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Médias - Page 130

  • Lorsque des médias catholiques se mettent à douter du pape : proposition de lecture

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    Nous remercions Arnaud Dumouch pour sa "lecture" inspirée par celle de Henri Hude au sujet du doute qui s'est fait jour dans certains milieux catholiques à l'égard du pape François et auquel n'échappent pas certains de nos amis. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous adhérions sans réserve aux affirmations d'Arnaud Dumouch concernant le "saint" Concile Vatican II et les orientations suivies depuis par l'Eglise postconciliaire.

    Lorsque les médias catholiques se mettent à douter du pape François (7 mn).

    Analyse d’un théologien, par Henri Hude et Arnaud Dumouch, 30 novembre 2014

    Traditionnellement, les grands médias travaillent à couper le peuple de Dieu du pape : il est l’Autorité rigide, le tueur de la liberté et de l’amour au nom d’une vérité périmée.

    Mais le peuple comprend de plus en plus que ces médias cherchent le manipuler et il ne se laisse plus faire. Alors, changement de tactique : Ces médias se mettent à dire du pape François le plus de bien qu’ils pourront. Ainsi l’élite catholique, par habitude, tendra à se méfier de ce pape dont les médias, chantre de la mondanité, diront du bien. Il faut ajouter que ça ne marche pas si mal et que des journalistes catholiques tombent de plus en plus souvent dans ce piège. La tactique a pourtant des chances limitées de succès, une fois passé un moment de flottement. De plus en plus, l’intuition du pape sera comprise, lui qui a canonisé ensemble Jean XXIII et Jean-Paul II, le pape symbole de l’amour pastoral et le pape symbole de la vérité lumineuse. 

    http://www.libertepolitique.com/Actua...

  • Strasbourg : le pape-t-il cassé son image de "pape ouvert" ?

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    C'est ce que semble penser Bernadette Sauvaget, journaliste de Libération :

    Les trois messages du pape François à l'Europe

    ANALYSE : Dans ses deux discours à Strasbourg, mardi, Bergoglio a fustigé l’individualisme mais aussi l’avortement.

    Sans surprise, les longs applaudissements ont été au rendez-vous. Et pourtant, Jorge Mario Bergoglio a été, à Strasbourg, un pape sans concessions, offensif même. En deux discours, prononcés en italien devant le Parlement européen puis au Conseil de l’Europe, le pape François, en visite éclair ce mardi matin, a donné une feuille de route spirituelle et politique à l’Europe. Ce qui pourrait, une fois passée l’euphorie du voyage, en mécontenter plus d’un, notamment dans sa condamnation forte de l’avortement et de l’euthanasie. Retour sur trois déclarations forte du pape, prononcées ce mardi. 

    «NOUS AVONS DEVANT LES YEUX L’IMAGE D’UNE EUROPE BLESSÉE, FATIGUÉE, PESSIMISTE QUI SE SENT ASSIÉGÉE»

    Conforme à ce qu’il en évoquait déjà ces derniers mois, Bergoglio s’inquiète d’une Europe qui, de son point de vue, est à bout de souffle. En juin, il promettait de la réveiller. C’est donc bien ce qu’il est venu faire à Strasbourg, sur le même registre que le président du Parlement européen, Martin Schultz.

    A partir de ce constat, Bergoglio a voulu proposer un diagnostic. Vue d’Amérique latine, son continent d’origine, l’Europe traverse une sorte de nuit, liée essentiellement à la montée de la sécularisation. Ce qui, pour le pape, correspond à l’abandon de ses racines, un thème qu’il a martelé dans ses deux discours ce mardi à Strasbourg, se livrant à une virulente critique de l’individualisme contraire au développement du bien commun.

    «DE L’INDIVIDUALISME INDIFFÉRENT NAÎT LA CULTURE DE L’OPULENCE AUQUEL CORRESPOND LA CULTURE DU DÉCHET»

    Cette thématique de la «culture du déchet» est une constante dans la pensée bergoglienne; c’est un concept qu'il a forgé quand il était archevêque de Buenos Aires. Cassant son image de pape ouvert, il a clairement condamné le recours à l’euthanasie et à l’avortement qui appartiennent, selon lui, à cette «culture du déchet». Dans la vision de Bergoglio, il y a cette crainte très vive que, dans une société où l’économie et la technique sont reines, on se débarrasse de ceux devenus inutiles, notamment les personnes âgées qu’il a évoquées à plusieurs reprises à Strasbourg.

    «JE VOUS EXHORTE À TRAVAILLER POUR QUE L’EUROPE RETROUVE SA BONNE ÂME»

    On attendait un message très social du pape devant les institutions européennes, comme une sorte de prolongement de sa visite à l’île de Lampedusa, quelque mois après son élection. Il a de fait condamné le sort des migrants. «On ne peut pas tolérer que la Méditerranée devienne un grand cimetière», s'est-il écrié. Mais Bergoglio a surtout délivré un message philosophique, destiné à redonner du souffle à l’Europe. «Je vous exhorte à travailler pour que l’Europe retrouve sa bonne âme», a-t-il lancé aux parlementaires européens. Même s’il a rendu hommage aux différentes cultures qui ont fait l’Europe, mentionnant même au passage les Celtes, Bergoglio pense, bien sûr, que cette âme-là est d’abord chrétienne. Ce qui pourrait aussi, dans les jours à venir, faire grincer bien des dents !

    Voir l'émission sur KTO : "Le pape François et l'Europe"

    Edition spéciale à l'occasion de la visite du Pape François au Parlement européen et au Conseil de l'Europe à Strasbourg ce mardi 25 novembre 2014. La précédente visite d'un pape auprès de ses institutions remonte à 1988. A l'époque, Jean-Paul II venait à la rencontre d'un parlement où ne siégeaient que 12 pays. Le mur de Berlin n'était pas tombé. Depuis, l'Union Européenne s'est élargie à 28 Etats. Et la sécularisation s'est renforcée. A cette crise existentielle s'est ajoutée une crise économique durable. A Strasbourg, le pape François a choisi de s'adresser à l'ensemble du continent Européen. Retour sur son message et débat autour des points forts de ses deux discours avec nos invités : Martin Schulz, président du Parlement européen ; Gabriella Battaini-Dragoni, Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe ; Mgr Jean-Pierre Grallet, membre de la COMECE ; Philippe Lamberts, coprésident du groupe des Verts au Parlement européen ; Anna Zaborska, député européenne slovaque.

  • Le pape à Strasbourg : en direct sur KTO

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    20141124_pape_francois_strasbourg_1.jpg10h30 - Direct

     

    Discours du pape François
    au Parlement européen
       

     

    12h00 - Direct

     

    Discours du pape François
    au Conseil de l'Europe

     

    Lire également, sur zenit.org :

     

  • The humanum series : la série sur le mariage dont tout le monde parle au Vatican

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    Lu sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    The humanum series : la série évènement du Vatican sur le mariage

    C’est la série dont tout le monde parle au Vatican. Réalisée à l’occasion du colloque interreligieux sur la complémentarité homme-femme, The Humanum series raconte en six épisodes la force du mariage dans la destinée de l’humanité. Famille, sexualité, transmission aux jeunes générations, débats de société… Cette série-événement n’élude aucun sujet. Avec ses prises de vue aux quatre coins du monde et sa qualité irréprochable digne des meilleurs documentaires, elle offre un rendu très pro et immédiatement accrocheur. À voir de toute urgence.

    Un site a été créé à l'occasion du colloque, sur lequel les six vidéos ont été postées : http://humanum.it/fr/

    À noter : la cinquième parle des Veilleurs (Les difficultés et les espoirs de la nouvelle génération) et la sixième de La Manif pour tous (Mariage, culture, et société civile).

  • Comment l'on veut nous faire taire

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    Les nouvelles façons de neutraliser l'adversaire (2/2)

    par Ignacio Aréchaga (source : didoc.be)

    Nous faisons face à l’émergence d’une nouvelle orthodoxie, qui n’admet pas la contradiction. Dans cet article, que nous publions en deux parties, l’auteur analyse les stratégies de l’intolérance face au débat intellectuel. On trouvera la première partie ici.

    Un sujet tabou

    Une manière de défendre la propre hégémonie est de retirer un sujet du débat social. On pourrait imaginer que, dans une société pluraliste, tout le monde a le droit d’exposer ses propres idées et de lutter pour elles. Eh bien, non. Il suffit de voir les réactions aux tentatives de l’actuel gouvernement espagnol pour changer la loi sur l’avortement, avec la même légitimité avec laquelle les gouvernements antérieurs l’ont modifiée.

    Mais la tentative de changer ce qui est établi est dénoncé comme une attaque aux droits des femmes. On ne veut pas débattre sur la question de savoir si la loi a causé trop d’avortements, ni si le fœtus est une vie humaine, ni s’il est protégé par la loi, ni s’il y a d’autres moyens de résoudre un possible conflit de droits… Il suffit de dire que c’est un droit de la femme. Les femmes qui sont contre ne comptent pas. L’avortement se transforme ainsi non plus en un droit, mais un tabou qui ne peut être sujet de débat.

    Les « phobies », ça ne se discute pas !

    Un autre expédient commode pour éviter le débat consiste à qualifier les opinions contraires de « phobies ». Ceux qui les soutiennent souffrent d’un trouble, d’une débilité mentale, qui les amène à avoir une réaction irrationnelle. Il n’y a donc aucune discussion possible avec eux. Redéfinir une idée comme « phobie » annule le débat.

    Bien qu’ils ne soient pas les seuls, ceux qui sont passés maîtres dans l’art de ce recours facile sont les mouvements gays. Ils ont même obtenu l’approbation de lois contre l’« homophobie », ce qui est en soit une contradiction, car s’il s’agit d’une phobie pathologique, qui en souffre n’est pas responsable de ses actes.

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  • Le pape, 4e personnalité "la plus puissante du monde"

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    Lu ICI :

    Pour Forbes, le pape François reste la 4e personnalité la plus puissante du monde

    Le magazine américain maintient le pape à la quatrième place dans son classement de 72 personnalités jugées les plus puissantes sur la planète.

    Comme en 2013, le pape François a été classé 4e parmi les « personnalités les plus puissantes du monde » (« world’s most powerful people ») dans la liste dressée chaque année par l’influent magazine économique américain, Forbes, adepte de divers classements. 

    Le pape est placé derrière les présidents russe Vladimir Poutine (1), américain Barack Obama (2) et chinois Xi Jinping (3). Il devance la chancelière allemande Angela Merkel (5). François Hollande est classé 17e dans cette liste de 72 noms, qui mêle dirigeants politiques, d’entreprises ou encore de banques centrales ainsi que des philanthropes. 

    La liste est établie à partir d’une enquête auprès des journalistes et conseillers de Forbes, prenant en compte quatre dimensions du pouvoir : la population couverte, le champ concerné, le mode d’exercice et les ressources financières. 

    Un leader spirituel qui change l’image de l’Église

    Dans le cas du pape, le magazine créé en 1917 insiste qu’il est le « leader spirituel de 1,2 milliard de catholiques ». Mais Forbes apprécie aussi la manière dont Jorge Bergoglio exerce son « pouvoir », estimant qu’il « transforme l’image longtemps conservatrice de l’Église ». 

    Le magazine cite en dernier exemple la récente déclaration du pape François en faveur de la théorie scientifique du big bang, sans toutefois rappeler que cette prise de position n’est en rien nouvelle. 

    Le maintien du pape François à la 4e place du classement annuel est un nouvel indicateur que sa large popularité au-delà du catholicisme reste intacte. En décembre 2013, l’autre magazine américain, Time, l’avait choisi comme personnalité de l’année. 

    Sébastien Maillard (à Rome) La Croix

  • Pour une authentique information religieuse

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Information religieuse : quelle déontologie ?

    En prenant un peu de distance avec le Synode extraordinaire, qui s’est tenu à Rome sur la famille, on est amené à reprendre sérieusement la question d’une authentique information religieuse. En effet, si les médias se sont mobilisés autour de l’événement avec une intensité assez remarquable, il s’en faut de beaucoup qu’ils aient donné une information exacte et vraiment éclairée. Les contresens se sont multipliés, alimentant des interprétations pour le moins hasardeuses et même fallacieuses. Le seul titre du Monde, barrant la première page du 15 octobre, donne une idée de cette dérive : « Le pape François force l’Église à faire sa révolution sur la famille » Une telle présentation se fondait sur un texte de mi-parcours, qui n’avait aucune autorité normative et allait être radicalement amendé par les Pères du Synode. Le Pape, pour sa part, était étranger à sa rédaction, se réservant d’intervenir définitivement sur le fond dans une instruction qui paraîtra dans plus d’un an. Si l’on voulait s’informer sérieusement sur sa pensée, il suffisait de consulter ses interventions antérieures sur le sujet, dont la substance se trouvera reprise dans son allocution conclusive du Synode. Son affirmation centrale porte « sur les vérités fondamentales du sacrement de mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, l’ouverture à la vie ».

    Nous sommes donc en présence d’une campagne de désinformation caractérisée que renforce souvent une ignorance crasse de la pensée de l’Église. On est surpris de découvrir que certains, que l’on croirait intellectuellement armés pour faire comprendre les exigences d’une longue tradition, se perdent dans d’étranges confusions. Ainsi, on a pu se rendre compte que « la morale naturelle » toujours mise en valeur par le magistère était méconnue, alors qu’il s’agit d’un repère rationnel éclairant la conduite morale. Comment confondre cette notion philosophiquement très élaborée avec l’éthologie propre au règne animal ? C’est tout de même lui faire subir les pires outrages, en oubliant la suite de grands docteurs, qui, tels Augustin et Thomas d’Aquin, lui ont conféré ses lettres de noblesse !

    Il est vrai qu’au moment de Vatican II, on avait déjà connu un phénomène semblable, une sorte de concile médiatique se substituant au concile réel. Le père de Lubac parlait à ce propos d’un « para-concile ». Avec le développement des moyens de communication, les interprétations idéologiques, voire fantaisistes se multiplient, au point de brouiller complètement les données du travail des évêques rassemblés autour du Pape. Faut-il en appeler à une véritable déontologie en matière d’information religieuse ? Ce pourrait être une revendication minimale, même si l’on mesure les difficultés propres à un pareil domaine, notamment avec le maniement d’une culture théologique qui réclamerait une formation sérieuse. Mais le débat qui va se prolonger plus d’un an ne pourra échapper à une impérieuse clarification.

  • Le pape des médias a encore frappé

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    Benoît XVI parlait du « concile des médias » masquant Vatican II. En va-t-il de même, en partie du moins, pour la « Francescomania » qui construit le mythe révolutionnaire du pape actuel ? Lu sur le blog du chanoine de Beukelaer (JPSC) :

    « Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique »: Ci-dessous l’article paru ce jour en p.8 du quotidien bruxellois « le Soir » en p.8, sous la plume d’Elodie Blogie.  Fort bon article, mais qui me fait sourire. Ce que le pape François a énoncé – sans doute dans un langage plus accessible que ses prédécesseurs – n’est en rien une nouveauté. Déjà Pie XII enseignait dans son Encyclique « Divino afflante Spiritu » (1944) que la Bible n’était pas un livre de science, mais un récit inspiré pour nourrir notre foi. Comment se fait-il donc que, aujourd’hui encore,  tant de personnes (et de journalistes) imaginent un enseignement « révolutionnaire » quand le Pape dit cela?    

    « Quand nous lisons le récit de la Création dans la Genèse, nous risquons de prendre Dieu pour un magicien, brandissant sa baguette magique. Mais ce n’est pas ainsi.  » Voilà ce qu’a déclaré le pape François lundi lors d’une assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences. Intervenu alors qu’il présidait l’inauguration solennelle d’un buste de Benoît XVI devant les membres de l’Académie, il s’est exprimé sur la question sensible de la création. «  Dieu n’est pas un démiurge mais le Créateur qui confère le don de l’être à tous les éléments, a-t-il encore poursuivi. Le Big Bang, auquel on attribue aujourd’hui l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice de Dieu, mais il l’exige. L’évolution de la nature n’est pas en contradiction avec la notion de Création ; elle suppose la création des êtres qui évoluent en elle.  »

    Ces déclarations semblent à première vue étonnantes. En réalité, depuis Vatican II, l’Eglise catholique récuse ce que l’on appelle le concordisme, c’est-à-dire l’idée de faire coïncider théories scientifiques et textes religieux. Le créationnisme n’est donc plus à l’ordre du jour depuis longtemps. En 1996, Jean-Paul II avait ainsi approuvé la théorie de l’évolution, sans ambiguïté.

    Quels rapports dès lors entre sciences et foi ? Deux positions existent. D’une part, comme le préconisait Georges Lemaître, le scientifique belge précisément à l’origine de la théorie du Big Bang, il s’agit de distinguer clairement deux domaines qui ont leur autonomie. Le chanoine belge, professeur à l’UCL, a d’ailleurs été président de l’Académie Pontificale des Sciences jusqu’à sa mort.

    Une seconde position consiste à mettre en garde contre toute confusion, mais en invitant tout de même à jeter des ponts «  par une lecture philosophique des contenus scientifiques », nous explique un théologien. Ainsi, s’il n’est pas question de remettre en cause les théories scientifiques, le théologien peut se poser la question du sens.

    Pour Stijn Van den Bossche, théologien, la non-opposition entre création et Big Bang, difficilement compréhensible pour le novice, n’a donc rien de novateur : «  La notion de création est une notion strictement théologique qui considère le monde comme un don, qui donne un sens au passage du rien au tout. La théorie de l’évolution ne contredit pas la doctrine catholique sur la création du monde.  »

    Rien d’absolument novateur donc dans le discours de François. «  Parce que c’est François, on pense à chaque fois qu’il révolutionne l’Eglise », souffle un expert. Un seul point interpelle : l’apparent lien de nécessité (« exige ») entre la réalité du Big Bang et l’intervention créatrice. Deux réalités qui ne devraient pas être mises au même niveau, selon un professeur de l’UCL. «  Georges Lemaître n’aurait pas approuvé…  »

     Ref.  Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique – « le Soir » p.8

  • Soeur Cristina vers les périphéries

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    5497-sister-soeur-cristina-pochette-premier-album.jpgLu sur le site « aleteia » :

    Pour le premier single de son premier album, elle a osé réinterpréter 'Like a Virgin‘, le tube de Madonna !  Sœur Cristina, phénomène sur les réseaux sociaux depuis sa participation (et sa victoire) à l'édition italienne de ‘The Voice’, fait l’objet de vives critiques dans certains médias catholiques, en particulier italiens, depuis la sortie de son premier single.


    ‘’C'est l’opération commerciale la plus audacieuse dans le panorama musical récent, mais elle nous paraît opportuniste (au niveau discographique s’entend)", estime dans un éditorial l'Agence du Service d’information religieuse (SIR). “De là naissent tout naturellement des doutes quant à l'instrumentalisation de cette religieuse à la voix d’ange, au-delà de sa victoire à la télévision ”, juge sévèrement le SIR. Pour sa part, la revue Famiglia Cristiana, largement diffusée auprès du lectorat catholique en Italie, s’étonne et avertit sœur  Cristina d’être prudente et de ne pas “devenir un personnage ” ou une diva. “Tant qu’elle restera fidèle à elle-même et à sa vocation, elle peut être crédible, même en chantant un tel texte ”, a commenté Don Claudio Burgio, directeur de la chorale du Duomo de Milan, interviewé par la ‘Revista católica’. “L’important, mais on le verra au cours des prochaines années, sera de voir si elle saura surmonter la célébrité et rester fidèle à sa mission.”

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  • Ainsi soient-ils; réflexions sur une série manipulatrice

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    Nous vous recommandons le site suivant, consacré à cette série : http://www.ainsisoientils.com/

    Ensuite la lecture de ces deux articles :

  • De l'art de neutraliser son adversaire

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    Lu sur didoc.be Ignacio Aréchaga) :

    Les nouvelles façons de neutraliser l'adversaire (1/2)

    Nous faisons face à l’émergence d’une nouvelle orthodoxie, qui n’admet pas la contradiction. Dans cet article, que nous publions en deux parties, l’auteur analyse les stratégies de l’intolérance face au débat intellectuel.

    L’intimidation de l’adversaire se manifeste par des menaces de boycott d’institutions, d’entreprises ou d’intellectuels qui expriment des opinions opposées à celles que défend un groupe. (…)

    On a pu le noter clairement lors des campagnes en faveur du mariage gay aux Etats-Unis. Si de grands magnats d’Hollywood ou le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, donnent des millions de dollars pour appuyer la cause du mariage gay, c’est la preuve de leur libéralité progressiste et personne ne mettra en doute leur droit de le faire.

    Par contre, si Dan Cathy, propriétaire de la chaîne de restaurants Chick-fil-A, déclare dans une entrevue que l’entreprise soutient la famille traditionnelle et qu’en plus, il a soutenu financièrement des organisations opposées au mariage homosexuel, des groupes d’activistes gays exigent le boycott de ses restaurants et les maires de Chicago, Boston et San Francisco s’empressent de déclarer que la chaîne ne serait pas la bienvenue dans leurs municipalités. Dan Cathy a clairement dit que, bien qu’idéologiquement opposé au mariage gay, sa chaîne n’a jamais fait aucune discrimination sur base de l’orientation sexuelle de ses employés ou de ses clients.

    Paradoxalement, les mêmes qui appellent au boycott pour une question idéologique s’insurgent, scandalisés, lorsqu’un photographe chrétien ne veut pas faire le reportage d’un mariage gay et le défèrent au tribunal pour discrimination. En août dernier, le Tribunal Suprême du Nouveau Mexique a imposé une amende à un petit commerce, Elane Photography, pour avoir refusé de faire le reportage d’un tel mariage. Serait-ce également discriminatoire si le photographe refusait de réaliser un reportage pour la promotion d’un cirque présentant des spectacles d’animaux s’il apparaît qu’il est opposé à ce genre de pratique ?

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  • Synode : une grande victoire des traditionalistes ?

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    C'est l'opinion d'Odon Vallet comme le rapporte M. Bernard sur le site "Riposte catholique" :

    «Les catholiques traditionalistes ont remporté une grande victoire»

    Je ne peux pas m’empêcher de publier cet entretien avec l’ineffable Odon Vallet, spécialiste de l’Eglise selon nos médias. D’abord parce qu’on sent ce progressiste totalement frustré par le résultat du synode. Et aussi parce qu’il considère que l’Eglise de France porte une responsabilité dans ce qu’il considère être un mauvais résultat. C’est 20 Minutes qui l’a interrogé :

    « En quoi le texte provisoire marquait-il un pas important?

    Le texte provisoire comportait deux ouvertures. L’une à l’égard des divorcés remariés. L’autre à l’égard des homosexuels. Il ne s’agissait pas d’une révolution, mais d’une évolution. On ne proposait pas d’admettre au sacrement les divorcés remariés, mais seulement de prévoir, soit par annulation du mariage, soit par une procédure de pénitence, la réadmission au sacrement. Pour les homosexuels, il n’était pas question de reconnaître le mariage, mais de faire apparaître les «dons et qualités» qu’ils pouvaient offrir à l’Eglise. On les accueillait sans pour autant reconnaître officiellement leur union.

    Une évolution qui n’est pas passée lors du vote…

    Dans texte définitif, il n’est plus fait allusion à ces deux sujets controversés. C’est une défaite retentissante pour le pape François, un camouflet. Pire, un cardinal américain [Raymond Leo Burke, de l'opposition conservatrice], a même déclaré que le pape avait fait «beaucoup de mal en ne disant pas ouvertement qu’elle était sa position». En réalité, François est resté muet pour accorder toute liberté aux participants. C’est la première fois depuis 50 ans au moins, qu’un cardinal s’oppose ouvertement au pape. C’est la première fois, aussi, depuis plusieurs siècles que des évêques et des cardinaux ne lui font pas confiance.

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