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Politique - Page 254

  • Pandémie : la FAFCE n'est pas restée les bras croisés

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    FAFCE Logo
    Bruxelles, le 16 juillet 2020
     
    Alors que la pandémie s’éloigne peu à peu, il est maintenant temps de réfléchir à ces derniers mois de crise et de confinement. Cette période a vu un arrêt brutal du monde tel que nous le connaissions. Pourtant, c’est bien dans l’adversité que s’éprouve la solidité d'une société : la famille n'a jamais été aussi visible, et son absence encore plus. L'économie et le travail ont fait place au véritable cœur de nos communautés : la famille.

    Durant cette période, nous avons poursuivi notre travail de promotion de la famille, qui a été en première ligne face à la pandémie, tant auprès des instances de l'Union européenne que du Conseil de l'Europe.

    La FAFCE a rappelé à plusieurs reprises l'importance de la famille en tant que roc face à l'adversité. Le confinement a eu son lot de difficultés, mais a également été une occasion pour redécouvrir nos relations et notre rôle de "missionnaires" de la Bonne Nouvelle. Nos associations familiales membres sont restées mobilisées pour soutenir les familles en ces temps difficiles, et ont fait preuve d'une remarquable unité lorsqu'elles ont appelé les décideurs politiques à plus de solidarité en Europe. La FAFCE a également rappelé aux États membres la nécessité de soutenir efficacement les familles durant la pandémie, notamment en facilitant l'accès aux liquidités par le crédit et en allégeant les dépenses des familles via le "Next Generation EU" (le fonds de relance de l'UE après la crise de Covid-19) : si un tel plan de relance doit être lancé, il ne peut négliger les familles européennes, il s’agit de la juste reconnaissance de leur rôle pendant la crise.

    De manière particulière, nous avons attiré l’attention sur la nécessité de protéger nos membres les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Bien qu'elles fassent partie intégrante de la famille, elles ont souvent été mises de côté dans la gestion de la crise. En ces temps de post-pandémie, les personnes âgées doivent être prises en charge avec une attention toute particulière au sein de la famille, afin de prévenir des situations de solitude ou de maltraitance. Cependant, les personnes âgées ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont s’occuper, mais également et surtout des membres actifs de nos communautés, qui aident souvent les parents à s'occuper de leurs enfants. Dans cette perspective, la FAFCE coopère actuellement avec la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE) dans le cadre d'un groupe de travail chargé d'élaborer un document de réflexion sur la prise en charge des personnes âgées et sur leur rôle dans la solidarité intergénérationnelle.

    Dans un contexte de fermeture des écoles et de scolarisation en ligne, l'accès des enfants à l'éducation représente également une réelle préoccupation. La FAFCE a cosigné le 16 juin avec 40 organisations européennes et internationales le Manifeste "L'Europe ne doit pas oublier l'éducation indépendante et le pluralisme éducatif". Nous rappelons que de nombreuses écoles publiques non étatiques ont considérablement souffert de la pandémie et ont souvent manqué de ressources matérielles pour assurer la continuité de l'éducation. Toutes les écoles fournissent un service public à la société et elles ne devraient pas être traitées différemment. En outre, les écoles non publiques permettent de réaliser des économies importantes pour les finances publiques : les soutenir signifie soutenir les parents, et investir dans l'avenir.

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  • Démographie : pas de surpopulation en vue mais une redistribution des cartes

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Fin d’une idée martelée depuis des décennies par les malthusiens de tout poil et toujours en vogue à l’ONU : non, le monde n’est pas menacée par la surpopulation. Au contraire, « la population mondiale va bientôt commencer à décliner » affirment des chercheurs de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), de l’Université de Washington. Certes, en deux siècles, la hausse démographique a été spectaculaire : d’un peu plus d’un milliard il y a 200 ans, la population mondiale dépasse aujourd’hui 7,8 milliards et devrait poursuivre sa croissance au cours des prochaines décennies pour culminer à 9,7 milliards en 2064. Mais après cet apogée, elle devrait décliner pour tomber à 8,8 milliards en 2100 selon l’IHME, soit 2 milliards de moins que selon l’ONU qui table, elle, sur une croissance continue de la population mondiale (selon les projections de l'ONU, la population mondiale atteindrait 9,7 milliards en 2050 puis 10,9 milliards en 2100). Dans l’étude qu’ils ont publiée dans The Lancet, les chercheurs de l'IHME se basent sur des projections des taux de mortalité, de fertilité ou de migration au cours des 80 prochaines années. Ils prennent également en considération les risques de guerres ou de catastrophes naturelles liées au changement climatique. Relevons au passage que les projections démographiques de l’IHME, organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates, contredisent celles de l’ONU.

    La baisse de la population étant très contrastée selon les pays et les continents, les différentiels démographiques vont bouleverser l’équilibre géopolitique. Plus d’une vingtaine de pays encourent un effondrement démographique de plus de 50%, tels en Europe, l’Espagne (46 à 23 millions d’habitants), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5) et, en Asie, le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), la Corée du Sud (53 à 27) et la Chine : le pays le plus peuplé du monde, devenu le rival des Etats-Unis, devrait en effet chuter de quelque 1,4 milliard d’habitants aujourd’hui à 732 millions en 2100 (les Etats-Unis pourraient ainsi dépasser la Chine d'ici la fin du siècle). En cause, pour tous ces pays, la généralisation de la contraception et, s’agissant particulièrement de la Chine, l’effet d’inertie de la politique de l’enfant unique et des avortements massifs de fœtus féminins (comme en Inde). Inversement, les pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne, devraient voir leur population tripler au cours de ce siècle, passant d’environ 1,03 milliard aujourd’hui à 3,07 milliards en 2100, ce qui en fait des bombes démographiques (le Nigeria passerait de 206 à 790 millions d'habitants, devenant en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l'Inde mais devant la Chine).

    Ce n’est évidemment pas une perspective rassurante pour l’Europe déjà confrontée à une forte pression migratoire. « L’Afrique et le monde arabe façonneront notre avenir », conclut Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, manifestement favorable à une compensation de la dénatalité européenne par l’immigration. Souhaitons que cette prédiction soit aussi peu fiable que l’étude sur l’hydroxychloroquine récemment publiée par sa « prestigieuse » revue…

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30677-2/fulltext

  • Iran : des chrétiens arrêtés pour "propagande contre l'Etat"

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    Du site "Portes Ouvertes" :

    Iran: au moins 20 chrétiens arrêtés

    16 juillet 2020
     

    Téhéran, capitale de l'Iran

    Au moins 20 chrétiens ont été arrêtés les 2 premières semaines de juillet lors de plusieurs raids menés par les Gardiens de la Révolution en Iran chez des particuliers.

    Les agents de renseignements ont mené plusieurs descentes dans des églises de maison dans plusieurs villes d'Iran. Leur but? Arrêter des chrétiens d'arrière-plan musulman, l'apostasie étant considérée comme un crime dans ce pays. Voici comment les faits se sont déroulés, selon l'ONG Article 18:

    Le soir du 30 juin dernier, un informateur a conduit des agents des services de renseignement dans une maison de la capitale, Téhéran, où un groupe d'environ 30 chrétiens était réuni.

    Maisons fouillées et yeux bandés

    Six des personnes dont les noms figuraient dans le mandat d'arrêt ont eu les yeux bandés et ont été emmenées. Pendant ce temps, leurs maisons à Téhéran et dans la ville de Karaj ont été fouillées à la recherche de littérature chrétienne et d'autres documents. Des témoins oculaires ont déclaré à que les chrétiens ainsi que certains de leurs parents non chrétiens avaient été battus par les agents.

    D'autres personnes présentes à la réunion ont été priées de fournir leurs coordonnées, de remettre leur téléphone et de s'attendre à être convoqués pour un interrogatoire.

    Quatre autres chrétiens, dont le nom figurait également sur la liste, ont été arrêtés à leurs domiciles respectifs par la suite. Parmi eux se trouvent deux hommes appelés Farhad et un autre Arash, ainsi que Malihe Nazari, 46 ans, une femme mariée de Téhéran.

    Le matin suivant, le 1er juillet, trois chrétiens - nommés Sohrab, Ebrahim et Yasser - ont été enlevés de leurs maisons dans la ville de Malayer, à 400 km au Sud-Ouest de Téhéran. Ils ont été libérés le lendemain après avoir payé une caution de 30 millions de tomans (environ 1.500 dollars).

    Coupables de «propagande contre l'État»

    Sept autres chrétiens, dont trois couples mariés, ont aussi été arrêtés ce 1er juillet, puis remis en liberté sous caution. Originaires de Bushehr, une ville du Sud-Ouest de l'Iran, ils ont aussi appris qu'un tribunal les avait reconnus coupables de «propagande contre l'État» le 21 juin.
    Ils ont été condamnés pour possession de matériel et de littérature chrétiens, considérés comme des preuves d'activités d'évangélisation. En raison de cette 2ème arrestation, ils risquent aujourd'hui des peines allant de la prison à l'exil, en passant par des restrictions de travail et des amendes.

    Selon Mansour Borji, responsable de plaidoyer pour l'ONG Article 18, «condamner ces personnes à la prison en raison de leur possession de bibles et de symboles chrétiens est une démonstration claire que le ministre iranien des affaires étrangères et d'autres ne disent pas la vérité lorsqu'ils affirment que "personne n'est mis en prison en Iran simplement en raison de ses croyances".»

    Il ajoute: «Ces personnes n'ont rien fait qui puisse être interprété comme de la "propagande contre l'État" ou "agir contre la sécurité nationale", mais elles ont néanmoins été traitées de manière injuste.»

    Source: Article 18

  • Les paras belges en RDC : quand les révisionnistes réécrivent l’histoire au Musée de Tervueren

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    MRAC téléchargement-1-690x450.jpeg

    Sept associations représentant d’anciens para-commandos et officiers ayant servi en Afrique se sont déclarées jeudi « particulièrement choquées » par la nouvelle présentation d’une des seize sculptures ornant la grande rotonde du Musée royal d’Afrique centrale (MRAC, alias AfricaMuseum) à Tervueren. Il s’agit de la sculpture « La Belgique apportant la sécurité au Congo » d’Arsène Matton représentant la Belgique protégeant dans les plis de son drapeau un homme et un enfant endormi. A cette statue, comme aux quinze autres, est maintenant superposé un voile semi-transparent sur lequel est imprimée une image post-coloniale censée créer « un choc visuel et sémantique, permettant une lecture nouvelle d’un lourd patrimoine ».

    L’image superposée à la statue représente un militaire en arme et est explicitée par le texte « Un para-commando belge à Stanleyville en 1964, lors de l’écrasement des rebelles Simba. L’indépendance formelle du Congo en 1960 est loin d’avoir sonné le glas des interventions étrangères ».

    C’est cette première phrase qui parait « particulièrement tendancieuse et offusquante », affirment sept associations dans une lettre ouverte adressée mercredi au directeur général du MRAC, Guido Gryseels, avec copie à la Première ministre Sophie Wilmès.

    Selon les signataires, cette phrase porte « atteinte à l’honneur des para-commandos belges de l’époque, pour la plupart de jeunes miliciens, soit l’émanation de la Nation ».

    La lettre ouverte rappelle que l’intervention des para-commandos belges au Congo – les opérations américano-belges « Dragon rouge » et « Dragon noir » qui ont permis de libérer des centaines d’otages aux mains de rebelles dans une large zone du Congo ex-belge, dont Stanleyville (aujourd’hui Kisangani) et Paulis (désormais Isiro) – s’est faite en plein accord entre les gouvernements belge et congolais. « Il s’agissait d’une opération humanitaire visant à sauver les otages aux mains des rebelles et dépourvue de tout objectif militaire. »

    Cette intervention humanitaire a permis de libérer 2.375 otages, alors que certains venaient d’être exécutés, et que malheureusement d’autres le seront encore par la suite.

    « C’est pour ces raisons, dont la vérité historique ne peut être mise en doute, que nous vous demandons de supprimer texte et image actuels de la statue +la Belgique apportant la sécurité au Congo+ », soulignent les associations, dont l’Amicale nationale para-commando.

    « Nous ne pouvons en aucun cas admettre que l’honneur de nos soldats dont beaucoup sont encore en vie et à qui feu le Roi Baudouin avait tenu à rendre un vibrant hommage, puisse être bafoué par un établissement scientifique fédéral », conclut la lettre.

    Ref.Les ex-para-commandos mécontents de changements à une statue du Musée de Tervueren 

    Alexandre Dumas violait allégrement l’histoire, sûr de lui faire de beaux enfants. Quand la politique se mêle à la science ce l’est moins :  de quels monstres va donc accoucher la commission parlementaire et ses commis scientifiques chargés de « réécrire » celle du Congo pour satisfaire l'idéologie anticoloniale ?

    Selon « La Libre Belgique » du vendredi 17 juillet, cette Commission, à peine instituée, a connu des premiers pas difficiles : « après un début marqué par un consensus général, la réalité a vite repris le dessus au moment de trancher certaines questions. Ainsi, l’épineuse question des experts chargés de réaliser un premier rapport n’a pas tardé à prendre une tournure politique, chacun accusant l’autre de mettre en avant des spécialistes de son bord ».

    Le député CDH Georges Dallemagne (membre de la commission sans voix délibérative) a exprimé sa crainte que le débat ne réduise le Congo aux membres de la diaspora émigrée et prenne finalement une tournure belgo-belge « alors que l’objectif initial est de tendre la main et de parvenir à une mémoire partagée ».

    Ces clivages ont surpris l’écolo Simon Moutquin dont le groupe politique assure (au titre de son expérience coloniale?) la présidence de cette commission. Mais sûrement pas Georges Dallemagne, qui, sauf erreur, est né au Congo. Sur la liste des membres de cette curieuse commission  il est vrai qu’on trouve aussi le député CD&V Jan Briers (jr), ancien directeur du Festival des Flandres, sans doute choisi pour son expérience du monde musical: il est bien connu qu’un peu de musique adoucit les mœurs.

    La palabre devrait s'échelonner tout au long de l'année à venir: pour reconnaître les responsabilités des uns et des autres et partager une mémoire belgo-congolaise réconciliée, vraiment ? 

    JPSC

  • Inde : la crise du corona virus ne diminue pas les violences antichrétiennes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Poursuite des violences antichrétiennes malgré la crise du corona virus

    mercredi, 15 juillet 2020

    New Delhi (Agence Fides) – La pandémie de Covid-19 et le long verrouillage imposé pour contenir la diffusion du virus n'ont pas bloqué la violence interreligieuse et les cas d'agressions envers des chrétiens indiens. Au cours des six premiers mois de cette année, les épisodes de violence enregistrés à l'égard de chrétiens ont été au nombre de 121 dans 15 Etats de la Fédération indienne, ainsi que l'indique un rapport envoyé à l'Agence Fides par l'United Christian Forum (UCF) de New Delhi.

    Selon le rapport, dans le cadre de ces épisodes, deux chrétiens ont été tués alors que, dans 95 cas, il s'est agi d'une violence de masse, perpétrée par une foule d'extrémistes à l'encontre d'églises et de salle de culte, attaquées, occupées illégalement ou fermées. Dans 20 cas, a également été enregistré un boycott ou une discrimination à l'encontre des fidèles, note l'UCF.

    Les Etats dans lesquels ont été signalées des violences contre les chrétiens sont : l'Andhra Pradesh, le Bihar, le Chhattisgarh – qui détient le record avec 32 cas -, Goa, l'Haryana, l'Himachal Pradesh, le Jharkhand, le Karnataka, le Madhya Pradesh, le Maharashtra, l'Odisha, le Pendjab, le Tamil Nadu, le Telangana et l'Uttar Pradesh.
    L'UCF et ses partenaires - Alliance Defending Freedom India (ADF India), Religious Liberty Commission of Evangelical Fellowship of India (EFI) et Christian Legal Association (CLA) – grâce à l'action d'avocats et aux actions légales entreprises sont parvenus à faire rouvrir 19 églises, à faire remettre en liberté sous caution 28 pasteurs et à les faire acquitter des fausses accusations obtenant également, dans 45 cas, l'annulation des accusations de conversion forcée dans le cadre de procès devant différents tribunaux du pays.

    « Les incidents révèlent la triste réalité, à savoir que la liberté de pratiquer sa propre foi est pénalisée ou réduite dans au moins 15 des 28 Etats de l'Union. De même, 95 incidents sur 121 constituent des attaques à caractère criminel plus que religieux » remarque l'UCF, faisant part de sa préoccupation parce que « aucun parti politique ne prend de position forte contre de tels actes de violence ».

    L'UCF relève, dans la note envoyée à Fides : « Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi. Il est préoccupant de voir de terribles actes de violence de masse même après une série d'indications exprimée par la Cour Suprême. La police et les administrations locales, qui sont responsables de l'application de la loi et de l'ordre, doivent agir rapidement contre quiconque est impliqué dans la violence de la foule » indique Michael Williams, Président national de l'UCF.

    Le modus operandi observé dans tous ces incidents est simple : une foule, accompagnée par la police locale, arrive dans un lieu où est en cours une liturgie ou une assemblée chrétienne. Elle hurle des slogans, roue de coups hommes, femmes et enfants. Par suite, les pasteurs sont arrêtés ou détenus par la police sous la fausse accusation de conversions forcées.

    Il faut en outre remarquer l'alarmante tendance à ne pas déposer de plainte (FIR) à l'encontre des auteurs des violences attendu que seuls dans le cadre de 20 incidents sur 121, une plainte a effectivement été déposée devant les autorités de police.

    L'UCF et ses partenaires indiquent par ailleurs que la dangereuse tendance à la violence à l'égard des chrétiens est en constante augmentation. A.C. Michael, membre de l'UCF, citant les données relatives aux années passées, indique que les cas d'agressions concernant des lieux ou des personnes chrétiens ont été, plus de 200 en 2016, 250 en 2017, 300 en 2018 et 328 en 2019. (SD-PA) (Agence Fides 15/07/2020)

  • L’ « affaire des hosties », le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg

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    De sur le Salon Beige :

    L’ « affaire des hosties »

    L’ « affaire des hosties »

    16 juillet 2020

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a autorisé l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) à intervenir dans l’affaire Asociación de Abogados Cristianos c. Espagne (n° 22604/18), au nom de la Conférence épiscopale espagnole. L’ECLJ a déposé ses observations écrites le 30 juin 2020. Cette affaire, surnommée l’ « affaire des hosties », met en cause le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg.

    Les faits

    L’État espagnol est attaqué par une association chrétienne pour avoir soutenu une performance artistique attaquant les catholiques. Cette performance de process art comporte plusieurs volets :

    • le vol de 242 hosties consacrées par le performer, au cours de messes dans plusieurs paroisses de l’archidiocèse de Pampelune et Tudela (Espagne) ;
    • la disposition de ces hosties sur le sol afin d’écrire le mot « pederastia», sous prétexte de dénoncer la pédophilie de prêtres ;
    • des photographies du performer posant nu à côté des hosties, avec des ailes noires sur le dos, en référence à un démon ;
    • l’exposition de 12 des hosties consacrées ainsi que des photographies, dans plusieurs villes et à plusieurs reprises ; en particulier, à Pampelune, l’exposition était intitulée « Amen » et a eu lieu dans une église désacralisée, y compris sur l’autel (20/11/2015 – 17/01/2016) ; cette ancienne église est aujourd’hui la plus grande salle d’exposition de la ville de Pampelune et a été mis gratuitement à disposition du performer par la municipalité ;
    • la diffusion sur le site internet et le compte Twitter du performer de photographies d’évêques, de prêtres et de croyants, offensés par l’exposition, accompagnées de commentaires moqueurs et hostiles ;
    • le vol d’hosties consacrées supplémentaires par des admirateurs du performer au cours de messes, avec le soutien de celui-ci ;
    • la vente pour 285 000 euros des photos, qui sont toujours utilisées pour diverses expositions en Espagne.

    La procédure en Espagne

    L’archidiocèse de Pampelune et Tudela et l’Asociación de Abogados Cristianos ont tous deux porté plainte contre l’exposition. Les juridictions espagnoles ont rejeté ces plaintes.

    La plainte déposée par l’Asociación de Abogados Cristianos a été rejetée par le tribunal de Pampelune le 18 novembre 2016. L’appel contre ce jugement devant le tribunal provincial de Navarre a également été rejeté par une décision du 28 avril 2017. L’association a de nouveau fait appel devant la Cour constitutionnelle d’Espagne, qui a pris une décision d’irrecevabilité le 7 novembre 2017.

    Les parties à la CEDH

    L’Asociación de Abogados Cristianos a introduit une requête contre l’Espagne auprès de la CEDH le 26 avril 2018. L’association requérante invoque une violation du droit à la liberté de religion, protégée par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

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  • La population mondiale devrait décliner dans la seconde moitié du siècle

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    À partir de 2064 la population mondiale devrait diminuer rapidement

    15 Jul 2020

    La population mondiale devrait diminuer rapidement, déclenchant un « changement radical dans l’ordre de préséance » des nations, prévoit un nouveau rapport.

    Foule à Kinshasa, la population du Congo (RDC) devrait passer de 81 millions en 2017 à 246 millions en 2100

    Alors que les prédictions d’une explosion démographique potentiellement catastrophique abondent depuis des années, de nouvelles recherches suggèrent une contraction imminente majeure d’ici 2100, moment auquel les personnes âgées seront plus nombreuses que les jeunes.

    Le Lancet vient de publier sa « Global Burden of Disease Study » qui cite une baisse accélérée des taux de fécondité dans le monde développé au cours des prochaines décennies. Le rapport prédit que la population mondiale culminera en 2064 à 9,7 milliards de personnes, avant de chuter brusquement à 8,8 milliards en 2100.

    Cette nouvelle étude contredit les prévisions de l’ONU qui évoquait près de 11 milliards d’habitants en 2100.

    C’est « une bonne nouvelle pour l’environnement (moins de pression sur les systèmes de production alimentaire et moins d’émission de CO2) », indique Christopher Murray, directeur du respecté Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle, qui a mené cette étude.

    L’Asie et l’Europe devraient perdre des habitants. Elles abritent une grande partie des 23 pays qui devraient voir leur population réduite au moins de moitié : le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), l’Espagne (46 à 23), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5), la Corée du Sud (53 à 27). Quelques pays y échappent, comme la France, où le maintien d’un taux de fécondité relativement élevé permettrait de limiter la perte de population à 67 millions à la fin du siècle (contre 70 millions en 2050 et 65 millions en 2017).

    Selon les chercheurs, les personnes âgées représenteront un pourcentage plus élevé de la population mondiale, les octogénaires devant être plus nombreux que les tout-petits de moins de cinq ans par deux à un au tournant du siècle prochain.

    Les populations de quelque 23 pays, dont le Japon, la Thaïlande, l’Italie et l’Espagne, pourraient se contracter d’au moins 50 %, tandis que 183 des 195 pays inclus dans la recherche auraient des taux de fécondité inférieurs au niveau de remplacement de 2,1 naissances.

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  • Avortement : la bataille des tribunaux fait rage aux Etats-Unis au sujet du "Heartbeat Bill"

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    « HEARTBEAT BILL » : AUX USA LA BATAILLE DES TRIBUNAUX FAIT RAGE

    15 juillet 2020

    Deux Etats américains sont bloqués par les tribunaux pour faire appliquer la loi interdisant l’avortement au-delà de six semaines, dès que le battement du cœur du fœtus peut être décelé.

    Au Tennessee, la Heartbeat Bill a été votée en juin dernier (cf. USA : Au Tennessee, de nouvelles restrictions à l'avortement). Le gouverneur Bill Lee a signé la loi lundi, la faisant entrer immédiatement en vigueur. Mais quelques heures plus tard à peine un juge fédéral, William Campbell, a bloqué la loi. Elle est désormais inapplicable jusqu’à l’audience du 24 juillet prochain. La loi comprend également « une interdiction de l'avortement basée sur la race, le sexe ou le diagnostic de trisomie 21 », ces points ont également été bloqués.

    En Géorgie, la Heartbeat bill a été signée en juin 2019 (cf. USA : la Géorgie est le quatrième état à adopter la "Heartbeat bill"). Lundi également, un juge de district américain, Steve Jones « a invalidé définitivement tous les aspects de la loi de l'État qui auraient effectivement interdit l'avortement après six semaines, affirmant qu'elle violait la Constitution américaine et constituait une attaque contre l'arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême des États-Unis ». Le gouverneur républicain, Brian Kemp, qui a soutenu cette restriction, a immédiatement fait appel. Steve Jones a également refusé de laisser en vigueur la partie de la loi qui accordait le statut de personne aux fœtus, « lui donnant les mêmes droits légaux que les personnes après leur naissance ».

    « Au moins huit États ont adopté des lois dites "Heartbeat" ou d'autres interdictions radicales en 2019, dont l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri, l'Ohio et le Tennessee. La Caroline du Sud envisage toujours d'en adopter une. »

    Sources : Washington Times, Jonathan Mattise (13/07/2020) - Washington Times, Jeff Amy (13/07/2020)

  • Le point de vue de jeunes catholiques hongkongais sur la situation dans leur pays

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Points de vue sur la situation à Hong-Kong

    13/07/2020

    Un prêtre de Hong-Kong a interviewé deux jeunes de sa paroisse, James, jeune diplômé́ de 24 ans, et Mary, étudiante de 20 ans. En exprimant leurs opinions sur le sens et les raisons des protestations, ils donnent mieux que nous ne pourrions le faire des éléments pour comprendre la situation. Certaines de ces opinions sont peut-être choquantes, mais les entendre permet de percevoir le ressenti et la colère de beaucoup de jeunes Hongkongais.

    De jeunes manifestants sont assis devant la paroisse d’un père de Hong-Kong qui sera ensuite le lieu de violents affrontements avec la police

    Quelles sont pour vous les raisons des manifestations à Hong-Kong ?

    James : Les gens de Hong- Kong voient leur société s’effondrer et se sentent envahis de tous côtés par la Chine. Ils craignaient que si la loi sur l’extradition en Chine avait été adoptée, les libertés individuelles des Hongkongais auraient été davantage affaiblies. Avant cela, il y a eu une affaire montrant que des Hongkongais pouvaient être enlevés et amenés en Chine (comme l’affaire des libraires de Causeway Bay). Les Hongkongais craignaient donc qu’ils puissent également « disparaître » et se retrouver on ne sait comment en Chine où ils seraient accusés de crimes. La raison principale des grandes manifestations est donc une perte totale de confiance dans le système judiciaire chinois. Mais je crois qu’il y a aussi d’autres causes, notamment la méfiance que les Hongkongais ont depuis longtemps développée envers le gouvernement de Hong-Kong et le régime chinois, leur insatisfaction à l’égard de leur système judiciaire, l’ingérence croissante de la Chine dans les affaires de Hong-Kong, la décadence de l’assemblée législative de Hong-Kong, la déception et la stagnation qui ont suivi le mouvement des parapluies (2014), etc. Au bout du compte, les manifestations contre la loi sur l’extradition sont la catharsis de problèmes qui n’avaient cessé de s’accumuler.

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  • Le combat de Black Lives Matter contre la famille

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Black Lives Matter ne combat pas le racisme, mais la famille."

    15-07-2020

    "Dans le manifeste de Black Lives Matter, il y a la promotion de l'idéologie du genre et du programme anti-famille" et il semble que son idéologie "veut présenter tous les blancs comme des ennemis des noirs et tous les noirs comme des ennemis des blancs". Mais la seule façon de lutter contre le racisme est de savoir que "chaque personne est créée à l'image et à la ressemblance de Dieu". Le cardinal Wilfrid Napier, l'un des témoins directs de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, aborde dans un entretien avec la Nuova Bussola Quotidiana les questions les plus brûlantes de 2020, des contradictions du BLM (dont l'avortement) à l'absolution de Pell.

    Le cardinal Wilfrid Fox Napier est un homme qui a souffert, combattu et vaincu le racisme en première ligne. Évêque en Afrique du Sud de l'apartheid, il a eu le courage en 1988 de déconseiller une visite papale dans son pays par respect pour les noirs de confession catholique qui auraient dû assister à la scène de leur chef spirituel escorté par ces mêmes forces de sécurité dont ils étaient contraints de subir quotidiennement une "terrible répression". Pourtant, face aux protestations du mouvement Black Lives Matter qui atteignent tous les coins du monde, le franciscain auquel Saint Jean-Paul II a donné le pourpre il y a 19 ans a suscité plus d'une perplexité. Qu'est-ce qui ne convainc pas le prélat qui a signé l'accord de paix national de 1991 destiné à lancer le processus de normalisation de l'Afrique du Sud ?

    Napier l'a expliqué dans une interview avec la Nova Bussola Quotidiana sur les principaux thèmes de cet épisode de 2020.

    Votre Éminence, vous êtes l'un des témoins directs de la fin de l'apartheid en Afrique du Sud : trouvez-vous une quelconque affinité entre cette expérience et la campagne contre le racisme menée par Black Lives Matter ?

    Combattre le racisme de l'apartheid, c'est combattre un système politique qui peut être identifié, dont il est facile de montrer les circonstances dans lesquelles il fait du mal aux gens. Les revendications de Black Lives Matter sont cependant si générales que je ne suis pas sûr de comprendre comment elles entendent lutter contre le racisme. Ils devraient commencer par concentrer la protestation sur des domaines thématiques spécifiques où ils peuvent faire la différence et changer les choses. À mon avis, par exemple, si vous voulez éradiquer le racisme, vous devriez commencer par le comportement appris et vécu dans la famille et ensuite étendre le changement au reste de la société. Cependant, lorsque je suis allé lire le manifeste du BLM, j'ai réalisé que leur finalité n'est pas seulement l'éradication du racisme : j'y ai trouvé, en fait, des objectifs tels que la destruction de la famille nucléaire vue comme une imposition occidentale. Mais il n'est pas vrai que la famille nucléaire soit le seul type de famille qui existe en Occident. Dans le manifeste, il y a donc la promotion de l'idéologie de genre et l'agenda anti-famille. Telles sont, à mon avis, les principales faiblesses du BLM.

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  • Pakistan : les jeunes filles chrétiennes vivent à la merci des extrémistes

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    De Sylvain Dorient sur le FigaroVox :

    «Au Pakistan, les jeunes filles chrétiennes vivent à la merci des extrémistes»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - En 2013, la commission «Justice et Paix» du Pakistan publiait un rapport dénonçant l'enlèvement de force de jeunes filles chrétiennes pakistanaises, converties pour être mariées. Une situation qui ne s’est pas améliorée depuis, dans le pays où la charia prévaut sur le droit normatif, s’inquiète Sylvain Dorient.

    Sylvain Dorient est membre de l’AED, l’Aide à l’Église en Détresse.


    Le visage souriant de cette jeune fille de 14 ans, qui pose pour la photo, n’est plus inconnu du grand public. Huma Younus, pakistanaise et chrétienne a été enlevée le 10 octobre 2019. Son ravisseur, Abdul Jabar, l’a emmenée à 600km de son foyer. Il prétend que la jeune fille s’est convertie à l’islam et l’a épousée de son plein gré.

    Au Pakistan, où 96% de la population est musulmane, les minorités religieuses, chrétienne, hindoue et Sikhe, vivent dans une situation précaire.

    Au Pakistan, où 96% de la population est musulmane, les minorités religieuses, chrétienne, hindoue et Sikhe, vivent dans une situation précaire, à la merci des extrémistes. C’est en particulier vrai des jeunes filles, déplore la Commission justice et paix, qui dénonce depuis 10 ans le phénomène des mariages et conversions forcés de mineures. Selon les calculs de la Commission, composée d’avocats, de religieux et de militants, un millier de jeunes filles seraient enlevées de la sorte chaque année. Depuis la publication du rapport qui indiquait ce chiffre, en 2013, les choses n’ont pas changé, regrette Christopher Sajid. Pakistanais, il a travaillé pour Caritas Pakistan avant de diriger l’Human Friends Organization ; il craint au contraire que le phénomène ne se soit aggravé. Il explique: «Les familles chrétiennes ou hindoues sont souvent très pauvres, elles ont peu accès à l’éducation. Le plus souvent, elles n’osent pas porter plainte. Je crains que beaucoup de cas ne passent sous les radars.»

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  • « vérité et réconciliation » belgo-congolaise : déboulonner le mythe de Lumumba

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    Vérité et réconciliation 70fcb77e6349f4467edd7227baa73222-1593630026.jpgLa Belgique, pays du surréalisme, s’apprête à instruire elle-même, au sein de son propre Parlement, un « procès » de la colonisation qu’elle a réalisée au Congo mais aussi au Ruanda-Urundi. Pour être équitable, il ne faudrait pas exclure de cette instruction la responsabilité des acteurs politiques indigènes eux-mêmes dans le drame qui conduisit à une décolonisation ratée dont les effets se font encore sentir de nos jours.

    A cet égard, le comportement d’un Patrice Lumumba reste emblématique comme le montre l’analyse lucide de l’Union Royale Belge des Pays d’Outre-Mer :

    « PATRICE LUMUMBA (1925 - 1961)

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    Hypothèses et controverses: d'abord, qu'était-il en réalité, Jefferson ou Savonarole?

    Il naquit en 1925 à Katako-Kombe parmi les Batetela, tribu belliqueuse qui, sous la conduite de Ngongo Lutete, allié de Tippo Tip, s'étaient distingués aux côtés des Arabisés contre les troupes anti-esclavagistes de Léopold Il. Ils menaient leurs razzias du Maniema et au Sankuru avant d'être arrêtés par les Belges. Sa haine de la Belgique, plutôt exceptionnelle parmi les hommes politiques congolais, aurait-elle été atavique?

    On le retrouve aux études dans des missions catholiques, protestantes ensuite. Chez ces derniers, il se serait surtout intéressé aux œuvres de Sartre et de Karl Marx. Dégagé de la férule de ses maîtres, il se laissera séduire par le Ministre des Colonies, le libéral Buisseret, à une époque où les partis politiques belges multipliaient sourires et bonnes paroles devant ceux des Congolais qu'ils estimaient les plus "valables" pour les représenter en Afrique. Le futur héros national bénéficia donc d'un séjour en Belgique aux frais de la princesse, parée de bleu pour la circonstance. Plus tard, sans davantage d'états d'âme, le voilà à Accra, se ralliant à Nkrumah et à son nationalisme panafricain quelque peu teinté de rouge.

    Une girouette politique? Ses partisans le nient. Donnons leur raison sur ce point. Leur leader semble bien avoir été un nationaliste naïf, sincère et exalté, mais maladroit et sans scrupules, utilisant toutes les opportunités pour faire avancer sa cause. La fin justifie les moyens? Oui, jusqu'à détourner les fonds déposés par ses compatriotes à la Poste de Stanleyville?

    Condamné pour ce motif à un an et demi de prison après onze ans de services dans l'administration, ses partisans le présentent plutôt comme la victime d'une répression colonialiste dirigée contre le rédacteur d'articles et de discours démagogiques dans lesquels il excellait déjà.

    A sa sortie de prison, ses talents persuasifs sont rapidement récupérés par une brasserie de Léopoldville. Vendant un peu partout dans le pays la bonne bière belge et des discours enflammés contre la Belgique il devient le très populaire fondateur du Mouvement National Congolais - le M.N.C./Lumumba, ainsi dénommé pour le distinguer d'un autre M.N.C., créé peu après par un rival, Kalonji. A l'époque, en effet, les partis politiques foisonnaient de toutes parts, dans la perspective d'une indépendance pas encore annoncée, mais que l'on devinait proche.

    Le parti de Lumumba constituait cependant le seul à afficher une vocation nationale unitariste, les autres se satisfaisant d'une assise ethnique locale. Ce fut là que se dessina la ligne de fracture avec son principal concurrent, Kasa Vubu, Président de l'Abako, l'Alliance des Bakongo, plutôt fédéraliste.

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