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Médias - Page 126

  • Comment l'on veut nous faire taire

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    Les nouvelles façons de neutraliser l'adversaire (2/2)

    par Ignacio Aréchaga (source : didoc.be)

    Nous faisons face à l’émergence d’une nouvelle orthodoxie, qui n’admet pas la contradiction. Dans cet article, que nous publions en deux parties, l’auteur analyse les stratégies de l’intolérance face au débat intellectuel. On trouvera la première partie ici.

    Un sujet tabou

    Une manière de défendre la propre hégémonie est de retirer un sujet du débat social. On pourrait imaginer que, dans une société pluraliste, tout le monde a le droit d’exposer ses propres idées et de lutter pour elles. Eh bien, non. Il suffit de voir les réactions aux tentatives de l’actuel gouvernement espagnol pour changer la loi sur l’avortement, avec la même légitimité avec laquelle les gouvernements antérieurs l’ont modifiée.

    Mais la tentative de changer ce qui est établi est dénoncé comme une attaque aux droits des femmes. On ne veut pas débattre sur la question de savoir si la loi a causé trop d’avortements, ni si le fœtus est une vie humaine, ni s’il est protégé par la loi, ni s’il y a d’autres moyens de résoudre un possible conflit de droits… Il suffit de dire que c’est un droit de la femme. Les femmes qui sont contre ne comptent pas. L’avortement se transforme ainsi non plus en un droit, mais un tabou qui ne peut être sujet de débat.

    Les « phobies », ça ne se discute pas !

    Un autre expédient commode pour éviter le débat consiste à qualifier les opinions contraires de « phobies ». Ceux qui les soutiennent souffrent d’un trouble, d’une débilité mentale, qui les amène à avoir une réaction irrationnelle. Il n’y a donc aucune discussion possible avec eux. Redéfinir une idée comme « phobie » annule le débat.

    Bien qu’ils ne soient pas les seuls, ceux qui sont passés maîtres dans l’art de ce recours facile sont les mouvements gays. Ils ont même obtenu l’approbation de lois contre l’« homophobie », ce qui est en soit une contradiction, car s’il s’agit d’une phobie pathologique, qui en souffre n’est pas responsable de ses actes.

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  • Le pape, 4e personnalité "la plus puissante du monde"

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    Lu ICI :

    Pour Forbes, le pape François reste la 4e personnalité la plus puissante du monde

    Le magazine américain maintient le pape à la quatrième place dans son classement de 72 personnalités jugées les plus puissantes sur la planète.

    Comme en 2013, le pape François a été classé 4e parmi les « personnalités les plus puissantes du monde » (« world’s most powerful people ») dans la liste dressée chaque année par l’influent magazine économique américain, Forbes, adepte de divers classements. 

    Le pape est placé derrière les présidents russe Vladimir Poutine (1), américain Barack Obama (2) et chinois Xi Jinping (3). Il devance la chancelière allemande Angela Merkel (5). François Hollande est classé 17e dans cette liste de 72 noms, qui mêle dirigeants politiques, d’entreprises ou encore de banques centrales ainsi que des philanthropes. 

    La liste est établie à partir d’une enquête auprès des journalistes et conseillers de Forbes, prenant en compte quatre dimensions du pouvoir : la population couverte, le champ concerné, le mode d’exercice et les ressources financières. 

    Un leader spirituel qui change l’image de l’Église

    Dans le cas du pape, le magazine créé en 1917 insiste qu’il est le « leader spirituel de 1,2 milliard de catholiques ». Mais Forbes apprécie aussi la manière dont Jorge Bergoglio exerce son « pouvoir », estimant qu’il « transforme l’image longtemps conservatrice de l’Église ». 

    Le magazine cite en dernier exemple la récente déclaration du pape François en faveur de la théorie scientifique du big bang, sans toutefois rappeler que cette prise de position n’est en rien nouvelle. 

    Le maintien du pape François à la 4e place du classement annuel est un nouvel indicateur que sa large popularité au-delà du catholicisme reste intacte. En décembre 2013, l’autre magazine américain, Time, l’avait choisi comme personnalité de l’année. 

    Sébastien Maillard (à Rome) La Croix

  • Pour une authentique information religieuse

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Information religieuse : quelle déontologie ?

    En prenant un peu de distance avec le Synode extraordinaire, qui s’est tenu à Rome sur la famille, on est amené à reprendre sérieusement la question d’une authentique information religieuse. En effet, si les médias se sont mobilisés autour de l’événement avec une intensité assez remarquable, il s’en faut de beaucoup qu’ils aient donné une information exacte et vraiment éclairée. Les contresens se sont multipliés, alimentant des interprétations pour le moins hasardeuses et même fallacieuses. Le seul titre du Monde, barrant la première page du 15 octobre, donne une idée de cette dérive : « Le pape François force l’Église à faire sa révolution sur la famille » Une telle présentation se fondait sur un texte de mi-parcours, qui n’avait aucune autorité normative et allait être radicalement amendé par les Pères du Synode. Le Pape, pour sa part, était étranger à sa rédaction, se réservant d’intervenir définitivement sur le fond dans une instruction qui paraîtra dans plus d’un an. Si l’on voulait s’informer sérieusement sur sa pensée, il suffisait de consulter ses interventions antérieures sur le sujet, dont la substance se trouvera reprise dans son allocution conclusive du Synode. Son affirmation centrale porte « sur les vérités fondamentales du sacrement de mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, l’ouverture à la vie ».

    Nous sommes donc en présence d’une campagne de désinformation caractérisée que renforce souvent une ignorance crasse de la pensée de l’Église. On est surpris de découvrir que certains, que l’on croirait intellectuellement armés pour faire comprendre les exigences d’une longue tradition, se perdent dans d’étranges confusions. Ainsi, on a pu se rendre compte que « la morale naturelle » toujours mise en valeur par le magistère était méconnue, alors qu’il s’agit d’un repère rationnel éclairant la conduite morale. Comment confondre cette notion philosophiquement très élaborée avec l’éthologie propre au règne animal ? C’est tout de même lui faire subir les pires outrages, en oubliant la suite de grands docteurs, qui, tels Augustin et Thomas d’Aquin, lui ont conféré ses lettres de noblesse !

    Il est vrai qu’au moment de Vatican II, on avait déjà connu un phénomène semblable, une sorte de concile médiatique se substituant au concile réel. Le père de Lubac parlait à ce propos d’un « para-concile ». Avec le développement des moyens de communication, les interprétations idéologiques, voire fantaisistes se multiplient, au point de brouiller complètement les données du travail des évêques rassemblés autour du Pape. Faut-il en appeler à une véritable déontologie en matière d’information religieuse ? Ce pourrait être une revendication minimale, même si l’on mesure les difficultés propres à un pareil domaine, notamment avec le maniement d’une culture théologique qui réclamerait une formation sérieuse. Mais le débat qui va se prolonger plus d’un an ne pourra échapper à une impérieuse clarification.

  • Le pape des médias a encore frappé

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    Benoît XVI parlait du « concile des médias » masquant Vatican II. En va-t-il de même, en partie du moins, pour la « Francescomania » qui construit le mythe révolutionnaire du pape actuel ? Lu sur le blog du chanoine de Beukelaer (JPSC) :

    « Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique »: Ci-dessous l’article paru ce jour en p.8 du quotidien bruxellois « le Soir » en p.8, sous la plume d’Elodie Blogie.  Fort bon article, mais qui me fait sourire. Ce que le pape François a énoncé – sans doute dans un langage plus accessible que ses prédécesseurs – n’est en rien une nouveauté. Déjà Pie XII enseignait dans son Encyclique « Divino afflante Spiritu » (1944) que la Bible n’était pas un livre de science, mais un récit inspiré pour nourrir notre foi. Comment se fait-il donc que, aujourd’hui encore,  tant de personnes (et de journalistes) imaginent un enseignement « révolutionnaire » quand le Pape dit cela?    

    « Quand nous lisons le récit de la Création dans la Genèse, nous risquons de prendre Dieu pour un magicien, brandissant sa baguette magique. Mais ce n’est pas ainsi.  » Voilà ce qu’a déclaré le pape François lundi lors d’une assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences. Intervenu alors qu’il présidait l’inauguration solennelle d’un buste de Benoît XVI devant les membres de l’Académie, il s’est exprimé sur la question sensible de la création. «  Dieu n’est pas un démiurge mais le Créateur qui confère le don de l’être à tous les éléments, a-t-il encore poursuivi. Le Big Bang, auquel on attribue aujourd’hui l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice de Dieu, mais il l’exige. L’évolution de la nature n’est pas en contradiction avec la notion de Création ; elle suppose la création des êtres qui évoluent en elle.  »

    Ces déclarations semblent à première vue étonnantes. En réalité, depuis Vatican II, l’Eglise catholique récuse ce que l’on appelle le concordisme, c’est-à-dire l’idée de faire coïncider théories scientifiques et textes religieux. Le créationnisme n’est donc plus à l’ordre du jour depuis longtemps. En 1996, Jean-Paul II avait ainsi approuvé la théorie de l’évolution, sans ambiguïté.

    Quels rapports dès lors entre sciences et foi ? Deux positions existent. D’une part, comme le préconisait Georges Lemaître, le scientifique belge précisément à l’origine de la théorie du Big Bang, il s’agit de distinguer clairement deux domaines qui ont leur autonomie. Le chanoine belge, professeur à l’UCL, a d’ailleurs été président de l’Académie Pontificale des Sciences jusqu’à sa mort.

    Une seconde position consiste à mettre en garde contre toute confusion, mais en invitant tout de même à jeter des ponts «  par une lecture philosophique des contenus scientifiques », nous explique un théologien. Ainsi, s’il n’est pas question de remettre en cause les théories scientifiques, le théologien peut se poser la question du sens.

    Pour Stijn Van den Bossche, théologien, la non-opposition entre création et Big Bang, difficilement compréhensible pour le novice, n’a donc rien de novateur : «  La notion de création est une notion strictement théologique qui considère le monde comme un don, qui donne un sens au passage du rien au tout. La théorie de l’évolution ne contredit pas la doctrine catholique sur la création du monde.  »

    Rien d’absolument novateur donc dans le discours de François. «  Parce que c’est François, on pense à chaque fois qu’il révolutionne l’Eglise », souffle un expert. Un seul point interpelle : l’apparent lien de nécessité (« exige ») entre la réalité du Big Bang et l’intervention créatrice. Deux réalités qui ne devraient pas être mises au même niveau, selon un professeur de l’UCL. «  Georges Lemaître n’aurait pas approuvé…  »

     Ref.  Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique – « le Soir » p.8

  • Soeur Cristina vers les périphéries

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    5497-sister-soeur-cristina-pochette-premier-album.jpgLu sur le site « aleteia » :

    Pour le premier single de son premier album, elle a osé réinterpréter 'Like a Virgin‘, le tube de Madonna !  Sœur Cristina, phénomène sur les réseaux sociaux depuis sa participation (et sa victoire) à l'édition italienne de ‘The Voice’, fait l’objet de vives critiques dans certains médias catholiques, en particulier italiens, depuis la sortie de son premier single.


    ‘’C'est l’opération commerciale la plus audacieuse dans le panorama musical récent, mais elle nous paraît opportuniste (au niveau discographique s’entend)", estime dans un éditorial l'Agence du Service d’information religieuse (SIR). “De là naissent tout naturellement des doutes quant à l'instrumentalisation de cette religieuse à la voix d’ange, au-delà de sa victoire à la télévision ”, juge sévèrement le SIR. Pour sa part, la revue Famiglia Cristiana, largement diffusée auprès du lectorat catholique en Italie, s’étonne et avertit sœur  Cristina d’être prudente et de ne pas “devenir un personnage ” ou une diva. “Tant qu’elle restera fidèle à elle-même et à sa vocation, elle peut être crédible, même en chantant un tel texte ”, a commenté Don Claudio Burgio, directeur de la chorale du Duomo de Milan, interviewé par la ‘Revista católica’. “L’important, mais on le verra au cours des prochaines années, sera de voir si elle saura surmonter la célébrité et rester fidèle à sa mission.”

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  • Ainsi soient-ils; réflexions sur une série manipulatrice

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    Nous vous recommandons le site suivant, consacré à cette série : http://www.ainsisoientils.com/

    Ensuite la lecture de ces deux articles :

  • De l'art de neutraliser son adversaire

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    Lu sur didoc.be Ignacio Aréchaga) :

    Les nouvelles façons de neutraliser l'adversaire (1/2)

    Nous faisons face à l’émergence d’une nouvelle orthodoxie, qui n’admet pas la contradiction. Dans cet article, que nous publions en deux parties, l’auteur analyse les stratégies de l’intolérance face au débat intellectuel.

    L’intimidation de l’adversaire se manifeste par des menaces de boycott d’institutions, d’entreprises ou d’intellectuels qui expriment des opinions opposées à celles que défend un groupe. (…)

    On a pu le noter clairement lors des campagnes en faveur du mariage gay aux Etats-Unis. Si de grands magnats d’Hollywood ou le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, donnent des millions de dollars pour appuyer la cause du mariage gay, c’est la preuve de leur libéralité progressiste et personne ne mettra en doute leur droit de le faire.

    Par contre, si Dan Cathy, propriétaire de la chaîne de restaurants Chick-fil-A, déclare dans une entrevue que l’entreprise soutient la famille traditionnelle et qu’en plus, il a soutenu financièrement des organisations opposées au mariage homosexuel, des groupes d’activistes gays exigent le boycott de ses restaurants et les maires de Chicago, Boston et San Francisco s’empressent de déclarer que la chaîne ne serait pas la bienvenue dans leurs municipalités. Dan Cathy a clairement dit que, bien qu’idéologiquement opposé au mariage gay, sa chaîne n’a jamais fait aucune discrimination sur base de l’orientation sexuelle de ses employés ou de ses clients.

    Paradoxalement, les mêmes qui appellent au boycott pour une question idéologique s’insurgent, scandalisés, lorsqu’un photographe chrétien ne veut pas faire le reportage d’un mariage gay et le défèrent au tribunal pour discrimination. En août dernier, le Tribunal Suprême du Nouveau Mexique a imposé une amende à un petit commerce, Elane Photography, pour avoir refusé de faire le reportage d’un tel mariage. Serait-ce également discriminatoire si le photographe refusait de réaliser un reportage pour la promotion d’un cirque présentant des spectacles d’animaux s’il apparaît qu’il est opposé à ce genre de pratique ?

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  • Synode : une grande victoire des traditionalistes ?

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    C'est l'opinion d'Odon Vallet comme le rapporte M. Bernard sur le site "Riposte catholique" :

    «Les catholiques traditionalistes ont remporté une grande victoire»

    Je ne peux pas m’empêcher de publier cet entretien avec l’ineffable Odon Vallet, spécialiste de l’Eglise selon nos médias. D’abord parce qu’on sent ce progressiste totalement frustré par le résultat du synode. Et aussi parce qu’il considère que l’Eglise de France porte une responsabilité dans ce qu’il considère être un mauvais résultat. C’est 20 Minutes qui l’a interrogé :

    « En quoi le texte provisoire marquait-il un pas important?

    Le texte provisoire comportait deux ouvertures. L’une à l’égard des divorcés remariés. L’autre à l’égard des homosexuels. Il ne s’agissait pas d’une révolution, mais d’une évolution. On ne proposait pas d’admettre au sacrement les divorcés remariés, mais seulement de prévoir, soit par annulation du mariage, soit par une procédure de pénitence, la réadmission au sacrement. Pour les homosexuels, il n’était pas question de reconnaître le mariage, mais de faire apparaître les «dons et qualités» qu’ils pouvaient offrir à l’Eglise. On les accueillait sans pour autant reconnaître officiellement leur union.

    Une évolution qui n’est pas passée lors du vote…

    Dans texte définitif, il n’est plus fait allusion à ces deux sujets controversés. C’est une défaite retentissante pour le pape François, un camouflet. Pire, un cardinal américain [Raymond Leo Burke, de l'opposition conservatrice], a même déclaré que le pape avait fait «beaucoup de mal en ne disant pas ouvertement qu’elle était sa position». En réalité, François est resté muet pour accorder toute liberté aux participants. C’est la première fois depuis 50 ans au moins, qu’un cardinal s’oppose ouvertement au pape. C’est la première fois, aussi, depuis plusieurs siècles que des évêques et des cardinaux ne lui font pas confiance.

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  • Une fausse image du pape véhiculée par les médias ?

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    C'est la thèse défendue par Paul Kengor*, comme on peut le lire sur France Catholique :

    L’aura progressiste du pape François 

    Les médias laïques progressistes s’acharnent à essayer de fabriquer une image progressiste du pape François à leur ressemblance. Encore un peu de temps, semblent-ils dire, et le pape permettra bientôt aux catholiques divorcés et remariés de recevoir la sainte communion et aux homosexuels de se marier à l’église, ordonnera des homosexuels et des femmes, approuvera les injonctions des Health and Human Services [notamment sur la contraception] et Dieu sait quoi encore.

    C’est une image persistante, pernicieuse et exaspérante que les progressistes diffusent dans les médias avec désinvolture. Presque chaque action ou déclaration du pape François est déformée pour refaçonner l’homme et donc aussi son Eglise à l’image que ces médias ont de lui. Il est leur pape à eux, leur incarnation de Vatican II. Ils plaquent sur lui le type d’Eglise catholique romaine qu’ils veulent.

    C’est une acrobatie, souvent obscène parce qu’à l’évidence risible et grossière. Elle contredit la personnalité d’un homme qui est tout simplement et sans restrictions un catholique romain fidèle et traditionnel. Il suffit de prendre l’une des innombrables déclarations du pape sur le diable, le péché, l’embryon, le Catéchisme de l’Eglise catholique, les anges et les archanges, ou même le mariage homosexuel qu’il présente littéralement comme une oeuvre de Satan pour se convaincre que la qualification de « progressiste » selon les médias ne s’applique aucunement à cette personnalité.
     
    En fait, bien au contraire, le pape François a caricaturé ce qu’il appelle le « progressisme adolescent », attitude qui, d’après lui, recommande toujours, au moment de prendre une décision, de suivre le courant au lieu de rester fidèle à ses propres traditions. Il a mis en garde contre cet « esprit d’attachement au monde » qui pousse « à être comme un chacun ». Cet avertissement lancé par le pape François est, en fait, résolument conservateur (et catholique), et certainement pas du tout progressiste.Et pourtant, toutes ces pensées du pape François sont vivement rejetées et ignorées par les laïcs progressistes qui veulent que le pape les approuve et soit l’un d’eux. (On ne comprend pas toujours pourquoi ils veulent l’approbation du chef d’une Eglise qu’ils n’apprécient pas beaucoup). Ils s’approprient et manipulent ses paroles et ses intentions dans le sens qui convient le mieux à leurs desseins.

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  • « La vérité ne se réduit pas à des formules, mais elle est contenue dans les formules »

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    Lu aujourd’hui sur le site de « Famille chrétienne » :

    « L’Église doit-elle modifier son langage pour être mieux comprise ? Éléments de réponse avec Norberto González Gaitano, professeur d’opinion publique à l’Université pontificale de la Sainte-Croix et coordinateur du groupe de recherche international Family and Media.

    Au cours du Synode sur la famille, il a été plusieurs fois question d’adapter le langage de l’Eglise afin que sa doctrine sur la famille, le couple et la sexualité soit mieux comprise. La manière dont l’Eglise s’exprime est-elle un frein à l’acceptation de son enseignement ?

    Il faut distinguer les textes du Magistère, ceux de la prédication et les témoignages. Les textes du Magistère sont très beaux et très vrais, pensons à Gaudium et spesFamiliaris consortio ou encore à l’encyclique Caritas in veritate. Mais personnellement, je ne connais personne qui ce soit converti par les textes du Magistère, à la différence de la Bible.
    Le problème se trouve au niveau du langage de la prédication et du témoignage. Prenons un exemple. Autrefois, dans la prédication, il y avait peut-être trop d’insistance sur l’impureté, et pas assez sur la chasteté. Aujourd’hui encore, les prédicateurs ne parlent pas assez de la chasteté, et n’expliquent pas suffisamment cette vertu qui préserve l’amour de la corruption. Nous pourrions dire la même chose sur l’amour. L’amour peut être sentiment, l’amour peut être sexualité, l’amour peut être amitié, l’amour peut être sentimentalisme, mais dit-on suffisamment que l’amour, c’est d’abord se donner soi-même. Savons-nous l’expliquer ? S’il est difficile de se convertir à travers des textes, il est en revanche plus facile de le faire à travers des témoignages proches, mais des témoignages qui montrent concrètement ce qu’est l’amour, la famille ou encore la sexualité.

    Certains participants au Synode ont émis le souhait de modifier des expressions comme « intrinsèquement désordonnés » ou « péché grave ». Si l’Eglise changeait certaines formulations, son message passerait-il mieux ?

    On parle trop du langage. Le problème ne vient pas du langage, mais de la compréhension de la substance des choses. La vérité ne se réduit pas à des formules, mais elle est contenue dans les formules. Si je possède la vérité que quelques formules renferment, je possède la vérité et non ces formules. Mais si la personne n’est pas possédée par la vérité vers laquelle pointent les formules, elle ne sera pas en mesure de l’exprimer avec ses propres paroles. Elle risque alors de répéter des slogans, des stéréotypes, une doctrine morte. Il faut s’approprier la vérité recueillie dans les formules pour en témoigner. 

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  • Synode sur la famille : le calme après la tempête ?

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    Alors que le calme semble revenu dans le monde synodal, les groupes linguistiques planchent sur l’amélioration du document qui a déclenché la tempête. Lu sur le site « aleteia » :

    « Après la tempête déclenchée par la publication de la désormais fameuse « Relatio post disceptationem »  (A lire ici sur Aleteia), le calme semble revenu et, d’après le bureau de presse du synode, on travaille dur dans les dix groupes linguistiques, où sont répartis les 253 membres de l’assemblée synodale.

    Chaque groupe produit sa « Relatio revue et corrigée »

    Dur, mais selon quelle méthode de travail et pour quel résultat ? Le processus est partout le même : les paragraphes de la Relatio sont examinés les uns après les autres. Ils font l’objet de propositions d’amendements. Certains visent à la suppression pure et simple d’un ou plusieurs paragraphes, d’autres à la correction de tel ou tel terme. Les amendements sont soumis au vote des Pères synodaux (les autres membres, religieux ou laïcs, ne votent pas). Ils sont retenus s’ils recueillent la majorité absolue des voix. Le relateur du synode les consigne alors par écrit. Chaque groupe produit ainsi sa « Relatio revue et corrigée » et la présentera ce jeudi 16 octobre, en assemblée générale. La commission « pour la rédaction de la Relatio synodi » s’appuira sur les dix textes des groupes de travail pour rédiger ce document final, très attendu.

    Une commission qui doit encore faire ses preuves

    Cette commission, qui a également rédigé la Relatio post disceptationem, est pilotée par le Rapporteur général du synode, le cardinal Peter Erdö, assisté du Secrétaire spécial, Mgr Bruno Forte et du Secrétaire général, le Cardinal Lorenzo Baldisseri. Il y a peu (mais avant la rédaction de la Relation post disceptationem), le Saint-Père a décidé de renforcer cette commission en y nommant les cardinaux Gianfranco Ravasi (par ailleurs président de la Commission pour le message) et Donald William Wuerl, les évêques Victor Manuel Fernandez, Carlos Aguiar Retes, Peter Kang U-Il et le jésuite Adolfo Nicolas Pachon. Le document qu’elle a déjà produit n’ayant pas fait l’unanimité – c’est le moins que l'on puisse dire, cette commission devra encore faire ses preuves dans la rédaction de la Relation synodi. Celle-ci sera présentée à toute l’assemblée le dernier jour des travaux, samedi 18 octobre, dans l'après-midi). Pour être « acceptée », elle devra recueillir les 2/3 des votes des Pères Synodaux. Si tel est le cas, elle sera remise alors au Saint-Père, puis publiée. Dans le cas contraire, elle sera rejetée. Y a-t-il un risque de rejet ? Qui vivra verra !

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  • La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » : livraison d’automne

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires dans une mise en page renouvelée, ce magazine parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation : les titres en bleu sont disponibles en ligne (cliquer sur le titre). Au sommaire de ce numéro d’octobre 2014 :

    SOMMAIRE n° 92 (3e trimestre 2014) 

    VE PN 92 automne 2014196.jpg 

    Le départ du Père Zanotti-Sorkine devient une affaire

    Quand Scalfari remet le couvert avec le pape François

    Annie Laurent : les chrétiens d’Irak ne sont pas une minorité comme les autres

    Le pape François visite la Corée et tance les évêques

    Bruxelles : l’église Sainte-Catherine reprise par des prêtres « controversés »

    A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

    Ethique familiale et sexuelle : le manifeste de l’évêque d’Anvers

    Pour l’ordination des femmes ?

    « Vous pouvez nous tuer ; nous nuire, non »

    Tu amasseras des charbons de feu sur sa tête…

    la pastorale de l'enfouissement a-t-elle vécu ?

    ***

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:

    BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » : livraison d’automne

    Asbl Sursum Corda

    Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège.  Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1