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Politique - Page 323

  • Nouvelle reconnaissance d'un martyr espagnol lors de la Guerre civile

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    D'Aleteia.org :

    Père de famille et médecin, le martyre de Mariano Mullerat I Soldevila

    MARIANO MULLERAT I SOLDEVIA

    Nous sommes en 1936. La guerre d’Espagne fait rage. Mariano Mullerat i Soldevilla, un médecin espagnol, est arrêté, enlevé et tué à cause de sa foi chrétienne. Il est reconnu martyr par l'Église Catholique et a été béatifié le 23 mars 2019.

    Mariano Mullerat I Soldevila était un médecin espagnol, connu pour sa dévotion et son engagement auprès des pauvres. En 1936, alors que la guerre civile espagnole fait rage, il est arrêté par la milice, puis tué. Jusqu’au bout, il aura aimé Dieu. Au point de lui donner sa vie. L’Eglise catholique le reconnaît comme martyr. Il a été béatifié par le cardinal Giovanni Angelo Becciu à Tarragone, le 23 mars 2019.

  • Des catholiques chinois mobilisés pour empêcher la démolition de statues

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    Du "Portail catholique suisse" cath.ch :

    Chine: sit-in de catholiques pour empêcher la démolition de statues

    18.05.2019 par Jacques Berset, cath.ch

    Des catholiques chinois ont organisé un sit-in afin d’empêcher les autorités locales de démolir des statues sur le site du sanctuaire de Shengdiliang, dans le diocèse de Xiwanzi, situé dans la province chinoise du Hebei. Ils craignent une nouvelle série de persécutions après que les autorités aient dépouillé de sa croix une église de la province.

    Lorsque les fidèles ont appris que les autorités prévoyaient de démolir les statues de Jésus Bon Pasteur, de l’évêque lazariste Joseph-Martial Mouly, premier évêque de Xiwanzi, et du Père lazariste Matthieu Shi, premier curé de la paroisse de la ville, ils ont commencé à passer la nuit sur le site, dès le 13 mai 2018. Quelques jours plus tard, une vingtaine de catholiques gardaient encore le sanctuaire à flanc de colline et étaient surveillés par les autorités.

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  • Face à la violence, les musulmans doivent sortir de leur silence

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    A lire sur le site du portail catholique suisse :

    Daniel Marguerat: face à la violence, les musulmans doivent sortir de leur silence

    17.05.2019 par Jacques Berset, cath.ch

    Face à la violence islamiste, les musulmans doivent sortir de leur silence, estime le théologien protestant Daniel Marguerat, professeur honoraire de l’Université de Lausanne. Ce spécialiste du Nouveau Testament prend la défense de Shafique Keshavjee, auteur du livre controversé “L’islam conquérant”.

    Daniel Marguerat demande aux musulmans de faire une relecture critique du Coran, et  prend  ouvertement la défense des chrétiens persécutés dans certains pays musulmans, et dont le sort est souvent ignoré par la grande presse occidentale.

    à lire ICI

  • Chine : pèlerinages interdits, le Fujian étend son emprise sur les catholiques clandestins

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    Du site Bitter Winter :

    Pèlerinages interdits, le Fujian étend son emprise sur les catholiques clandestins

     

    Les autorités ont adopté de nouvelles mesures de répression, notamment l’interdiction des pèlerinages et la « conversion politique » personnalisée, à l’encontre de ceux qui refusent d’adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois.

    An Xin

    La basilique Notre-Dame de Bon-Secours de Sheshan, sanctuaire national, située au sommet de la colline de Sheshan, dans le district de Songjiang à Shanghai, est une grande église catholique romaine et un célèbre lieu de pèlerinage. Alors que d’autres lieux de pèlerinage ont été la cible de mesures de répression, Sheshan reste la seule destination du pays à continuer d’accueillir des pèlerins catholiques clandestins chinois. Des dizaines de milliers de fidèles s’y rendent chaque année en mai, le mois des dévotions à la Vierge Marie, malgré les mesures de restriction et de répression constantes du gouvernement.

    À plus de 800 kilomètres de Sheshan, un gouvernement local de la province de Fujian a lancé une opération pour empêcher les pèlerinages à la Basilique en 2019. Selon un document que Bitter Winter a pu obtenir, en prévision du 70e anniversaire de la République populaire de Chine cette année, les autorités « renforcent la sensibilité politique et la planification du travail », pour sauvegarder la sécurité et la stabilité sociales et politiques et éliminer tous les éléments considérés comme « instables » tels que l’Église catholique clandestine.

    Le document contient une liste de mesures préventives spécifiques :
    – la Brigade de sécurité nationale, la Brigade de sécurité du réseau et les postes de police de proximité doivent renforcer la collecte d’indices sur les mouvements de catholiques clandestins qui organisent des pèlerinages de groupe sur la colline de Sheshan sous différents noms ;
    – obtenir des informations sur les organisations religieuses et les groupes étrangers « anti-PCC » qui participent aux activités de pèlerinage sur la colline de Sheshan ;
    – exercer un contrôle strict sur le clergé et les croyants qui relèvent de la juridiction, et mettre tout en œuvre pour empêcher les églises clandestines d’organiser des pèlerinages de groupe sur la colline de Sheshan ;
    – intensifier la surveillance sur Internet et les téléphones portables ; supprimer ou bloquer rapidement les informations « nuisibles » (c’est-à-dire susceptibles de nuire à la capacité du PCC à maintenir sa stabilité politique) pour éliminer les « éléments instables » et punir, conformément à la loi, les individus qui diffusent des informations « nuisibles ».

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  • En Inde, les attaques contre les chrétiens se multiplient

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Père Savarimuthu Sabkar : « Depuis 2014, on observe de nombreuses attaques contre les chrétiens »

    17/05/2019

    En Inde, les agressions contre les minorités religieuses, en particulier les musulmans et les chrétiens, se sont multipliées depuis l’arrivée au pouvoir, en 2014, de Narendra Modi et du parti nationaliste hindou du BJP. Ce thème n’a pas manqué d’être évoqué dans la campagne électorale, alors que le scrutin législatif marathon, qui convoque 900 millions d’électeurs aux urnes, va s’achever le 19 mai. À la cathédrale du Sacré-Cœur de Delhi, le père Savarimuthu Sabkar, porte-parole de l’archidiocèse de Delhi, alerte sur l’augmentation des attaques perpétrées contre la petite minorité chrétienne en Inde, qui représente un peu plus de 2,3 % d’une population d’1,3 milliards d’Indiens. L’organisation Portes ouvertes classe l’Inde au 10e rang des pays où les chrétiens sont les plus persécutés.

    Églises d’Asie : En quoi la situation de la minorité catholique a-t-elle changé en Inde depuis l’arrivée au pouvoir, en 2014, de Narendra Modi et du parti nationaliste hindou du BJP ?

    Père Savarimuthu Sabkar : Les groupes marginaux de l’hindutva, (« l’hindouité », basée sur la suprématie ethnique de la majorité hindoue, ndlr), que l’on surnomme les « groupes safran », sont plus téméraires. Ils pensent agir comme ils l’entendent et être au-dessus des lois. Ils ont un sentiment d’immunité et d’impunité : ils croient qu’ils ne seront ni arrêtés ni condamnés. Depuis 2014, on observe de nombreuses attaques contre les chrétiens. Les difficultés se concentrent en particulier dans les petites paroisses des zones rurales, au cœur de la région hindiphone du nord de l’Inde, comme en Uttar Pradesh ou au Rajasthan. Depuis le mois de janvier de cette année, 86 incidents ont déjà été répertoriés. Mais cela n’est jamais mentionné dans les grands médias. C’est comme si la situation était passée sous silence par la presse.

    Sous-entendez-vous qu’il y aurait une pression exercée sur les médias afin qu’ils ne publient pas ce genre d’informations ?

    Probablement. Qui contrôle les médias ? Aujourd’hui, il est très clair que les propriétaires des grandes maisons de presse sont pro-BJP et pro gouvernement. Personne n’ose poser les vraies questions au gouvernement.

    Les chrétiens sont-ils visés uniquement par des groupes extrémistes ou par l’ensemble de l’appareil politique et idéologique du BJP ?

    Nous faisons face à deux organisations principales. Il y a d’une part l’organisation du RSS (le Corps des volontaires nationaux, matrice idéologique du BJP où Narendra Modi a fait ses classes, et qui avait été interdit après l’assassinat du Mahatma Gandhi par l’un de ses membres, ndlr) et, d’autre part le BJP, visage politique du RSS, sans mentionner les dizaines d’autres organisations qui leur sont liées. Le cœur de l’idéologie du RSS est de penser que l’Inde est une nation hindoue. Selon ce principe, si les musulmans et les chrétiens veulent rester en Inde, ils doivent être à la merci de la majorité hindoue. L’excuse est de dire que les incidents contre les minorités ne sont causés que par des extrémistes. Mais c’est pourtant dans l’ADN même de l’idéologie du RSS et du BJP, basée sur la suprématie hindoue.

    J’ai rencontré Narendra Modi en 2014, la veille de Noël, avec un groupe d’évêques. Il nous a dit que nous ne pouvions pas être ensemble. Comment un Premier ministre peut-il dire une telle chose ? Nous avons réagi et il nous a alors dit qu’il protégerait notre minorité car c’était aussi sa responsabilité. Mais ses propos nous ont choqués. Des déclarations fréquentes de plusieurs responsables politiques du BJP avancent l’idée de libérer l’Inde des chrétiens et des musulmans d’ici 2021. Certains ont déclaré que les hindous étaient les enfants légitimes de l’Inde et que les musulmans et les chrétiens étaient illégitimes. C’est très préoccupant. Il y a aussi eu des attaques à l’encontre de Mère Teresa, l’accusant et de n’avoir visé qu’à convertir des gens.

    Les attaques dirigées contre les chrétiens le sont-elles ainsi toujours sous le prétexte des « conversions forcées » au christianisme ?

    C’est souvent le cas. En général, la police procède à l’arrestation du pasteur ou du prêtre en affirmant qu’il dérange l’ordre public. Lors des arrestations, les policiers ne viennent pas seuls et sont toujours accompagnés par un large groupe d’extrémistes hindous. C’est là où qu’est le problème. Ensuite, il nous faut entamer une procédure judiciaire pour défendre le droit des inculpés à prêcher leur religion, en accord avec la Constitution. Et ils sont finalement relâchés.

    Est-ce que les organisations et les ONG évangéliques, qui ont une approche prosélyte et affichent une politique de conversion, ne ternissent pas le nom des autres chrétiens ?

    Le vrai problème n’est pas là. La Constitution de l’Inde donne le droit à des individus de se convertir. Si quelqu’un veut être baptisé, il en a le droit. Pour cela, il y a toute une procédure, qui mêle à la fois une initiation religieuse et une certification légale avec un document à signer pour affirmer sa pleine liberté dans l’acte de se convertir. Parfois, certains groupes évangéliques ne suivent pas correctement la procédure ; je ne le nie pas. Mais je ne peux pas les blâmer en les accusant d’être la cause du problème : nous avons des procédures, des lois et une police qui sont en charge de faire appliquer les lois et de trancher sur ces questions. Pourquoi des brigades hindoues deviennent-elles les gardiennes de la loi, de la culture et de la religion hindoue ?

    En Inde, il y a toujours eu des incidents contre les chrétiens. Ce n’est pas nouveau.

    C’est vrai. Mais les statistiques montrent néanmoins que les attaques contre notre communauté sont en augmentation constante. Le problème actuel concerne l’impunité des auteurs de ces attaques. Personne n’est jamais arrêté. Les attaquants ne visent pas seulement des chrétiens mais aussi les musulmans qui, quant à eux, ont été victimes de lynchages. Beaucoup d’entre eux ont été tués (d’après l’organisation Human Rights Watch, au moins 44 personnes, dont 36 musulmans, ont été tués entre mai 2015 et décembre 2018, ndlr). Dans les campagnes, les communautés religieuses étaient unifiées. L’Église avait une influence auprès des hindous. Aujourd’hui, l’atmosphère a changé : tout est interprété selon la division religieuse et les lignes communales. C’est un vrai danger. Nous, chrétiens et musulmans, sommes les victimes. Aujourd’hui, nous savons que les nationalistes hindous visent ces deux minorités religieuses. Pour unir nos forces, nous avons développé davantage de dialogue et d’unité entre nous.

    Vous restez aussi une communauté très influente qui, par exemple, dirige les meilleures écoles du pays.

    Les nationalistes hindous n’ont aucun problème avec le fait que nous dirigions de grandes institutions éducatives et certains d’entre eux les fréquentent. Mais ils ne veulent pas que nous éduquions les pauvres et que nous les poussions à se battre pour revendiquer leurs droits.

    Pensez-vous que le RSS ait une réelle stratégie visant à cibler les minorités ?

    Le RSS prétend même avoir une sorte d’armée parallèle, avec des hommes en uniformes. Leur stratégie est de créer des agitations religieuses et d’intervenir pour « maintenir l’ordre ». Leur cible principale concerne les musulmans. Ils nous voient comme une menace moindre car nous sommes inférieurs en nombre.

    Avez-vous le sentiment que ces milices hindoues sont de mieux en mieux organisées ?

    Non, elles deviennent juste plus audacieuses. Mais aujourd’hui, les gens réalisent ce qui est en train de se passer. Et les partis politiques d’opposition sont puissants, en particulier en Uttar Pradesh. Et puis il faut savoir que si le nord du pays, le cœur hindiphone, vote pour Narendra Modi, cela n’est pas du tout le cas dans le sud de l’Inde, mieux éduqué et qui reste très opposé à l’idéologie nationaliste hindoue.

    Votre communauté affiche son inquiétude. Le mois dernier, pour la première fois depuis sa nomination en 2013, l’archevêque de Delhi, Mgr Anil Couto, a écrit une lettre ouverte pour dénoncer « une atmosphère politique turbulente » qui « menace les principes démocratiques » de la nation…

    En réalité, la peur ne concerne pas seulement notre communauté. Nous sommes face à une menace pour notre pays, pour notre identité « séculaire » (multiconfessionnelle, ndlr) et nos valeurs constitutionnelles. Tous les groupes de la société civile sont inquiets. Nous craignons que le BJP procède à des modifications de notre Constitution. Notre archevêque a ainsi évoqué une « atmosphère politique turbulente », ce qui a créé la polémique. Mais le climat et les événements qui ont lieu en Inde, y compris les questions sur l’indépendance de notre système judiciaire, nous obligent à mener une réflexion sur ce qui est en train de se passer.

    La situation actuelle des chrétiens en Inde est-elle comprise à l’étranger ?

    Nous sommes dans une meilleure position que d’autres pays dans le monde, mais en Inde, nous étions dans une meilleure position par le passé. La beauté de l’Inde et de toute son identité interreligieuse est en train de se désintégrer.

    (EDA / propos recueillis par Vanessa Dougnac)

  • Syrie : des catholiques pris dans l'étau d'Idlib

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    Syrie : des catholiques pris dans l’étau d’Idlib (source)

    17 MAI, 2019
     
    Père Hanna Jallouf.

    Un prêtre catholique resté parmi ses fidèles a donné un témoignage de premier plan sur le calvaire que vivent encore les chrétiens dans la province d’Idlib (Syrie). Si le califat de l’organisation Etat islamique (EI) est officiellement tombé à Baghouz, le pays n’en a pas encore fini avec les armées du djihad. 

    « La situation est précaire en raison des combats entre l'armée régulière et les rebelles (islamistes). Malheureusement, beaucoup de personnes ont dû quitter leur domicile et venir nous voir. Ils vivent sous les arbres. Ils ont la terre comme matelas et le ciel comme couverture. » 

    C’est ce que déclare le père Hanna Jallouf, religieux franciscain de la Custodie de Terre Sainte et curé de la paroisse de rite latin de Knaye, dans la province d’Idlib, lors d’un entretien accordé à TV2000, le 13 mai 2019. 

    Le courageux pasteur d’âmes revient sur les violences de ces dernières semaines qui affectent le nord-ouest de la Syrie : « avant-hier, les rebelles ont bombardé la ville chrétienne d'Al-Sekelbiya. Ils ont frappé la salle des catéchismes, tuant cinq enfants et leur catéchiste. Hier, leurs funérailles ont été célébrées. Beaucoup de gens meurent de cette sale guerre. Nous espérons que ce massacre se terminera bientôt », a expliqué le prêtre, témoin direct du drame dont les chrétiens d’Orient sont les premières victimes. 

    En effet, depuis le 30 avril 2019, les forces russes et syriennes mènent d’intenses bombardements sur le sud d’Idlib et le nord de la région voisine de Hama.  

    Les territoires visés sont contrôlés par des « rebelles », terme édulcoré derrière lesquels se cachent en réalité l’organisation Hayat Tahrir Al-Cham, une émanation d’Al-Qaida, et d’autres groupes djihadistes qui n’ont rien à envier à l’Etat islamique. La liste des atrocités anti-chrétiennes commises par ce groupe est déjà longue. 

    Son chef, Abou Mohammad Al-Jolania, a d’ailleurs lancé dans une vidéo, diffusée dimanche 12 mai, un appel général au djihad à « quiconque est capable de prendre les armes » pour défendre Idlib. L’Islam n’a pas fini de faire couler le sang des chrétiens.

  • Syrie : les chrétiens à nouveau pris pour cible

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    De l'Agence Fides (14 mai) :

    ASIE/SYRIE - Nouveaux tirs contre des villages chrétiens le long de la nouvelle ligne de front

    aNKAWA.COM

    Hama (Agence Fides) – Les tirs d’artillerie et de missiles de la part des milices rebelles ont continué le 13 mai sur la ville syrienne d’Al-Sqaylabiyeh, dans le gouvernorat d’Hama, habitée en majorité par des chrétiens orthodoxes. Au cours du Dimanche 12, un tir d’artillerie analogue de la part des milices rebelles avait provoqué la mort immédiate d’au moins 4 adolescents chrétiens – dont trois jeunes filles – et de leur enseignante.

    Au cours de l’offensive tentée dans le nord-ouest de la province d’Hama en 2014, les milices islamistes de Jabhat al-Nusra et celle de ce qu’il est convenu d’appeler l’armée syrienne libre (FSA) avaient tenté à plusieurs reprises d’occuper Al-Sqaylabiyeh et la ville voisine de Mhardeh. Une partie des jeunes et des adultes de ces centres ont contribué à créer sur place ce qu’il est convenu d’appeler des unités de défense national, milices soutenant l’armée syrienne régulière.

    Les tirs de mortier sur Al-Sqaylabiyeh font partie de la nouvelle escalade du conflit syrien, désormais concentrée sur la province nord-ouest d’Idlib, autour des zones encore contrôlées par des milices islamistes et par la FSA. Des sources et organisations s’opposant au gouvernement syrien diffusent des nouvelles faisant état d’incursions aériennes de la part des forces aériennes syriennes et russes sur Idlib, anticipation d’une offensive générale sur l’ensemble de la zone de la part des forces armées syriennes. Les moyens de communication officiels syriens affirment que ce sont les milices rebelles qui violent l’accord de retour au calme signé l’an dernier entre la Russie et la Turquie, en continuant à se livrer à des frappes d’artillerie lourde contre des villes et des zones résidentielles sises au-delà de la zone tampon entourant Idlib, en violation des mesures de cessez-le-feu. (GV) (Agence Fides 14/05/2019)

  • El Andalous : quand les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

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    El Andalous — Les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

    via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Les Chrétiens dans al-Andalus, de la soumission à l’anéantissement : voilà un titre qui ne laisse guère d’alternative au lecteur. Son auteur, Rafael Sánchez Saus, est une sommité du monde universitaire espagnol. Médiéviste, il est aussi historien des idées.

    Après avoir lu son essai, on se dit que les défenseurs du mythe ont quelque souci à se faire. Déjà, en 2004, un autre historien espagnol, Serafin Fanjul, avait taillé en pièces la légende dans un essai qui avait provoqué de sérieux remous, Al-Andalus, l’invention d’un mythe. La réalité historique de l’Espagne des trois cultures(Toucan, 2017).

    Mais ici il s’agit d’autre chose. Autant Serafin Fanjul polémiquait avec les publicistes qui ont entretenu le mythe d’el-Andalous, autant Rafael Sanchez Saus s’en abstient. Son livre ne s’attache qu’à l’étude des faits tels que les différentes sources historiques, arabes et latines, permettent de les envisager. Ce n’est pas le livre d’un militant mais d’un scientifique qui tente de résoudre l’énigme qu’a représentée le surgissement soudain de l’islam dans un monde hispanique encore dominé au début du VIIIe siècle par une dynastie wisigothe chrétienne qui s’est écroulée sous l’assaut fulgurant des troupes berbères et arabes venues d’Afrique du Nord.

    L’auteur se penche aussi sur la quasi-disparition de la chrétienté en Afrique du Nord et sur la conversion des Berbères à l’islam. S’il ne polémique pas, c’est qu’à ses yeux il n’existe plus un seul historien sérieux qui défende la vision idyllique d’une civilisation où juifs, chrétiens et musulmans auraient devisé aimablement à l’ombre de la mosquée de Cordoue.

    Il ne fait aucun doute à ses yeux que l’instauration du régime islamique qui s’est épanoui sous le règne du calife omeyyade Abdel Rahmane a été d’une extrême brutalité.L’auteur insiste sur la décadence d’un monde wisigoth qui n’a pas résisté au choc de l’agression arabe. Il rappelle que les juifs, eux-mêmes opprimés par les chrétiens, ne s’opposèrent pas à l’invasion. Toute une partie de la société chrétienne, notamment les mozarabes, chrétiens culturellement arabisés, coopérèrent avec les nouveaux maîtres qui leur laissèrent au début des formes d’autonomie. Mais, peu à peu, notamment sous l’influence de l’islam malékite, extrêmement rigoriste, les marges de liberté de la société chrétienne se réduisirent comme peau de chagrin.

    Tracasseries et persécutions


    Connaisseur de l’islam et de ses diverses écoles, Rafael Sanchez Saus énumère toutes les prescriptions que devaient respecter les dhimmis, depuis l’interdiction de monter à cheval à celle de porter une barbe ou de posséder des armes. Sans oublier les impôts que les infidèles payaient pour avoir le droit de vivre en terre d’islam. L’historien ne nie nullement la somptuosité de l’islam andalou. [Rappelons que l'Hispanie romaine, puis wisigothe était très riche...] L’extrême cruauté et le raffinement ne sont pas incompatibles, on le sait. Mais il rappelle le prix très lourd, depuis les tracasseries jusqu’aux persécutions, qu’ont dû payer les autochtones. «Il ne s’agit pas de nier les réussites de l’islam d’al-Andalus (…) mais de lutter contre la tendance si marquée aujourd’hui à l’idéalisation d’al-Andalus par exécration de l’Espagne chrétienne », conclut l’auteur.

    Une idéalisation de l’autre qui est parfois l’autre nom de la haine de soi.

    Source : Figaro Littéraire


    Les chrétiens dans al-Andalus: 
    De la soumission à l'anéantissement Broché
    de Rafael Sánchez Saus
    publié le 20 février 2019 
    aux Éditions du Rocher 
    à Monaco
    528 pages
    ISBN-10: 2268101282
    ISBN-13: 978-2268101286

  • 17 mai : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : la percolation culturelle du marxisme et du sécularisme

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  • La liberté religieuse au risque de la dérive autoritaire de l’État démocratique libéral

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    Du R. P. Serge-Thomas Bonino, o.p. sur aleteia.org :

    Les nouveaux défis de la liberté religieuse

    Le secrétaire général de la Commission théologique internationale présente la note de la CTI sur « La liberté religieuse pour le bien de tous » qui vient de paraître en français. Dans le contexte nouveau d’une dérive autoritaire de l’État démocratique libéral qui, au nom de l’idéologie de la « neutralité » morale, marginalise la liberté religieuse, les droits de la personne humaine perdent tout fondement objectif.

    Un demi-siècle après la déclaration Dignitatis humanae du concile Vatican II sur la liberté religieuse (1965), le contexte géopolitique mais aussi culturel et idéologique s’est considérablement modifié. Il était donc nécessaire de réfléchir, à la lumière de la théologie catholique, sur les évolutions en cours et leurs retombées aussi sur la notion de la liberté religieuse que sur sa mise en pratique. La Commission théologique internationale (CTI), organisme au service de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’y est employée au cours des cinq dernières années, avec comme résultat un document qui vient de paraître sous le titre : « La liberté religieuse pour le bien de tous. Une approche théologique aux défis contemporains ».

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Au Burkina Faso, les chrétiens sont devenus une cible

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    De Pierre Macqueron (responsable information pour l’Aide à l’Église en Détresse) sur le Figaro Vox :

    Attentat dans une église: «Au Burkina Faso, les chrétiens sont devenus une cible»

    Attentat dans une église: «Au Burkina Faso, les chrétiens sont devenus une cible»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Dimanche 12 mai, un commando armé a pénétré dans une église pendant la messe et fait six morts au Burkina Faso. Pour Pierre Macqueron, de l’Aide à l’Église en Détresse, la montée des persécutions envers les chrétiens est préoccupante dans cette région instable.

    Ce lundi matin, à 11h, à l’église paroissiale de Dablo, dans le nord du Burkina Faso, étaient célébrées les funérailles du père Siméon Yampa et de cinq fidèles catholiques.

    La veille, une vingtaine d’hommes en armes avaient pénétré dans cette église et avaient ouvert le feu, pendant la célébration de la messe - une attaque terroriste contre un lieu de culte catholique, sans précédent au Burkina Faso, pays longtemps réputé plus calme que ses tumultueux voisins malien et nigérien. En ce dimanche du Bon Pasteur, la folie des hommes avait alors à nouveau frappé le Burkina Faso ; à la chaine tragique des évènements qui affectent ce pays s’ajoute ce nouvel épisode.

    Depuis 2015, le Burkina Faso connait une flambée de violences qui n’épargne personne: hier, après avoir incendié l’église de Dablo, les terroristes ont ensuite semé la terreur dans la ville, s’attaquant à des commerces et pillant le centre de santé.

    » LIRE AUSSI - Burkina Faso: attaque meurtrière contre une église catholique

    Pays à majorité musulmane, le Burkina Faso a porté en 2015 à la présidence de la République Roch Marc Christian Kaboré, un catholique. Il jouit traditionnellement d’une bonne entente entre communautés religieuses: les minorités chrétiennes (23,9 % de la population) et animistes (21,3 % de la population) ne souffrent pas de discrimination au quotidien, selon le Rapport 2018 sur la Liberté religieuse de l’Aide à l’Église en Détresse. Mais la tension monte et la peur saisit les gens, nous expliquent nos partenaires locaux.

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