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Médias - Page 133

  • Quand une religieuse italienne l'emporte à "The Voice" et récite un "Notre Père" en direct

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    Sur Aleteia (Isabelle Cousturié)

    Sœur Cristina avait conquis le monde entier dès sa première audition à l’aveugle en interprétant le célèbre titre d’Alicia Keys « No one », vu plus de 50 millions de fois depuis sur YouTube, devenant au fil des semaines un véritable phénomène médiatique (cf. Aleteia). Jeudi soir, 5 juin, plus que jamais soutenue par le public, elle est arrivé première de la compétition et a décroché la victoire finale avec 62% des voix.

    (...) et pour remercier, quoi de plus naturel pour elle que de réciter un Notre Père en direct sur le plateau et de demander au public autour d’elle, médusé,  de se joindre à elle.  « Je remercie tout le monde, en particulier Lui », a déclaré sœur Cristina en levant les yeux et son trophée au ciel, ajoutant ensuite : « Mon rêve est de réciter le Notre Père ensemble. Je veux que Jésus entre ici »

    (...) Première religieuse au monde à se retrouver au sommet d'un podium d’un télé-crochet, la jeune ursuline ne s’attendait sans doute pas à ce que son message traverse ainsi le monde entier. Elle s’est décrite à la presse comme une « humble servante très heureuse de retourner à une vie normale … contente de chanter avec des jeunes, à l'église, à l'oratoire ou à l'école », et qui continuera à chanter partout où le Seigneur l'appellera. Aux journalistes et photographes, après sa victoire, elle confie à nouveau : «  C’est certain, je ne suis pas habituée à ces rythmes, je retournerai donc à mes priorités : la prière, me lever tôt le matin, mon travail à l’école. L’avenir est dans les mains de la Providence ».

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  • À quoi servent encore les monarchies ?

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    De Frédéric Rouvillois sur « FigaroVox » :

    840731247_B97784831Z.1_20130722193854_000_G981233RT.2-0.jpgFigaroVox: Le roi Juan Carlos vient d'abdiquer. L'occasion de revenir sur l'utilité de la monarchie constitutionnelle, jugée souvent comme un archaïsme dans notre monde contemporain. Que ce soit en Belgique, en Espagne, au Danemark, ou aux Pays-Bas, les souverains ne semblent avoir de pouvoir autre que symbolique: ont-ils un poids politique?

    Frédéric Rouvillois: Il convient tout d'abord de distinguer monarchie constitutionnelle et monarchie parlementaire. Dans les monarchies purement constitutionnelles, le roi conserve l'essentiel du pouvoir: c'est le cas du Prince de Monaco ou du roi du Maroc depuis la Constitution de 2011. En revanche dans les monarchies parlementaires de type européen, selon la formule de Louis-Philippe «le roi règne mais ne gouverne pas», c'est-à-dire qu'il ne s'occupe pas de la gestion quotidienne de l'Etat.

    Mais alors, à quoi servent ces monarques?

    Il me semble qu'ils répondent à quatre fonctions politiques essentielles.

    Une fonction de symbole : ils incarnent la stabilité, la continuité et l'unité d'un régime. Le roi est le père de la Nation, garant de son unité.

    Une fonction d'incarnation. Le Prince donne un visage à l'Etat, contribuant ainsi à réchauffer le «plus froid des monstres froids» naguère décrit par Nietzsche. Face au pouvoir sans visages de nos technocraties contemporaines, la royauté parait finalement un pouvoir très humain!

    Une fonction de garantie des droits et libertés. Depuis le XVIIIème siècle, il y a un lien profond entre monarchie parlementaire et Etat de droit. On en a eu un exemple frappant au XXème siècle dans le monde arabe où le déclin des libertés et des droits de l'homme a immanquablement suivi le passage de pays monarchiques à un système républicain. Ce fut le cas en Libye, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Afghanistan, où les monarchies tempérées ont laissé place à des Républiques radicales dirigées par d'une main de fer par des dictateurs. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, loin d'incarner l'arbitraire, le roi dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle est bien souvent l'ultime recours pour le citoyen: sous l'Ancien Régime en France, et dans la tradition monarchique en général, il existe un droit de pétition et un droit de grâce dont le roi est le seul garant.

    Enfin, il exerce une fonction d'arbitre. C'est d'ailleurs ce rôle de modération et de tempérance que Juan Carlos a joué en 1979. Plus généralement, le roi est là pour appeler au peuple pour trancher quand il y a un conflit entre les pouvoirs.

    Finalement, la monarchie constitutionnelle est le régime le plus libéral au sens politique du terme. D'ailleurs en France au XIXème siècle, les libéraux comme Constant ou Tocqueville ne s'y étaient pas trompé et appelaient à la création d'une monarchie parlementaire, plus propre à préserver les libertés individuelles.

    Les rois, princes et princesses sont souvent réduits à la peoplisation. Ces régimes politiques sont-ils en train de se réduire à un simple folklore?

    La peoplisation touche l'ensemble des politiques, et même la sphère religieuse, avec la peoplisation récente du pape François. Mais les monarques ne sont pas réductibles au papier glacé de Point de vue : si c'étaient le cas, ils auraient été remplacés depuis longtemps par des stars de cinéma. S'il y a une telle persistance et une telle continuité de ces régimes, et un tel consensus au sein des populations, c'est bien qu'ils reposent sur un socle profond.

    On accuse souvent les monarchies parlementaires d'avoir un coût élevé pour le contribuable: est-ce une réalité?

    Cette accusation est une blague! En effet en termes économiques, les monarchies rapportent bien plus qu'elles ne coûtent! Regardez le mariage de William et Kate, il a coûté plusieurs dizaines de millions de livres…mais en rapporté plusieurs centaines (tourisme, etc..). Sans parler de la principauté de Monaco, qui doit son essor économique à la famille royale…

    Quand on voit le prix exorbitant d'une campagne présidentielle (révélé dernièrement par l'affaire Bygmalion), on se dit qu'un roi héréditaire couterait presque moins cher..

    Justement, à vous entendre, on a l'impression qu'un régime politique ne pourrait survivre sans monarque. Est-ce le cas de la France également?

    Evidemment. Dans l'esprit du Général, la Vème République était conçue comme une «monarchie républicaine», où le Président jouait le rôle d'une «espèce de monarque». Il savait que les régimes où il n'y a pas d'incarnation suprême, type IVème République, sont les plus instables. Le président français est un monarque constitutionnel. L'article 5 de la Constitution de 1958 exprime clairement le rôle d'arbitre que j'évoquais, au dessus des pouvoirs, des partis, en lien direct avec le peuple. Voilà pourquoi la «présidence normale» est une aberration: un roi normal, ça n'existe pas!

    Dans ce cadre l'abdication signe-t-elle une forme d'échec politique, ou s'inscrit-elle logiquement dans les institutions?

    L'abdication est un «plus» pour la monarchie. Le roi, qui n'est pas soumis aux aléas politiques a une possibilité de renoncement. On l'a vu avec Benoit XVI, chef de la monarchie catholique, on le voit avec Juan Carlos: quand le roi se sent trop faible pour gouverner, quand il sent que rester en place pourrait nuire aux institutions, il peut renoncer à son trône. C'est ce qu'avait fait de Gaulle en 1969, preuve ultime qu'il se considérait bien comme un monarque.

    Réf.Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni à quoi servent encore les monarchies ?

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'invention du Progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

    JPSC 

  • Message du pape pour la 48e journée mondiale des communications sociales

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    MESSAGE DE LA JOURNEE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

    "La communication au service d’une authentique culture de la rencontre", tel est le titre du message du Pape François pour la 48 Journée mondiale des communications sociales (1 juin). Voici le texte portant la date du 24 janvier, fête de saint François de Sales, patron de la presse catholique:

    "Nous vivons dans un monde de plus en plus petit où il semblerait alors facile de se faire proches les uns des autres. Le développement des transports et des technologies de communication nous rapprochent, nous connectant toujours plus, et la mondialisation nous rend interdépendants. Cependant, au sein de l'humanité persistent des divisions, parfois très marquées. Au niveau mondial, nous voyons l'écart scandaleux entre le luxe des plus riches et la misère des plus pauvres. Souvent il suffit d'aller dans les rues d'une ville pour voir le contraste entre les personnes vivant sur les trottoirs et les lumières étincelantes des boutiques. Nous y sommes tellement habitués que cela ne nous frappe plus. Le monde souffre de nombreuses formes d'exclusion, de marginalisation et de pauvreté, ainsi que de conflits où se mélangent les causes économiques, politiques, idéologiques et, malheureusement, même religieuses. Dans ce monde, les médias peuvent contribuer à nous faire sentir plus proches les uns des autres; à nous faire percevoir un sens renouvelé de l'unité de la famille humaine, qui pousse à la solidarité et à l'engagement sérieux pour une vie plus digne. Bien communiquer nous aide à nous rapprocher et à mieux nous connaître les uns les autres, à être plus unis. Les murs qui nous divisent ne peuvent être surmontés que si nous sommes prêts à nous écouter et à apprendre les uns des autres. Nous avons besoin de régler les différences à travers des formes de dialogue qui nous permettent de grandir dans la compréhension et le respect. La culture de la rencontre exige que nous soyons disposés non seulement à donner, mais aussi à recevoir des autres. Les médias peuvent nous aider dans ce domaine, surtout aujourd'hui, alors que les réseaux de communication humaine ont atteint une évolution extraordinaire. En particulier, l'Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et c'est une bonne chose, c’est un don de Dieu. Il y a cependant des aspects problématiques: La vitesse de l’information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement et ne permet pas une expression de soi mesurée et correcte. La variété des opinions exprimées peut être perçue comme une richesse, mais il est également possible de s’enfermer dans une sphère d'informations qui correspondent seulement à nos attentes et à nos idées, ou même à des intérêts politiques et économiques déterminés. L'environnement communicatif peut nous aider à grandir ou, au contraire, à nous désorienter. Le désir de connexion numérique peut finir par nous isoler de notre prochain, de nos plus proches voisins. Sans oublier ceux qui, pour diverses raisons, n'ont pas accès aux médias sociaux, et risquent d'être exclus. Ces limites sont réelles, pourtant elles ne sauraient justifier un rejet des médias sociaux. Elles nous rappellent plutôt que la communication est, en définitive, une conquête plus humaine que technologique. Par conséquent, qu’est-ce qui nous aide dans l'environnement numérique à grandir en humanité et dans la compréhension mutuelle ? Par exemple, nous devons retrouver un certain sens de la lenteur et du calme. Ce qui demande du temps et la capacité de faire silence pour écouter. Nous avons également besoin d’être patients si nous voulons comprendre celui qui est différent de nous : la personne s'exprime pleinement non pas quand elle est simplement tolérée, mais lorsqu’elle se sait vraiment accueillie. Si nous désirons vraiment écouter les autres, alors nous apprendrons à regarder le monde avec des yeux différents, et à apprécier l'expérience humaine comme elle se manifeste dans différentes cultures et traditions. Mais nous saurons également mieux apprécier les grandes valeurs inspirées par le christianisme, comme la vision de l'homme en tant que personne, le mariage et la famille, la distinction entre la sphère religieuse et la sphère politique, les principes de solidarité et de subsidiarité et bien d'autres.

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  • Le petit monde des blogs cathos belges

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    De l'hebdomadaire "Dimanche" :

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    cliquer sur l'image pour voir cet article en grand

    Evidemment, cette présentation (bien sympathique en ce qui nous concerne), n'est pas exhaustive. N'y est pas mentionné, notamment, le blog de l'abbé Christophe Cossement : http://www.donchristophe.be/ ou encore celui du Saint-Sacrement (Liège) : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/.

  • Conférence de presse du pape à son retour de Terre Sainte

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    Stéphanie Le Bars sur le site web du « Monde » résume les centres de préoccupations évoqués par François :

    « Le rendez-vous prévu au Vatican entre le pape et les présidents israélien et palestinien, le 6 juin, ne sera pas une rencontre « pour faire une médiation ou chercher des solutions » au conflit israélo-palestinien, a précisé le pape François lors d’une conférence de presse tenue lundi 26 mai au soir, dans l’avion qui le ramenait à Rome après trois jours de voyage en Jordanie, dans les Territoires palestiniens et en Israël.

    >> Lire : Une visite au Proche-Orient très politique pour le pape

    Au lendemain de son invitation surprise, acceptée par les deux dirigeants, le pape a confirmé qu’il s’agirait d’une « rencontre de prière, sans discussion et qu’après, chacun rentrerait chez soi ». « Il y aura un rabbin, un musulman et moi », a-t-il aussi déclaré sans préciser le rôle exact des deux responsables politiques dans ce contexte, mais soucieux de se démarquer d'un "round" classique de négociations, aujourd'hui à nouveau dans l'impasse. Sans rentrer non plus dans les détails des tractations qui ont précédé cette annonce, il a aussi déclaré qu’en dépit des «problèmes logistiques » liés à une telle initiative, il s’était dit avant le voyage qu’il «fallait faire quelque chose » pour trouver une solution pacifique à ce conflit « toujours plus inacceptable ».

    « DÉMISSION », PÉDOPHILIE ET « MESSE NOIRE »

    Au cours d’une séance de questions-réponses sans préparation préalable, qui a duré quarante-cinq minutes, le pape, détendu et visiblement enclin à la conversation, a abordé divers sujets. Il a notamment évoqué de manière allusive une possible démission si les forces venaient à lui manquer. « Le cas de Benoît XVI n’est pas unique. Il a ouvert la porte pour des papes émérites. Un pape qui sentirait ses forces décliner devrait se poser la même question que lui. »

    Interrogé sur la manière dont il entendait lutter contre la pédophilie dans le clergé, et alors que des critiques persistent sur les sanctions à l’encontre des religieux coupables d’abus sexuels, il a assuré que les cas de « trois évêques » étaient en cours d’étude et qu’ils n’étaient pas «privilégiés ». Une réflexion est ouverte sur la peine qu'ils encourent, l'un d'entre eux "ayant déjà été reconnu coupable", a ajouté le pape, sans préciser la nationalité des prélats. Rappelant le principe de « tolérance zéro » édicté par Benoît XVI, il a estimé qu’ « abuser un enfant revenait à trahir le corps du Christ, à faire une messe noire », action passible d’excommunication, selon le droit canon. François a annoncé qu’il célébrerait une messe, début juin, dans sa résidence du Vatican en présence de six à huit victimes d’abus sexuels, venus de divers pays et qu’une rencontre serait ensuite organisée avec ces personnes. Une première pour ce pape.

    Egalement questionné sur ses engagements à la transparence en matière économique, et alors que l'ancien numéro du Vatican, Tarcisio Bertone, est soupçonné de mouvements de fonds douteux, le pape a affirmé qu'il y aurait "toujours des scandales". "Le problème est d'éviter qu'il y en ait plus". Concernant le cardinal Bertone, il a reconnu que l'affaire d'un possible détournement de 15 millions de la banque du Vatican au profit de l'entreprise de l'un de ses amis, "n'était pas claire" et faisait toujours l'objet d'une enquête.

    >> Voir l'infographie : 25 ans de scandales pédophiles dans l'Eglise catholique

    S'exprimant pour la première fois aussi clairement en tant que pape sur la question du célibat des prêtres, le pape a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un "dogme" et que "la porte est toujours ouverte". Mais, a-t-il précisé, "c'est une règle de vie que j'apprécie ; je pense que c'est un don de Dieu".

    Soulignant un intérêt particulier pour le catholicisme en Asie, il a confirmé ses prochains voyages en Corée du Sud, au Sri Lanka et aux Philippines, et dénoncé les atteintes à la liberté religieuse sur ce continent comme ailleurs dans le monde. « Le Saint-Siège et les évêques œuvrent avec discrétion pour aider» ces fidèles, «martyrs religieux d’aujourd’hui ».

    >> Participer à la discussion : Selon vous, François est-il un pape moderne ? »

    Réf. Démission, pédophilie, célibat, Abbas-Pérès: le pape répond dans l’avion

    JPSC

  • Les « riches heures » du pape François en Terre Sainte

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    Elles seront placées sous le signe du dialogue interconvictionnel et de l’option préférentielle pour les pauvres. Lu sur le site de l’ Agence I.Media (extraits):

    « Le voyage du pape François en Terre Sainte, du 24 au 26 mai 2014, sera “très riche et très dense“, juge d’ores et déjà le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège (…).

    Le point culminant de ce 2e voyage du pape François hors d’Italie sera sa rencontre avec le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er. Les 2 hommes participeront à Jérusalem, dans la basilique du Saint-Sépulcre, à une prière œcuménique : une grande nouveauté car une telle prière commune des différentes communautés dans un lieu saint de Jérusalem n’a jamais eu lieu.

    D’autres moments forts marqueront ce bref voyage ponctué de 14 discours ou homélies : la rencontre du pape avec des réfugiés syriens sur les rives jordaniennes du Jourdain et celle avec des réfugiés palestiniens à Bethléem. A Jérusalem, le pape François visitera notamment le mémorial de la Shoah Yad Vashem et s’entretiendra avec le grand mufti puis avec les 2 grands rabbins d’Israël (…).

    Le pape a choisi d’être accompagné par “deux amis“ argentins, le rabbin Abraham Skorka et l’imam Omar Abboud. Cette présence interreligieuse, a assuré le père Federico Lombardi, " est un message en soi ". Si l’imam Abboud intégrera la délégation dès l’arrivée du pape sur le sol jordanien, le rabbin Skorka les rejoindra le 25 mai à Bethléem, une fois terminé le Shabbat.

    3 journées intenses

    Le samedi 24 mai, à 8h15 (heure locale, GMT+2), le pape François quittera l’aéroport romain de Fiumicino à bord d’un avion de la compagnie Alitalia et arrivera à Amman, la capitale jordanienne, vers 13h (heure locale, GMT+3), où il sera tout d’abord reçu au Palais royal par le roi Abdallah II. Il célébrera ensuite la messe à 16h dans le grand stade de la ville Le soir, aux alentours de 19h, le pape François visitera le site du baptême du Seigneur, à Béthanie au-delà du Jourdain, pour une rencontre avec un groupe de réfugiés, notamment syriens, et des personnes handicapées.

    Le lendemain, dimanche 25 mai, le souverain pontife, accompagné de sa délégation, se rendra à bord d’un hélicoptère jordanien à Bethléem, où il arrivera un peu avant 9h30, après moins d’une heure de trajet. Il se rendra en premier lieu au Palais présidentiel pour rencontrer le président palestinien, Mahmoud Abbas, puis les autorités palestiniennes.

    Lors de cette visite de 6 heures en terres palestiniennes, le souverain pontife se rendra ensuite en papamobile sur la place de la Mangeoire pour présider, à 11h, l’un des moments-clefs de sa visite, la messe avec les chrétiens locaux, Puis le pape François déjeunera avec un groupe d’environ 25 personnes, composé exclusivement de familles palestiniennes en difficulté. Après un bref temps de repos, il ira se recueillir à 15h en privé dans la Grotte de la Nativité.

    Le souverain pontife rencontrera ensuite un groupe de quelque 300 enfants provenant des camps de réfugiés de Bethléem (…).

    Puis, à 16h, le pape François prendra à nouveau un hélicoptère jordanien pour rejoindre l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv(Israël). Il y sera accueilli par le président Shimon Peres avant d’être transféré, dans un hélicoptère israélien, jusqu’à un héliport situé derrière le Mont Scopus, à Jérusalem.

    Le premier rendez-vous du pape dans la ville sainte aura lieu à 18h15 à la Délégation apostolique à Jérusalem : il rencontrera en privé le patriarche Bartholomée 1er et signera avec lui une déclaration commune. Cette rencontre se déroulera là où eu lieu l’accolade historique entre Paul VI et le patriarche Athénagoras.

    Puis, à 19h, c’est au Saint-Sépulcre que se déroulera le point central de la visite : une prière œcuménique en présence du patriarche de Constantinople et des chefs des autres Eglises de Jérusalem (…).

    Le lendemain matin, lundi 26 mai, le pape François ira tout d’abord à 8h15 sur l’Esplanade des mosquées, où il rencontrera le grand mufti, avant de se rendre au Mur occidental, où il devrait glisser entre les pierres une prière personnelle. Puis le pape se rendra au cimetière national israélien du Mont Herzl, point le plus haut de la ville. Lors de cette étape inscrite depuis peu dans le protocole des visites de chefs d’Etat, le pape déposera une couronne dans le cimetière, haut lieu du sionisme, où sont enterrés plusieurs premiers ministres et présidents comme Levi Eshkol, Golda Meir ou Yitzhak Rabin.

    A 10h, le souverain pontife arrivera au mémorial de la Shoah Yad Vashem où il prononcera un discours sur l’Holocauste. Puis il rendra visite aux 2 grands rabbins d’Israël, près de la Grande synagogue de Jérusalem. Le pontife sera ensuite reçu à 11h45 au Palais présidentiel par le président Shimon Peres, avec qui il plantera un olivier, symbole de la paix. Il s’entretiendra ensuite en privé avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, au Notre Dame Center.

    Après le déjeuner, le pape rencontrera une dernière fois le patriarche de Constantinople, à 15h30, cette fois-ci près de l’église orthodoxe du Mont des Oliviers (…).

    A 16h, il présidera une célébration dans la basilique des Nations, à Gethsémani. Après cela, pour la dernière étape de sa visite, le pape François célèbrera de façon exceptionnelle la messe au Cénacle (...). 

    Le pape François décollera pour Rome de l’aéroport Ben Gourion à 20h15. Il est attendu un peu moins de 4 heures plus tard à l’aéroport de Rome-Ciampino. Une fois encore, à l'aller comme au retour, le pape François pourrait prendre la parole devant les journalistes qui l’accompagnent. »

     JPSC

  • Requiem pour Jean-Luc Dehaene

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    L’ancien Premier Ministre était né en 1940 Outre-Quiévrain, alors que ses parents avaient fui la Belgique devant l’invasion allemande. Il est décédé hier brutalement,  en France justement, là où il était né il y a 73 ans.

    Pour le site des médias catholiques belges francophones, M. B. y va de son  petit commentaire en demi-teinte qui tranche sur les propos convenus dont nous abreuve depuis deux jours la presse en symbiose avec le « milieu » politique .

    Extrait du billet de notre confrère :

     «  (…) Véritable Mr. Bricolage du système institutionnel belge, Jean-Luc Dehaene sera surtout étudié plus tard comme l’homme qui a donné à la Belgique sa structure fédérale.

    Trois régions, trois communautés. Sept parlements et gouvernements. Rien n’était insurmontable pour cet acharné de la solution, aussi complexe soit-elle.  Lors de l’une de ces crises institutionnelles dont la Belgique a – à son plus grand malheur- le secret, il avait dit à S.M. le Roi : « Sire, donnez-moi cent jours ! »

    Mais pour certains, le CVP de l’époque n’a pas joué un rôle très unificateur. Si la Belgique a opté pour la forme fédérale, le système adopté en 1993 porte en lui les germes des conflits communautaires actuels. Car il ne faut pas l’oublier, les sociaux-chrétiens flamands ont toujours eu un discours régionaliste,  pas toujours bien mesuré par les francophones. Mais celui qui avait une passion pour les coqs (comme… la Wallonie) n’avait jamais balancé vers le flamingantisme. Récemment, il avait même assimilé la N-VA au Vlaams Belang, expliquant que les nationalistes avaient « remplacé les étrangers par les francophones ».

    L’incarnation de l’Etat-CVP

    Dans les années 90, Jean-Luc Dehaene est l’homme incontournable de la politique belge. Pour beaucoup, sa figure de boulet de canon sortant de Val-Duchesse ou ses formules inimitables résumaient la vie politique pas très folichonnes de ces années-crises.

    Avec Célie, son amour de toujours, la famille Dehaene pouvait être soudée dans les épreuves. Comme lorsqu’ils perdirent Maaike, leur toute première petite-fille, victime d’un cancer en 1998. Autant il était caricatural devant les caméras, autant Jean-Luc Dehaene était trop pudique pour montrer ouvertement sa foi. Il puisait sa force dans sa famille et son fief brabançon.

    Brabançon bon vivant, Jean-Luc Dehaene a fait toute sa carrière dans le « pilier catholique » : Scouts, Mouvement Ouvrier Chrétien, cabinet de Wilfried Maertens.  Capable dans la même journée de négocier des accords institutionnels et d’aller bêcher son jardin de Vilvoorde, il était l’incarnation personnifiée du politicien bon vivant mais intraitable. Si la négociation eut été un sport olympique, le « démineur » en aurait été le médaillé d’or. Issu de l’aile gauche du CVP, il se définissait comme social-chrétien.  Comme démocrate-chrétien, il lui sera fait le reproche d’avoir bénéficier de plantureux revenus chez Dexia, malgré les mauvais résultats financiers de la banque qu’il présidait. Une fausse note de ses dernières années, pour quelqu’un qui a imposé de dures années de rigueur budgétaire à la Belgique. (…). »

     Ici : Le « démineur » a rendu les armes

    JPSC 

  • Les vieux débats de Vatican II sur la collégialité sont de retour

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    jpg_1350796.jpgUne ère que l’on croyait close après Paul VI refait surface un demi-siècle plus loin, sous le règne d’un pape considéré comme « révolutionnaire ». Confondant peut-être l’image et la réalité, d’aucuns ressortent les vieilles lunes du tiroir, en proposant que le synode des évêques soit l’organe suprême de gouvernement de l’Église, une sorte de "concile permanent". Mais Vatican II avait exclu cette éventualité. Les cardinaux Müller et Ruini, d'accord avec Ratzinger cardinal et pape, expliquent pourquoi : à lire sur le site « Chiesa » de Sandro Magister. Extraits :

    Les deux synodes qui sont programmés l’un pour le mois d’octobre de cette année et l’autre pour celui de l’année prochaine suscitent une attente fébrile non seulement en raison de la question qui va y être discutée – la famille et en particulier la "vexata quæstio" de l’accès des divorcés remariés à la communion – mais aussi en raison des prévisions qui concernent leur fonctionnement (…)..

    Dans la ligne de l’intention manifestée par François d’associer à la primauté papale en ce qui concerne le gouvernement de l’Église une collégialité épiscopale plus réelle.

    Les propositions de renforcement de l'institution synodale qui ont été faites par Enrico Morini dans la revue "Il Regno", par exemple, sont emblématiques de cette attente. Morini enseigne l’histoire et les institutions de l’Église orthodoxe à l'université d’état de Bologne et à la faculté de théologie d'Émilie-Romagne et il est président de la commission du diocèse de Bologne pour l'œcuménisme :

    La proposition de Morini se présente sous la forme suivante :

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  • Qui suis-je pour juger ?

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    Cette petite phrase du pape François, sans doute mal comprise mais déclinée ensuite sur tous les tons, fait aujourd’hui le tour du monde.

    Dans son livre d’entretiens avec Peter Seewald, « Voici quel est notre Dieu » (Plon/Mame, 2001), le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, remet les idées en place :

    « -Peter Seewald : Jésus a dit un jour, du haut de la montagne : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, car du jugement dont vous jugez, on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez, on usera pour vous ! » (Mt 7, 1-2). C’est vite dit, mais ne nous faut-il pas aussi juger ?

     « -Joseph Ratzinger : C’est incontestable. Jésus lui-même, selon Matthieu 18, a défini la règle de la communauté : il dit de prendre le frère entre quatre yeux et de le corriger ; s’il n’écoute pas, qu’on le fasse dans un cercle plus étendu, et ainsi de suite. Des règles, en particulier des règles juridiques, sont nécessaires à l’homme. Il s’agit ici d’une autre dimension : nous n’avons pas à nous instituer juges du monde entier, mais il nous faut respecter aussi, en jugeant, le mystère de l’autre. Même lorsque la justice, pour maintenir l’ordre, doit juger, elle ne condamne pas la personne, mais certains de ses actes en essayant de trouver la réponse adéquate ; nous devrions en tout cas respecter le mystère du non-dit dont Dieu seul est juge.

    Le deuxième membre de ce précepte présuppose que nous ne devons pas oublier que nous aussi nous serons jugés de la même manière que nous avons jugé. C’est une invitation à garder la juste mesure, de connaître les bonnes limites, de faire preuve du vrai respect envers l’autre. Jésus nous fournit donc  une règle intérieure pour juger quand cela s’avère indispensable. Elle consiste à reconnaître sans cesse cette dernière instance ».

     JPSC 

  • L’eurovision : une vision barbante de l’Europe

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    D’Anne-Laure Debaecker sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Comme pressenti et annoncé, l’attrait pour le phénomène de foire a pris le dessus à l’eurovision.

    Bonne dernière du concours pour la première fois de son histoire avec seulement deux points, la France a fait un mauvais calcul en choisissant comme candidats les Twin Twin avec leur chanson « Moustache ». Outre une prestation douteuse tenant plus du braillement que d’une véritable chanson, dotée de surcroît de paroles ineptes, ils n’avaient pas le bon profil pour s’assurer d’une victoire. Gageons qu’en choisissant une chanteuse lesbienne – ou au moins bisexuelle –, issue de l’immigration, la France se serait donné tous les moyens d’être à la hauteur de l’évènement.

    Une véritable foire

    Mais peut-on vraiment parler de hauteur quand ce concours semble donner la part belle aux phénomènes de foire et aux forums politiques ? Entre les interprètes russes qui se sont fait huer, l’ouverture de la cérémonie offerte à la candidate ukrainienne et le vainqueur autrichien, la « femme à barbe » transsexuelle répondant au doux nom de Conchita Wurst. Faut-il le préciser ? L’eurovision est tout particulièrement plébiscitée par le lobby homosexuel. Nouvelles et étranges conceptions de la neutralité artistique…

    Si, à l’origine, ce concours permettait de découvrir des artistes talentueux et des chansons audibles – Abba, Céline Dion, ou encore France Gall y ont participé –, il s’est mué avec les années en un vaste spectacle de revendications politiques et de bien-pensance, dont la part culturelle et musicale a été réduite à la portion congrue. Il n’y a qu’à lire la presse généraliste pour le réaliser : tous sont dithyrambiques au sujet de l’incroyable leçon de tolérance offerte par l’élection de Conchita mais peu prolixes quant à une éventuelle critique musicale de l’évènement. Un chercheur allemand, Ernst Gluckman, a d’ailleurs estimé que l’aspect artistique ne pesait que pour 5%  dans la détermination des points.

    Un « hymne à la tolérance »

    Le Parlement européen à son tour s’est empressé de s’engouffrer dans la brèche, saluant la victoire autrichienne comme un « hymne à la tolérance » et invitant à faire de même pour les élections européennes du 25 mai prochain, indiquant ainsi clairement sa conception du politiquement correct bruxellois…

    Finalement, ce concours est un bon reflet de nos maux actuels : une France représentée par des guignols qui la ridiculisent, une perte d’objectivité d’instances dirigeantes, une démission culturelle, une bien-pensance et un politiquement correct érigés en dogmes »

    Ref. L’eurovision : une vision barbante de l’Europe.

    Et, comme dirait Poutine, l’Europe est devenue folle…

    JPSC

  • Officiel : le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre prochain

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    Lu sur le site de « 7 sur 7 » :

    le-pape-françois-lami-des-jeunes-e1375653495190.jpgD’après un communiqué de l’agence Belga : Le pape Paul VI, à la tête de l'Eglise catholique de 1963 à 1978 et qui l'a gouvernée dans la période difficile de l'après-Concile Vatican II, sera béatifié le 19 octobre, a annoncé samedi le Vatican.

    "La béatification de Paul VI, Vénérable serviteur de Dieu, aura lieu au Vatican le 19 octobre", selon un communiqué du Saint-Siège. La guérison inexpliquée d'un foetus, attribuée à l'intercession du pape Paul VI, a été reconnue par la Congrégation pour la cause des Saints comme un miracle permettant sa béatification. 

    Homme d'avant Vatican II, un moment bras droit de Pie XII, Giovanni Battista Montini, né en 1897, est devenu pontife en juin 1963 sous le nom de Paul VI, après la mort de Jean XXIII. C'est lui qui a mené à son terme Vatican II (1962-65), initié par son prédécesseur. Un concile "oecuménique" qui a ouvert l'Eglise catholique aux autres religions et à la société. Il en sera le principal artisan, et c'est de ce travail considérable que le pape italien est remercié par le pape François, qui, comme prêtre, a été formé par la pensée de ce même Concile. Mais Paul VI a été rendu impopulaire par l'encyclique "Humanae Vitae" en 1968 qui recommandait aux catholiques de ne pas recourir à la pilule. 

    Le 27 avril, les papes Jean Paul II et Jean XXIII ont été canonisés au cours d'une cérémonie présidée par François place Saint-Pierre. »

     

    VOTRE IMPRESSION SUR CET ARTICLE?

    Réf. Le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre . Ce pape tourmenté était aussi, sous bien des aspects, un esprit "moderne" et à tout le moins complexe, comme le montre le "Paul VI secret" publié par son ami, feu l'académicien Jean Guitton. JPSC

  • Christian Laporte crie victoire

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     Suite (et fin?) d'une controverse dont nous avions parlé ici Christian Laporte lance un brûlot contre la Fraternité des Saints Apôtres . Lu sur le site web de "La Libre":

     « La joie pascale avait été troublée chez les catholiques bruxellois par une polémique autour d’une mutation de l’abbé Daniël Alliët, le curé du Béguinage à Molenbeek afin d’y laisser la place à une communauté de la Fraternité des Saints Apôtres très chère à Mgr Léonard. L’information fit d’autant plus le "buzz" que ce prêtre flamand défend depuis trente ans les minorités à Bruxelles. Il fut ainsi le fer de lance de l’accueil de demandeurs d’asile afghans dans son lieu de culte.

    Bref, l’émotion fut vive dans les milieux chrétiens et dans les ONG mais à Malines, on nous précisa que l’archevêque et l’évêque de Bruxelles, Mgr Kockerols devaient encore sonder l’intéressé. C’est chose faite et… contrairement à ce qu’on pensait, la communauté de l’abbé Alliët ne quittera pas sa paroisse. Daniël Alliët et son équipe pourront y poursuivre leurs activités. Lundi, Mgr Léonard le leur a annoncé par e-mail et par courrier. L’archevêque a aussi donné sa vision des faits : il avait demandé à l’abbé Alliët s’il était prêt à célébrer ses offices liturgiques (et seulement cela) à l’église Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek. En fait cette question s’inscrivait "dans les étapes exploratoires de l’Archevêque en vue de trouver une église idoine pour quelques prêtres de la Fraternité des Saints Apôtres. En outre, il était demandé à Daniël Alliët s’il était prêt, en cas de réponse négative à la première question, à partager l’église du Béguinage avec d’autres prêtres".

    Un grand soutien à l’abbé

    Sa réponse a été doublement négative. "Sur base de ces réponses suite à l’impact médiatique que la question a soulevé et consécutivement aux centaines de témoignages de soutien à l’abbé Alliët adressés à l’archevêché, Mgr Léonard a revu sa position", commente son porte-parole Jeroen Moens. Et les prêtres de la Fraternité des Saints Apôtres ? "Ils recevront une autre mission dans le Vicariat de Bruxelles" … 

    Réf. Mgr Léonard a plié devant l’abbé Alliët

    Et, bien sûr, toutes sortes de bruits de couloir circulent maintenant dans « nos milieux »,  pour placer quelques points d’interrogation comme autant de flèches en direction de la jeune Fraternité. Ubi caritas…JPSC