi une présence internationale large. Cent trois millions de catholiques francophones dans cinquante pays du monde peuvent accéder à la chaîne catholique via différents câbles et satellites. Et lorsque l’équipe dirigeante compare sa présence en France à celle en Belgique, une pointe d’amertume apparaît. "En France, tous les câblo-opérateurs nous diffusent sans problème : Orange, SFR, Bouygues et Free. En Belgique, Voo ne nous diffuse pas pour l’instant et donc bientôt, Proximus ne le fera plus non plus."

    "L’enjeu, c’est le pluralisme"

    Mais l’enjeu n’est pas économique rassure Philippe le Hodey,président de KTO TV. La chaîne vit à 90% de donations privées provenant de téléspectateurs. Les cinquante-quatre équivalents temps plein ne sont donc pas menacés. "L’enjeu, c’est le pluralisme, la liberté d’expression et la protection des minorités en Belgique." Si la décision de Proximus est prise, la chaîne catholique s’est mobilisée via une pétition en ligne… dans l’espoir d’être diffusé prochainement par Voo ? "La pétition sera remise au Premier ministre, Charles Michel, car Proximus et Voo, qui nous refusent l’accès, sont tous les deux détenus par les pouvoirs publics." (NdlR : Proximus par l’Etat fédéral, Voo par les communes).

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  • TOUCHE PAS A KTO TV : Lancement d'une grande pétition pour la défense de la diversité et de l’unique chaine continue catholique en Belgique

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    Communiqué de presse

    PLURALISME: TOUCHE PAS A KTO TV.

    Lancement d'une grande pétition pour la défense de la diversité et de l’unique chaine continue catholique en Belgique.

    KTO TV, la chaîne de télévision catholique francophone de référence, a appris avec stupéfaction la décision unilatérale et inopinée de Proximus de cesser sa diffusion (canal 299 depuis 2011) à compter du 30 avril 2016.

    Cette décision a été prise sans aucune concertation préalable après quatre ans de relation, et place KTO devant un fait accompli qui ne lui laisse quasi aucune marge de manœuvre alors même que KTO Belgique vient juste de se renforcer pour appuyer son développement en Belgique. La chaine est sans but lucratif. Elle est financée uniquement par les dons de ses dizaines de milliers de téléspectateurs.

    La période que nous traversons, en Belgique et dans toute l’Europe, rappelle plus que jamais le besoin de propos apaisés sur les questions religieuses, et de libre expression de la diversité. C’est pourquoi nous sommes convaincus que cette décision contrevient non seulement à l’intérêt de KTO mais aussi à l’intérêt général et au nécessaire pluralisme. Proximus distribue le nombre impressionnant de 169 chaînes, dont KTO, qui est l’unique chaîne catholique dans l’offre de programme. En supprimant KTO, Proximus contribue à restreindre un débat citoyen. Cette politique est indubitablement contraire aux valeurs de son actionnaire principal, l’Etat Belge.

    Le rejet par Proximus des requêtes que KTO a introduites auprès de la directrice générale / CEO et du Président du Conseil ferme les portes au dialogue. KTO invite dès lors le plus grand nombre à signer une pétition en ligne pour demander au gouvernement fédéral et aux pouvoirs publics d’assurer la continuité de sa distribution sur le câble en Belgique.
     
    Invitation à une conférence de presse ce vendredi 18 mars à 11h00
    Lieu: Eurostars Montgomery, Avenue de Tervueren,134, 1150 Bruxelles

    En présence de Philippe le Hodey, Président, de Jacques Galloy, Administrateur et du conseil d'administration de KTO Belgique asbl.

    Contact presse :
    Mr. Vincent Hoellinger
    (+32) 485 71 83 79
     
    Liens pour plus d'informations:

    Liste des 66 premiers signataires de la pétition:

    1. Mgr Jozef De Kesel - Archevêque de Malines-Bruxelles 2800 Malines,

    2. Salah Echallaoui - Président du Rassemblement des musulmans de Belgique 4500 Huy,

    3. Eric-Emmanuel Schmitt - Ecrivain 1050 Bruxelles,

    4. Catherine Fonck - Députée fédérale CDH 7080 Noirchain,

    5. Dirk Frimout - Astronaute 9000 Gent, 

    6. Rabbin Albert Guigui - Grand Rabbin de Bruxelles 1000 Bruxelles,

    7. Pierre Rion - Business Angel 1360 Perwez,

    8. Philippe Markiewicz - Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique 1000 Bruxelles,

    9. Noureddine Smaili - Président de l'Exécutif des musulmans de Belgique 4820 Dison,

    10. Baudouin Decharneux - Professeur de philosophie des religions à l’ULB et membre de l’Académie Royale de Belgique 1050 Bruxelles,

    11. Jean-Charles de Keyser - Consultant Médias 8400 Oostende,

    12. Emmanuel Cornu - Président des Grandes Conférences Catholiques 1050 Bruxelles,

    13. Philippe Maystadt -  1348 Louvain-la-Neuve,

    14. Marc Eyskens - Ministre d'Etat 3001 Heverlee,

    15. Eric de Beukelaer - Chanoine et chroniqueur 4000 Liège,

    16. Philippe de Woot - Professeur Emérite UCL, Membre de l'Académie Royale des Sciences 3080 Vossem. 

    17. Anne Delvaux - Coach, formatrice, journalliste 1474 Ways,

    18. Mgr Jean-Pierre Delville - Evêque de Liège 4000 Liège,

    19. Olivier de Clippele - Député MR à Bruxelles Capitale 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    20. Philippe Cochinaux - Provincial des dominicains 4000 Liège,

    21. Benoit Carniaux - Abbé de Leffe 5500 Dinant,

    22. Paul Bleus - Ingénieur électronicien & directeur R&D 4000 Liège,

    23. Diane Drory - psychanalyste 1050 Bruxelles,

    24. Mgr Guy Harpigny - Evêque de Tournai 7000 Tournai,

    25. Mgr Jean-Luc Hudsyn - Evêque auxiliaire du Brabant-Wallon 1300 Wavre,

    26. Sébastien Jodogne - docteur en informatique 4600 Visé,

    27. Michel Kesteman - Président RCF Bruxelles 1000 Bruxelles,

    28. Fernand Keuleneer - Avocat 1000 Bruxelles,

    29. Philippe le Hodey - Président KTO 1150 Bruxelles,

    30. Jack McDonald - Président du Comité central du Culte anglican en Belgique 1050 Bruxelles,

    31. Dominique Moorkens - Administrateur de sociétés 2520 Ranst,

    32. André Querton - Administrateur de sociétés et de KTO 1150 Bruxelles,

    33. Philippe Mawet - Abbé 1150 Bruxelles,

    34. Tommy Scholtès sj - Porte-parole des évêques de Belgique 1040 Bruxelles,

    35. Jean-Pierre Quinet - Banquier honoraire 4020 Liège,

    36. Marc Nolet - CEO de Physiol SA 4031 Angleur,

    37. Geert W. Lorein - Président du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques de Belgique 1070 Anderlecht, 

    38. Jacques van Ypersele - Ministre d'état 1150 Woluwé Saint Pierre,

    39. Mgr Pierre Warin - Evêque auxiliaire de Namur 5000 Namur,

    40. Alain Tiri - Jeune professionnel 4671 Barchon,

    41. Laurent Thonon - Jeune professionnel 1348 LLN,

    42. Mgr Remy Van Cottem - Evêque de Namur 5000 Namur,

    43. Alphonse Borras - Président de la CCMC 4000 Liège,

    44. Benoît Coppée - CEO Investsud 6890 Ochamps,

    45. Tanguy Bocquet - Session LEAD 1380 Lasnes,

    46. Jean Berckmoes-Joos - Voorzitter Herbronnen vzw 9220 Hamme,

    47. Charles de Liedekerke - Administrateur de sociétés 1040 Bruxelles,

    48. Philippe Godfroid - Président de l'UCM 5100 Wierde,

    49. Jacques Galloy - Administrateur de sociétés et de KTO 4671 Saive,

    50. Marcienne Greindl - Présidente RCF Sud Belgique 5000 Namur,

    51. Mgr Jean Kockerols - Evêque auxiliaire de Bruxelles 1150 Bruxelles,

    52. Bernard Michelet - Bedrijfsleider 9840 Zevergem,

    53. Michel Peterbroeck - Administrateur de sociétés 1315 Pietrebais,

    54. Claire Jonard - Pastorale des Jeunes 1050 Bruxelles,

    55. Steven H. Fuite - Synodevoorzitter - Verenigde Protestantse Kerk in België 1070 Brussel,

    56. Guibert del Marmol - Auteur et conférencier 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    57. Gabriel Fatrus - Institut Syriaque de Belgique 4000 Liège,

    58. Thibault Denotte - Notaire 4801 Verviers,

    59. Bernard de Gerlache de Gomery - administrateur de sociétés 6760 Gomery,

    60. Georges Dallemagne - Député fédéral CDH 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    61. Gui de Vaucleroy -  1150 Bruxelles,

    62. Michel de Lamotte - Député fédéral CDH 4000 Liège,

    63. Michel Delloye - Administrateur de sociétés 1050 Bruxelles,

    64. Etienne de Calatay - Professeur d'économie UNamur 1150 Woluwe Saint-Pierre,

    65. Michel Konen - Journaliste 4257 Berloz,

    66. Francis Delperée - Sénateur CDH 1150 Bruxelles,

    Lien vers la pétition en ligne

    Contact: KTO Belgique ASBL - Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles

    http://www.touche-pas-a-kto-tv.com

  • "How do you see me ?" Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

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    Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune est fière de vous présenter la nouvelle campagne de communication internationale réalisée avec la fédération italienne Coordown et d’autres associations européennes, avec le soutien extraordinaire de Saatchi & Saatchi New York, et l'incroyable participation de l'actrice Olivia Wilde et bien sûr, d’Anna Rose !

  • Procès au Vatican : Vatileaks 2, révélation de menaces et d’échanges de documents

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    Le procès pour vol et diffusion l’an dernier de documents confidentiels sur les  dysfonctionnements dans la gestion du Saint-Siège s’est poursuivi, ce mardi 15 mars 2016, avec la fin de l’audition de l’un des principaux accusés, Mgr Vallejo Balda. De Sébastien Maillard sur le site du journal « La Croix » :

    « Au deuxième jour de son interrogatoire au procès « Vatileaks 2 », le 15 mars, dans la Cité du Vatican, le prélat espagnol Lucio Angel Vallejo Balda, l’un des prévenus de ce procès sur la divulgation de documents confidentiels sur la gestion du Saint-Siège, s’en est encore pris principalement à une autre co-prévenue, la consultante italienne Francesca Chaouqui, déclarant avoir subi d’elle des « pressions » quant à sa vie privée pour le pousser à agir. Il répondait aux questions des avocats des autres accusés.

    « Elle se vantait d’avoir beaucoup d’informations sur ma vie privée, mes biens et de mes problèmes avec le fisc », a raconté le prélat, qui était secrétaire d’une commission pontificale créée pour réorganiser la gestion de la Curie, dont la consultante en relations publiques était membre. « Je te détruirai devant tous les journaux et tu sais que je peux le faire », l’a-t-elle menacé dans un message.

    > À lire: Vatileaks 2, un prélat admet avoir fait fuiter des documents

    Selon lui, la jeune Calabraise se faisait passer auprès de lui pour la numéro deux des services secrets italiens. Elle lui faisait valoir des liens étroits avec la famille Berlusconi, à la faveur de déjeuners, pour montrer sa capacité d’influence. Elle représentait, à ses yeux, un « monde dangereux », comme il l’avait dépeint la veille.

    « Je me suis senti menacé »

    En revanche, il a reconnu n’avoir pas reçu de telles menaces directes de la part des deux journalistes poursuivis dans l’affaire, Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi. « Les menaces directes venaient de Francesca Chaouqui », a-t-il affirmé. À l’égard de Gianluigi Nuzzi, « je me suis senti menacé », a-t-il nuancé : « J’ai pu interpréter quelques-unes des demandes d’informations de Nuzzi comme une menace parce qu’il était professionnellement très proche » de Francesca Chaouqui.

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  • Le cardinal-archevêque de Lyon victime d'un lynchage médiatico-judiciaire en grand

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    De Régis de Castelnau sur causeur.fr :

    «Affaire Barbarin»: derrière le lynchage…

    Une prise d’otage?

    Et si le cardinal Philippe Barbarin était en fait pris en otage dans un combat contre l’Eglise sur les questions sociétales? Régis de Castelnau s'interroge...

    Alors comme ça Monseigneur Barbarin, cardinal et primat des gaules, serait pédophile ? Eh bien dites donc ! Ah non, il ne le serait pas lui-même mais couvrirait les agissements de ceux des ecclésiastiques qui le sont ? Mais c’est encore plus grave ! Et comment sait-on tout ça ? Tout le monde le dit, il suffit de lire les journaux et d’écouter la radio. Dans ce cas…

    Avant d’examiner le fond de cette affaire, c’est-à-dire les faits, tels qu’on peut les connaître, leur dimension juridique et judiciaire puisqu’à nouveau la justice est saisie pour servir un combat politique, jetons au préalable un regard sur l’opération qui a déclenché la grêle. Sous laquelle se trouve aujourd’hui l’église catholique en général, et l’évêque de Lyon en particulier.

    Un lynchage médiatico-judiciaire en grand

    Nous assistons depuis quelques jours à un lynchage médiatico-judiciaire en grand comme la presse et les réseaux en raffolent. Et cette fois-ci, tout le monde s’y met, car quand il s’agit de bouffer du curé rares sont ceux qui manquent à l’appel. Les cathos se défendant comme des manches, c’est d’autant plus facile. Acteurs importants du processus de sacralisation des victimes, revendiquant la pratique de la miséricorde, la présentation de la joue gauche quand on leur frappe la droite, et accordant à la prière des vertus auxquelles ils sont les seuls à croire, ils constituent une cible confortable.

    lire la suite sur causeur.fr

    lire aussi : "le Monde" entre en guerre contre l'Eglise

  • Un lien entre le Virus Zika et la microcéphalie ?

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UNE PUBLICATION MÉDIATISÉE SUR UN ÉVENTUEL LIEN ENTRE ZIKA ET MICROCÉPHALIE

    Une étude publiée dans la revue Cell Stem Cell vendredi établirait la preuve scientifique d’un lien entre Zika et la microcéphalie du fœtus. Il s’agit d’un travail mené par l’équipe du Professeur Guo-li Ming sur des cellules souches (Embryonnaires et iPS) cultivées in vitro. Leur étude démontrerait que « le virus peut infecter de manière sélective les cellules souches qui forment le cortex cérébral, les empêchant de se diviser normalement pour former de nouvelles cellules, ce qui entraine leur destruction ». Les chercheurs concluent : « Nos résultats démontrent clairement que le Zika peut directement infecter les cellules neuronales progénitrices humaines in vitro avec une grande efficacité ».

    Toutefois, Jean Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, reste prudent : « La relation de causalité tant cherchée est-elle trouvée ? Rien n’est moins certain tant les manipulations ont été nombreuses et sophistiquées pour parvenir à cette conclusion »

    Par ailleurs, des membres du Congrès américain ont « reproché au Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU d’avoir utilisé le virus Zika pour faire la promotion de l’avortement » (cf.L’avortement, seule réponse « efficace » face à l’épidémie Zika ? ), et d’alimenter ainsi la« stigmatisation des enfants handicapés ». « L’avortement n’est pas la réponse au virus Zika », ont-ils twitté.

    Sources: AFP (4/03/2016); Jean Yves Nau (5/03/2016); CFam (5/03/2016)
  • Comprendre la tragédie syrienne loin des raccourcis médiatiques

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    De Jean-Claude Guillebaud sur teleobs.nouvelobs.com :

    Et si l'on tentait de comprendre la tragédie syrienne sans raccourcis médiatiques, avant de prétendre être capable de l'expliquer ?

    Il ne faut jamais désespérer. Périodiquement, un retour du (grand) journalisme vient congédier la sottise des "simplificateurs médiatiques". Ces dernières semaines, chacune à sa façon, deux consœurs ont magnifiquement honoré notre métier. Le 18 février, sur France 2, Samah Soula accueillait dans son magazine de géopolitique, "Un œil sur la planète", une reprise minutieuse des cinq dernières années de la tragédie syrienne. Signés Frédéric Crotta, les reportages diffusés allaient bien au-delà d'une "reprise". Certains d'entre eux étaient même stupéfiants tant ils venaient corriger l'interprétation de la crise syrienne mille fois psalmodiée, sans plus d'examen, par le "médiatique".

    Pour la première fois, on découvrait que l'opposition syrienne était éparpillée en une bonne centaine de groupuscules djihadistes financés par les Saoudiens ou les Qataris, et tous plus barbares les uns que les autres. Mieux encore : ils participent d'une effrayante industrie du massacre. Pour chacun d'eux, il s'agit de filmer un de leurs "exploits" et d'en envoyer une copie MP4 au futur "sponsor".  Le chèque suivra…

    On découvrait aussi que, derrière les raccourcis médiatiques et le politiquement correct, se dissimulent des conjectures pas encore élucidées. On pense à l'attaque chimique du quartier de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, le 21 août 2013. Personne n'est absolument certain que le régime soit "le" coupable. Selon certains témoins, il n'est pas impossible que ce doute, qui serait partagé par les services américains, ait pesé, le 31 août 2013, dans la décision de Barack Obama de lâcher in extremis François Hollande dans le projet de frappes de représailles.

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  • Entre l'Europe et la Pologne, c'est le bras de fer

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    Sur le site de Famille Chrétienne, Antoine Pasquier et Aymeric Pourbaix donnent la parole au vice-ministre polonais des Affaires étrangères :

    Pologne / Europe : le bras de fer

    Vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Aleksander Stepkowski répond aux inquiétudes de la Commission européenne et met en avant la nouvelle politique familiale de son pays.

    La Commission européenne a lancé une procédure de mise sous surveillance de votre pays. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent d’atteintes à la liberté de la presse ?

    Délicate question. Une part considérable de l’establishment polonais, qui a engagé le pays sur la voie de réformes postmodernes pendant huit ans, a ensuite été rejetée par les Polonais aux dernières élections. Mais il cherche à présent à protéger ses intérêts depuis l’extérieur. Et bénéficie de soutiens extrêmement puissants des médias libertaires à travers l’Europe. Ceux-là ont été à l’origine d’une hystérie à propos de la politique en Pologne, très différente de la réalité. Par exemple, c’est après des réactions exagérées sur la base d’articles du Monde que le secrétaire général du Conseil de l’Europe a demandé une veille sur la Pologne.

    Que reprochez-vous à la Commission européenne ?

    De vouloir étendre ses compétences au-delà de ce que les traités européens permettent. Une des difficultés relève de la volonté de la Commission d’établir un « nouveau cadre légal pour renforcer l’État de droit ». Le problème est que cette disposition est présentée comme une obligation pour les pays concernés, ce que les traités n’autorisent absolument pas.

    Selon la Commission, le fameux « nouveau cadre » serait un chantier préparatoire à l’application de l’article 7 du traité de Maastricht (1). Mais, en 2014, le service juridique du Conseil de l’Union européenne a émis l’avis que le « nouveau cadre légal » est ultra vires [expression qui caractérise un abus de pouvoir, Ndlr]. Et la France a été l’une des plus critiques à l’égard de ce « nouveau cadre légal ».

     
  • La Syrie expliquée aux copains

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    Politologue de formation, Marie Thibaut de Maisières est éditrice et auteur de livres pour enfants (My ZebraBook). Mère de famille, elle est aussi polémiste dans "On refait le monde" (Bel-RTL) et officier de réserve de la marine belge. Elle  a accompagné le reporter Christophe Lamfalussy et le comité belge des Chrétiens d’Orient en décembre 2015 dans un voyage dans le Rojova (Nord-est de la Syrie). LaLibre.be propose de découvrir son dernier article publié sur son blog Haystories.org et consacré à la situation en Syrie .

    « Le plus important à retenir sur la Syrie, c’est que la nourriture y est trop bonne. Les Libanais sont des pros du marketing donc tout le monde pense que la nourriture libanaise est la meilleure. Que nenni. Le plus délicieux houmous se mange à Damas, Alep et à Homs. Même si ce n’est pas bon goût de le rappeler alors que la population dans les zones rebelles notamment Alep crèvent littéralement de faim à cause de la stratégie du Régime de Bachar El Assad.

    Maintenant que la vérité est rétablie, commençons :

    La Syrie est un grand pays. 22 millions d’habitants (en 2012). Avec une répartition religieuse/ethnique, à peu près, comme suit :

    60 à 70% de sunnites (15 millions)

    Le sunnisme est le courant disons ‘mainstream’ de l’islam . La très grande majorité (85%) des musulmans dans le monde est sunnite. Les seuls pays à majorité chiite sont l’Iran (90%) , l’Irak (60% de chiites), l’Azerbaïdjan et Bahreïn. Il y a aussi de grosses minorités de chiites au Liban (souvenez-vous en parce que l’on va parler du Hezbollah plus tard), au Pakistan, en Inde, au Yémen, en Afghanistan, en Turquie et en Arabie Saoudite (Wouf, je les plains!).

    Les musulmans que l’on connaît, ici en Belgique, sont souvent sunnites. Car la majorité des musulmans de Belgique sont d’origine marocaine et turque, des pays majoritairement sunnites.

    Le schisme (séparation) entre islam sunnite et chiite date de très tôt dans l’islam – du tout début en fait -. A cause d’une bagarre de succession (comme il y en a dans toutes les bonnes familles). Les chiites auraient voulu que ce soit Hassan, le fils du quatrième calife Ali, le gendre du prophète, mari de sa fille chérie-adorée Fatima, qui devienne le successeur de Mohamed. Alors que les sunnites, eux, ont choisi Muawiya, l’homme fort du moment comme cinquième calife.

    Depuis cette date, ils ne sont pas trop copains (euphémisme ! Ils se font actuellement la guerre dans pas mal de pays).

    Plus pratiquement, voici quelques différences entre chiites et sunnites :

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  • La réforme des médias du Vatican continue

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    « Le père Federico Lombardi achève sa mission à Radio Vatican. Giacomo Ghisani deviendra le représentant légal et le responsable de la direction administrative de Radio Vatican par intérim, à compter du 1er mars.

    Le père Federico Lombardi et Alberto Gasbarri, respectivement directeur général et directeur administratif de Radio Vatican, prennent en effet leur retraite, de Radio Vatican, à la fin du mois de février. Les postes qu’ils occupaient seront absorbés de la réforme des médias du Vatican.

    Le P. Federico Lombardi a servi Radio Vatican pendant 26 ans: il est arrivé comme directeur des programmes en 1990, il est devenu directeur général en 2005.

    Le pape François a institué le Secrétariat pour la communication le 27 juin dernier.

    Giacomo Ghisani est vice-directeur de ce nouveau Secrétariat. Il a été nommé responsable de la direction administrative de Radio Vatican par Mgr Dario Edoardo Vigano, préfet du nouveau dicastère.

    Le calendrier de l’unification progressive des différents media du Vatican proposé en juin 2015 par le Conseil des cardinaux (C9), prévoit une fusion du Conseil pontifical des communications sociales et de la Salle de presse du Saint-Siège à partir de 2016.

    Radio Vatican et le Centre télévisé du Vatican fusionneront au cours de l’année. »

    Ref. Radio Vatican: le P. Lombardi achève une mission de 26 ans

    Moralité : le P. Lombardi reste donc porte-parole du Saint-Siège sous l’autorité du Secrétaire d’Etat du pape.

    JPSC

  • Le catholicisme de Descartes et l'ignorance péremptoire de Léa Salamé

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    A lire ICI cette charge salutaire contre de fausses évidences proclamées avec aplomb par une journaliste téméraire...

  • Face à la pédophilie : se taire et cacher honteusement notre foi ?

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    Alors que la question de la pédophilie dans l'Eglise occupe à nouveau le devant de la scène en Belgique (voir ICI), l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, confronté à cette réalité, l'aborde sans détour dans une lettre pastorale datée de ce mois :

    Lettre pastorale

    « Être chrétien, c’est quoi ? »

    Mgr Charles MOREROD OP

    Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg

    Février 2016

    Être chrétien, c’est quoi ? J’aime poser cette question, et je constate souvent que ce qui pourrait sembler très connu ne l’est pas… En français, on peut dire que « chrétien » vient de « Christ » et signifie être avec le Christ. En allemand la réponse est plus sobre, puisque « chrétien » se dit « Christ ». En d’autres termes, il semble qu’en nous voyant on devrait un peu voir le Christ.

    Pourtant nous le cachons souvent… Chez nous aussi, on constate toutes sortes de problèmes de gravité variable, y compris des scandales : abus sexuels, abus de confiance, etc. Et l’actualité nous donne de la religion l’image d’un facteur de violence, à tel point que beaucoup pensent que si on éliminait toute religion (toutes ayant leur histoire de violence) le monde irait mieux. Et dans ces conditions il nous est devenu difficile de parler de thèmes moraux, parce qu’on nous invite à balayer devant notre porte et à laisser les autres tranquilles.

    Il n’est pas faux de nous faire des reproches, et d’ailleurs Jésus avait commencé avec force : « Si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer » (Matthieu 18,6). En 1965, le Concile Vatican II a reconnu une responsabilité des chrétiens dans l’athéisme : « Dans cette genèse de l’athéisme, les croyants peuvent avoir une part qui n’est pas mince, dans la mesure où, par la négligence dans l’éducation de leur foi, par des présentations trompeuses de la doctrine et aussi par des défaillances de leur vie religieuse, morale et sociale, on peut dire d’eux qu’ils voilent l’authentique visage de Dieu et de la religion plus qu’ils ne le révèlent » (Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps, § 19).

    Reconnaissant notre responsabilité, sommes-nous réduits à nous taire, à cacher honteusement notre foi ? En fait, qu’est-ce qu’on s’attend à trouver dans l’Eglise ? Des gens tous parfaits, plus beaux, plus intelligents, etc. ? Est-ce ce que prétend l’Eglise, quand elle se dit sainte à cause de la sainteté du Christ ? Si l’Eglise était cette communauté de parfaits, qui de nous s’y sentirait invité ? Quant à moi, j’admirerais probablement ces parfaits, mais à distance. Jésus nous fait des reproches, mais il nous dit aussi que c’est justement parce qu’il connaît notre péché qu’il vient à nous : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Marc 2,17).

    Alors, c’est en nous regardant qu’on comprend ce qu’est être chrétien ? En nous regardant avec notre part de scandale ? En fait on voit que nous sommes trop peu chrétiens, et c’est bien une des raisons du scandale : la différence entre ce que nous annonçons et ce que nous vivons. Cette différence existera toujours, parce que nous ne nous annonçons pas nous-mêmes : nous annonçons Jésus-Christ, Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous.

    Etre chrétien, ce n’est pas d’abord être une partie d’un groupe plein de défauts. C’est être avec le Christ, partager sa vie dans son Corps qui est l’Eglise, qui se nourrit de l’Eucharistie en écoutant l’Evangile. Identifier notre foi à nos fautes, c’est une erreur : ce qui est juste, c’est de nous comparer à l’Evangile. On verra bien que nous le vivons trop peu, mais cela ne dévalorise pas l’Evangile. C’est pourquoi aucun de nous ne doit perdre espoir. Quand on demande au Pape qui il est, il répond « un pécheur ». Est-ce une réponse désespérée ? Pas du tout, parce que le chrétien pécheur que nous sommes tous ne passe pas son temps à se regarder lui-même, il lève le regard vers son Sauveur, vers Jésus.

    Vous voulez savoir ce qu’est un chrétien ? Ne regardez pas d’abord nous-mêmes, les chrétiens. Regardez la Croix où Dieu montre qu’il nous prend comme nous sommes, nous aime jusqu’au bout et nous conduit à la vie éternelle en passant par les routes sinueuses de notre existence.

    J’avais écrit une autre lettre, et j’y ai renoncé parce que je me suis dit que je ne pouvais pas faire comme si je n’étais pas conscient de certains faits qui ternissent notre image. Pourtant je n’y arrête pas complètement mon regard, comme si la vie de l’Eglise n’avait pas aussi sa grande part de beauté : je vois, ici et maintenant, combien de chrétiens prient dans l’ombre et aident discrètement tant de personnes qui souffrent, tant de personnes qui seraient seules si des croyants ne les aidaient pas à cause de l’amour de Dieu. N’est-ce pas cela « l’hôpital de campagne », où toute blessure est d’abord pansée, auquel le Pape se plaît de comparer la vocation de l’Eglise ?

    Le grand mouvement de l’année de la miséricorde montre où nous mettons notre espérance : dans le pardon de Dieu. Et quel mouvement étonnant que cette année de la miséricorde, quelle attente il manifeste : je ne me serais jamais attendu, lors de l’ouverture de la porte sainte de la cathédrale, un dimanche soir à 20h30, à ce qu’il n’y ait pas assez de places assises ! Le pardon de Dieu renouvelle le monde de l’intérieur : sans pardon, il n’y a vraiment pas d’espoir, même entre nous. Ce n’est pas pour rien que le Pape insiste pour que cette année soit aussi l’occasion de redécouvrir combien la confession peut nous libérer.

    Enfin, il est vrai que la religion peut être cause de violence. Si elle l’est à cause des chrétiens, c’est que nous ne sommes pas assez chrétiens. L’Evangile ne nous invite pas à la violence ! Mais d’un autre côté que serait le monde si on en enlevait la religion ? Le monde sans religion serait-il un monde paisible et heureux ? On découvre constamment de nouveaux apports de la religion, là où on envisageait les questions séparément. Ainsi, le Pape applique à la préservation de l’environnement une réflexion jusque-là plutôt réservée aux relations entre les êtres humains, à savoir le côté indispensable des grandes motivations religieuses, sans lesquelles on risque de penser d’abord à son propre bien et de céder au cynisme. Les connaissances toujours plus développées que nous avons dans le domaine de l’écologie, comme dans toute question sociale, aident à identifier les difficultés. Mais elles ne suffisent pas à y répondre, et c’est là que le Pape montre l’apport de la religion : « Toute solution technique que les sciences prétendent apporter sera incapable de résoudre les graves problèmes du monde si l’humanité perd le cap, si l’on oublie les grandes motivations qui rendent possibles la cohabitation, le sacrifice, la bonté » (Encyclique Laudato Si’, § 200). Si on est chrétien, unis au Christ, alors on a une motivation radicale : « Si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4,11).

    Je vais conclure à la première personne du singulier, en imaginant que d’autres pourront s’y reconnaître. Vous voulez savoir ce que c’est un chrétien ? Regardez le Christ, ne me regardez pas moi, je n’en vaux pas la peine, lui si ! C’est en lui qu’est notre espérance, et je me donne pour vous la faire connaître. J’annonce l’Evangile comme l’espérance pour les pauvres types comme moi : je l’annonce parce qu’il est la plus grande source de paix et de joie, parce qu’en se faisant homme Dieu savait ce qu’il faisait, et il n’est pas mort pour rien !