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Médias - Page 126

  • Le pape François est contrarié par la confusion suscitée par ses propos

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    Du site Aleteia.org :

    Familles nombreuses : le pape François contrarié par la confusion créée par ses déclarations

    Mgr Becciu dément que le Pape ait parlé de trois enfants par famille comme le « bon nombre ». La phrase a été sortie de son contexte.

    Le Pape est surpris et contrarié par la tournure prise par ses déclarations au cours du vol de retour de son voyage au Sri Lanka et aux Philippines. Ce qui ressort des déclarations du substitut de la Secrétairerie d'État, S.Exc Mgr Angelo Becciu, au journal italien Avvenire.

    Il se trouve que Mgr Becciu assistait à la conférence de presse du Pape tenue lundi 19 janvier dans le vol retour de Manille à Rome. Le prélat s'est dit quelque peu surpris du fait que les paroles du Pape, volontairement simples, n'aient pas été entièrement replacées dans leur contexte, en référence à une citation de l'encyclique Humanæ Vitæ sur la paternité responsable.

    « La phrase du Pape s'entend dans le sens que l'acte procréateur de l'homme ne peut suivre la logique de l'instinct des animaux, mais doit provenir d'un acte responsable qui a sa racine dans l'amour et le don réciproque de soi », affirme le substitut de la Secrétairerie d'État, qui dément que le Pape ait parlé de trois enfants par famille comme étant le bon nombre.

    « Pas du tout ! », s'exclame Mgr Becciu qui souligne qu’« en aucune façon le Pape a voulu indiquer le nombre de trois enfants par famille comme le "bon nombre " pour tous les mariages. Chaque couple catholique, à la lumière de la grâce, est appelé à discerner, en fonction d'une série de circonstances humaines et divines, quel est le nombre d'enfants qu'il devrait avoir ».

    « Le Pape est réellement contrarié que ses propos aient provoqué une telle confusion », affirme-t-il dans une interview : « Il ne voulait en aucune manière sous-estimer la beauté et la valeur des familles nombreuses ». Le prélat souligne qu'à l’audience générale suivante, le Saint-Père avait affirmé que « la vie est toujours un bien et qu'avoir autant d'enfants est un don de Dieu pour lequel il faut Lui rendre grâce ».

    Et Mgr Becciu de souligner également l'admiration du pape François pour Paul VI : « Il a été celui qui l'a béatifié et aux Philippines, voici quelques jours, admirant une nation aussi jeune, il a tenu à souligner que la position adoptée en 1968 par Paul VI a été prophétique », conclut le prélat.

    Adaptation de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne

  • N'importe quoi

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    Lu sur Sud-Presse.be :

    Liège: la Province abonne ses 56 conseillers à Charlie Hebdo sans leur avis

    Ils n’avaient rien demandé, ils le recevront pourtant tous durant un an. Les 56 conseillers qui forment le conseil provincial de Liège ont appris, jeudi, qu’ils allaient recevoir, gratuitement, durant un an, l’hebdomadaire Charlie Hebdo dans leur boîte aux lettres.

    C’est une idée du premier député en personne, André Gilles (PS) : « Effectivement, expliquait-il, jeudi soir, aux vœux de la Maison de la Presse. J’ai trouvé que c’était une bonne idée en guise de solidarité avec vos confrères. »

    De prime abord, l’idée paraît louable bien sûr.

    Mais au-delà de la question du prix (56 fois 116 = 6.496 euros tout de même), il y a l’abonnement « forcé » à une publication qui, certes, symbolise aujourd’hui mondialement la liberté d’expression, mais qui n’était guère appréciée par une bonne frange de la population avant les fameux événements.

    Ainsi, la même initiative avait été prise il y a une semaine en France par le président du conseil régional du Pays de la Loire, Jacques Auxiette (PS). Il avait abonné ses 93 conseillers régionaux à Charlie sans leur demander leur avis.

    Et la réaction ne s’était pas fait attendre.

  • Le plus progressiste des évêques américains...

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    Henri Hude, sur Liberté Politique, relève un propos de Jean-Marie Guénois dans le Figaro concernant la nomination, sur le siège de Chicago, du "plus progressiste des évêques américains" et apporte quelques précisions concernant cet évêque, Mgr Blase Cupich.

    (...) Le pape, écrit Jean-Marie Guénois, vient de nommer « au prestigieux siège de Chicago, le plus progressiste des évêques américains, relégué [jusqu’] alors dans un minuscule diocèse ».

    Progressiste ? On en jugera.

    Il y a exactement un an, le 21 janvier 2013, « le plus progressiste des évêques américains », alors évêque de la « minuscule » ville de Spokane (210.328 habitants), a prononcé le sermon d'une messe pour le respect de la vie. C’était peu de temps après la tuerie de Newton, où un déséquilibré avait massacré vingt enfants.

    Ce grand progressiste a donc déclaré, ce jour-là : « La vérité finira par l’emporter et nous devons croire qu’une nation dont le cœur peut collectivement se briser de douleur à la pensée des bébés massacrés à Newton, a la capacité et la grâce de Dieu pour éprouver un jour la même douleur, à la pensée des bébés tués dans le sein maternel [1]. »  

    Un évêque choisi par Jean Paul II

    Parlons un peu de sa carrière. Chacun comprend que, dans l’esprit parisien de notre chroniqueur, Mgr Cupich vient de ce que le cardinal de Richelieu appelait un « évêché crotté ». C’est donc une sorte d’intrus à Chicago (6 millions d’habitants, 2,3 millions de catholiques, soit 28,57 fois plus qu’à Spokane-Ville). Mgr Cupich fut en effet nommé par Jean-Paul II évêque de Rapid City, 68.000 habitants, 83 paroisses, Dakota du Sud. À côté, en effet, et vu de Paris, Luçon (10.000 habitants), c’est Broadway. Il a ensuite été transféré par Benoît XVI à Spokane, État de Washington, 210.000 habitants, autant de paroisses (qu’à Rapid Ciy), mais avec en prime une université (jésuite). En somme, une promotion. En plus, un très joli coin de l’Ouest (comme Luçon).

    Allez faire un tour sur le website du diocèse de Spokane. Mgr Cupich y est encore indiqué comme l’Ordinaire du lieu. Vous n’aurez pas précisément l’impression de débarquer à Evreux dans la grande époque Gaillot.

    Ce n’était pas jusque-là une carrière fulgurante, mais chacun a compris que la performance carriériste n’est pas exactement au nombre des qualités que recherche le redoutable François.

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  • Liberté et respect

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    D'un ami :

    LIBERTE et RESPECT  (Y. M.)

     

    Et si nous renoncions, simplement par respect

    A croquer ce prophète que je ne saurais voir

    Sans pour autant cesser de porter l’étendard

    Du droit à l’expression et de la liberté.

     

    Ma liberté s’arrête où la tienne commence

    Je respecte ta foi et je m’en sens grandi

    Sans qu’il me soit besoin de braver l’interdit

    Sans qu’il me soit besoin de blasphèmes et d’outrances

     

    Que serions-nous humains, que serions-nous la France

    Sans un brin de douceur mêlée de courtoisie

    Et serions-nous moins libres, serions-nous moins Charlie

    De teinter nos propos d’un peu de bienveillance

     

    Pour que tu puisses écrire, dessiner, parler haut

    Je lutterai sans cesse, me battrai pied à pied

    Mais mon combat, je pense, ne serait que plus beau

    Si tes propos se teintent d’un peu d’humanité.

     

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  • Après le coup du lapin

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    Sur le site « Pro liturgia », une réflexion marquée au coin du bon sens d’un internaute :

    « Je n’ai toujours pas digéré le coup des “lapins” ; d’autant plus que je connais un certain nombre de familles nombreuses qui doivent affronter un climat qui leur est de plus en plus hostile, qui souvent font d’énormes sacrifices, renoncent au train de vie souvent très confortable qu’ils pourraient espérer, voire pour les plus modestes vont jusqu’à se priver du nécessaire pour élever leurs très nombreux enfants. Si même le Pape, qui devrait les soutenir et les encourager, se met à se moquer d’eux... 

    Evidemment, je pense qu'il s’adressait plus au contexte des Philippines marqué par une extrême pauvreté, ce qui change les données du problème ; en outre, dans le même discours, il réaffirme la conception traditionnelle de la famille et condamne le malthusianisme moderne. Mais on est en droit d’attendre d’un Pape qu’il sache tenir sa langue, mesurer ses propos, et ne pas faire tous azimuts des déclarations à l’emporte pièce dont il sait - ou devrait savoir - qu’elles seront manipulés par des médias souvent malveillants... D’ailleurs là, ça n'a pas loupé : les journalistes - toujours réducteurs - n’ont évidemment retenu des propos du Pape que le fait qu’il se moque des familles catholiques traditionnelles en les comparant à des lapins. Ce qui n’est pourtant pas tout à fait le sens exact de ses propos quand on les examine de plus près et qu’on les resitue dans leur contexte. Bref, en termes de “com” et contrairement aux apparences, le pontificat actuel n’est pas meilleur que les précédents.

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  • Pourquoi les victimes du Boko Haram ne font pas le poids...

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    Caroline Lallemand, dans le Vif, répond à cette question : 

    Pourquoi le monde ignore les attaques de Boko Haram

    Le 7 janvier dernier, la France vivait les pires attentats terroristes depuis 50 ans. Au même moment, au Nigeria, 2000 personnes étaient massacrées par le groupe islamiste armé Boko Haram. Deux évènements tragiques, deux traitements de l'information.

    Le 7 janvier dernier, 17 personnes sont mortes dans des attentats perpétrés par des terroristes à Paris. 3,7 millions de personnes sont descendues dans les rues de l'Hexagone le dimanche qui a suivi dans un grand élan de solidarité envers les victimes. Les journaux du monde entier couvrant les événements à force d'éditions spéciales et de flash infos, les réseaux sociaux saturant du hashtag désormais international "Je suis Charlie".

    Au même moment, au Nigeria, on apprenait la mort de plus de 2 000 personnes suite à une attaque du groupe islamiste armé Boko Haram dans le Nord-Est du pays. En quelques jours, les islamistes "ont entièrement brûlé 16 villes et villages dont Baga" apprenait-on d'un responsable administratif de cette zone de l'État de Borno. Pour Amnesty International, cette attaque semble être "la plus meurtrière à ce jour d'une série d'actions de plus en plus haineuses menées par le groupe". Pourtant, dans les médias, peu d'informations filtrent quant à l'ampleur du massacre. Certaines voix se demandent pourquoi le monde ne s'intéresse pas au sort de ces Nigérians. Des journalistes collaborant à des médias africains nous donnent quelques éléments de réponse.

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  • Charlie Hebdo : de la responsabilité des irresponsables

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    Du Père Daniel-Ange sur le site de France Catholique :

    Responsabilité des «  irresponsables »

    Nous voilà bouleversés par ces victimes, endeuillés avec leurs familles, mais surtout atterrés par la régression de régions entières du globe dans la barbarie et la folie, érigées en système de domination (Da’ech, Al Qaïda, Boko Haram, Shebab, Talibans, AQPA, Al-nosra, et toutes leurs ramifications de la Mauritanie à l’Indonésie…). Notre gigantesque réaction populaire et internationale doit englober ces pays trop oubliés. Nos attentats nous rappellent brutalement que là-bas, c’est le… quotidien. Pas un seul jour ne passe (Liban compris), sans attentats, terrorisant des populations. Mais pour la France, je me risque à poser une question politiquement taboue, car je revendique la liberté d’expression [1]. Les odieuses caricatures du Prophète du Coran dans Charlie Hebdo, ne relèvent-elles pas aussi de la violence au moins morale  ? Elles ont heurté des foules de croyants et pas seulement les extrémistes, mais nos frères musulmans modérés, bien insérés dans notre société. Combien en gardent une profonde amertume, qu’ils ne peuvent évidemment exprimer, sous peine d’être lynchés médiatiquement malgré la-dite liberté d’expression ?

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  • L'humour ineffable du probable successeur de Charb

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      Riss devrait succéder à Charb.      Voici un échantillon de ses          grandioses productions;            c'était en février 2005,                quelques semaines avant la       mort de Jean-Paul II.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais, ouf !, il nous reconnaît le droit de ne pas être Charlie : riss-nouveau-directeur-publication-charlie-hebdo-on-droit-dire-je-ne-suis-pas-ch

  • Radicalisation : qui donne le mauvais exemple à qui ?

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    Lu sur le site web de « La libre », cette opinion de Jacques Liesenborghs, ancien enseignant général, technique, professionnel et supérieur pédagogique :

    « Après l’indignation devant l’inqualifiable, après la surenchère médiatique, après l’émotion et le sursaut populaires, l’heure est venue de chercher plus activement des remèdes à la radicalisation de centaines de jeunes en déshérence. Je laisse à d’autres plus compétents l’analyse des mesures sécuritaires envisagées. Parlons un peu éducation.

    “Ils l’ont bien cherché !”

    Expression qu’on a souvent entendue ces derniers jours et pas seulement dans la bouche de jeunes musulmans. Beaucoup de citoyens “bleu-blanc-belge” pensent et, petit à petit, osent dire la même chose ! Le travail à faire autour de la fameuse “liberté d’expression” (et de ses limites ?) est donc colossal et il concerne l’ensemble de la société.

    Pour ma part, je partage avec tant d’autres la formule de Voltaire : “Je n’aime pas ce qu’ils disent, mais je me battrai pour qu’ils puissent le dire”. Mais ce n’est pas facile à expliquer et à faire entendre quand on se trouve par exemple avec une bande d’ados et qu’un fort en gueule proclame : “Ils le méritaient et votre minute de silence, je ne la respecterai pas” (traduction polie).

    Des cours de citoyenneté ?

    Certains politiques sont rapidement montés au créneau pour “vendre” leur solution : des cours de citoyenneté. Encore des cours en plus. Les programmes seraient-ils à ce point cadenassés ? On ne pourrait donc pas faire l’indispensable travail de formation citoyenne dans les cours d’histoire, de géographie, de français, de langues modernes, de sciences… ? Il me semble que tout enseignant devrait avoir pour mission de s’en préoccuper et de faire découvrir la dimension citoyenne de la plupart des sujets abordés en classe. Ou encore d’organiser des projets interdisciplinaires avec des collègues et, pourquoi pas, des élèves actifs. Et donc de favoriser la liberté d’expression le plus souvent possible. Toute école devrait faire le point. Qui fait quoi en la matière ? Quelles initiatives nouvelles prendre ? Avec quels partenaires ?

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  • Charlie Hebdo : quand, après le drame, on débat de la liberté d'expression

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    De Patrice de Plunkett sur son blog :

    Après le drame, un débat sur la "liberté d'expression"

    Dans le sillage du drame de la semaine dernière, Le secret des sources (France Culture) traitait de la « liberté d'expression » : irresponsabilité des médias ?  sens du « je suis Charlie » ? etc :

    La sémiologue Mariette Darrigrand a mis en cause la mentalité du journaliste retranché derrière le « je fais mon métier » (« comme pourrait le dire un industriel de l'agro-alimentaire ») et revendiquant sa propre subjectivité « alors que dès la première année d'école de journalisme on leur apprend à ne pas dire "je"». La sémiologue s'interroge même sur le dogme de la « liberté d'expression » : « C'est une notion qu'il faudrait réviser... La liberté d'expression ne peut pas être l'émanation du Moi, le droit personnel à jouir de quelque chose... Il faut réfléchir à la finalité ! »

    Sous la direction de Val puis de Charb, Charlie Hebdo avait cessé d'être un journal anarchiste pour devenir l'une des expressions du subjectivisme contemporain. Insulter les religions toutes les semaines (de façon ordurière), mais en ignorant tout de ces religions : la posture de Charlie ne mérite pas d'être appelée « critique des systèmes de pensée » – n'en déplaise à Christophe Deloire*, autre invité de l'émission de ce matin. D'autant que ces insultes véhiculaient une véritable haine antireligieuse, synthétisée par la phrase de Charb : « Ce ne sont pas des églises et des mosquées qu'il faut construire, mais des asiles psychiatriques ! ». Cette phrase était digne de Béria*. Or elle a été proclamée dimanche soir dans le grand auditorium de Radio France, à la soirée d'hommage à Charlie Hebdo, et elle a été acclamée par le public : un public composé du tout-Paris politico-médiatique, sous le patronage du ministère de la Culture.

    Lire la suite sur le blog de P. de Plunkett

    Lire également : sur le blog de Koz : ma-mere-cest-sacre-et-la-liberte-dexpression

  • Karl Zero : "Ce type d'humour blasphématoire ne sert pas à grand chose"

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    Lu sur le site de laLibre.be où Dorian de Meeus interviewe Karl Zero :

    L’ancien animateur de Canal+ évoque l’attentat contre Charlie Hebdo, dont il a été un dessinateur. Ayant lui-même reçu plusieurs menaces de mort, Karl Zéro revient sur la protection rapprochée dont il a bénéficié. L’auteur analyse aussi la réaction populaire face à ce drame. Karl Zéro est l’Invité du samedi de LaLibre.be.

    Extraits :

    (...) Certains internautes ne perçoivent pas le slogan ‘Je suis Charlie’ comme un soutien à la liberté d’expression mais plutôt comme un appui aux provocations de Charlie Hebdo. Ce slogan était-il finalement bien choisi ?

    Je crois que oui, il tombait sous le sens. ‘Je suis Charlie’, cela signifie ‘Je suis français et j’ai le droit de rire de tout’. Cela veut dire qu’il n’y a pas de raison de tuer des gens parce qu’ils dessinent Mahomet. Après, on peut avoir un débat sur l’intérêt de ces caricatures. J’ai eu des échanges avec Charb, y compris sur des plateaux télé, sur la question de savoir s’il fallait vraiment reproduire les caricatures danoises et remettre le couvert des années plus tard. Personnellement, je n’étais pas pour, je ne trouvais pas cela terrible. Mais voilà, c’était leur choix. Ce côté libertaire anarchiste est leur ligne et leur fond de commerce depuis toujours. Taper sur les religions était pour eux très important.

    Personnellement, avez-vous surfé sur ce type d’humour blasphématoire ?

    Non, ce n’est pas trop mon truc, même si je l’ai peut-être fait dans mes premières années à Nulle Part Ailleurs sur Canal. J’ignore si c’est l’âge venant ou la sagesse, mais je pense qu’en réalité cet humour ne sert pas à grand-chose. Je ne vois pas pourquoi on devrait casser le moral de quelqu’un qui est profondément croyant. Si je me mets dans la peau d’un musulman, je peux comprendre que certains trouveront sans doute la Une de Charlie choquante.

    A force de représenter Mahomet, n’y a-t-il pas un risque de voir l’humour devenir de la pure provocation?

    C’était leur but ! Ils étaient provocateurs dans l’âme. Il était donc impossible de les empêcher d’être des provocateurs. Cela faisait longtemps qu’on était passé de l’humour à la provocation totale. Pour les islamistes les plus énervés, on était même arrivé au stade de la guerre. (...)

  • Charlie Hebdo : Liberté politique au créneau

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     A lire, ces contributions, parues sur Liberté politique :

    Pourquoi nous ne sommes pas Charlie  

    Pourquoi nous ne sommes pas Charlie

    Il y a comme une gigantesque méprise dans les multiples conceptions de la liberté qui se sont exprimées lors de la "marche républicaine" du 11 janvier. Dans ses gènes, le radicalisme de l'athéisme militant est un appel à la violence. La liberté ne peut grandir que dans la paix, la paix est impossible sans le respect des consciences. 
     

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    Pourquoi “Charlie” ne peut pas être un symbole de la liberté d’expression  

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    dans Idées

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    Rédigé par Guillaume de Prémare
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