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Santé - Page 60

  • Maisons de repos : maintenir un lien avec l'environnement familial ou amical

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    Ehpad (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) en France, Maison de Repos chez nous, ce n'est pas si différent et l'appel de Véronique Fournier vaut sans doute pour la Belgique :

    Du site de Libération :

    Véronique Fournier, du Centre d’éthique clinique de Cochin, affirme qu’il est possible de traiter autrement les seniors d’Ehpad, totalement isolés par le confinement.

    Veronique fournier

    La Dr Véronique Fournier (photo DR), qui a créé le Centre d’éthique clinique à l’hôpital Cochin, préside le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Elle s’inquiète de ce qui se passe dans les Ehpad.

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) vient de s’inquiéter sur la question du respect du consentement des seniors. Ajoutant que la situation d’urgence ne saurait autoriser qu’il soit porté atteinte aux exigences fondamentales de l’accompagnement et du soin…

    De tout temps, les situations de crise ont été néfastes au respect des droits et libertés individuelles. Et les plus vulnérables sont ceux qui trinquent le plus. Le CCNE a raison. Je suis inquiète de ce que l’on entend et comprend de ce qui se passe dans les Ehpad. Encore hier, il y a eu ce témoignage à propos d’une dame de 92 ans, en transition entre domicile et maison de retraite : elle espérait que sa famille la reprendrait quelques semaines, le temps du confinement. Mais personne n’a réussi à le faire. Du coup, pour être mieux confinée, et que l’institution ne puisse pas être accusée de laxisme, elle a été mise dans une chambre seule, fermée à clé pour ne pas qu’elle s’échappe. Pas de visites autorisées. Juste trois passages de soignants par jour, masqués et gantés, qui viennent déposer du bout des doigts un plateau-repas aseptisé. Ils n’arrivent plus à prendre le temps, encore moins que d’habitude nous dit-on, de converser quelques minutes. Plus aucune rééducation bien sûr, ni marche hors de la chambre ni animation collective. La télévision pour seule distraction vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quel consentement peut-on espérer à cela, alors que sa famille a tenté par tous les moyens de ne pas lui infliger cet enfermement dramatique ?

    L’environnement familial ou amical est souvent le seul lien qui rattache les résidents au monde extérieur, et voilà qu’il est brisé…

    Il faut permettre que ce lien fragile continue, au moins a minima. Pourquoi ne pas laisser entrer une personne proche, toujours la même ? Elle pourrait être équipée d’un masque et de gants, voire d’une surblouse, qu’elle pourrait laisser sur place et réenfiler d’un jour à l’autre. On ne saurait plaider la pénurie de matériel de protection pour ne pas permettre ce minimum. Ce serait indécent.

    Que penser de la fin de vie en Ehpad ? En ces temps de panique, il manque de médecins pour les accompagner, mais aussi de médicaments pour soulager…

    Au Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, nous avons des témoignages catastrophiques. Des directeurs ou médecins coordinateurs d’Ehpad appellent en situation de grand désarroi. Dans des structures, il n’y a la nuit qu’une aide-soignante de permanence, voire une assistante médico-psychologique. Elles se sentent bien seules lorsqu’un résident se met à être en difficulté respiratoire. C’est le cas du reste aussi dans les Maisons d’accueil spécialisées et les foyers pour personnes lourdement handicapées. Alors on se mobilise, localement. Les équipes mobiles de gériatrie et de soins palliatifs, la main dans la main, appellent les Ehpad et autres structures médico-sociales de leur secteur, identifient celles qui sont les plus en difficulté, mettent en place des astreintes téléphoniques, élaborent des protocoles de bonne pratique. Tout le monde se met aux soins palliatifs. On s’aperçoit que ce n’est pas si compliqué, que tout le monde peut apprendre à soulager, à être là. Mais il faut un «effecteur» : quelqu’un qui installe la perfusion et injecte au bon moment la bonne dose du bon produit. Et là, cela devient difficile. Autant des volontaires de toute la France ont répondu à l’appel en réa, autant ils ne semblent pas se précipiter pour se déplacer la nuit dans les Ehpad. Mais à chaque jour son urgence. Peu de doutes que celle-là aussi trouvera réponse dans les jours qui viennent grâce au mouvement de mobilisation citoyenne à l’œuvre depuis le début de l’épidémie.

  • Coudre des SUR-BLOUSES pour protéger le personnel soignant des maisons de repos des petites sœurs des pauvres (Bruxelles, Namur et Anvers)

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    Urgence pour les Petites soeurs des Pauvres Belgique !

    " Nous recherchons des personnes prêtes à nous aider à coudre des SUR-BLOUSES pour protéger le personnel soignant des maisons de repos tenues par les petites sœurs des pauvres en Belgique. Bruxelles, Namur et Anvers.

    Super simple : ourlet+ 2 coutures (tutoriel fourni)
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  • Messe des Rameaux ce dimanche 5 mars célébrée par Mgr Delville à la Cathédrale Saint-Paul de Liège

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    Cette messe «sine populo», confinement prophylactique oblige, a été chantée en présence d’un nombre limité d’officiants : l’enregistrement video s’arrête malheureusement à la consécration. D’autres enregistrements sont prévus durant les offices de la semaine sainte.  

    JPSC

  • Le dernier message de Don Cirillo : "Les moments difficiles arrivent ! Priez le rosaire"

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    De Gelsomino del Guercio sur aleteia.org (italien) :

    Avant de mourir, Don Cirillo, les mains tournées vers le ciel et un message: "Nous nous reverrons au Ciel, priez le Rosaire"

    30 mars 2020

    Frappé par le coronavirus, le prêtre du "Centre Don Orione" de Bergame a passé les dernières heures de sa vie à encourager d'autres malades

    Avant de mourir, il leva les mains au ciel avec exultation, comme s'il avait atteint le but. Un geste de courage, de détermination, qui vient d'une leçon de vie que Don Cirillo Longo, depuis quelque temps, a répété à tous ceux qui l'ont rencontré au "Centre Don Orione" de Bergame : "L'homme a deux mains, car pendant que l'une travaille, l'autre sert à faire glisser les grains de la couronne du chapelet."

    "Nous sommes tous entre les mains de Dieu"

    Le prêtre de 95 ans est décédé le 19 mars après avoir contracté le coronavirus. Mais son «slogan» résonne dans le cœur de ceux qui l'ont connu. Et dans les derniers jours de sa vie, il avait consolé ceux qui auraient dû le consoler en disant "n'ayez pas peur, car nous sommes tous entre les mains de Dieu".

    Les miracles de Don Orione

    Don Cirillo Longo, raconte Prima Bergamo (28 mars) est né à Saletto (Padoue) le 18 mars 1925: 78 ans de profession religieuse, 67 ans de sacerdoce. Il appartenait à la Province religieuse des Orionini "Mère de la Divine Providence". Il est entré dans la Congrégation le 23 octobre 1937 à Tortona (Alexandrie). Don Luigi Orione en personne, le saint fondateur de la Congrégation approuvée le 21 mars 1903, l'avait revêtu de sa "soutane" de prêtre.

    Il a été le témoin des miracles du fondateur, quand pendant la Seconde Guerre mondiale, dans des moments désespérés de peur et de faim, une prière, récitée avec une foi ardente, avec un amour filial de tous les séminaristes, avait suffi pour voir venir une aide inattendue, une aide qui est venue du ciel, à travers les soldats.

    L'épreuve

    Son calvaire a commencé le 12 mars. Les huit jours suivants ont été remplis de prière et de souffrance: physique, mais surtout celle de ne pas pouvoir communiquer avec tout le monde, répondant aux messages de salutations venus du monde entier et de tous les continents: prêtres, religieuses, membres de la famille et de nombreuses personnes simples, familles, enfants, jeunes, employés de nombreuses structures qu'il a fondées et dirigées.

    "Priez beaucoup, les moments difficiles arrivent"

    Dans la nuit du 17 mars, lors d'un bref appel téléphonique, il a déclaré: "Nous nous reverrons là-bas, au ciel ... prions le chapelet ... saluez-moi tous". Dans un autre appel téléphonique, après une rémission miraculeuse en la fête de Saint Joseph, il a répété: "Priez beaucoup, les moments difficiles arrivent, priez le Rosaire".

  • Même âgé ou handicapé, le malade ne doit jamais être abandonné

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :

    « Il ne faut jamais abandonner le malade », déclare l’Académie pontificale pour la vie

    03/04/2020

    fin de vie hôpital malade soignant euthanasie personne âgée

    Dans une longue note intitulée « Pandémie et fraternité humaine » datée du 30 mars, cette institution vaticane formule plusieurs enseignements qu’elle tire de l’épidémie de Covid-19 et fournit quelques critères sur les soins à apporter aux malades en situation d’urgence.

    « En tout état de cause, nous ne devons jamais abandonner la personne malade, même lorsqu’il n’y a plus de traitement disponible », déclare l’Académie pontificale pour la vie dans une note d’analyse datée du 30 mars intitulée « Pandémie et fraternité universelle ». « Soins palliatifs, traitement de la douleur et accompagnement sont une exigence à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire », indique l’Académie, et ce y compris dans les cas extrêmes où il ne serait pas possible d’apporter à certains patients les traitements indispensables. Elle appelle aussi à porter une attention particulière « aux personnes les plus fragiles, notamment les personnes âgées et les handicapés. »

    « L’âge ne peut pas être considéré comme le seul critère de choix automatique »

    Dans sa note, l’Académie évoque le fait que « les conditions d’urgence dans lesquelles beaucoup de pays se trouvent peuvent conduire à contraindre les médecins à des décisions dramatiques et déchirantes de rationnement des ressources, limitées et qui ne sont pas disponibles pour tous de manière simultanée ». Rappelant qu’il faut d’abord avoir « fait tout ce qui est possible en termes d’organisation pour éviter ce rationnement », la note indique que la décision ne peut se fonder sur l’idée qu’il y aurait une « différence de valeur » entre certaines vies humaines. Elle évoque notamment la question de l’âge des personnes : celui-ci ne peut en aucun cas être considéré comme un « critère unique et automatique de choix ». Une telle approche traduirait une attitude « discriminatoire à l’égard des anciens et des plus fragiles ».

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  • Sur RCF : samedi 4 avril 17h00, Messe des Rameaux en solidarité avec Haïti

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    Samedi 4 avril 17h00, Messe des Rameaux en solidarité avec Haïti, Carême de Partage 2020 avec Entraide & Fraternité

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    Messe des Rameaux en solidarité avec Haïti

    Samedi 4 avril 17h00

    Hosanna ! Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! Célébration du dimanche des Rameaux anticipée ce samedi 4 avril. Elle est présidée par le père salésien Rodney Barlathier, de la paroisse saint-François de Sales à Liège.

    Cette messe est dédiée à la campagne de carême de partage 2020 d'Entraide et Fraternité au profit de Haïti, frappé de plein fouet par une crise économique, politique et par le virus : www.entraide.be.

    Publication de l’annonce Facebook à relayer.

    Merci pour les intentions de prière reçues à intentions@rcf.be

    Vous pouvez nous suivre :

    Direct radio : 1RCF Belgique partout en DAB+, RCF Liège 93.8 FM, RCF Bruxelles 107.6 FM

    Direct audio internet : téléchargez l’App RCF, streaming www.rcf.be

    Direct vidéo: 1RCF Belgique ou RCF Liège  Ou RCF Bruxelles

    Replay : https://rcf.be/messes-confinees

  • Semaine Sainte spécial confinement avec l'équipe de "Carême dans la Ville"

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    Carême dans la villeSemaine Sainte 2020

    Bonjour ,

    Dieu serait-il en colère ? Je ne le crois pas. Dieu n'a pas envoyé le coronavirus. N'est-ce pas plutôt l'inconscience humaine qui a favorisé sa rapide diffusion ? Dieu n'envoie pas d'épidémie, il envoie son Esprit Consolateur à ceux qui sont dans la peine face à un deuil ; il donne la force aux malades. Il nous invite à tirer profit du temps libéré pour nourrir notre foi et retrouver la vigueur de notre premier élan vers le Christ. De son Esprit d'amour seulement viendra la société de demain, celle de l'après-confinement, une société que nous voulons plus juste, plus respectueuse de l'homme, de la planète et de Dieu.

    Cette année, beaucoup ne pourront pas se rassembler pour célébrer la Semaine Sainte et la fête de Pâques. Face à cette situation exceptionnelle, nous avons préparé une Semaine Sainte spéciale confinement.  

    frère Marc Antoine Bêchétoille

    Tout d'abord, le frère Marc-Antoine Bêchétoille du couvent de Lyon a adapté chacune de ses méditations pour établir un lien avec ce que nous vivons. 

    Ensuite, l'équipe de Théodom a préparé une série vidéo aussi riche que variée pour chaque jour de la semaine. Vous retrouverez un lien vers ces vidéos en bas de vos mails quotidiens. 

    ThéoDomOffices à Lyon

    Enfin, de nombreuses communautés dominicaines se mobilisent pour vous proposer des célébrations en direct sur internetCliquez ici pour retrouver l'ensemble de ces propositions.  

    Rejoignez-nous, marchons ensemble vers la grande fête de Pâques. C'est le moment favorable de s'y préparer ! En vous inscrivant gratuitement, vous recevrez chaque jour par mail, une méditation du frère Marc-Antoine Bêchétoille et une vidéo ThéoDom.

    Bonne Semaine Sainte ! 

    frère Benoît Ente

    frère Benoît Ente, op
    Responsable de Carême dans la Ville

    S'INSCRIRE

  • Bruxelles (4 au 12 avril) : neuvaine de prière au Très-Saint Sacrement de Miracle à l’occasion de son Jubilé (650 ans) le 12 avril 2020 jour de Pâques

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    INVITATION A LA PRIERE


    Du 4 au 12 avril 2020,

    Neuvaine de Prière au Très-Saint Sacrement de Miracle de Bruxelles

    à l’occasion de son Jubilé (650 ans)

    le 12 avril 2020 Jour de Pâques

    Ostensoir avec les Hosties miraculeuses au XVIIème siècle
     
    Le Miracle Eucharistique de Bruxelles, le Très-Saint Sacrement de Miracle, authentifié par l’Eglise en 1402, a eu lieu à Bruxelles le 12 avril 1370 : des Hosties consacrées ont miraculeusement saigné.
     
    Pendant plus de 600 ans, trois de ces Hosties ont été vénérées à la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, dans la Chapelle du Très Saint Sacrement du Miracle qui lui fut consacrée (aujourd’hui salle du trésor). Chaque année, les Hosties étaient portées, en procession dans les rues de Bruxelles, et à la Grand-Place, ou des Messes chantées étaient célébrées avec bénédictions solennelles finales.

    Plusieurs indulgences ont été octroyées à perpétuité, par le pape Eugène IV en 1436, pour les fidèles qui les visitent et les prient et/ou participent aux messes célébrées chaque jeudi dans la Chapelle du Miracle (aujourd’hui salle du trésor), qui leur est consacrée dans la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, Bruxelles
                Prière au Très-Saint Sacrement de Miracle

    Seigneur Jésus,
    Toi qui par ce Miracle Eucharistique, le 12 avril 1370
    nous as laissé un signe de prédilection pour cette ville de Bruxelles,
    afin que grandisse notre foi en Ta Présence Vivante,
    Toi qui as promis de délivrer de toute tribulation
    ceux qui viendraient prier devant le Très-Saint Sacrement de Miracle.
    Nous Te supplions, en cette grande fête jubilaire,
    par Ta Présence vivante dans ces Saintes Hosties,
    de libérer la ville de Bruxelles, notre pays, l’Europe,
    le monde entier de cette épidémie comme Tu le fis
    lors des épidémies de peste en 1489 et 1529
    subitement éradiquées suite à la procession des Hosties miraculeuses.
    Afin que tout homme reconnaisse que Toi seul es le Salut et la Guérison
    et que le culte de ce Miracle Eucharistique Te soit rendu en cette ville,
    par les fidèles qui viendront adorer
    Ta présence Vivante dans le Très-Saint Sacrement de Miracle.

    Pater, Ave, Gloria.

     

    Reposoir de la Procession du Saint-Sacrement de Miracles
    Grand’ Place- Bruxelles 1960.
  • Vous avez dit : "contrition parfaite" ?

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    De Mgr Matthieu Rougé sur Radio Notre-Dame :

    L'éclairage spirituel de Mgr Matthieu Rougé

    3 avril 2020

    Qu’est-ce que la « contrition parfaite » ?  

    Ce temps de confinement nous donne l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la « communion spirituelle », c’est-à-dire la possibilité de vivre une expérience proprement eucharistique à distance de la célébration elle-même et de la communion sacramentelle, mais bel et bien dans le désir de pouvoir participer à la Messe.

    De manière analogue, la « contrition parfaite » est un chemin pour accueillir la grâce du pardon alors qu’il n’est matériellement pas possible de se confesser. L’Eglise enseigne que celui qui désire se « laisser réconcilier avec Dieu » sacramentellement mais qui en est empêché physiquement peut malgré tout retrouver en vérité la paix, avec Dieu, avec lui-même, avec les autres.

    Comment ? En procédant comme pour la confession pleinement sacramentelle, c’est-à-dire en commençant par se placer devant le mystère de l’amour sans limite de Dieu ; dans cette lumière, il est possible de faire un « examen de conscience », c’est-à-dire de reconnaître ce qui dans nos vies est manquement à l’amour de Dieu et du prochain ; une fois nos manquements formulés, nous pouvons en demander pardon dans un esprit de « contrition », c’est-à-dire de regret profond par amour de Dieu du mal commis ; le signe de la vérité de cette « contrition », ce qui peut la « parfaire », c’est l’accomplissement d’un véritable acte de charité à l’égard de telle ou telle personne qui en a besoin.

    Cette démarche ne relativise pas le sacrement puisque le désir du sacrement en fait partie. Elle peut même enrichir la qualité de nos futures confessions préparées par ce travail intérieur.

    Le rafraichissement de notre tunique baptismale par la confession pascale est pour chacun une étape importante de l’année liturgique et spirituelle. En l’absence de confession possible pour le plus grand nombre cette année, ayons recours à la joie et à la profondeur de la « contrition parfaite ». En attendant de retrouver le bonheur de la confession !

  • Coronavirus : une crise qui en cache une autre ?

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    De sur Smart Reading Press :

    LES INCERTITUDES DU CORONAVIRUS

    Seule certitude, le prix à payer sera exorbitant, même si l’impact démographique de l’épidémie reste très limité. Après tout, il meurt chaque année dans le monde environ 3,46 millions de personnes d’infections respiratoires, plus de 1,37 millions de cancers du poumon, sans parler des 7,25 millions de maladies coronariennes, des 6,15 millions d’AVC et des 1,78 millions de victimes du Sida, et tous les autres, jeunes ou vieux.

    INCERTITUDES À PROPOS DE L’IMPACT SANITAIRE

    Comparée à ces chiffres, la pandémie de Coronavirus est une affaire bénigne, presque insignifiante. Au 1er avril, il n’y avait depuis le début de l’épidémie que 820 000 cas d’infection diagnostiqués dans 185 pays et 40 000 morts comptabilisés. À peu près autant que de morts causés par des attaques de chiens. Pour le moment, ce décompte «officiel», s’il est réel, représente à peine un trait de crayon du point de vue démographique.

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  • Rien ne sera plus comme avant...

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    Lu sur Le Monde diplomatique (avril) qui s’interroge, lui aussi, sur les changements qui interviendront au sortir de la crise actuelle (via l"Homme Nouveau):

    Une fois cette tragédie surmontée, tout recommencera-t-il comme avant ? Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces. La débandade boursière de 1987 allait contenir la flambée des privatisations ; les crises financières de 1997 et de 2007-2008, faire tituber la mondialisation heureuse. Ce ne fut pas le cas. (…) Corollaire du « Restez chez vous » et de la « distanciation », l’ensemble de nos sociabilités risquent d’être bouleversées par la numérisation accélérée de nos sociétés. L’urgence sanitaire rendra encore plus pressante, ou totalement caduque, la question de savoir s’il est encore possible de vivre sans Internet. Chacun doit déjà détenir des papiers d’identité sur lui ; bientôt, un téléphone portable sera non seulement utile, mais requis à des fins de contrôle. Et, puisque les pièces de monnaie et les billets constituent une source potentielle de contamination, les cartes bancaires, devenues garantie de santé publique, permettront que chaque achat soit répertorié, enregistré, archivé. « Crédit social » à la chinoise ou « capitalisme de surveillance », le recul historique du droit inaliénable de ne pas laisser trace de son passage quand on ne transgresse aucune loi s’installe dans nos esprits et dans nos vies sans rencontrer d’autre réaction qu’une sidération immature. Avant le coronavirus, il était déjà devenu impossible de prendre un train sans décliner son état-civil ; utiliser en ligne son compte en banque imposait de faire connaître son numéro de téléphone portable ; se promener garantissait qu’on était filmé. Avec la crise sanitaire, un nouveau pas est franchi. À Paris, des drones surveillent les zones interdites d’accès ; en Corée du Sud, des capteurs alertent les autorités quand la température d’un habitant présente un danger pour la collectivité ; en Pologne, les habitants doivent choisir entre l’installation d’une application de vérification de confinement sur leur portable et des visites inopinées de la police à leur domicile. Par temps de catastrophe, de tels dispositifs de surveillance sont plébiscités. Mais ils survivent toujours aux urgences qui les ont enfantés.

    Lire aussi : http://www.genethique.org/fr/quelle-protection-des-donnees-en-temps-de-pandemie-73277.html#.XobzfIgzaM8

  • La pratique de l'avortement contrariée par le coronavirus ?

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    Vu de France...

    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    Le coronavirus va-t-il limiter les avortements ?

    03 avril 2020