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Santé - Page 12

  • Archie Battersbee doit mourir

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Maintenant, il n'y a vraiment plus d'échappatoire. Archie Battersbee doit mourir

    03-08-2022

    Rejeté jusqu'au dernier recours devant la Cour suprême britannique, qui a donné raison aux médecins qui jugeaient la mort dans son "intérêt supérieur", pour Archie Battersbee il n'y a plus d'espoir : à 11 heures (12 heures, heure italienne), il commencera le retrait du maintien en vie, malgré l'annonce d'une dernière tentative désespérée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. Une sentence "brutale et honteuse", telle est la réaction de Hollie Dance, la courageuse mère du garçon de 12 ans dans le coma depuis le 7 avril, qui a déclaré qu'elle se battrait encore "jusqu'à la dernière minute pour son fils".

    Ils exécutent mon fils... Je me battrai jusqu'à la dernière minute. Ce sont les premiers mots prononcés par Hollie Dance après la décision finale de la Cour suprême qui a mis fin à toute chance d'arrêter les médecins qui veulent retirer le maintien en vie de son fils Archie Battersbee. Et l'exécution a déjà été fixée à aujourd'hui, 3 août, à 11 heures. Hollie a annoncé que ses avocats feront encore une dernière tentative désespérée en faisant appel à la Cour européenne des droits de l'homme, mais l'hôpital a déjà fait savoir qu'il n'attendra pas d'autres décisions ou injonctions : à 11 heures, la procédure commencera. Les chances d'arrêter la machine de mort sont donc pratiquement nulles.

    Comme on s'en souviendra, Archie est un garçon de 12 ans qui est dans le coma, admis au Royal London Hospital avec de très graves lésions cérébrales depuis le 7 avril dernier, suite à un accident à la maison probablement causé par un défi en ligne. Le recours devant la Cour suprême - avec une demande d'arrêt des médecins en attendant que la Commission des Nations unies pour les droits des personnes handicapées examine le cas - était la dernière chance légale qui restait aux parents d'Archie pour gagner du temps. Mais les trois juges de la Cour suprême se sont rangés hier après-midi à l'avis de la Cour d'appel, qui avait déjà jugé le 1er août que l'injonction de la Commission des Nations unies de suspendre les procédures ayant conduit à la mort d'Archie n'était pas contraignante. Surtout face à ce qu'on a appelé une fois de plus le "meilleur intérêt" d'Archie, à savoir la mort.

    Lord Hodge, qui présidait hier le tribunal composé également de Lords Kitchin et Stephens, a réaffirmé, en annonçant la décision, que la question centrale du litige entre Barts Health NHS Trust - qui représente l'hôpital - et la famille d'Archie "ne concerne pas la guérison d'Archie mais le moment et la manière de sa mort". Et rappelant la décision du juge Hayden du 25 juillet, il a déclaré que "la poursuite du traitement médical ne sert qu'à prolonger sa mort". En effet, selon le même arrêt, "il n'y a aucune perspective d'amélioration significative". Même si le maintien en vie était maintenu, Archie mourrait en quelques semaines d'une défaillance des organes, puis d'une crise cardiaque". Donc nous pourrions aussi bien le faire sortir maintenant. Il n'échappera à personne que, selon la même logique, il serait permis d'éliminer toute personne en phase terminale, avec la possibilité - évidente - d'étendre à volonté les limites du concept de "phase terminale".

    Aucun droit n'est accordé à la famille ou à la volonté de la personne condamnée à mort, en dépit de ceux qui brandissent l'euthanasie comme un droit personnel à une mort digne ou invoquent un testament de vie. En fait, Lord Hodge explique à nouveau que "bien qu'il existe des preuves qu'Archie avait des croyances religieuses, qu'il était très proche de sa mère et qu'il souhaitait ne pas la laisser seule", ce ne sont là "que quelques-uns des facteurs" que la Cour doit prendre en considération. En fait, il a été témoigné qu'Archie, bien que très jeune, avait clairement exprimé le désir d'être maintenu en vie s'il se trouvait dans une situation similaire, mais dans un jugement antérieur, il a été déclaré qu'Archie "ne pouvait pas prévoir la situation dans laquelle il se trouve maintenant".

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  • Communion interdite sur la langue : des fidèles bruxellois s'adressent à Mgr Kockerols

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    Monseigneur,

    Nous, fidèles de communautés et de paroisses bruxelloises différentes, encouragés par nos prêtres, venons respectueusement vous inviter à reconsidérer vos directives quant à la réception de la communion eucharistique, interdite (par vous) sur la langue, pour des raisons sanitaires. Nous sommes d’abord surpris de constater que votre position n’est pas en accord avec celle de la Conférence Episcopale Belge (qui ne l’interdit pas) dont vous êtes pourtant également membre. Ces contradictions confirment à nos yeux la fragilité des arguments respectifs sur le sujet. Pourquoi devrions-nous donc obéir à ceux qui craignent davantage de contamination virale lorsque le corps eucharistique du Christ est déposé directement sur la langue que s’il est d’abord déposé sur la main du communiant qui la prend d’une autre main pour la déposer dans sa bouche ? Aucune étude scientifique ne vient en effet confirmer cette hypothèse.

    Permettez-nous au préalable de confesser qu’il nous est difficile d’imaginer que la mort pourrait être introduite dans nos corps en recevant avec foi, d’une manière ou d’une autre, Celui qui est la Vie par excellence et la donne en surabondance.

    Pour ceux que la crainte de la contamination et de la mort hante, il est utile de rappeler qu’il n’y a actuellement aucune indication permettant d’affirmer la transmision du covid 19 en lien avec la nourriture. (https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/faq.html#How-COVID-19-Spreads). D’autre part, il est avéré que le covid 19 se transmet par voie aérienne et non par la salive (qui contient par ailleurs un antiseptique naturel, le lysozyme qui est employé comme médicament dans la lutte contre le covid 19).

    Par ailleurs, en partant du constat que les mains sont la partie du corps la plus exposée au virus, d’après le Prof. Filippo Maria Boscia, président national des médecins catholiques d’Italie, la distribution de la communion dans la main est moins sûre sur le plan hygiénique que de déposer l’hostie sur la langue (https://www.lafedequotidiana.it/boscia-medici-cattolici-comunione-sulla-mano-piu-contagiosa-di-quella-sulla-lingua/ . Même si les fidèles se désinfectent les mains en entrant dans l’égise, celles-ci peuvent recueillir, entre ce geste et la réception de la communion, bon nombre de virus par leur contact avec le visage, les vêtements, le mobilier, les feuilles de chants…et les mains fraternellement tendues au ‘baiser de paix’ par nos voisins qui auront recueilli d’autres virus de leur côté ! C’est donc dans cette main ‘hydro gelée’, ayant recueilli bien des bactéries et virus au passage, à commencer par tous ceux qui sont « retenus » derrière nos masques, que sera recueilli en toute sécurité et dignité le saint Corps du Christ ? Autre témoignage : la Conférence épiscopale des Etats-Unis avait commandé une étude scientifique indépendante dont il est ressorti qu’il n’était pas démontré que la communion sur la langue présenterait plus de risques que la réception du Corps du Christ dans la main.

    S’il est vrai que la communion dans la bouche comporte un risque lié au contact, toujours possible, avec la langue ou les lèvres du fidèle, cette manière de distribuer la communion évite par contre les risques liés au contact avec les mains des fidèles bien plus « accueillantes » aux virus que la langue pour les raisons dites plus haut. Il est donc très probable que la communion sur la langue soit plus sûre sur le plan sanitaire que la communion qui passe par un dépôt sur une main puis la prise et mise en bouche par l’autre main.

    N’est-il pas l’occasion pour nos évêques de rappeler que la communion sur la langue est la manière habituelle de communier préconisée par l’Eglise même si Paul VI a concédé aux Conférences Episcopales de tolérer la communion dans la main ?

    Et que dire devant la tristesse de ces visages éteints qui s’avancaient masqués et à distance pour recevoir, mains tendues, le Corps eucharistique du Ressuscité, Le recueillir (parfois bien maladroitement, comme pour les personnes avec handicap ou âgées ou atteintes de la maladie de Parkinson) dans la main et l’introduire dans leur bouche en soulevant un masque… chargé de virus (si l’on admet que le masque retient les virus).

    Rien ne garantit donc que vos directives en termes de communion eucharistique soient plus sûres du point de vue sanitaire. Que du contraire. Elles amènent et troublent les fidèles pour qui recevoir le Corps eucharistique du Christ directement sur la langue est la manière qui s’accorde le mieux à cet acte sacré. Elles amènent en outre des divisions et des tensions non seulement entre paroissiens mais chez les prêtres : certains refusent de manière autoritaire de déposer la sainte Hostie sur la langue de qui se présente ainsi, allant jusqu’à forcer de la recueillir dans la main. D’autres ne la refusent nullement à qui le souhaite ainsi. D’autres la donnent « en privé » devant le tabernacle, après la messe. Tous sont tenaillés ou tiraillés par leur vœu d’obéissance. Certains dénoncent un abus de pouvoir de votre part, car vous n’êtes pas institué comme agent sanitaire. Des prêtres rappellent qu’ils ne sont nullement tenus par leur voeux d’obéissance sur ce plan, n’ayant pas fait vœux d’obéir à des agents sanitaires mais à des évêques qui les envoyaient proclamer l’Evangile. Vos pressions pour les contraindre et nous contraindre à poser un « acte de charité » (selon les termes du pape François) et de solidarité en se (nous) laissant injecter un produit expérimental -aux composantes inconnues- les (nous) ont profondément heurtés. Combien regrettent d’avoir obéi aveuglement à vos appels, après avoir enterré de jeunes paroissiens à peine vaccinés, ou ayant souffert eux-mêmes des effets secondaires de ce qui était sensé leur éviter la contamination redoutée, ou constatant leur santé fragilisée depuis lors.

    Pour ces raisons sanitaires et plus spirituelles, et pour permettre aux fidèles de communier librement, de la manière qui leur semble la plus respectueuse de leur foi, pouvons-nous vous inviter à reconsidérer rapidement votre position sur ce sujet délicat ?

    Monseigneur, pouvons-nous vous inviter à déployer vos efforts pour le soin de nos âmes, mais à ne plus vous soucier de notre ‘santé mentale’ comme vous l’évoquez dans les protocoles sanitaires imposés dans nos églises par temps de covid mais à laisser les fidèles prendre soin de leur corps (et de leur santé mentale), comme ils l’entendent et avec les professionnels ad hoc (que ne sont pas plus les politiciens).

    Cet appel se veut d’autant plus déterminé que la crise sanitaire s’annonce sans fin même si les experts les plus angoissés reconnaissent qu’elle est actuellement sans graves conséquences. En ces temps où la santé des corps est devenue un dogme qui supplante celle des âmes et où les profits financiers poussent à des politiques sanitaires insensées, retrouverons-nous un jour la liberté d’exercer librement notre culte spirituel jusque dans la manière dont nous souhaitons communier intimement avec notre Seigneur ? N’est-il pas là, le temps favorable, pour « remettre nos églises au milieu de nos villages » et le Christ au cœur de ce monde angoissé ?

    Concrètement, nous espérons que la messe – et la communion sur la langue- ne sera plus jamais interdite, que nos églises ne se fermeront plus jamais en temps d’épidémie, que leurs portes seront plus largement ouvertes pour appeler le secours, la protection et la miséricorde de Celui qui seul tient la clé de nos vies entre ses mains : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Mtt 6,27.

    Que Dieu vous éclaire afin que chacune de vos décisions servent le bien des âmes.

    Nous vous confions à sa bienveillance.

    Cette lettre ouverte est le fruit d’échanges de paroissiens (et de prêtres) de divers clochers bruxellois. Ils souhaitent ne pas s’identifier car il sera vite fait de les stigmatiser (« ce sont des tradis », des «  chrétiens de droite », etc) et dans l’Eglise actuelle de la synodalité, on sait le sort qui leur est réservé…

  • Le secrétaire de Benoît XVI en larmes lorsqu'il évoque la santé du pape émérite

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    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne (accès libre) :

    Le secrétaire de Benoît XVI pleure en évoquant la santé du pape émérite

    « Je n'aurais jamais cru que la dernière partie du chemin entre le Monastère Mater Ecclesiae et la porte du ciel de saint Pierre… [ le prélat, inclinant son visage, s’arrête plusieurs secondes et peine à cacher l’émotion qui le submerge… ] Et la porte du ciel de Saint Pierre serait si longue », murmure-t-il d’une voix chevrotante.

    « Les dernières années ont eu raison de ses forces »

    Et de poursuivre en sortant son mouchoir : « C'est ce que m'a confié Benoît XVI…. [ il s’arrête de nouveau un moment, avant de reprendre ] … Lorsque nous avons parlé du poids et de la détresse de la vieillesse et des critiques récurrentes à l'encontre de sa personne et de son action. C'était il y a quelques années. Même après sa démission, Benoît XVI a répondu de manière franche et convaincante aux questions et aux défis importants de l'époque, toujours à la lumière de l'Incarnation. Et cela était caractéristique chez lui. C'est là qu'il s'est senti interpellé. C’est une exigence qu'il a maîtrisée avec brio, qu'on le veuille ou non, en faisant face à tous les assauts du monde jusqu'aux jours les plus récents. Le ministère pastoral suprême n'était pas seulement un fardeau pour lui, mais aussi une joie de l'âme. Et cette joie de l'âme, il l'a conservée - au-delà de toutes les détresses et déceptions. Elle est comme une lumière qui l'accompagne intérieurement. »

    Puis les larmes le reprennent lorsqu’il évoque plus spécifiquement la santé faiblissante de Benoît XVI : « Entre temps, le pape émérite… [ l'archevêque tente tant bien que mal de retenir ses sanglots et laisse s’écouler quelques secondes de silence ] … est devenu un homme très âgé, physiquement fragile, mais dont l'esprit et le regard sont, Dieu merci, toujours aussi éveillés et brillants. Même si sa voix est de plus en plus faible et incompréhensible. Les dernières années ont eu raison de ses forces. Mais malgré ses forces déclinantes, il a conservé l'humble sérénité de son cœur. Comme elle se manifestait peut-être le plus clairement autrefois devant le monde entier dans les moments où il répondait aux questions des enfants, toujours de manière totalement libre et rafraîchissante. »

    Il conclut en saluant l’humour et la douceur de cette figure papale qu’il connaît et admire particulièrement : « Son humour inaltérable, enveloppé de sa douceur personnelle qui a toujours été la marque de fabrique de sa personnalité, est également très présent. Il s'est réjoui comme un enfant lorsqu'il a été informé de la cérémonie d'aujourd'hui. Et il m'a demandé de vous envoyer à tous des bénédictions chaleureuses. »

    Ce n’est pas la première fois que l'archevêque Georg Gansweïn se montre très ému en public. Déjà lors des funérailles du frère de Benoît XVI en 2020, il avait lu d’une voix tremblante la lettre que le pape émérite adressait à ce frère défunt. 

     
  • Covid, bientôt le retour… avec masques et vaccins?

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    Lu sur le site web « Benoit et moi »  la traduction française de cet article du Dr Paolo Gulisano paru dans la nuova bussola quotidiana : https://lanuovabq.it/it/il-covid-che-verra-portera-vaccino-e-mascherine

    « Qu’en est-il du Covid au début de la belle saison et de la hausse des températures ? Les différentes courbes des cas détectés, des hospitalisations et des décès sont toutes en baisse, confirmant ce qui a été observé épidémiologiquement depuis le début, à savoir qu’il existe une saisonnalité du virus. La première année, en 2020, après deux mois très difficiles – mars et avril – le nombre de décès a fortement diminué en mai, pour atteindre une moyenne de six décès par jour pendant les trois mois d’été en Italie.

    L’année suivante, cependant, les chiffres étaient beaucoup plus élevés, malgré le fait que des mois et des millions de personnes avaient été vaccinées. Nous sommes maintenant dans le troisième été de l’épidémie. Dans toutes les pandémies du passé, de l’Espagnole au Sars-Cov 1, il n’y avait jamais eu plus de deux ans de contagion. Toutes avaient disparu spontanément. Que va-t-il se passer à présent ? Aurons-nous à nouveau une baisse drastique comme en 2020 ? Et, surtout, le virus aura-t-il disparu à l’automne ?

    Parce que le nombre de contagions et de décès décidera de notre liberté, arrachée à grand peine aux gouvernants comme une aimable concession. Y aura-t-il à nouveau des mesures de confinement, des masques omniprésents, des vaccinations et des laissez-passer ? La réponse n’est pas facile. Il est certain que le virus est destiné à passer d’épidémique à endémique. Les variantes qui apparaissent font que le Covid ressemble de plus en plus à ses cousins les coronavirus, capables de provoquer des rhumes, des pharyngites et, dans certains cas plus graves, chez les personnes âgées et fragiles, des bronchites et des pneumonies.

    Le Covid ressemblera de plus en plus à la grippe, c’est-à-dire un virus très répandu, contagieux, mais dont le taux de létalité est similaire à celui de la grippe, qui est de 0,2 %. Un tel risque conduira-t-il et justifiera-t-il des mesures de liberté draconiennes ? La réponse sera différente dans chaque pays : il est difficile d’imaginer que la Grande-Bretagne imposera des mesures coercitives, après avoir été parmi les premiers à lever les restrictions, tandis que la France de Macron et l’Italie de Draghi continueront comme prévu à être les représentants les plus durs de l’idéologie du Security State : supprimer les libertés en échange d’une soi-disant protection de la sécurité. Certains ne se résignent pas pour l’instant aux concessions faites par leur propre exécutif : le ministre Speranza [ministre de la santé notoirement « intégriste »… et incompétent] lance un appel à l’utilisation continue de masques, même à l’extérieur. Les masques – selon leurs partisans – doivent devenir un « outil couramment utilisé ».

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  • L'OMS et la promotion sans limites de l'avortement

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    Du site de l'ECLJ (European Centre for Law & Justice) :

    L’Organisation mondiale de la santé a publié de nouvelles lignes directrices sur l’avortement dans lesquelles elle recommande aux États du monde entier d’abroger toute restriction de délai ou de conditions pour accéder à l’avortement. Des recommandations qui ont fait polémique et qui posent avec une acuité particulière la question du rôle et du pouvoir de cette institution. Quelle est la garantie de l’indépendance ou de l’intégrité de cette institution ? Nous en parlons ce soir avec Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ.

    Plus d'informations : L’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

  • "Jésus est avec moi", déclare Justin Bieber alors qu'il lutte contre le syndrome de Ramsay Hunt

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    De Lily Waddell sur Evenig Standard :

    Justin Bieber dit que Jésus lui donne la paix dans une "horrible tempête" alors qu'il lutte contre la paralysie faciale.

    Le syndrome de Ramsay-Hunt (SRH) est l'une des 60 causes de paralysie faciale, ou paralysie faciale.

    14 juin 2022

    Justin Bieber a déclaré que Jésus lui a donné "la paix pendant cette horrible tempête" alors qu'il poursuit son rétablissement du syndrome de Ramsay Hunt. Le chanteur, âgé de 27 ans, s'est reposé après avoir été contraint d'annuler les prochaines dates de sa tournée Purpose. Le syndrome de Ramsay Hunt (SRH) est dû à une réactivation virale. C'est l'une des 60 causes de paralysie faciale, ou paralysie faciale, comme on l'appelle aux États-Unis. Le chanteur de Sorry a révélé que "chaque jour s'est amélioré" en donnant à sa légion de 241 millions de fans fidèles une mise à jour sur sa lutte contre le syndrome de Ramsay Hunt. "Je voulais partager un peu de ce que je ressens", a-t-il posté sur sa story Instagram. "Chaque jour s'est amélioré et à travers tout l'inconfort, j'ai trouvé du réconfort dans celui qui m'a conçu et qui me connaît. Je me suis rappelé qu'il me connaît en entier. Il connaît les parties les plus sombres de moi que je veux que personne ne connaisse et il m'accueille constamment dans ses bras aimants. Cette perspective m'a apporté la paix pendant cette horrible tempête à laquelle je suis confronté." "Je sais que cette tempête va passer, mais en attendant, je sais que Jésus est avec moi."

    Plusieurs de ses amis célèbres ont partagé leur soutien sur Instagram. Parmi eux, sa femme Hailey Bieber a écrit : "Je t'aime bébé". Auparavant, il s'était excusé d'avoir dû annuler ses spectacles après avoir été frappé par la maladie. "Pour ceux qui sont frustrés par mes annulations des prochains spectacles, je ne suis juste physiquement, évidemment pas capable de les faire", a-t-il déclaré. "Mon corps me dit qu'il faut que je ralentisse. J'espère que vous comprenez."

    En mars, sa femme a été transportée d'urgence à l'hôpital avec un caillot de sang au cerveau.

    Bieber a donné le coup d'envoi de sa tournée mondiale avec une étape nord-américaine de 52 dates en 2022, qui a débuté à San Diego le 18 février. L'étape nord-américaine de sa tournée mondiale doit se terminer en juillet.

  • Vous avez dit : "interruption MEDICALE de grossesse" ?

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    De Michel Nodé-Langlois, philosophe, sur le site de gènéthique.org :

    (...) Ce qui est d’aujourd’hui, c’est la surveillance de la gestation par le recours à divers moyens de diagnostic prénatal, visant à s’assurer de la normalité de l’enfant porté par sa mère : échographie, amniocentèse, prises de sang, etc. La détection d’une malformation ou d’une anomalie chromosomique, annonciatrice d’une pathologie, est devenue le motif le plus fréquent de l’interruption dite médicale de la grossesse, soit de la suppression de l’enfant porté, dont le développement prénatal ne menace aucunement la vie de sa mère, mais dont on sait qu’il naîtra autre que ce que ses parents attendaient – ce qu’on ne peut savoir que depuis peu d’années, à l’échelle de l’histoire humaine.

    Cette « interruption médicale » est donc l’élimination d’un petit d’homme, qui se trouve malheureusement victime d’un accident pathogène – accident que la nature n’exclut pas en dépit de l’impressionnante régularité avec laquelle elle permet d’engendrer, avec succès, des individus qui ne présentent aucune pathologie particulière.

    Cet acte d’élimination est qualifié de « médical », en dépit de son évidente contradiction avec les principes ancestraux de la médecine, pour la raison qu’il met en œuvre des techniques dites « biomédicales », dont les utilisateurs sont des personnes formées à diverses branches de la médecine ou de la biologie, et qui sont rendues possibles par les progrès de l’industrie, ainsi que par les découvertes récentes des sciences du vivant.

    Il n’en est pas moins vrai que cet acte dit médical n’est pas médicinal, puisqu’il ne consiste aucunement à soigner quiconque, mais seulement à éliminer un individu dont on pense que sa vie postnatale sera peu supportable, ou insupportable, à lui-même et à son entourage. L’on juge donc que cet individu n’est pas digne de venir au monde, pour cause d’un déficit d’humanité consistant dans une altération accidentelle de sa constitution physique, et une limitation consécutive des compétences qu’il pourrait mettre en œuvre une fois né.

    Ainsi un enfant rendu hémiplégique en bas âge par un choc traumatique, ou altéré à vie par une poliomyélite, recevra l’assistance et les soins qui lui sont nécessaires pour continuer à vivre : c’est, comme on dit, une personne ‘diminuée’, tout autant qu’un adulte rendu aphasique par un accident vasculaire cérébral. Un handicap majeur et durable peut ainsi être contracté après la naissance, mais il entraîne alors un devoir de prise en charge spéciale, et éventuellement une suppléance médico-sociale des parents, lorsque ceux-ci se retrouvent en situation d’incompétence pour faire face à la situation. En revanche, lorsqu’un tel handicap durable est décelé chez un enfant avant sa naissance, il n’est plus toujours le motif d’une telle prise en charge, ni de sa préparation par l’anticipation de sa venue au monde : l’enfant est désormais l’objet possible d’une décision éliminatrice, que la loi civile autant que morale interdirait de prendre s’il s’agissait d’une personne non moins handicapée, mais déjà née.

    L’interruption dite médicale de la vie intra-utérine comporte donc l’af­firmation implicite qu’un enfant est éliminable à la seule condition qu’il ne soit pas né, puisque, dès le moment de sa naissance, son élimination serait condamnée comme un infanticide.

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  • Royaume-Uni : la justice décide de l’arrêt du maintien en vie d’Archie Battersbee

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Royaume-Uni : la justice décide de l’arrêt du maintien en vie d’un enfant de 12 ans

    13 juin 2022

    Au Royaume-Uni, un juge a décidé que le traitement d’un garçon atteint de lésions cérébrales et plongé dans le coma devait être interrompu. Archie Battersbee, âgé de 12 ans, avait été retrouvé inconscient à son domicile le 7 avril (cf. Royaume-Uni : Un enfant de 12 ans dans le coma au cœur d’une bataille judiciaire). Sa mère, « dévastée », a fait part de son intention de faire appel.

    Une mort « très probable » ?

    Selon les médecins, il est « très probable » que l’enfant soit « en état de mort cérébrale ». Dans une décision écrite, Mme la juge Arbuthnot a conclu qu’Archie était mort à midi le 31 mai, sur la base des scanners IRM effectués ce jour-là. Pour Hollie Dance, la mère d’Archie, « fonder ce jugement sur un test IRM et sur le fait qu’il est “probablement” mort n’est pas suffisant ». « C’est la première fois qu’une personne est déclarée “probablement” morte sur la base d’un IRM », affirme-t-elle.

    Les avocats représentant l’hôpital avaient demandé à la justice de décider des mesures à prendre « dans l’intérêt supérieur d’Archie ». Alistair Chesser médecin en chef du Barts Health NHS Trust s’est engagé à ce que les soins ne soient pas arrêtés, afin de laisser à la famille la possibilité de faire appel.

    Une décision au mépris de l’avis de la famille

    « Ecœurée » par cette décision, « après des semaines de bataille judiciaire » qu’elle aurait voulu passer au chevet de son petit garçon, Hollie Dance déplore avec son conjoint Paul Battersbee, que le tribunal et l’hôpital n’aient pas tenu compte des souhaits de la famille. « Son cœur bat toujours, il a serré ma main, et en tant que mère, je sais qu’il est toujours là », a-t-elle déclaré.

    Source : BBC (13/06/2022)

  • Démission du pape : des rumeurs infondées

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    De Maximiliano Ricchini sur Gaucho News :

    Le pape François et les rumeurs de démission, le démenti vient de l'ancien président argentin

    13 juin 2022

    Les rumeurs sur la démission du pape François continuent d'attirer l'attention de la presse, qui n'épargne pas le fond et les arguments parfois bizarres. A la base, toujours des thèses liées à son état de santé et, enfin, aussi la nomination de 21 nouveaux cardinaux fin mai, interprétée comme un réarrangement des courants au sein d'un nouveau conclave également présumé.

    Les dernières nouvelles concernant Jorge Mario Bergoglio font état de ses difficultés qui l'ont contraint à renoncer au voyage apostolique en Afrique, prévu au Congo et au Sud-Soudan début juillet, ainsi qu'aux rites liés au Corpum Domini, le 16 juin. Comme le précise une note du bureau de presse du Vatican, "en raison des limitations imposées au pape par sa gonalgie et des besoins liturgiques spécifiques de la célébration, la Sainte Messe et la Procession avec la bénédiction eucharistique ne seront pas célébrées le jour de la fête du Corpus Domini".

    Un ancien président, Eduardo Duhalde, qui a dirigé l'Argentine de janvier 2002 à mai 2003, a également évoqué la démission du pape François sur la radio nationale. La presse argentine fait état d'une visite de Duhalde au Vatican, à l'issue de laquelle l'ancien locataire de la Casa Rosada s'est empressé de démentir les nombreuses rumeurs sur la démission de Bergoglio.

    Selon Duhalde, le pape François a même souri aux rumeurs concernant sa démission, ajoutant qu'il reprendra la marche après des traitements spécifiques à son genou droit. "Je l'ai trouvé de très bonne humeur", a assuré Duhalde, qui a ajouté en termes précis : "Il m'a dit que si le problème était dans sa tête, il ne pourrait pas continuer, mais il est dans son genou et n'implique rien". Il s'agit de séances de kinésiologie " et il devra s'arrêter quelques jours et remarcher ", conclut l'ancien président.

    Dans le même ordre d'idées, les déclarations du porte-parole de Bergoglio, Guillermo Marcó, sur la démission présumée du pape François : "Il conserve une lucidité intacte, il est plein de projets, il a la sagesse de toujours et la joie de se savoir entre les mains de Dieu". En concluant que "à aucun moment il n'a évoqué la possibilité d'une démission".

  • RDC, Soudan : Santé, sécurité… Que sait-on du report du voyage du Pape en Afrique ?

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    I.Media publié le 10/06/22 - mis à jour le 10/06/22 via le site web « aleteia :

    thumbs_m_c_97533fd377c5a1bfaea237e4feeb65cc.jpgLe pape François a été contraint de reporter son voyage en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud prévu du 2 au 7 juillet 2022 officiellement en raison de son genou, a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège le 10 juin 2022. C’est la première fois que le pape François reporte un voyage à l’étranger pour raison de santé.

    Le pape François a décidé de reporter son voyage en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, officiellement en raison de ses douleurs au genou. D’après plusieurs sources, des questions liées à la sécurité du déplacement pourraient aussi avoir pesé dans le choix d’ajourner cette visite initialement prévue du 2 au 7 juillet 2022.

    À trois semaines seulement de son voyage en Afrique, le pape François a préféré y renoncer, le pontife de 85 ans ayant choisi d’accepter la demande de ses médecins de ne pas risquer de « compromettre les résultats des thérapies du genou encore en cours », a expliqué un communiqué du Saint-Siège diffusé le 10 juin. L’état du genou droit du Pape s’est dégradé ces dernières semaines, obligeant le chef de l’Église catholique à annuler certains déplacements et à utiliser un fauteuil roulant ou bien une canne. Début mai, il a confié au Corriere della Sera avoir un ligament déchiré et bénéficier d’infiltrations.

    Un voyage qui aurait pu se réaliser en fauteuil roulant

    Pourtant, malgré sa santé précaire et l’annonce du report du voyage au Liban imaginé à la mi-juin, le déplacement en RDC et au Soudan du Sud était jusqu’à présent maintenu. Le programme détaillé du voyage avait même été dévoilé le 28 mai, preuve que le pontife se sentait alors prêt à honorer ce rendez-vous africain. Au Vatican, on expliquait alors que le Pape aurait pu réaliser ce voyage en fauteuil roulant, certaines voix rappelant même que les derniers déplacements de Jean Paul II avaient démontré qu’un pape à la mobilité réduite pouvait se rendre à l’étranger.

    Selon une source vaticane, la décision de suspendre le voyage a été prise ces dernières heures. Sans doute a-t-on considéré que les progrès attendus par les médecins n’étaient pas au rendez-vous et que ce voyage fatiguant mettrait finalement en péril un réel rétablissement du pape.

    Une chose est certaine, aucune source officielle n’accorde du crédit aux rumeurs selon lesquelles le pape François serait atteint d’un cancer – depuis la lourde opération du pape au côlon, en juillet 2021, certains avancent cette hypothèse sans pour autant pouvoir l’étayer.

    Les risques d’un attentat visant le Pape à Goma

    Selon les informations d’IMedia, le facteur sécuritaire aurait aussi pu pousser le pape François à prendre cette décision exceptionnelle. Le pontife s’apprêtait en effet à fouler le sol de deux pays marqués par une forte instabilité. Le lundi 4 juillet, le pape prévoyait notamment de se rendre dans la ville de Goma, à l’est de la RDC, où la situation sécuritaire s’est fortement dégradée ces dernières semaines.

    Dans cette région, les forces gouvernementales affrontent notamment les rebelles du M23 qui tentent de s’imposer au moyen de massacres et d’exactions sur fond de lutte ethnique. De violentes attaques ont eu lieu ces derniers jours dans cette région du nord Kivu.

    Les menaces d’attentat visant directement le pape François et la menace terroriste caractérisée lors de rassemblements autour du Pape – comme par exemple lors de la messe – ont assurément pesé dans la balance.

    Selon un diplomate proche du dossier, trois éléments parvenus au Saint-Siège auraient pu conduire à ajourner le déplacement du pape François. « Indépendamment du sujet de la santé du Pape, la sécurité dégradée dans l’est de la RDC, les menaces d’attentat visant directement le pape François et la menace terroriste caractérisée lors de rassemblements autour du pape – comme par exemple lors de la messe – ont assurément pesé dans la balance », affirme cette source. Elle estime que le Pape, considérant que sa venue à Goma pouvait engendrer de graves dommages collatéraux, a pris la décision de reporter l’intégralité du voyage.

    Au Vatican, la question de la sécurité du voyage n’a jamais été invoquée pour expliquer un report. On rappelle d’ailleurs que le pape François, en 2015, s’était rendu en Centrafrique malgré les mises en garde de pays comme la France.

    En fonction de la tenue ou non du voyage du pape François au Canada prévu du 24 au 30 juillet, l’hypothèse de ce report pour des raisons de sécurité pourrait prendre du poids. Ce ne serait pas une première : Jean Paul II avait dû annuler au dernier moment une visite à Sarajevo en 1994 pour des raisons de sécurité. Six années plus tard, le pontife polonais avait aussi dû renoncer à se rendre en Irak, alors sous le régime de Saddam Hussein.

    Lire aussi :Ligament déchiré, infiltration du genou… Comment va le pape François ?

    Lire aussi :Le pape François va-t-il voyager comme avant la pandémie ?

    Ref. Santé, sécurité… Que sait-on du report du voyage du Pape en Afrique ?

  • Quand l’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

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    De Gènéthique magazine :

    L’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

    3 juin 2022

    Cet article de Christophe Foltzenlogel, juriste à l’ECLJ depuis 2012, a été initialement publié sur le site de l’ECLJ.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices consolidées sur l’avortement au mois de mars 2022. Loin de s’en tenir à sa mission d’assistance et de conseil de référence aux professionnels de la santé [1], l’institution se fait l’avocat politique d’une libéralisation complète de l’avortement qu’aucun pays dans le monde n’ose pratiquer : l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse.

    Long de 170 pages, ce rapport sur les bonnes pratiques en matière d’avortement est une mise à jour du précédent, publié 10 ans plus tôt [2]. Ce document est en principe destiné avant tout aux professionnels de la santé du monde entier pour leur faire bénéficier des meilleurs conseils et directives pratiques sur cette question précise. Par définition, il ne s’agit donc pas d’un document juridique ou législatif. Cependant, ces nouvelles lignes directrices font de nombreuses recommandations de nature légale et réglementaire, s’adressant en fait autant aux décideurs publics qu’aux professionnels de santé (p. 3).

    Que contient ce document ?

    Conformément à ce qui vient d’être dit, il ne s’agit pas d’une convention internationale garantissant des droits ou une résolution à l’attention des Etats pour qu’ils respectent des procédures, mais de recommandations médicales pour pratiquer l’avortement dans des conditions « sûres ». Ces lignes directrices contiennent donc les dosages précis recommandés pour un avortement médicamenteux en fonction de l’avancement de la grossesse, les techniques d’avortements médicaux en fonction de l’avancement de la grossesse, les réponses aux difficultés rencontrées en cas d’avortement tardif ou encore la gestion des avortements en milieu hospitalier ou à domicile.

    Cependant, loin de se cantonner aux conseils strictement médicaux, les rédacteurs de ce document reprennent des « obligations » faites aux Etats par d’autres organes de protection des droits de l’homme. Ils prétendent ainsi :

    • recommander aux États de dépénaliser complètement l’avortement et de ne prévoir aucune peine pour la femme ou le médecin pratiquant un avortement illégal (p. 24) ;
    • recommander d’abroger toute loi qui restreigne l’avortement pour un motif quelconque et que l’avortement soit accessible sur demande de la femme, de la fille ou de « toute autre personne enceinte ». L’OMS précise que si une loi restreint l’avortement aux cas de viols, la femme ne doit pas avoir à apporter une quelconque preuve d’avoir été violée (p. 26) ;
    • recommander aux Etats d’abroger les lois qui interdisent l’avortement en fonction de l’avancement de la grossesse (p. 28) ;
    • recommander aux Etats de supprimer toutes les « barrières» à l’avortement (p. 41 et suivantes).

    Pour toutes ces recommandations, les rédacteurs prétendent qu’il n’y a rien de nouveau dans celles-ci et qu’elles étaient déjà contenues dans les lignes directrices sur l’avortement de 2012. Cela n’est pas exact. Ainsi, l’idée de ne pas imposer de limite de temps à l’accès à l’avortement était bien présente dans les précédentes lignes directrices, mais uniquement dans le paragraphe 4.2.1.7 dans lequel l’OMS affirme que de telles limites « peuvent avoir des conséquences néfastes pour les femmes qui dépassent ces délais [3] ». Il y a pourtant une différence substantielle entre pointer un effet néfaste potentiel de ces limites de temps pour avoir accès à l’avortement et recommander d’abroger ces limites. Il en va sensiblement de même pour les autres recommandations : là où des règles légales relatives à l’avortement faisaient uniquement l’objet de « considérations » dans le chapitre 4 du document de 2012, le nouveau document de 2022 les place en tête de ses recommandations pour qu’elles soient abrogées ou libéralisées.

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  • Cathobel a invité Léopold Vanbellingen (IEB) à s'exprimer sur l'euthanasie

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    Du site de cathobel :

    Pleins Feux sur … l’euthanasie, avec Léopold Vanbellingen

    Léopold Vanbellingen

    C’est le 28 mai 2002 que la loi dépénalisant l’euthanasie a été votée en Belgique. Vingt ans plus tard, comment a-t-elle évolué? Comment se traduit-elle dans la pratique? Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, est l’invité de Vincent Delcorps. Il analyse les raisons et le contexte qui accompagnaient le vote de la loi sur l’euthanasie. Et en tire un petit bilan.

    Dans cette émission il sera également question de la neutralité entre Eglise et société.

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    C'est à lire également sur Dimanche (numéro 21 du 29 mai 2022), pp. 2 et 3.