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Politique - Page 255

  • Ethiopie : un massacre planifié contre les chrétiens par des islamistes

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    De Kath.net news :

    Éthiopie: selon l'archevêque, les troubles avec de nombreux morts constituent un massacre planifié contre les chrétiens

    14 juillet 2020

    L'archevêque Abune Henok : Une série de violences massives avec 239 morts n'est pas le résultat de tensions ethniques, mais bien des attaques ciblées contre des croyants orthodoxes

    Addis-Abeba (kath.net/KAP) Selon un archevêque orthodoxe, la dernière série de violences en Éthiopie, avec un total de 239 morts et plus de 300 blessés, n'est pas une conséquence des tensions ethniques, mais bien des attaques ciblées contre les chrétiens. Selon le portail d'information éthiopien borkena.com (dimanche), d'après l'archevêque Abune Henok, dont le diocèse est situé dans la zone Westarsi de l'État régional d'Oromia, il s'agissait d'une campagne coordonnée dans laquelle l'identité ethnique n'était utilisée que comme «couverture». Apparemment, l'intolérance des islamistes envers les adeptes de l'église orthodoxe orientale Tewahedo est à l'origine du massacre.

    Le meurtre de l'éminent chanteur et activiste Hachalu Hundessa, le 29 juin vers 21h30, a déclenché des manifestations de masse et plongé toute l'Éthiopie dans le chaos. Le fond n'est toujours pas clair. Hundessa, comme le chef du gouvernement et lauréat du prix Nobel de la paix Abiy Ahmed, appartenait au groupe Oromo, le plus grand groupe ethnique de l'État multiethnique d'Afrique de l'Est et qui s'est senti négligé par le gouvernement pendant de nombreuses années. Le musicien était considéré comme un pionnier des droits du peuple, mais il était également membre de l'Église orthodoxe.

    Avant même que la nouvelle du meurtre de Hundessa ne soit connue, le lendemain, vers 4 heures du matin, des groupes cagoulés avaient lancé des attaques brutales contre des membres de la communauté dans la région, a rapporté l'archevêque Henok. Il suppose lui-même que l'action avait été planifiée à l'avance, alors même que le public ne savait rien du meurtre à l'époque. Dans les émeutes qui ont suivi début juillet, le membre du clergé de sa province d'Arsi a déclaré que 19 personnes, toutes chrétiennes orthodoxes, avaient été cruellement tuées - certaines déchirées en morceaux, lapidées ou battues à mort.

    Selon l'archevêque, 3 362 chrétiens orthodoxes ont été expulsés dans le cadre des attaques de plusieurs jours et ont cherché refuge dans les églises. Cependant, des églises telles que l'église du Saint-Sauveur à Kokosa, avec tout son inventaire, ont été détruites et incendiées. Selon Henok, 493 maisons, 934 magasins, un certain nombre de cliniques et quatre écoles et 72 voitures, qui appartenaient tous à des fidèles de l'Église orthodoxe, ont été détruits, ciblant des personnes particulièrement connues pour leurs services sociaux rendus dans l'Eglise.

  • Belgique : reprise des débats sur l'avortement

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    BELGIQUE : SUITE À L'AVIS DU CONSEIL D'ETAT, LES DÉBATS SUR L’IVG REPRENNENT

    13 juillet 2020

    Le Conseil d’Etat a rendu son avis sur les neuf points de la loi avortement sur lesquels il a été interrogé la semaine dernière. Le vote de la loi va donc avoir lieu cette semaine. Les opposants au texte espéraient une réponse plus lente du Conseil d’Etat, pour un vote reporté à l’automne. Sur les neuf amendements renvoyés au Conseil d’Etat, sept n’ont pas été examinés, le Conseil d’Etat considérant qu’il s’était déjà prononcé sur ces questions. Les deux derniers ont été « validés car ressortent de la marge d’appréciation du législateur ». Le Conseil d’Etat a émis son avis une semaine après avoir été sollicité, une réponse exceptionnellement rapide (cf. Extension du délai pour l’IVG en Belgique : le vote reporté)

    Le texte débattu entend assouplir la loi de 1990 qui a dépénalisé pour la première fois, partiellement, l'avortement en Belgique. Le délai légal d’autorisation passerait de 12 à 18 semaines de grossesse, le délai de réflexion serait réduit à 48 heures et l'IVG serait totalement dépénalisée, « sous réserve d'une qualification de coups et blessures si les conditions ne sont pas respectées ».

    Deux partis, le CD&V et la N-VA sont opposés à ce projet de loi. Bart de Wever, député et président de la N-VA a déclaré samedi que la question de l’avortement était un « point de rupture », mettant en péril les projets de coalition des différents partis. « Je peux vous dire que si des partis donnent le feu vert à une loi que je trouve scandaleuse, ce sera compliqué de faire comme si de rien n'était avec eux le lendemain, a-t-il déclaré. C'est en fait impossible, ça ne fonctionnera pas. Si ces partis pensent qu'ils peuvent sur cette base former un gouvernement avec les socialistes, les communistes et les verts, ils n'ont qu'à le faire. Ce sera un gouvernement nul en Flandre, avec zéro soutien ».

    Sources: La Libre, Belga (11/07/2020) / L'Echo, Sonia Romero Ruiz (10/07/2020)

     

    Fondatrice d'un planning familial, et ayant réalisé plusieurs centaines d'IVG; elle refuse l'extension à 18 semaines

    Découvrez le témoignage bouleversant du Dr Arielle Nuchowiz, spécialiste de l'haptonomie. Pour elle, il est impossible de concilier l'IVG à 18 semaines avec le fait que les bébés, à ce stade, sentent et ressentent. "Au niveau purement physique, c'est une pratique barbare".

    Découvrir la vidéo du Docteur Nuchowicz

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  • Pologne : la victoire de Duda ou l'espoir d'une Europe qui résiste au relativisme ambiant

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La Pologne de Duda, l'espoir d'une Europe qui résiste

    14-07-2020

    Ce fut un face-à-face entre le président sortant Andrzej Duda (51% des voix), catholique et conservateur, et Rafał Trzaskowski, soutenu par tous les partis de centre-gauche. Un défi similaire à celui de David contre Goliath, qui entre le 28 juin et le 12 juillet a vu l'establishment politico-médiatique international se déchainer pour tenter de renverser le résultat du premier tour. Mais malgré la propagande contre Duda, la Pologne a gagné, consciente de la croissance économique de ces années, du rôle de la famille et de sa propre identité. Le dernier rempart européen contre le relativisme dominant.

    La Pologne a voté pour Andrzej Duda. Le président sortant, catholique et conservateur, a été reconfirmé à la tête du pays pour les cinq prochaines années. Lors du scrutin du dimanche 12 juillet, entre Duda (au premier tour le 28 juin, il avait obtenu 43,67%) et le maire de Varsovie et candidat de tous les partis de centre gauche, Rafał Trzaskowski (le 28 juin, 30,34%). Le jour des élections, près de 70 % des Polonais se sont rendus aux urnes.

    Le président sortant, au vu des 99,99% des sondages, a été soutenu par 10 433 576 citoyens (51,08% des voix), tandis que le challenger s'est arrêté à 9 993 712 voix (48,92%). C'était un face à face qui voyait d'un côté la Pologne catholique et consciente de l'extraordinaire croissance économique et sociale de ces dernières années, de l'autre le reste du monde qui faisait tout son possible pour conquérir (détruire) le dernier bastion du catholicisme européen.

    Depuis hier, le gouvernement des conservateurs polonais peut envisager avec sérénité les trois prochaines années de mandat ; et les politiques sociales, familiales et économiques qui ont conduit au succès polonais pourront se poursuivre.

    Le défi a été semblable à celui d'un David (Duda) contre Goliath et ses armées (Trzaskowski, tous les partis polonais de centre et de gauche, plusieurs commissaires européens, des lobbies de toutes sortes, de grands philanthropes internationaux et des groupes d'édition transnationaux). Nous l'avons décrit en commentant le vote du 28 juin et notre collègue Wlodzimierz Redzioch l'a répété en détail ces derniers jours (voir ici). Afin d'être encore plus clair sur l'inégalité du défi et, par conséquent, sur les véritables enjeux du vote de dimanche en Pologne, il est bon de ne pas se laisser tromper par les commentaires "intéressés" des leaders d'opinion et des journalistes de l'establishment européen. La leçon de Vaclav Havel est toujours valable : "Le mensonge est présenté par un pouvoir immoral comme la réalité et vice versa".

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  • Pourquoi il faut à tout prix s'opposer à l'IVG à 18 semaines

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    #IVG-18semaines
    Le Dr Arielle Nuchowicz est gynécologue et praticienne en haptonomie.

    Pour elle, il est impossible de concilier cette pratique avec le fait que les bébés, à ce stade, sentent et ressentent. Au niveau purement physique, c'est une pratique barbare.

  • Pologne : Andrzej Duda remporte l'élection présidentielle

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    De Michel Janva sur Le Salon Beige :

    Pologne : Andrzej Duda donné vainqueur de la présidentielle

  • Refuser le voile islamique ne relève pas du racisme. Bien au contraire

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    Du site de la Libre Belgique (OpinionsContribution externe) :

    Le voile islamique n’est pas un détail vestimentaire

    Le voile est un signe politico-religieux, relevant d’une lecture politique de l’islam qui impose une vision du monde et des rapports de domination aux femmes.

    Une carte blanche signée par le Collectif Laïcité Yallah (1) (voir la liste des signataires ci-dessous).

    Décidément la décision de la Cour constitutionnelle relative au port des signes convictionnels dans l’affaire de la Haute École Francisco Ferrer a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Dans certains milieux, cet avis ne cesse de susciter des réactions depuis le 4 juin dernier. On devine pourquoi. L’interprétation que fait le plus haut tribunal du pays de la neutralité en matière d’enseignement est univoque. Et l’âge des élèves (au-delà de 18 ans) n’y change rien. La Cour a tranché : la liberté de religion n’a pas préséance sur les autres libertés constitutionnelles tout aussi importantes dans un cadre scolaire. Le positionnement de la Cour constitutionnelle rejoint ainsi celui des responsables de l’enseignement obligatoire. La préoccupation de la Cour a été de mettre en avant un socle de valeurs communes dans le respect de la pluralité et de la diversité des opinions. Autrement dit, ceux qui affichent leurs signes convictionnels ne peuvent les imposer à ceux qui ne les affichent pas. D’où cette interprétation de la neutralité qui va dans le sens d’une « obligation d’abstention ». C’est le sens de cette décision.

    Distinguer le voile de la tête

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du Collectif Laïcité Yallah soucieux de faire de l’école le lieu de la formation de l’esprit critique accueillons cet avis avec soulagement. En ces temps de confusion, répéter l’évidence (encore une fois) : les signes convictionnels n’ont pas leur place à l’école et ce, autant pour les enseignants que pour les élèves. L’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle contribue à lever de nombreuses ambiguïtés. Pour autant, préparer les élèves à la nécessaire distanciation entre ce qui relève de leur être et ce qui a trait à leurs croyances reste un immense défi. Comment espérer vivre en bonne intelligence si chacun reste prisonnier de ses seules certitudes sans tenir compte de l’intérêt général? Savoir distinguer la peau de la chemise comme le suggérait le grand Montaigne est un impératif de tous les temps. La pensée visionnaire de ce précurseur des Lumières n’a pas pris une ride.

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  • Le pape déplore la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    De franceinfo Culture :

    Sainte-Sophie : le pape François "très affligé" par la décision turque de convertir l'ex-basilique en mosquée

    Le pape s'est exprimé pour la première fois sur la question à l'issue de la prière de l'Angélus, dimanche 12 juillet.

    Le pape François s'est dit "très affligé", dimanche 12 juillet, par la conversion de l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, décidée par la Turquie. "Ma pensée va à Istanbul, je pense à Sainte-Sophie. Je suis très affligé", a dit brièvement le pape argentin, sortant du discours prévu. Les paroles du pape représentent le premier commentaire du Vatican à la décision turque.

    L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait rapporté la veille de manière factuelle les événements, citant les principales réactions internationales, mais sans commenter.

    Une des principales attractions touristiques d'Istanbul

    Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.

    Siège du patriarche (chrétien orthodoxe) de Constantinople a été transformé, la basilique a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.

    Vendredi, après la révocation par le Conseil d'Etat (plus haut tribunal administratif turc) du statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip  Erdogan a annoncé qu'elle serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet. Il a rejeté en bloc le lendemain les condamnations internationales.

    La directrice de l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré cette décision "prise sans dialogue préalable" concernant "un chef d'oeuvre architectural et un témoignage unique de la rencontre de l'Europe et de l'Asie au cours des siècles".

    Le gouvernement grec a condamné "avec la plus grande fermeté" la décision turque, la ministre de la Culture Lina Mendoni la qualifiant de "provocation envers le monde civilisé".

    Outre "son impact dans les relations gréco-turques, ce choix "affecte les relations d'Ankara avec l'Union européenne, l'Unesco et la communauté mondiale", a fustigé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

    Les Eglises orthodoxes réagisssent 

    Du côté des chrétiens orthodoxes, le patriarche Bartholomée de Constantinople a averti le mois dernier que la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "tourner des millions de chrétiens dans le monde contre l'islam".

    "Nous constatons que l'inquiétude des millions de chrétiens n'a pas été entendue", a renchéri le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe Vladimir Legoïda.  Le patriarche russe Kirill avait dénoncé dès lundi dernier "toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Eglise de Constantinople" dont la Russie se considère comme la principale héritière avec la Grèce.

    Le Kremlin avait pour sa part relevé que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

    Washington s'est dit "déçu" et Paris "déplore" la décision turque, tandis que le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son "chagrin et consternation".

    Ces nombreuses critiques n'ont cependant pas fait bouger d'un millimètre le président turc. "Ceux qui ne bronchent pas contre l'islamophobie dans leurs propres pays (...) attaquent la volonté de la Turquie d'user de ses droits souverains", a déclaré M. Erdogan samedi au cours d'une cérémonie en visio-conférence. "Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent mais par rapport à nos droits, comme nous l'avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs", a-t-il ajouté.

  • Sainte-Sophie : le chagrin et la consternation du Conseil oecuménique des Eglises

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    D'Ara Toranian sur le site de Nouvelles d'Arménie Magazine

    Sainte-Sophie : « Chagrin et consternation » du Conseil oecuménique des Eglises

    11 juillet 2020

    Le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son « chagrin et consternation » après la décision des autorités turques de transformer l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul de musée en mosquée. Le secrétaire général par intérim du Conseil, le professeur Ioan Sauca, a fait part de cette réaction dans une lettre au président turc Recep Tayyip Erdogan, publiée sur le site de l’organisation basée à Genève et qui rassemble environ 500 millions de croyants. L’Eglise catholique n’en fait pas partie, mais collabore avec le Conseil sur certains dossiers.

    Depuis 1934 - date de la transformation du temple en musée - Sainte-Sophie "a été un lieu d’ouverture, de rencontres et d’inspiration pour les gens de toutes les nations et toutes les religions", écrit M. Sauca, membre de l’Eglise orthodoxe roumaine, à M. Erdogan. C’était là une belle preuve de « l’attachement de la Turquie à la laïcité » et de son « désir de laisser derrière elle les conflits du passé », poursuit-il. Il reproche à M. Erdogan d’avoir "inversé ce signe positif de l’ouverture de la Turquie pour en faire un signe d’exclusion et de division". En outre, cette décision risque d’encourager "les ambitions d’autres groupes, ailleurs, qui cherchent à modifier le statu quo et promouvoir le renouvellement de divisions entre les communautés religieuses", avertit-il.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi que l’ex-basilique byzantine de l’ancienne Constantinople serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet, tout en restant ouverte aux visiteurs. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de « l’offrir à l’humanité ». Cette décision du président Erdogan a provoqué condamnations et regrets en Grèce, France, Russie, Etats-Unis mais également à l’Unesco, qui avait classé Sainte-Sophie au patrimoine mondial.

    Lire : Jean-François Colosimo: «Ne laissons pas Erdogan transformer la basilique Sainte-Sophie en mosquée!» (Le Figaro)

  • Des terroristes incendient une église catholique dans le nord du Mozambique

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    De  sur le site de l'Observatoire de la Christianophobie :

    Mozambique : des terroristes incendient une église catholique dans la province de Cabo Delgado

  • Le port du masque obligatoire dans les églises

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    De cathobel.be :

    Le port du masque généralisé dans les églises

    par 

    L’Eglise catholique s’aligne sur la décision prise par le Comité de concertation et rend le port du masque obligatoire lors des offices et, de manière générale, dans l’ensemble des églises du pays. Le port du masque sera effectif dès le samedi 11 juillet.

    Dès cette date, les personnes qui refusent ou négligent de porter un masque dans un lieu public encourent le risque d’être sanctionnées pénalement. La Conférence des évêques de Belgique précise, dans un communiqué, que le port du masque n’empêche pas de se conformer aux autres mesures sanitaires en vigueur, parmi lesquelles le lavement régulier des mains et le maintien d’une distance sociale d’un mètre cinquante.

    Pour rappel, depuis le 1er juillet, 200 personnes maximum sont autorisées à se rassembler dans un lieu de culte, pour autant que la capacité des locaux le permette et moyennant le respect de la distanciation sociale.

    Le protocole mis en place lors des célébrations liturgiques est consultable ici.
    Le communiqué officiel publié par la Conférence des évêques de Belgique en date du 10 juillet est accessible ici.

    Sur cathobel également : Opinion – La culture du masque … plutôt la dictature du masque et de la peur !

  • Black Lives Matter : l'hypocrisie du Parlement européen

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    De Gregor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles via Le Salon Beige :

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Tribune de Gregor Puppinck parue dans Valeurs Actuelles, le 28 juin :

    Le Parlement européen s’est engagé, avec véhémence, contre le racisme et pour le mouvement Black Lives Matter. Sa récente résolution sur les « manifestations contre le racisme après la mort de George Floyd » est un exemple de novlangue, multipliant les condamnations et dénonciations de discriminations structurelles et intersectorielles.

    Le Parlement dénonce le fait que « les Noirs et les personnes de couleur représentent jusqu’à 40 % de la population carcérale, alors qu’ils ne forment que 13 % du total de la population » ou encore que « le taux de mortalité en garde à vue aux États-Unis est six fois plus élevé pour les Noirs que pour les Blancs ». Dans son indignation, il omet toutefois de déplorer une autre statistique ethnique, pourtant enracinée dans l’histoire raciste de l’Amérique : celle de l’avortement. En effet, alors que les femmes noires ne représentent que 13 % de la population, 38 % des avortements visent des Noirs, soit 16 millions de “Black lives” depuis 1973. Selon l’Institut Guttmacher, une femme noire a cinq fois plus de risques de subir un avortement qu’une blanche. Ce n’est pas un hasard : 79 % des cliniques d’avortement du Planning familial sont situées dans les quartiers des minorités.

    Un racisme eugéniste

    Cibler en priorité les faibles d’esprit et les Noirs fut le projet du Planning familial, dès sa fondation par Margaret Sanger, il y a près de cent ans. Elle fut proche du Ku Klux Klan et élabora un “Negro project” pour promouvoir l’avortement des Afro-Américains. Sanger s’inquiétait de voir la société se « soumettre au diktat d’une classe d’êtres humains qui ne cessent de croître et de se reproduire sans cesse, et qui n’auraient jamais dû naître du tout ». Elle y voit un « péril pour les générations futures, sauf s’ils sont empêchés de se reproduire ». Dans l’Amérique des années 1920, comme dans l’Allemagne des années 1930, il s’agissait d’empêcher les “inférieurs” et les “déficients” de procréer, par l’interdiction des mariages mixtes, la stérilisation forcée et l’avortement.

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  • Erdogan rétablit le culte musulman dans la basilique Sainte-Sophie

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    De franceinfo Culture :

    Turquie : le président Erdogan redonne à Sainte-Sophie son statut de mosquée, l'Unesco exprime ses "vifs regrets"

    Après une décision de justice invalidant le statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'ouverture de Sainte-Sophie aux prières muslmanes. 

    Erdogan reprend la Basilique Sainte-Sophie pour la convertir en ...

    Basilique dans l'empire Byzantin, mosquée sous le règne Ottoman, Sainte-Sophie est finalement devenue un musée en 1934.

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé, vendredi 10 juillet, un décret rendant à l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul son statut de mosquée, en dépit des inquiétudes exprimées par plusieurs pays ou institutions étrangers. Le décret a été pris une heure à peine après que la plus haute juridiction administrative turque a annulé un autre décret gouvernemental, datant cette fois de 1934 et ayant transformé l'édifice en musée.

    L'Unesco, l'agence de l'ONU en charge de la culture, a annoncé qu'elle "regrettait vivement" la décision des autorités turques, "prise sans dialogue préalable", de "modifier le statut" de ce site classé au patrimoine mondial de l'humanité. Exprimant leur déception, les Etats-Unis ont dit prendre acte "de l'engagement du gouvernement turc de garantir un accès à Sainte-Sophie à tous les visiteurs".

    Une première prière dans deux semaines

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les premières prières collectives musulmanes auraient lieu le 24 juillet. Le dirigeant conservateur a précisé que l'ex-basilique "resterait ouverte à tous, Turcs et étrangers, musulmans et non-musulmans".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient auparavant mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure que le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan appellait de ses voeux depuis des années.

    Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins, qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans au XVe siècle, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".