Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 322

  • Asia Bibi menacée au Canada

    IMPRIMER

    Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :

    Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.

    Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».

    Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.

  • L'Europe serait-elle devenue antichrétienne ?

    IMPRIMER

    Roland Hureaux répond par l'affirmative (source) :

    L'antichristianisme fondamental du projet européen

    L'antichristianisme fondamental du projet européen

    L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire, planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’ être de mauvais chrétiens. 

    Bien-pensance : les Eglises  ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums  sur  le projet européen ( 1992, 2005) , croyant faire entendre là  la voix de la  raison.  Cela est vrai de la Conférence des Eglises européennes mais aussi de la  Conférence des évêques de France.  La presse catholique du courant principal  est à l’avenant.   C’est dans cette ligne que le  14 mai dernier,  le CECEF  (Conseil des Églises chrétiennes en France)  a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines  élections.

    On invoque  les pères fondateurs, démocrates-chrétiens(et catholiques) tous les trois ; Adenauer, de Gasperi et Schumann . Le drapeau européen frappé des  douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse .  De ce fait,  un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant,se trouvait être  un  chrétien suspect du fait son opposition à  Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes  se sont méfiés de la construction européenne.

    Inversion des signes

    Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure  de la véritable inversion des signes qui s‘est produite au cours des quarante dernières années :  tout se passe en effet comme si Bruxelles était devenue au contraire  le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.

    On s’est longtemps contenté  de dire que l’Europe des Six  issue du traité d Rome ( lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement  y avait seulement  accru le poids du monde protestant et donc  anglo-saxon. Mais aujourd’hui la mutation est allée bien plus loin.  En témoignent le  refus d’inscrire les racines chrétiennes de Europe dans les textes constitutifs,  la propagande active en faveur  des évolutions libertaires les plus débridées , tant de la commission que du Parlement européen,  où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui  leur  résistent.

    Lire la suite

  • Un héros chrétien contre le nazisme sur les écrans à Cannes

    IMPRIMER

    De Kerknet :

    Un film sur Franz Jägerstätter est présenté à Cannes

    «Une vie cachée» a été présenté pour la première fois au festival de Cannes sur la vie de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (1907-1943).

    August Diehl dans 'Une vie cachée'.  © rr

    Franz Jägerstätter a été béatifié en 2007, exactement cent ans après sa naissance dans un village autrichien. Enfant, il était déjà fasciné par le religieux, mais ce n’est qu’après son mariage en 1936 que sa foi chrétienne est devenue la référence de sa vie.

    Jägerstätter s'est ouvertement opposé au national socialisme parce qu'il a trouvé cela incompatible avec le christianisme.

    Lorsqu'il fut appelé au service militaire en 1940, il se déclara objecteur de conscience. En 1943, après un nouveau refus de prendre les armes, il fut enfermé et torturé. Jägerstätter a été exécuté le 9 août 1943 pour trahison.

    Le film Une vie cachée est écrit et réalisé par Terence Mallick, un cinéaste original qui excelle dans les films poétiques et esthétiques tels que le célèbre arbre de la vie. Les scènes sont souvent enregistrées sans script écrit, mais basées sur des improvisations et l'interaction entre les acteurs. Il y aurait eu un script à Une vie cachée. Les rôles principaux sont interprétés par August Diehl et Valerie Pachner, et Matthias Schoenaerts a également un rôle à jouer .

    On ne sait pas encore quand le film arrivera sur nos écrans. Vous trouverez ci-dessous un court extrait - le seul publié à ce jour.

  • L'hommage rendu aux martyrs des Khmers Rouges

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    2 000 fidèles à Taing Kauk en mémoire des martyrs des Khmers Rouges

    Le 20 mai, le Cambodge a rendu hommage aux quelque deux millions de victimes du génocide des Khmers Rouges, mortes entre 1975 et 1979. L’Église locale s’est également souvenue des 35 chrétiens morts en martyrs durant le génocide, dont le processus de béatification a été ouvert en 2015. La célébration a eu lieu au mémorial de Taing Kauk, dans la province de Kompong Thom à une centaine de kilomètres de Phnom Penh, en présence de 50 prêtres et plus de 2 000 fidèles. La célébration était présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP et vicaire apostolique de Phnom Penh.

    Le lundi 20 mai, le Cambodge faisait mémoire des victimes du génocide perpétré par les Khmers Rouges. À cette occasion, l’Église locale a célébré la messe en hommage aux victimes, au mémorial des martyrs du Cambodge, à Taing Kauk (Tang Kok), dans la province de Kompong Thom, à une centaine de kilomètres de Phnom Penh. Près de cinquante prêtres et plus de 2000 fidèles participaient à la célébration, présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, vicaire apostolique de Phnom Penh. Ce dernier a notamment appelé les missionnaires catholiques engagés dans le pays à « creuser plus profondément » dans la culture cambodgienne, plutôt que d’apporter leur propre culture aux communautés qu’ils servent. « Soyons serviteurs à la manière de Jésus et en le suivant de tout notre cœur », a-t-il demandé dans son homélie. « Mourrons à nos habitudes, nos repères culturels, notre vision du monde personnelle pour donner du fruit en sortant de terre avec un regard nouveau, un cœur à cœur avec la terre humide qui nous a fait renaître avec ce peuple, qui devient notre peuple… » Mgr Schmitthaeusler a également appelé les fidèles présents, en particulier les jeunes, à s’engager davantage dans les activités de l’Église pour « annoncer la Bonne Nouvelle ». « Jeunes, laissez votre fraîcheur, votre enthousiasme, vos rêves et vos espérances éclater dans nos communautés », a-t-il ajouté. « Enracinez-vous dans notre terre… Ici c’est votre terre de naissance : humez-la, imprégniez-vous de son esprit pour repartir dans vos communautés pleins de joie, de vie et de projets, pour servir mieux et davantage. »

    35 Martyrs du Cambodge

    L’évêque a également rappelé à l’assemblée la façon dont les catholiques, au temps de la répression, célébraient la messe en secret, en se cachant des espions de Pol Pot. Il a ainsi évoqué « l’Année Zéro », quand tout avait été détruit, que les gens n’avaient plus la liberté de parler, qu’il n’y avait plus d’éducation, plus de célébrations religieuses, plus de familles et que tout appartenait à l’État. Des chrétiens sont morts en martyrs, dont Mgr Joseph Chmar Salas, premier évêque cambodgien, Mgr Paul Tep Im Sotha, et 33 autres prêtres, laïcs, femmes, catéchistes et missionnaires, dont le père Pierre Rapin, MEP. Sœur Srey Socheat, de la congrégation des Amantes de la Croix, a souligné, durant la célébration, l’importance de se souvenir de ceux qui sont morts durant ces « années noires », parce que « ce sont nos modèles, qui nous poussent à continuer notre mission dans l’Église ». Eung Try, 76 ans, a confié qu’il n’oublierait jamais ce qu’il a traversé durant le génocide, durant lequel il a perdu quinze membres de sa famille. Il explique avoir déjà pardonné aux coupables. « Je prie pour mes proches et pour ceux qui se sont rendus coupables de ces cruautés, parce que je crois en Dieu », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Phnom Penh)

    Retrouvez ici le texte intégral de l’homélie de Mgr Olivier Schmitthaeusler.

  • L'Union Européenne doit accepter qu'il n'existera jamais de "peuple européen"

    IMPRIMER

    Du site de l'Institut Thomas More :

    Il n’existera jamais de « peuple européen » • L’Union européenne doit l’accepter

    Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, et Jérôme Soibinet, chargé de cours en droit de l’Union européenne à l’ICES

    22 mai 2019 •


    La campagne européenne n’a pas permis d’aborder des problématiques de fond. Jean-Thomas Lesueur et Jérôme Soibinet défendent la vision d’une Europe plus modeste mais plus solide, dans le prolongement du rapport « Principes, institutions, compétences : Recentrer l’Union européenne » que l’Institut Thomas More vient de publier (en savoir +).

    La campagne des élections européennes de ce 26 mai s’achève donc, si tant est qu’elle ait vraiment commencé… Le scrutin aura lieu ce dimanche et le moins que l’on puisse dire, c’est que le fond des questions européennes a été peu traité – au bénéfice d’une « guerre de positions » faite de petites phrases et de raccourcis souvent sommaires.

    Pourtant, un point essentiel constitue ce qu’on pourrait appeler un consensus paradoxal : à savoir la nécessité de réformer une Union européenne qui échoue structurellement à réaliser ses propres ambitions et à répondre aux aspirations de peuples européens qui s’en détournent scrutin après scrutin. Des eurosceptiques de gauche à ceux de droite, en passant par LREM, tous les candidats entendent « changer l’Europe » et y vont de leur solution, oscillant grosso modo du « toujours plus d’Union européenne » au « plus d’Union du tout » !

    Non par sens du consensus mais par réalisme, on peut aussi penser que la solution demeure, si ce n’est entre les deux, du moins dans une troisième voie qui serait celle d’une coopération institutionnalisée mais libre entre États souverains, sur le modèle clairement confédéral. Une Europe plus modeste mais plus solide. Moins d’Union européenne pour plus d’Europe.

    Une telle modification structurelle de la construction européenne ne pourrait pas se faire à droit constant. Là donc où certains envisagent d’engager une réforme des traités fondateurs en vue seulement de modifications cosmétiques, il conviendrait plutôt de profiter du lancement d’un tel processus pour revoir les fondamentaux de la construction européenne afin de « traiter le mal à la racine ». Et dans une perspective confédérale, cela devrait schématiquement couvrir trois grands chapitres : principes, institutions, compétences.

    Lire la suite

  • L’exposition précoce des enfants aux images pornographiques

    IMPRIMER

    De "La Sélection du Jour" :

    PORNOGRAPHIE À L’ÉCOLE : UNE DIRECTRICE BRISE LE SILENCE

    La directrice du collège de Mios, près d'Arcachon, en Gironde, a pris l’initiative d’écrire aux parents d’élèves pour les mettre en garde contre l’exposition précoce de leurs enfants aux images pornographiques. Si les plus concernés sont des collégiens de 6e et 5e, des élèves du primaire ont accès à de telles images.

    On savait déjà par des études comme celle commandée à l’Ifop par l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) que 63% des garçons et 37% des filles de 15 à 17 ans consomment du porno. 90% des élèves de 6e en ont déjà vu. Mais les plus jeunes y sont aussi exposés par la banalisation des smartphones qui leur sont imprudemment confiés par leurs parents pour des raisons pratiques. Les rares collégiens dont les parents ont résisté à cette facilité ne sont pas pour autant à l’abri à cause des visionnages auxquels les invitent leurs camarades pendant les intercours ou les récréations. Des élèves du primaire, âgés d’à peine dix ans, y sont aussi exposés. Si le porno n’est anodin pour personne, avec des risques d’addiction surtout pour les garçons, les risques traumatiques sont encore plus importants pour des non-pubères.

    En fait d’« apprentissage » à la relation sexuelle, les scénarios pornos suscitent violence et dégoût. On fabrique des détraqués, hommes et femmes, dont la relation à la sexualité et l’estime de soi sont dégradées. Si les femmes sont les principales victimes de la pornographie, c’est toute la société qui est confrontée à ce fléau surgi tout droit de la prétendue « libération sexuelle » des années soixante au service du mercantilisme le plus abject boosté par la révolution numérique. Sur les réseaux sociaux, des images détournées ou volées violent l’intimité d’adolescents qui sont tombés dans le piège de se mettre en scène. Certains se suicident.

    D’où l’urgence d’alerter les parents dès l’école primaire comme l’a fait cette directrice. Mais entreprendre un vrai dialogue avec les enfants, installer un logiciel de contrôle parental et interdire l’usage des smartphones à l’école ne suffiront pas à endiguer un tel fléau. Il faut aussi frapper les sites. En France, la législation interdit de rendre accessible la pornographie à un mineur. Mais peu de sites mettent en place les moyens pour que la législation soit respectée. Ils se contentent d’inviter à confirmer d’un clic que l’on est majeur. Il suffit aux jeunes internautes de mentir sur leur âge pour accéder aux contenus pornographiques. Au Royaume uni, une nouvelle loi entrera en vigueur le 15 juillet : elle imposera aux sites hébergeant des vidéos ou des images pornographiques de vérifier si les internautes ont effectivement plus de 18 ans en produisant un document d’identité, un numéro de téléphone mobile ou encore via l’achat d’une carte d’accès dans une boutique. Etant entendu qu’être majeur ne rend pas pour autant anodine cette forme d’esclavage sexuel qu’est la pornographie … Le visionnage de contenus pornographiques entraîne une addiction comparable à celle des drogues. Il activerait d’ailleurs les mêmes zones du cerveau.

    Il s’agit d’un fléau mondial d’une ampleur inouïe et en constante expansion : « Un quart des recherches sur le web sont des requêtes à caractère pornographique. Chaque seconde, 372 personnes recherchent des contenus pour adultes sur les moteurs de recherche, 28 258 internautes en visionnent et 3 075 dollars y sont ainsi dépensés (…) L’industrie du sexe représente aujourd’hui un marché mondial de 100 milliards de dollars alors qu’elle était estimée à 60 milliards de dollars en 2015 » rapporte Samy Mansouri, enseignant-chercheur à l’Université Paris Dauphine sur le site The Conversation (en lien ci-dessous).

    http://theconversation.com/incidences-de-la-pornographie-sur-les-comportements-ou-en-est-la-recherche-117133

  • Restaurer Notre-Dame sans tenir compte de son caractère religieux ?

    IMPRIMER

    Du Père Laurent Stalla-Bourdillon sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    L’État peut-il restaurer Notre-Dame de Paris sans la laïciser ?

    TRIBUNE – Le père Laurent Stalla-Bourdillon a été l’aumônier des parlementaires de 2012 à 2018. Celui qui est aujourd’hui directeur du Service pour les professionnels de l'Information craint que la dimension religieuse de Notre-Dame de Paris ne soit pas prise en compte durant la restauration de l’édifice. Il l’affirme pourtant : « une cathédrale est un lieu de culte et cela seulement. »

    cathédrale est un lieu de culte et cela seulement. »

    Les débats à l’Assemblée nationale sur la loi concernant la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont emblématiques de la difficulté que rencontre le monde politique pour intégrer sereinement la place du spirituel et de l’exprimer dans la vie commune. Un phénomène d’érosion s’est produit au fil des années sous l’effet d’une laïcité posée en surplomb du spirituel au lieu de lui être un soutien. Ce renversement a aujourd’hui les effets que l’on connaît dans le vide sidéral des connaissances religieuses, et les difficultés de la société civile à comprendre la liberté de conscience et à la liberté religieuse.

    Car enfin, à l’évidence, Notre-Dame de Paris est un héritage de la foi chrétienne en France. Comme toutes les cathédrales, elle est née de la confiance qu’a inspiré à la France la bonté du Christ, et son amour plus fort que le mal et la mort. Avant toute autre affiliation culturelle, littéraire, architecturale, Notre-Dame de Paris est née de la foi, de la charité et l’espérance qu’insuffle la foi chrétienne. Il n’y aurait pas de cathédrale Notre-Dame de Paris sans la Vierge Marie, sans l’incarnation du Fils de Dieu, et sans l’offrande qu’il fit de sa vie pour tous. Il n’y aurait pas les pages de Gérard de Nerval, de Victor Hugo, de Charles Péguy sans la raison première de l’édification de la cathédrale : le Christ ressuscité ! Il est la « pierre d’angle » de la cathédrale. Chaque pierre de l’édifice à restaurer aura un lien avec cette pierre de fondation. La foi nourrit la culture et inspire l’architecture, comment ne pas le comprendre ? Respectera-t-on la foi originelle dont la cathédrale est le signe ?

    Lire la suite

  • Un roman vieux d’un siècle qui en dit beaucoup sur notre époque

    IMPRIMER

    Du Père Jean-Dominique Dubois  sur aleteia.org :

    Ce roman vieux d’un siècle en dit beaucoup sur notre époque

    Parmi les œuvres originales de la littérature chrétienne du XXe siècle, figure "Le Maître de la Terre". Ce roman apocalyptique imagine les temps modernes sous le règne d’une religion laïque universelle débarrassée du christianisme. Le pape François en a conseillé la lecture aux journalistes qui l’accompagnaient aux États-Unis pour comprendre ce qu’est la « colonisation idéologique ».

    Il y a des hommes visionnaires. L’intelligence de leur époque, de ses courants de pensée et de leurs conséquences à long terme présente indéniablement quelque chose d’impressionnant. L’auteur du Maître de la Terre est anglais, prêtre catholique (1871-1914) venu de l’anglicanisme en 1903 par souci de vérité intellectuelle quant à sa foi chrétienne. Prédicateur et écrivain, l’auteur de ce roman sur la crise des derniers temps est à la fin de sa vie, à la veille de la Grande Guerre, lorsqu’il tente de faire percevoir ce qui va arriver durant le siècle à venir si ce qu’il a compris de la pensée de son époque n’est arrêté par rien ni personne, par aucune force pouvant se mesurer à l’humanitarisme devenue religion universelle.

    Lire la suite sur aleteia.org

    Téqui / La Procure
    Robert-Hugh BensonLe Maître de la terre. La crise des derniers temps

    Le Maître de la terre. La crise des derniers temps, de Robert-Hugh Benson, éditions Pierre Téqui, rééd. 2000, 422 pages, 15 €

  • Pour ne pas voter idiot : utiliser le GPS électoral de "NousCitoyens"

    IMPRIMER

    MISE EN LIGNE DU GPS ÉLECTORAL DE NOUSCITOYENS

    Communiqué de presse du 22 mai 2019

    WeCitizens a mis en ligne son GPS électoral pour les élections européennes, fédérales et régionales. Le GPS électoral est une initiative citoyenne indépendante, y compris des groupes de presse. Il permet de sélectionner, non seulement les partis, mais aussi les candidats, en fonction des préférences personnelles de l’électeur-internaute. Grâce à son lien avec la base de données PoliticiansOnline, l’électeur se voit offrir un parcours-découverte passionnant pour trouver le meilleur parmi les candidats transparents.
     
    Le GPS électoral est un système d’aide au vote (SAV) permettant de trouver les candidats aux élections dont le profil présente la plus grande affinité avec votre façon de penser: voyez un vidéo de deux minutes. Le GPS électoral est totalement gratuit et multilingue. La popularité du SAV est illustrée par les chiffres de mars 2017 aux Pays-Bas. Lors de leurs élections législatives, les Néerlandais ont consulté 9,9 millions de fois les trois plus gros SAV.
     
    L’utilisateur remplit (tout ou partie d’)une série de questions fermées. Le système calcule le score de chaque candidat. Le score de 100% signifie que le candidat a répondu exactement de la même façon que l’utilisateur à toutes les questions. Le résultat est une liste de candidats dans l’ordre d’affinité idéologique. Tant la méthodologie de calcul que les questionnaires utilisés, sont approuvés par le Comité scientifique de NousCitoyens (= WeCitizens).
     
    À la différence des SAV proposés par les concurrents, le GPS électoral permet de sélectionner les candidats, en plus des partis. Ceci suppose donc un travail colossal : trouver et questionner des milliers de candidats.  Même si vous avez déjà décidé pour quel parti vous voulez voter, il faut encore utiliser le GPS électoral pour découvrir qui, à l’intérieur du parti, vous représente le mieux.

    De toute façon, nous ne pouvons pas obliger les candidats à participer. Alors que NousCitoyens leur offre gratuitement une visibilité, ils ne remplissent pas forcément leur profil (photo, CV, priorités, succès, etc). En remplissant le questionnaire, le candidat se dévoile. L’électeur est-il disposé à voter pour un candidat qui refuse d’afficher sa couleur ? La transparence n’est-elle pas un préalable pour accorder sa confiance à un candidat ?
     
    Une autre différence est que l’utilisateur rempli un questionnaire unique, pour toutes les élections : il ne faut pas remplir trois questionnaires pour trois élections différents. Le système sélectionne automatiquement les questions en fonction de la Région de l’utilisateur. Après 20 réponses, l’utilisateur peut déjà demander de voir les résultats, pour les trois élections. Mais il est encouragé à aller jusqu’au bout (plus de 50 questions) pour obtenir des résultats plus précis.
     
    Un grand avantage du GPS électoral est son lien avec PoliticiansOnline, la plus grande base de données, publiquement accessible, qui renseigne sur les acteurs politiques belges. Dans la liste des candidats, fournie par le GPS électoral, chaque nom est cliquable et renvoie à la page web spécialement conçue pour offrir une synthèse utile aux électeurs. Ainsi, NousCitoyens propose un parcours-découverte à la recherche des candidat(e)s de votre cœur : rendez-vous le 26 mai !
    NousCitoyens a fait un effort considérable pour contacter tous les partis et demander leurs listes de candidats. Les partis ne répondent pas tous. Il y a au total 6.807 candidats. Au 15 mai, nous avons pu en contacter 4.137. Parmi les grands partis, le PS, PTB, Défi et Listes Destexhe n’ont pas communiqué les listes de candidats avec email. Malgré cela, NousCitoyens a pu trouver, les emails d’un certain nombre de leurs candidats.
     
    Par ailleurs, tous les partis n’ont pas fini de répondre au questionnaire au moment de la mise en ligne du GPS électoral. Les partis sont surchargés de travail : jamais les citoyens ne les ont tant questionnés. Étant donné que le questionnement des partis et des candidats se poursuit, il y a avantage à (re)consulter le GPS électoral le plus tard possible.
     
    Le GPS électoral est « dynamique » : si vous le consulter trois jours plus tard, et que des candidats supplémentaires ont rempli leur questionnaire, le résultat sera plus complet. Il est toujours temps de relancer un candidat, si vous ne le trouvez pas dans le GPS électoral. Le lien suivant permet aux candidats de s’enregistrer en ligne.
     
    WeCitizens est une initiative de la base. Le GPS électoral est le seul SAV indépendant d’un groupe de presse. Les médias peuvent donc faire la publicité du GPS électoral sans se déforcer par rapport à leurs médias concurrents.
     
    NousCitoyens propose quelques conseils aux électeurs.
     
    Le citoyen appréciera la différence d’utilité entre le GPS électoral et les panneaux d’affichage électoral. Or pour l’ensemble du territoire national, le GPS électoral coûte dix fois moins ! La différence est que le GPS électoral ne reçoit pas de subsides, et dépend donc des dons des électeurs.

  • Alimentation, climat, santé, progrès, écologie... : toutes ces idées qui nous gâchent la vie

    IMPRIMER

    Panique morale sur l’environnement : ces idées fausses qui polluent de plus en plus le débat politique (source)

    Sylvie Brunel est géographe, économiste et écrivain. Elle est notamment l’auteur de Famines et politique (Presses de Sciences Po, 2002), Nourrir le monde. Vaincre la faim (Larousse, 2009) et Plaidoyer pour nos agriculteurs (Buchet-Castel, 2017)

    Sylvie Brunel publie « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » (JC Lattès). « C’est la fin du monde. La Terre se meurt. Nous vivons au-dessus de nos moyens. Changeons nos modes de vie avant qu’il ne soit trop tard ! » Voici ce que nous entendons tous les jours. Des formules accusatrices qui nous somment de nous amender. La vie devient plus difficile. Les gilets jaunes descendent dans la rue. L’écologie devient un mot négatif, à bannir, alors qu’elle aurait dû nous mobiliser et nous passionner. Et si ceux qui nous culpabilisent en prétendant nous imposer maints sacrifices se trompaient du tout au tout ? Si leurs diktats et les sacrifices qu’ils justifient reposaient sur des indicateurs biaisés ? Oui, le monde se transforme, mais il n’est pas pire qu’hier. C’est même plutôt l’inverse : les choses vont en s’améliorant, contrairement aux discours toujours accusateurs des tenants de l’apocalypse, cette science de l’effondrement annoncé qui a désormais un nom : la collapsologie…

    Extraits d’un entretien dans Atlantico.


    Sylvie Brunel — La collapsologie ou science du désastre fait recette. Ce qui n’a qu’un seul effet, démobiliser : à quoi bon agir si tout est foutu ? Au lieu de nous galvaniser, tous ensemble, dans la recherche de solutions durables – ce qui a toujours été le propre de l’humanité, sinon nous ne serions pas passés d’un milliard à 7,5 milliards d’hommes en deux siècles, vivant beaucoup plus longtemps et en meilleure santé, cette vision larmoyante de l’écologie crée de la violence, de l’apartheid, des délires de mortifications individuelles et collectives, particulièrement en Europe, qui est pourtant le continent qui a le plus fait pour l’écologie. L’ère des « désastrologues », comme les appelait déjà Rabelais, ne peut qu’engendrer un vaste retour en arrière. Particulièrement sur ces questions essentielles que sont l’agriculture et l’énergie. 

    Lire la suite

  • La pénétration d'un islam intolérant de tendance wahhabite en Afrique est préoccupante

    IMPRIMER

    De Jacques Berset sur le Portail catholique suisse :

    Einsiedeln: Aide à l'Eglise en Détresse dénonce la montée d'un islam intolérant

    La pénétration en Afrique d’un islam radical de tendance wahhabite – financé par l’Arabie saoudite et le Qatar – préoccupe Aide à l’Eglise en Détresse (AED-ACN). L’œuvre d’entraide basée à Lucerne l’a dénoncé lors du traditionnel pèlerinage des amis et bienfaiteurs de la section suisse d’AED à Notre-Dame des Ermites à Einsiedeln, dimanche 19 mai 2019.

    200 millions de chrétiens sont discriminés et persécutés aujourd’hui dans le monde, relève l’organisation catholique AED/ACN, qui a organisé dans l’après-midi un podium intitulé “La plus grande persécution des chrétiens depuis 2000 ans”. “Un chrétien est assassiné toutes les cinq minutes dans le monde en raison de son appartenance à la communauté chrétienne”, a-t-on pu entendre en introduction.

    Lire la suite sur le Portail catholique suisse

  • Tristes Pâques pour les chrétiens chinois

    IMPRIMER

    Du site Bitter Winter :

    Sombre Pâques pour les chrétiens de Chine

    Zhang Wenshu

    Démolition du lieu de rassemblement d’une église de maison

    Le jour de Pâques, la police a effectué une descente dans une église de maison située dans le district de Gaoxin de la ville de Binzhou, dans la province de Shandong, dans l’est de la Chine. Le lieu de congrégation a été démoli de force et trois croyants ont été arrêtés.

    Ce jour-là, quelques croyants s’étaient rendus tôt à l’église pour se préparer aux célébrations. Néanmoins, ils se sont soudain fait surprendre par des agents de police en patrouille. Plus de 30 personnes du district de Gaoxin, notamment des agents de la sécurité publique et des forces spéciales de la police, le maire du district, le chef du poste de police et un électricien, n’ont pas tardé à débarquer à l’église. Ils ont bloqué l’entrée de l’église, ont interdit aux piétons de passer et ont empêché les fidèles d’y entrer.

    Des agents de la sécurité publique gardent l’entrée du lieu de rassemblement
    Des agents de la sécurité publique gardent l’entrée du lieu de rassemblement

    Des agents des forces spéciales de la police, armés de fusils, ont fouillé le lieu de congrégation à la recherche du croyant responsable des célébrations, mais ils ne sont pas parvenus à le trouver. La police a arrêté trois hommes parmi les croyants et a dispersé les autres dans la cour de l’église pour les surveiller tous ensemble. Ils ont alors commencé à attaquer l’église et ont confisqué tout ce qu’ils ont trouvé, notamment des bibles, des meubles et un piano. Peu de temps après, les fils électriques du lieu de rassemblement ont été coupés et les toits, les portes et les fenêtres ont été démolis. Les trois fidèles arrêtés ont été ensuite relâchés, mais les membres de la congrégation ont été de fait dispersés. « C’était à la fois révoltant et effrayant d’entendre le bruit des portes et des fenêtres fracassées », a déclaré un croyant à Bitter Winter.

    Lire la suite