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Médias - Page 134

  • Quand Rome prépare le synode sur la famille

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    De  Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits)

    « Le pape François exhorte à s’ouvrir aux "périphéries" du globe. Mais alors ce n’est pas par l’Allemagne ou par la France que la doctrine et la pratique de l’Église en matière de mariage homosexuel et d’accès des divorcés remariés à la communion peuvent être définies 

    Au cours des démarches de préparation au synode consacré à la famille, l’un des éléments qui ont eu l’impact le plus fort a été le questionnaire qui a été distribué "dans le but d’obtenir des données concrètes et réelles à propos du thème du  synode" : (…) Les réponses devaient rester confidentielles. Cependant certains épiscopats, en particulier ceux des pays de langue allemande, Allemagne Autriche, Suisse, les ont rendues publiques, ce qui a mis en évidence le fait que, dans ces pays, il existe une grande distance entre, d’une part, l'enseignement de l’Église en matière de morale et, d’autre part, l'opinion et le comportement de très nombreux fidèles.

    Le secrétariat du synode est en train de préparer un rapport général à propos des réponses données au questionnaire.

    Mais, en attendant la publication de ce rapport, il peut être utile de parcourir les résultats d’une enquête scientifique qui a été menée dans 40 pays des cinq continents par celui des centres de recherche sur les religions qui fait le plus autorité, le Pew Research Center, dont le siège se trouve à Washington :

    Cette enquête, menée entre 2013 et le commencement de 2014 et rendue publique le 15 avril, a consisté à demander aux personnes interviewées d’indiquer si elles considéraient comme moralement acceptables ou non huit situations ou comportements, dont six concernant précisément la famille, qui est le thème du synode :l'avortement, l'homosexualité,les relations sexuelles extraconjugales de la part de personnes mariées, les relations sexuelles entre adultes non mariés, le divorce, les contraceptifs. Pour l’Europe, les pays qui ont fait l’objet de l’enquête ont été le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Pologne, la République Tchèque, la Russie. Pour l’Amérique du Nord, les États-Unis et le Canada. Pour l’Amérique latine, l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, le Salvador, le Mexique, le Venezuela. Pour l’Asie, la Turquie, la Jordanie, le Liban, les Territoires Palestiniens, Israël, la Chine, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, le Pakistan, l’Inde, les Philippines, la Corée du Sud. Pour l’Afrique, l’Égypte, la Tunisie, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ouganda. Pour l’Océanie, l'Australie.

    Les réponses varient d’un thème à un autre et d’un pays à un autre. Mais, alors que les contraceptifs et le divorce sont admis partout par la majorité de la population, l'avortement, l'homosexualité et les rapports extraconjugaux sont en revanche considérés comme moralement inacceptables par la plupart des personnes interrogées dans la majorité des pays. (…) En chiffres l’écart le plus important s’établit entre, d’une part, quelques pays d’Europe et le Canada et, d’autre part, les pays d’Afrique (…). En Amérique latine, l'Argentine est le pays qui s’approche le plus des standards européens. 

    Par ailleurs l'enquête du Pew Research Center met également en évidence la nature de l’écart : entre l'opinion majoritaire de certaines parties de l’Europe et de l’Amérique du nord, où règnent l'indifférence en ce qui concerne l’avortement, la dissolution du mariage et l'idéologie du "genre", et la sensibilité opposée d’autres parties du monde, immenses, en particulier en Afrique et en Asie, où existent cependant de sérieux problèmes dans d’autres domaines, qu’il s’agisse des mariages arrangés ou de la polygamie.

    Si, comme le prêche inlassablement le pape François, la mission de l’Église n’est pas de se renfermer dans ses vieux périmètres géographiques et culturels mais de s’ouvrir aux "périphéries" du monde, il est évident que le catholicisme allemand ne peut pas être – c’est un peu ce qui arrive en ce moment – le paramètre universel du changement dans la doctrine et dans la pratique de l’Église en matière de famille, d’accès des divorcés remariés à la communion et de mariages entre personnes du même sexe.

    Réf. En matière d’homosexualité et d’avortement, la voix du Tiers Monde

    Deux remarques, pour ne pas simplifier les choses:

    Par eux-mêmes, les mots sont toujours piégés. En fait, le pape François prie l’Eglise qu’il qualifie d’ « auto-référencielle », de sortir d’elle-même pour aller vers les « périphéries » : en ce sens, dans son esprit, l’Allemagne pourrait être plus « périphérique » que l’Ouganda ou le Kenya…

    Par ailleurs, l’enquête du  Pew Research Center a un caractère scientifique que celle du Saint-Siège, sauf erreur, ne revendique pas, ce qui relativise la portée des conclusions qu’on pourrait tirer de cette dernière.

     JPSC

  • Les catholiques : quelle influence ?

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    Lu sur le site « Liberté Politique » :

    « Le sondeur Jérome Fourquet et le démographe Hervé Le Bras se sont associés pour réaliser une étude sur le vote et la géographie des catholiques en France. Ils se sont particulièrement intéressés aux cinquante dernières années. Si la pratique a diminué, la religion garde un rôle non négligeable dans le vote.

    Des changements sociologiques de grande importance ont eu lieu depuis Vatican II. En effet, la période de l'après-concile a été marquée par le déclin spectaculaire du catholicisme. La fréquentation de la messe est moindre, le nombre de baptisés baisse, etc. L'influence du catholicisme est donc en chute notable.

    Le « messalisant », une espèce en voie de rétrécissement

    Les auteurs définissent les catholiques pratiquant comme « une partie de la population disposant d’un système de valeurs spécifiques, et qui prend toujours en considération les messages et les valeurs de l’Église. D’un point de vue sociologique, le profil des catholiques pratiquants présente plusieurs particularités : ce sont majoritairement des femmes et des personnes dont la catégorie socio-professionnelle se situe dans les plus aisées, avec une forte représentation de retraités et d’agriculteurs ».

    Le messalisant, lui, se rend tous les dimanches ou plus à la messe, le pratiquant s'y rendant lui « régulièrement ». Sans surprise, le messalisant et le pratiquant constituent les deux « catégories » de catholiques les plus « sensibles » (sic) à l’enseignement de l'Église.

    L'influence indirecte du catholicisme

    Le catholicisme, s'il a perdu son influence directe (seuls 6% des Français se rendent à la messe au moins le dimanche) a gardé une influence indirecte, une empreinte culturelle sur la vie politique.

    Si les facteurs sociaux-économiques prennent le dessus sur l’impact religieux, les auteurs expliquent cependant que l’effacement de la religion ne doit pas être confondu avec celui de la tradition catholique qui demeure efficiente. Ainsi, « bien que la pratique décline, les populations des régions de tradition catholique continuent à se comporter de manière différente de celles des régions déchristianisées de longue date. […] La tradition catholique demeure donc un acteur central du jeu politique et social ».

    Les racines chrétiennes de la France sont donc bien vivantes, mais disent plus que ce que constatent sondeurs et démographes, dont l’analyse est platement statistique : « Ce sont les minorités créatrices qui bâtissent l’avenir » disait Benoît XVI. Or c’est ce qui manque le plus à cette riche étude sur la population catholique : une appréciation fine du potentiel d’influence intellectuelle et culturelle que pourrait indiquer la typologie des messalisants.  

     François de Lens

    Sources : La CroixLe PointFondation Jean Jaurès."

    Réf. Les catholiques, une influence géographique

     L’Europe ou l’Amérique ne sont pas l’Asie, ni l’Afrique

    A côté de l’ « anima vagula blandula » qui s’estompe toujours plus dans la culture des pays où le catholicisme a perdu la partie après le concile Vatican II et les rêves actuels d’immersion dans les « périphéries », il faut d’abord se demander s’il existe encore, pour ces pays en tout cas, un centre capable de rayonner au-delà des chapelles qui se partagent aujourd’hui les minorités de messalisants. Un beau thème de débat sur les racines et spiritualités chrétiennes au XXIe siècle…

    JPSC

  • L'énigme François

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    Pour aller plus avant dans la compréhension du pontificat actuel, trois articles éclairants :

  • Les Cristeros sur KTO, le 11 mai 2014

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    Cristeros

    Cristeros  

    Dimanche 11 mai 2014
    Édition spéciale
     

    Cristeros

    En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Callès, qui interdisent toute pratique religieuse dans l'ensemble du pays. 

    Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement. 

    Une des pages les plus sombres de l'Histoire du Mexique. Le film de Dean Wright propose un récit épique de cette période.

    Une Édition spéciale à voir sur KTO dimanche 11 mai à 20h40, et à revoir sur cette page.

  • Pape François : la fiction plus forte que la réalité ?

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    D’Andrea Gagliarduccihttp://www.mondayvatican.com traduit sur le site Benoît et moi  (extraits) :

    media_xll_5683690.jpgDans sa dernière rencontre avec le clergé romain, Benoît XVI a parlé d'un « Concile Vatican II des médias et du véritable Concile Vatican II», se plaignant que les médias voulaient fixer l'agenda des pères conciliaires. Aujourd'hui quelque chose de semblable se produit encore, à l'égard de la papauté de François. On pourrait parler d'une papauté selon les médias et d'une papauté réelle. D'un côté, il y a le pape François (photo), qui poursuit la mission de l'Eglise, ayant même comme conseiller secret de confiance le pape émérite Benoît XVI. De l'autre côté, se tient le pontificat de François tel que les médias le dépeignent. Des médias qui exploitent chaque lacune d'information pour construire une image du pontificat qui va bien au-delà de tout ce que François a dit ou fait. L'agenda des médias pour l'Eglise est surtout axé sur deux thèmes: la question des divorcés remariés, et la réforme de la Curie (ndt: pour le moment, et en attendant plus!). 

    Divorcés remariés 

    (…) Il semble évident qu'il existe un programme pour changer la praxis de l'Eglise sur des questions comme celle de la communion pour les divorcés remariés. Les résultats des deux prochains synodes d'évêques (le synode extraordinaire de 2014 et le synode ordinaire de 2015) qui traiteront des questions de la famille sont attendus avec beaucoup d'anticipation. Le Pape François ne prendra pas position avant ces deux rencontres. Tout le monde est impatient de savoir ce qu'il décidera. 

    De nombreuses attentes ont été placées sur le pontificat de François. Le Pape François avait été décrit comme l'homme qui rompt avec le passé afin de mener l'Eglise dans la modernité. Il était (et est toujours) défini en opposition à Benoît XVI. Comme si l'Eglise avait commencé à changer sous le pontificat de François. En fait, l'Eglise n'a pas changé. Les vérités de la foi sont restées les mêmes. Peut-être que la seule chose qui a changé, c'est l'approche. Et c'est surtout une question de style. 

    Le Pape François exerce une papauté informelle. Les appels téléphoniques qu'il fait constamment, les interviewes non programmées qu'il continue à accorder (la plus récente avec un évêque qui est allé chez le pape pour une visite ad limina, et qui a ensuite diffusé le contenu de sa conversation sur une chaîne de télévision chilienne) doivent être considérés comme les visites pastorales d'un pape qui ne peut quitter le Vatican aussi souvent qu'il le souhaite. 

    Cependant, rendre public le contenu des appels téléphoniques et des rencontres, sans contrôle adéquat du message par avance, ou un "tuyau" des services de communication du Vatican, comporte des périls. 

    Le plus grand risque est que les paroles du Pape François soient manipulées. François aime à parler en termes généraux, en laissant les discussions ouvertes: cela fait partie de son style. On a dit que le cardinal Jorge Mario Bergoglio était fortement opposé à la loi sur le mariage gay en Argentine. Mais des sources d'Argentine maintiennent qu'il n'a vraiment pas pris de position ferme. Les membres de la Conférence des évêques d'Argentine ont dû le convaincre qu'en tant que président de la Conférence, il devait prendre une position ferme. Donc, il a signé une déclaration, mais il n'a jamais abordé la question dans sa prédication ou fait des remarques publiques. Sa position est avant tout celle d'un «fils de l'Église», comme il l'a dit à des journalistes lors de la conférence de presse dans l'avion en revenant des Journées mondiales de la Jeunesse à Rio de Janeiro. 

    Les paroles du Pape semblent indiquer qu'il ne changera pas la doctrine pour ce qui concerne les divorcés remariés. Plutôt, il veut signaler sa proximité à ceux, divorcés et remariés

    La réforme de la Curie 

    (…) Comme ce fut le cas avec la question des divorcés remariés, la discussion sur la réforme Curie risque également de suivre un agenda fixé par les médias (…). Tandis que le pape François persiste dans sa sollicitude pastorale, publique et en même temps indépendante, dehors, il y a tout un monde dont le but est de prescrire la façon de moderniser et de réformer l'Eglise. En fin de compte, le côté informel du pape François permet à beaucoup de se cacher derrière la «mens Papalis» (la volonté du pape) pour faire pression en vue de changements dans la doctrine de l'Eglise. 

    De ce point de vue, au sein de l'Église, la coordination de la communication fait défaut. Certes, l'informalité du pape rend difficile de suivre tout ce qu'il dit et fait. Cette difficulté est l'une des raisons pour lesquelles la communication du Vatican semble incapable de protéger l'agenda de l'Eglise des pressions sur elle. En fait, le pape lui-même ne semble pas disposé à endiguer ces pressions. Selon des sources, interrogé sur l'appel téléphonique qu'il aurait passé à la femme argentine, le pape aurait répondu qu'«il est inacceptable de discuter de ce que je dis au téléphone.» 

    Tandis que les médias poussent à la réforme, le pape François a montré qu'il n'est pas révolutionnaire : l'Institut pour les œuvres religieuses (la banque du Vatican) est toujours là, et presque tous les chefs de dicastères du Vatican ont été maintenus à leurs postes. Le Pape a simplement remanié la composition de quelques congrégations. On a beaucoup dit que le pape François allait réduire les distinctions honorifiques ecclésiastiques. Mais le pape François n'a pas suivi cette voie, et a même fait évêque Mgr Fabio Fabene - le nouveau numéro deux du secrétariat général du synode. Le nombre de ministères est en augmentation.... Lorsque Jean-Paul II partait vers les périphéries, il y avait des gens comme Joseph Ratzinger, Paul Poupard et Roger Etchegaray qui faisaient tourner la machine de la Curie et surveillaient que chaque mot prononcé par le Pape était correctement rapporté et sa signification bien comprise. Aujourd'hui, qui constitue l'arrière-garde du pape François? Et seront-ils en mesure de s'échapper de la papauté selon les médias, pour projeter la papauté réelle?

    Réf. Pape François: La papauté selon les médias éclipse-t-elle la papauté réelle? Alors,  "Much Ado About Nothing" ? Wait and see...

    JPSC

  • Le sondage du « Figaro »

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    Lu sur le site web du Figaro cette question à ses lecteurs:

     Trouvez-vous normal que Manuel Valls aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ?

     Résultat ce samedi 26 avril au soir :

      41022 Votants
     

     57% Oui   43% Non

    Imaginerait-on la question suivante posée par la « Libre Belgique » à ses bobos de lecteurs (et même aux autres) : trouveriez-vous normal qu’Elio Di Rupo aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ? Pas une seule réponse. La morne plaine d'outre-Quiévrain n'est pas la France.

    JPSC

  • Vatican : Conférence de presse sur la sainteté des deux futurs canonisés

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    Sur la place Saint-Pierre à Rome, dimanche prochain 27 avril, le pape Bergoglio canonisera, dans une cérémonie très médiatique, ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. La dernière canonisation d’un pape date du 29 mai  1954 : elle avait été faite par Pie XII qui éleva alors à la gloire des autels le champion de la lutte contre le modernisme, Guiseppe Sarto mieux connu sous son nom de règne : Pie X, pape de 1903 à 1914.  A cette occasion, le Saint-Père Pie XII avait notamment prononcé cette prière : « Saint Pie X, gloire du Sacerdoce et honneur du Peuple chrétien, Toi en qui l'humilité parut fraterniser avec la grandeur, l'austérité avec la mansuétude, la piété simple avec la doctrine profonde, Toi, Pontife de l'Eucharistie et du catéchisme, de la foi intègre et de la fermeté impavide, tourne ton regard vers la Sainte Eglise, que Tu as tant aimée et à laquelle Tu as donné le meilleur des trésors que la divine Bonté, d'une main prodigue, avait déposés dans ton âme obtiens-lui l'intégrité et la constance au milieu des difficultés et des persécutions de notre temps  et soulève cette pauvre humanité, aux douleurs de qui Tu as tellement pris part qu'elles finirent par arrêter les battements de Ton grand cœur…  afin que de la sorte les angoisses qui épuisèrent Ta vie apostolique se transforment grâce à Ton intercession, en une réalité de bonheur, à la gloire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui avec le Père et le Saint-Esprit vit et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

    Ce temps nous paraît aujourd’hui bien lointain et l’Eglise n’est plus ce qu’elle était voici soixante ans. Au milieu des « fervorini » qui entourent le pape François, des questions sourdent néanmoins ici et là: sur la tendance à béatifier ou canoniser systématiquement les papes contemporains, sur l’absence de miracle attribué à Jean XXIII pour le canoniser, sur la gouvernance ou les affaires qui, rétrospectivement, jettent une ombre sur l'Eglise des années postconciliaires.

    Dans une conférence de presse dont Radio-Vatican se fait ici l’écho,  le porte-parole du Saint-Siège et les deux postulateurs de la cause des nouveaux saints ont répondu à l’une ou l’autre des inquiétudes exprimées « mezzo voce » :

    « (RV) Rome, de nouveau le point de mire de l’attention médiatique : pèlerins, touristes curieux et journalistes convergent vers la Ville Eternelle, qui se prépare dans une certaine fébrilité à l’évènement tant attendu : la double canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Lors d’une conférence de presse ce mardi matin, les journalistes, déjà sur place, ont pu écouter le père Giovangiuseppe Califano, et Mgr Slawomir Oder, respectivement postulateurs de la cause de Jean XXIII et de Jean-Paul II, invités à s’exprimer sur la sainteté des deux futurs canonisés, une sainteté conçue tous deux comme vocation à part entière, le but de leur vie : Angelo Roncalli, le « pasteur et le père», le « pacifié et le pacificateur », l’homme de l’obéissance et de la paix ; Karol Wojtyla, saint à l’école de la souffrance, mystique, vivant sa vie de sorte qu’elle soit « expression de la gloire de Dieu ».

    Aucune « implication personnelle » de Jean-Paul II dans l'affaire Maciel

    A l’approche de cette double canonisation, plusieurs accusations, déjà récurrentes, mettent en cause le Pape Jean-Paul II dans l’affaire Marcial Maciel, laissant entendre que le Pape polonais était au courant des agissements scabreux du fondateur des Légionnaires du Christ, et aurait pourtant refusé de sévir contre lui. Un soutien que d’aucuns interprètent comme une volonté de protéger l’Eglise de toute éclaboussure.

    Le postulateur de la cause de Jean-Paul II, Mgr Oder, ainsi que le père Federico Lombardi ont tenu à répondre à ces accusations. Une enquête a été menée, et les documents qui ont été étudiés lors du procès de canonisation du Pape Jean Paul II ont montré qu'il n'y avait « aucune implication personnelle » de sa part dans ce scandale retentissant, a expliqué Mgr Oder.

    Réticences à la canonisation ?

    Mgr Oder a par ailleurs commenté des informations sur les réserves que l'ancien cardinal de Milan, Carlo Maria Martini, aurait émis lors du procès en canonisation. Affirmer que le cardinal italien était opposé à la canonisation de Jean-Paul II n’est « pas juste et pas vrai ». Ce qui est vrai en revanche, a expliqué le père Lombardi, c’est que Mgr Martini avait reconnu la légitimité d'un débat sur l'opportunité de faire saints les Papes en général.

    "Pourquoi sont-ils saints?"

    « Pourquoi sont-ils saints?» : c'est le thème d'une veillée qui réunit ce mardi soir des centaines de jeunes, en la cathédrale de Rome, la basilique St Jean-de-Latran. Après une liturgie de la Parole présidée par Mgr Zuppi, évêque auxiliaire pour le centre de Rome, les deux postulateurs donneront leurs témoignages et inviteront les participants à réfléchir sur la sainteté et la spiritualité des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II. »

    Ici : Conférence de presse sur la sainteté des deux futurs canonisés

    JPSC

     

  • Des criminels nazis exfiltrés par le Vatican ?

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    Est-ce l'effet d'un pur hasard si la RTBF, en ce soir de Vendredi Saint, propose à ses téléspectateurs une émission qui met en cause l'Eglise catholique pour le rôle qu'elle aurait joué dans l'exfiltration de criminels de guerre nazis au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ?  La présentation de cette émission sur la Libre durcit le propos en titrant purement et simplement : "des nazis exfiltrés en Syrie par le Vatican" et en ne craignant pas d'y mettre nommément en cause le pape Pie XII. En réalité, les faits rapportés dans cette émission par une journaliste ne constituent absolument pas un scoop. Le rôle joué par certains prélats, en particulier Aloïs Hudal, est bien connu et a été reconnu par le Vatican comme on pourra le lire dans cette information de la "Pave the Way Foundation" publiée sur le site de ZENIT.org le 26 juillet 2011 qui rend justice à l'action menée par le pape Pie XII pour sauver un maximum de juifs romains :

    Le représentant pour l’Allemagne de la fondation « Pave the Way Foundation », l’historien et chercheur Michael Hesemann, a découvert de nombreux documents originaux de grande importance lors de sa recherche dans les archives de l’église Santa Maria dell'Anima, église nationale de l’Allemagne à Rome.

    La découverte de ces documents a été annoncée par la Fondation Pave the Way, fondée par le juif Gary Krupp, et dont le siège se trouve aux Etats-Unis, dans une déclaration envoyée à ZENIT.

    « Beaucoup ont critiqué Pie XII pour son silence lors des arrestations et quand les trains, avec 1.007 juifs à bord, quittèrent Rome pour le camp de concentration d’ Auschwitz », rappelle Gary Krupp. « Les critiques ne reconnaissent même pas l’intervention directe de Pie XII pour mettre fin aux arrestations du 16 octobre 1943 ».

    Mais de nouvelles découvertes, ajoute-t-il, prouvent que Pie XII « est intervenu directement, en coulisses, dès le premier jour, pour faire stopper les arrestations, mais sans parvenir à arrêter le train au destin si cruel ».

    Selon une recherche récente du spécialiste Dominiek Oversteyns, il y avait 12.428 juifs à Rome le 16 octobre 1943.

    « L’action directe du pape permit de sauver la vie à plus de 11.400 juifs », assure le fondateur de la Fondation, expliquant que « dès l’annonce de ces arrestations, dans la matinée de ce jour-à, le pape s’était empressé de faire parvenir une protestation officielle du Vatican à l’ambassadeur allemand qui, savait-il, aurait sans aucun doute eu des résultats ».

    Le pape, raconte Gary Krupp, envoya alors son neveu, le prince Carlo Pacelli, chez l’évêque autrichien Alois Hudal, chef de l’église nationale allemande à Rome, qui, selon certains, entretenait des relations cordiales avec les nazis. Le prince Pacelli dit à Mgr Hudal qu’il était envoyé par le pape qui souhaitait qu’il écrive une lettre au gouverneur allemand de Rome, le général Stahel, pour lui demander de mettre un terme aux arrestations ».

    Voici ce que l’on peut lire dans la lettre de l’évêque Hudal au général Stahel : « A cet instant même, une autre source du Vatican [...] m’a rapporté que ce matin a commencé l’arrestation des juifs de nationalité italienne. Dans l’intérêt d’un dialogue pacifique entre le Vatican et le commandement militaire allemand, je vous demande de toute urgence d’ordonner l’arrêt immédiat de ces arrestations à Rome et dans les zones environnantes. La réputation de l’Allemagne dans les pays étrangers exige une mesure de ce type, mais aussi le danger que le pape proteste ouvertement ».

    Cette lettre a été remise en mains propres au général Stahel par un confident du pape Pie XII, le prêtre allemand Pancratius Pfeiffer, supérieur général de la Société du Divin Sauveur, qui connaissait personnellement Stahel.

    Le lendemain matin, le général répondit au téléphone : « J’ai transmis la question à la Gestapo locale, et à Himmler en personne qui a ordonné, au vu du statut spécial de Rome, l’arrêt immédiat de ces arrestations ».

    Ces faits sont confirmés également par le témoignage, lors de l’enquête, du rapporteur (haut juge) de la cause de béatification de Pie XII, le père jésuite Peter Gumpel.

    Le père Gumpel dit avoir parlé personnellement avec le général Dietrich Beelitz, qui était l’officier de liaison entre le bureau de Kesselring et le commandement d’Hitler. Le général Beelitz écouta la conversation téléphonique entre Stahel et Himmler et confirma que le général Stahel avait utilisé avec Himmler la menace d’un échec militaire si les arrestations s’étaient poursuivies.

    Les fascicules

    Un autre document, intitulé « Les actions directes pour sauver d’innombrables personnes de la nation juive », affirme que Mgr Hudal réussit – grâce à ses contacts avec Stahel et avec le colonel le baron von Veltheim – à obtenir que « 550 institutions et collèges religieux furent dispensés d’inspections et visites de la police militaire allemande ».

    Rien que dans une de ces structures, l’Institut Saint-Joseph, furent cachés 80 juifs.

    Ce document mentionne également l’implication « en grande partie » du prince Carlo Pacelli, neveu de Pie XII. « Les soldats allemands étaient très disciplinés et respectaient la signature d’un haut officier allemand... des milliers de juifs locaux à Rome, Assise, Lorete, Padoue, etc. furent sauvés grâce à cette déclaration ».

    D’après Michael Hesemann, il est évident que toute protestation publique du pape au départ du train, aurait provoqué la reprise des arrestations.

    Par ailleurs, il explique que la Fondation Pave the Way a sur son site web l’ordre original des SS d’arrêter 8.000 juifs romains, qui devaient être envoyés au camp de travail de Mauthausen – pour y être retenus comme otages – et non au camp de concentration d’Auschwitz. On peut penser que le Vatican pensait pouvoir négocier leur libération.

    On a également appris que le Vatican a reconnu que Mgr Hudal avait largement aidé certains criminels de guerre nazis à échapper à leur arrestation après la fin du conflit.

    Du fait de sa situation politique, l’évêque était persona non grata au Vatican, et reçut par ailleurs une lettre de réprobation du secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI), pour avoir suggéré que le Vatican aide les nazis à échapper à leur arrestation.

    Gary Krupp, directeur général de Pave the Way, souligne que la Fondation « a consacré beaucoup de ses ressources pour obtenir et diffuser publiquement toutes ces informations à l’intention des historiens et chercheurs. Mais curieusement, relève-t-il, aucunes des grandes voix critiques contre Pie XII n’a pris la peine de venir aux Archives du Vatican ouvertes (dans leur intégralité depuis 2006) pour des recherches à la source, ou n’ont cherché à accéder à notre site web gratuit, pour y consulter nos registres et ceux de Rome ».
     
    Gary Krupp espère sincèrement que les représentants des chercheurs de la communauté juive romaine entameront des recherches sur le matériel original qui se trouve à quelques pas seulement de chez eux.

    « Je crois qu’ils découvriront que l’existence aujourd’hui de celle que le pape Pie XII appelait ‘cette vibrante communauté’ est due aux efforts secrets de ce pape pour sauver chaque vie », souligne-t-il. « Pie XII a fait ce qu’il a pu, alors qu’il était sous la menace d’invasion, de mort, entouré de forces hostiles et d’espions infiltrés ».

  • France : un lycée catholique accusé d'être... catholique

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    sur Liberté Politique :

    Gerson : un lycée catholique accusé d’être… catholique

    C’est une dépêche d'Europe 1 qui a mis le feu aux poudres : le lycée catholique parisien Gerson aurait ouvert ses portes à une association défendant la vie humaine dans le cadre d'une catéchèse facultative. Un lycée catholique trop catholique : vous avez dit enfumage ?

    Dans son article, titré « Des dérives intégristes secouent un lycée catholique », Europe 1 prétend qu’une élève a été choquée par des interventions d'Alliance Vita lors de cours de catéchèse consacré à la vie, et particulièrement sur son respect dès la conception. L'élève dénonce une « tentative d'endoctrinement » (sic).

    Le spectre de l'intégriste catho-facho

    Une enseignante interviewée explique que « l’Opus Dei est au sein de notre établissement aujourd’hui, c’est incontestable. La responsable de cycle et une collègue, au moins, sont de l’Opus Dei. Nous ne sommes plus dans l’offre d’une spiritualité mais dans l’imposition d’une vision des plus obscurantistes de notre société ».

    Pour les ignorants, « Gerson est tombé aux mains de mouvances intégristes, et pas n'importe lesquelles ». Un article au titre sensationnel, basé sur deux témoignages, faisant jouer les émotions et n'offrant pas de parole aux contradicteurs. Du grand journalisme.

    Mensonges et calomnies

    Prise à partie, Alliance Vita  a répondu dans un communiqué. Dénonçant des « accusations anonymes […] inquiétantes et inacceptables, […] VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux ». Régulièrement invitée à intervenir dans des établissements scolaires dans le cadre du caractère propre de chaque établissement, elle dénonce « un mensonge », visant à discréditer son action, à minimiser son expertise sur les sujets tels que  la bioéthique, la PMA, la GPA, l'avortement. L’association, qui a porté plainte pour diffamation, s'interroge aussi sur la volonté de certains à faire de l'avortement un tabou.

    Le chef d'établissement de Gerson à lui aussi mit les choses au point, en rappelant que les cours de formation religieuse ne sont pas obligatoires et que les interventions de Vita étaient jugées positives par les élèves en grande majorité. Quant aux critiques rapportées par Europe 1, il les trouve « surprenantes ». Il explique aussi que si deux personnes sur l'ensemble du personnel semblent être liées à l'Opus Dei sur 150 enseignants et membres du personnel, cela reste un engagement « strictement privé ».

    Une polémique due à des tensions internes au lycée ?

    Enfin, l'Opus Dei a réagi par la voix de Béatrice de La Coste, porte-parole de l’œuvre en France, qui précise « que cette institution de l’Eglise catholique citée dans certains médias, n’est aucunement impliquée dans la pastorale du lycée Gerson ». Et que « les engagements et prises de positions d’un membre de l’Opus Dei relèvent toujours d’un choix personnel ».

    La direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris a tenu pour sa part à replacer cet épisode dans le climat de tensions qui régneraient à Gerson depuis quelques mois.

    La fausse indignation de la mairie de Paris…

    Cette affaire montée de toute pièce aurait pu se dégonfler toute seule si la mairie de Paris ne s'était pas fendue à son tour d'un communiqué dénonçant les « propos contre la contraception et l’avortement qui auraient été proférés […] par cette association au sein du lycée » et ayant « manifestement pour but de manipuler les consciences des jeunes élèves ».

    La mairie de Paris demande au rectorat de « diligenter une enquête administrative » pour faire la lumière sur ces événements remettant en cause « la neutralité de l'éducation scolaire ».

    … muette devant la propagande du ministère

    Or, dans le même temps, nous apprenons que le ministère de l'Éducation nationale, « dans le cadre de son action de lutte contre toutes les formes de discrimination en milieu scolaire, en l'occurrence l'homophobie (sic), lance une campagne de promotion du dispositif Ligne Azur », fer de lance assumé de la propagation de la fausse-vraie théorie du genre.

    Dans une note du Bureau de l'animation de la communication interne et des réseaux du ministère à tous les rectorats, chaque académie est priée de promouvoir auprès des chefs d'établissement des collèges (sic) et lycées publics et privés sous contrat le kit de communication de la Ligne Azur.

    Ce kit est composé d'une affiche en deux exemplaires, d'une carte mémo en vingt exemplaires et d'un vade mecum. Sans compter l'offre d’assistance des associations partenaires habituelles : SOS Homophobie, C'est Comme Ca, Estim… Sous couvert de lutte contre l'homophobie ou de l'égalité homme-femme, il s’agit bien de banaliser le vagabondage sexuel et l’homosexualité, selon les principes de la théorie du genre.

    Deux poids, deux mesures, ou comment faire diversion

    Au nom du respect de la liberté de conscience, Vita ne peut pas intervenir dans les écoles, mais les intervenants LGBT qui expliquent aux enfants les vertus de l’homosexualité ne manipulent personne.

    Aux dernières nouvelles, le ministère de l’Éducation nationale, « informé par la presse », a décidé de lancer une enquête administrative au lycée Gerson. Cette « inspection de vie scolaire » aura lieu après les vacances de Pâques. 

    Fr. de L.

  • Le pape se fait-il bien comprendre ?

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    De Sandro Magister :

    Joie et douleurs du magistère de François

    Un théologien australien explique la nouvelle méthode qui est mise en œuvre dans "Evangelii gaudium". Mais le pape n’est pas toujours interprété correctement. Pas même par le directeur de "La Civiltà Cattolica". L’affaire emblématique du baptême de Córdoba 

    Aux dirigeants des dicastères de la curie romaine qu’il avait convoqués au début de ce mois d’avril pour qu’ils lui fassent leur rapport, le pape François n’a demandé qu’une seule chose, qui est résumée dans le communiqué officiel de la manière suivante : qu’ils lui fassent connaître "les réflexions et les réactions qui ont été suscitées dans les différents dicastères par l’exhortation apostolique 'Evangelii gaudium' et les perspectives qui s’ouvrent pour sa mise en œuvre".

    Que l’exhortation "Evangelii gaudium" soit effectivement le document qui donne le programme du pontificat de Jorge Mario Bergoglio, cela ne fait désormais plus aucun doute.

    Mais c’est précisément pour cette raison qu’il est important de la comprendre. Et, en même temps, c’est difficile. Parce que la forme sous laquelle "Evangelii gaudium" est rédigée n’est pas du tout conforme aux canons classiques du magistère ecclésiastique, pas plus que ne le sont les propos que le pape François tient publiquement chaque jour.

    Lire la suite sur chiesa.espresso.repubblica.it

  • Lancement d'un "GPS" des horaires et lieux de célébrations catholiques en Belgique francophone

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    Communiqué de presse

    www.egliseinfo.be
    Lancement du ‘GPS’ des horaires et lieux 
    de célébrations catholiques en Belgique francophone

     

    Liège, Belgique. Ce jeudi 10 avril 2014, le site internet www.egliseinfo.be a été mis en ligne. Plateforme interactive inédite en Belgique, elle permet d’une part aux paroisses catholiques de communiquer et de maintenir à jour facilement les informations sur les lieux et les horaires des célébrations. D’autre part, chacun peut les géolocaliser en 2 clics via internet, sur tablette ou smartphone. En effet, l’intégration de la technologie GPS permet par exemple de trouver la célébration la plus proche en temps et en distance. Ce projet a été initié par des chrétiens laïcs en septembre 2013.

     

    L’initiateur du projet, Jacques Galloy, dit : « actuellement, plus de 20 unités pastorales pilotes représentant 200 clochers sont déjà accessibles et le plus souvent gérés par des webmasters paroissiaux bénévoles. Cela représente 10% de pénétration en Belgique francophone et le but est d’atteindre 65% avant Noël, notamment en nouant bientôt des partenariats avec des diocèses. En termes de communication, c’est en effet un peu l’Eglise 2.0.» 

     

    Alain Tiri, le webmaster, explique : « Le site belge www.egliseinfo.be est lié au moteur technologique de géolocalisation développé par la Conférence des Evêques de France (« CEF »), moteur sélectionné après une étude de marché approfondie sur une dizaine d’applications similaires dans le monde. »

     

    La mise en ligne du site s’est faite en présence des promoteurs, du représentant du CEF, Patrice de Saint Steban et du curé-doyen de Liège centre, le chanoine Eric de Beukelaer, en tant que première paroisse pilote. Le lancement a eu lieu à Liège, à l’ombre de l’église St Jacques, d’où sont partis, depuis des siècles, des marcheurs qui suivent le chemin…

  • Le nouveau numéro du mensuel "La Nef"

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    Sommaire du n°258 d'avril 2014

    SOMMAIRE DU N°258 D’AVRIL 2014

    ÉDITORIAUX
    Ukraine : vers la partition ?, par Christophe Geffroy
    Les fantasmes de BHL, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Pape François : un an de pontificat, par Christophe Geffroy
    À rebours : À chacun son Carême, par Falk van Gaver
    Vie de l’Église : Ça suffit !, par Loïc Mérian 
    Benoît XVI : « L’humilité des fils de saint Benoît », entretien avec Nicolas Diat 
    Géopolitique d’abord : L’Europe et l’Ukraine, par Paul-Marie Coûteaux
    Lettre ouverte à… : … Madame la Guerre, par Henri Hude
    Chronique Vie : Le droit de vie et de mort, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Serviteurs de Jésus et de Marie : donner la foi aux jeunes,
    entretien avec le Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, sjm

    DOSSIER
    Petite vie de Saint Louis, par Michel Toda
    La sainteté d’un politique, par Jean Sévillia 
    « Un homme de prière », entretien avec Mgr Eric Aumonier
    Marguerite de Provence, femme de Saint Louis, par Annie Laurent
    « Un roi d’anticipation », entretien avec Philippe de Villiers
    La puissance bornée, par Paul-Marie Coûteaux 
    Saint Louis et les Croisades, par Jacques de Guillebon
    Saint Louis et les maronites, par Annie Laurent

    VIE CHRETIENNE
    Pâques, victoire de l’amour sur la mort, par l’abbé Christian Gouyaud
    Question de foi x Homme nouveau, le retour, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Günther Anders : un penseur de l’origine, par Paul Piccarreta
    Au fil des livres : Natalia Sanmartin Fenollera, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Frédéric Rouvillois
    Portrait : Charles de Meyer, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

     

    http://www.lanef.net/