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Santé - Page 56

  • Du combat pour la mort à la lutte contre la mort (mise à jour)

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    Du frère René Stockman, supérieur général des Frères de la Charité, sur Kerknet.be (Merci à notre amie M.P.M. pour sa traduction) :

    Du combat pour la mort à la lutte contre la mort

    29 AVRIL 2020

    Des citoyens bien pensants, - en évoquant l’éthique - , relèguent un grand groupe de personnes au rang de citoyens de second rang  dont la vie vaudrait moins que celle des autres.

    En janvier, des médecins ont dû comparaître devant la Cour d'assises pour avoir enfreint la réglementation relative à la bonne exécution de l'euthanasie. Lorsque le jugement a été prononcé en leur faveur, il y a eu des acclamations sur les bancs et pour certains, il était temps d'élargir rapidement la législation sur l'euthanasie. Les personnes âgées atteintes de démence devraient avoir droit à l'euthanasie si elles avaient rédigé un testament à cet effet , tout en ne pouvant plus  le confirmer par la suite en raison de leur démence. Mais qui décidera de cela? Certainement plus la personne démente elle-même, mais des tiers qui estiment que les conditions énoncées dans le testament sont remplies. Cela deviendrait alors une autodétermination prise en charge par d’autres. Dans quelle mesure des personnes âgées, à partir de ce même droit à l'autodétermination, oseront-elles ou pourront-elles faire un choix en toute liberté pour une mort naturelle ?

    Nous vivons actuellement dans un univers d’« utilitarisme » qui crée une mentalité où les personnes âgées ne devraient pas être un fardeau pour la famille, pour la communauté ou pour les finances publiques. Si nous avions osé le dire cela il y a quelques semaines, on nous aurait illico envoyés au diable. Les gens bien pensants du XXIe siècle ne vont tout de même pas évaluer les personnes  en fonction de leur utilité ?

    L'euthanasie est quand même un bien pour les personnes, un nouvel acquis. Elle a même été érigée par ses promoteurs au rang d'une œuvre de miséricorde.

    Atmosphère d'utilitarisme

    Mais cela peut changer, et parfois même très rapidement. La mentalité utilitariste s’est ainsi très clairement exprimée dans le code d’éthique devant justifier la politique d'admission dans les unités de soins intensifs et ainsi apaiser la conscience des médecins et des infirmières. On calcula rapidement combien de lits et de respirateurs étaient disponibles aux soins intensifs. Des comités d'éthique ont été convoqués et aux maisons de repos et de soins on a suggéré d’ y garder les personnes âgées ayant peu de chances de guérison, afin de réserver les lits et les respirateurs des hôpitaux aux jeunes. On pensait que c'était une politique humaine; ainsi, la capacité hospitalière disponible serait suffisante, notamment pour la population "active". Les scientifiques, les politiciens et les éthiciens pensaient avoir fait les bons choix et s’estimaient bien préparés et en sécurité en Belgique. Restreindre et même interdire les visites auprès des résidents en maisons de repos et de soins, et bien se laver les mains avant d'entrer  devait être suffisant.

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  • Coronavirus-France : Les cultes ne reprendront pas avant le 2 juin, les évêques regrettent cette décision

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    édouard philippe 570-dicours-de-edouard-philippe-a-l-assemblee-nationale-sur-le-deconfinement.jpgLe Premier ministre français Edouard Philippe a dévoilé, devant les députés réunis ce mardi 28 avril, le plan de déconfinement établi par le gouvernement de la république.

    Déception pour l'Eglise: il a notamment exclu toute mesure de déconfinement pour les offices religieux publics au moins jusqu'au 2 juin, sans s'avancer sur la suite du calendrier.

    La Conférence des évêques de France a pris acte de cette décision "avec regret" et invite les catholiques à vivre le mois de mai comme un mois au "Cénacle".

    Commentaire d'’Antoine Pasquier sur le site web de « Famille Chrétienne » :

    « Les évêques n’auront donc pas été entendus. Alors qu’il présentait le plan de déconfinement du gouvernement devant les députés réunis à l’Assemblée nationale mardi 28 avril, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que les cérémonies religieuses ne reprendraient pas avant le 2 juin. « Je sais l’impatience des communautés religieuses, mais je crois légitime de demander de ne pas organiser de cérémonies avant cette barrière du 2 juin ». Le Premier ministre a toutefois rappelé que les lieux de culte pourraient « continuer à rester ouverts » et a annoncé la réouverture au public des cimetières. Les obsèques, elles, « resteront autorisées comme aujourd’hui dans la limite de vingt personnes ».

    Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un déconfinement progressif en plusieurs phases voulu par le gouvernement. Ce dernier craint en effet une seconde vague de contaminations au Covid-19. Le 2 juin a été choisi comme date de début de la seconde phase du déconfinement, soit trois semaines après le 11 mai. Le temps nécessaire pour mesurer les effets de la première phase sur la santé de la population.

    ▶︎ À LIRE AUSSI Déconfinement : les messes reprendront-elles début juin ?

    La Conférence des évêques de France (CEF) « prend acte avec regret de cette date qui est imposée aux catholiques et à toutes les religions de notre pays ». Si elle partage « le souci du Gouvernement de limiter au maximum la circulation de l’épidémie », elle diverge sur le fait que la messe puisse « favoriser la propagation du virus et gêner le respect des gestes barrières plus que bien des activités qui reprendront bientôt ». En attendant le 2 juin, les évêques encouragent « les fidèles à se rendre dans les églises pour y prier individuellement » et recommandent « aux diocèses et aux paroisses de continuer à proposer les moyens nécessaires à leur vie de foi ».

    Réunie le 24 avril en assemblée plénière extraordinaire, la CEF avait adressé au gouvernement son plan de déconfinement dans lequel étaient détaillées les mesures sanitaires envisagées pour une reprise du culte. Les évêques avaient réclamé auprès des autorités publiques une reprise à partir du dimanche 17 mai. Les catholiques français ne pourront donc pas vivre la fête de la Pentecôte, le dimanche 31 mai, au sein de leur communauté. Pour cette raison, les évêques invitent « les catholiques à vivre le mois de mai comme un mois "au Cénacle" dans une prière instante pour le don de l’Esprit Saint et comme un mois marial ». 

    La liberté religieuse serait-elle moins précieuse

    que la liberté d’entreprendre ou de travailler ?

    En réponse à cette question, le site du "Salon beige" publie par ailleurs le texte suivant: " Dans une tribune signée par un certain nombre de philosophes, professeurs, avocats… et publiée dans La Croix, il est rappelé que la liberté de culte est un droit qui ne saurait souffrir de limitations excessives :

    "[…] la liberté de culte, qui autorise les croyants à pratiquer leur religion en public et collectivement, est aussi protégée par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Elle ne peut être limitée par les États qu’avec circonspection, pour des raisons impérieuses d’intérêt général, et à condition que ces restrictions soient justifiées, nécessaires et proportionnées.

    Les limitations actuelles à la liberté de culte, justifiées par la crise sanitaire, ne peuvent donc être maintenues qu’à la condition qu’elles soient absolument indispensables. Au fur et à mesure que la situation s’améliore, les restrictions doivent s’estomper.

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  • Pour le déconfinement de la liberté de culte

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    Tribune publiée sur le site du journal La Croix :

    La liberté de culte doit être déconfinée !

    Cette tribune collective, signée notamment par Jean-Baptiste Chevalier, Marc Dupré, Julien Ferrant, Louis Manaranche et Hubert Veauvy (1), souligne le risque pour l’exécutif de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte si les rassemblements dans les lieux de culte restent durablement interdits.

    • (1) Les signataires : Jean-Baptiste Chevalier, avocat à la Cour ; Hubert Veauvy, avocat à la Cour ; Basile Achet, professeur de philosophie ; Marie Achet-Haushalter, professeur agrégée d’histoire ; Cyrille Dounot, professeur agrégé d’histoire du droit ; Guillaume Drouot, professeur agrégé de droit civil ; Marc Dupré, enseignant-chercheur en droit privé ; Hugues Feral, avocat à la Cour ; Julien Ferrant, professeur agrégé d’histoire ; Clotilde Maïdanatz-Guéry, professeur de philosophie ; Louis Manaranche, professeur agrégé d’histoire ; Violaine Ricard, philosophe., 
    • le 27/04/2020

    Les Français, depuis le mois de mars 2020, sont privés de leur liberté de culte.ALAIN DELPEY/MAXPPP

    La crise sanitaire causée par la pandémie actuelle a profondément bouleversé la vie de notre pays. Les mesures de confinement rendues nécessaires demandent un effort collectif. Depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, les Français ont aussi accepté, pour le bien commun, des restrictions exceptionnelles de leurs libertés.

    Dans ce contexte, les croyants ont dû renoncer temporairement à une liberté qui leur est particulièrement chère : la liberté de culte, composante essentielle de la liberté religieuse. Si le décret du 23 mars 2020 a autorisé les lieux de culte « à rester ouverts », il a en effet interdit « tout rassemblement ou réunion en leur sein » à la seule exception « des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes ».

    Pour la première fois depuis la Révolution française, les croyants ont été privés du droit de participer aux offices religieux, y compris lors des Pâques chrétiennes et de la Pessah juive, et n’ont eu comme seul réconfort que de suivre, par écrans interposés, des cérémonies privées, ou d’aller se recueillir, seuls, dans les églises, temples, synagogues ou mosquées restés ouverts.

    Circonspection

    Reconnue par la Cour européenne des droits de l’homme comme l’une des « assises » de nos sociétés démocratiques, la liberté de culte, qui autorise les croyants à pratiquer leur religion en public et collectivement, est aussi protégée par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Elle ne peut être limitée par les États qu’avec circonspection, pour des raisons impérieuses d’intérêt général, et à condition que ces restrictions soient justifiées, nécessaires et proportionnées.

    Les limitations actuelles à la liberté de culte, justifiées par la crise sanitaire, ne peuvent donc être maintenues qu’à la condition qu’elles soient absolument indispensables. Au fur et à mesure que la situation s’améliore, les restrictions doivent s’estomper.

    Un risque d’incohérence

    Récemment, le Président de la République a cependant fait savoir qu’il n’envisageait pas de reprise des cultes avant la mi-juin. Alors qu’un « déconfinement » progressif est envisagé à compter du 11 mai prochain, cette position interroge.

    Le maintien d’une telle interdiction serait difficilement compréhensible tandis que, dans le même temps, pourraient rouvrir au public les écoles, les services publics, les transports en commun, les tribunaux, les entreprises et la plupart des commerces. Cette différence de traitement serait incohérente. Serait-il en effet plus complexe de réunir des fidèles dans une église que de rassembler des élèves dans une classe ou des passagers dans un train ? La liberté religieuse serait-elle moins précieuse que la liberté d’entreprendre ou de travailler ?

    Ces restrictions prolongées seraient aussi difficilement justifiables : les représentants religieux, et notamment les évêques de France, ont fait des propositions concrètes pour que les célébrations se tiennent dans de bonnes conditions sanitaires, en limitant par exemple le nombre de fidèles dans les églises et en imposant de strictes mesures d’hygiène. En maintenant au-delà du 11 mai ces restrictions, les autorités publiques prendraient le risque de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte et d’ajouter aux tensions du confinement l’incompréhension des croyants.

    Dimension spirituelle

    Lorsque la liberté religieuse est limitée, c’est une part essentielle de l’identité et de la dignité de l’Homme qui est mise à mal. L’homme ne vit pas seulement de pain. Son existence ne peut se résumer aux heures passées dans les supermarchés et devant des écrans, ni même à sa vie professionnelle. Confronté au drame de la solitude et au mystère de la mort, l’Homme redécouvre sa dimension spirituelle. Tout Homme a besoin de trouver, dans une foi vécue intimement et en communauté, un soutien pour s’élever plus haut

    Aucun écran ne remplace une célébration vécue en communion avec d’autres, la beauté d’un rite, l’écoute collective de textes sacrés, le don des sacrements, la ferveur de la prière commune, l’instant gravé pour toujours d’un baptême ou d’un mariage, ou les hommages religieux à nos morts.

    En 1944, dans sa Lettre au Général X, Saint-Exupéry faisait déjà entendre ce cri : « Il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour ».

    Pour qu’aux souffrances engendrées par cette crise sanitaire ne s’ajoute pas la désespérance, les autorités publiques seraient inspirées d’apprécier la liberté religieuse à sa juste valeur et pour ce qu’elle est véritablement : un besoin essentiel pour chaque homme et un élément fondamental pour notre démocratie. Qu’il soit ainsi permis aux croyants de retrouver, dès le 11 mai, dans des conditions d’hygiène et de sécurité adaptées, le chemin de leurs lieux de culte.

  • Directives gouvernementales en Italie : les évêques sont exaspérés alors que le pape appelle à l'obéissance

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    Les évêques italiens ont manifesté leur exaspération à l'égard du gouvernement peu enclin à autoriser la reprise des messes dans les églises de la Péninsule; ils dénoncent une violation de la liberté de culte. De Vatican News :

    L'Église italienne insatisfaite suite au nouveau décret de Giuseppe Conte

    Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a annoncé dimanche 26 avril une série de mesures pour alléger le confinement auquel sont soumis les Italiens depuis le 9 mars. De nombreuses activités devraient reprendre progressivement. En revanche, les messes avec participation des fidèles restent interdites, ce qui a suscité le mécontentement de la Conférence Épiscopale Italienne (CEI).

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Le volet ecclésial de la phase 2 du confinement présentée ce dimanche soir a déçu l’épiscopat italien, qui planchait depuis quelques temps sur la manière dont les catholiques du pays pourraient retrouver leurs églises après une longue privation. Le nouveau décret de Giuseppe Conte apporte tout de même un changement important: dès le 4 mai prochain, les funérailles seront à nouveau autorisées, avec des assemblées de 15 personnes maximum, limitées à l’entourage proche du défunt.

    «Les évêques italiens ne peuvent accepter de voir l'exercice de la liberté de culte compromis. Il devrait être clair pour tous que l'engagement au service des pauvres, si important dans cette situation d'urgence, découle d'une foi qui doit être nourrie à sa source, en particulier la vie sacramentelle», explique une note de la CEI publiée dans la foulée de l’intervention du président du Conseil.

    À chacun ses responsabilités

    Après «des semaines de négociations qui ont vu la CEI présenter des lignes directrices et des protocoles permettant d'aborder une phase transitoire en pleine conformité avec toutes les réglementations sanitaires, le décret de la présidence du Conseil des ministres adopté ce soir exclut arbitrairement la possibilité de célébrer la messe avec le peuple, peut-on lire encore. Il est rappelé à la Présidence du Conseil et au Comité technico-scientifique qu'ils ont le devoir de distinguer entre leur responsabilité - donner des indications précises de nature sanitaire - et celle de l'Église, appelée à organiser la vie de la communauté chrétienne, dans le respect des mesures prévues, mais dans la plénitude de leur autonomie».

    Le quotidien Avvenire, dans un article publié ce dimanche, rapporte que Giuseppe Conte a reconnu des «rigidités» au sein du comité technico-scientifique. Ce comité, cité par l’agence ANSA, explique pour sa part que «la participation des fidèles aux services religieux implique, à l'heure actuelle, des problèmes critiques inéliminables qui incluent le déplacement d'un nombre important de personnes et un contact étroit pendant l'Eucharistie». Selon les experts, à partir du 4 mai et «pour les trois semaines suivantes», «l'impact des réouvertures partielles et de l'assouplissement progressif des mesures actuellement en vigueur sur la dynamique épidémique n'étant pas encore prévisible», il serait «prématuré de prévoir la participation des fidèles aux services religieux». Un avis, soulignent-ils cependant, qui pourrait être révisé «à partir du 25 mai, dans le sens d'une prévision vers la participation des fidèles aux services religieux, en respectant strictement les mesures de distanciation sociale sur la base des tendances épidémiologiques».

    Une solution à l’étude

    Mais la CEI rappelle que la ministre de l'Intérieur Luciana Lamorgese avait déclaré au quotidien Avvenire que «de nouvelles mesures étaient à l'étude par le gouvernement pour permettre l'exercice le plus large possible de la liberté de culte». Des propos encourageants tenus le 23 avril dernier «après une discussion continue et disponible entre le Secrétariat général de la CEI, le ministère de l'Intérieur et la présidence du Conseil elle-même». Au cours de cet échange, l’Église italienne avait «accepté, avec souffrance et sens des responsabilités, les limites gouvernementales assumées pour faire face à l'urgence sanitaire». Et elle avait aussi souligné «de manière explicite qu’au moment où les limites supposées pour faire face à la pandémie seraient réduites, l'Église exige de pouvoir reprendre son action pastorale».

    Jusqu’à présent, tout rassemblement liturgique et pastoral est en effet interdit dans la péninsule italienne. Les fidèles peuvent se rendre dans les églises restées ouvertes – en général les paroisses – pour la prière individuelle, et parfois pour recevoir la communion ou se confesser.

    L’exaspération des évêques italiens n’est toutefois pas restée sans effets. «La présidence du Conseil, lit-on dans une note du Palais Chigi publiée dans la nuit, prend note de la communication de la CEI et confirme ce qui a déjà été anticipé dans la conférence de presse du Président Conte. Dans les prochains jours déjà, nous allons étudier un protocole qui permettra dès que possible la participation des fidèles aux célébrations liturgiques dans des conditions de sécurité maximale».

    La pandémie de Covid-19 a fait déjà près de 27 000 morts en Italie, le pays le plus durement touché en Europe. Parmi les victimes figurent plus d’une centaine de prêtres.

    La situation s’améliore lentement. Si baisse du nombre de morts se confirme - 260 décès en 24 heures annoncés le 26 avril, soit le chiffre le plus bas depuis le 14 mars -, le nombre de personnes positives au coronavirus continue d’augmenter. Plus de 106 000 personnes sont actuellement contaminées. 

    Mais, de son côté, le Pape prie pour que le Seigneur donne de la prudence à son peuple (source); désavouerait-il l'épiscopat italien ? :

    Lors de la messe célébrée ce mardi en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a prié pour que chacun respecte les mesures prises en vue du déconfinement et garde de la prudence, afin que la pandémie ne revienne pas. (...)

    En ce mardi de la troisième semaine du Temps Pascal, le Saint-Père a d’abord formulé l’intention suivante:

    «En ce moment, alors que nous commençons à avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur de donner à son peuple, à nous tous, la grâce de la prudence et de l'obéissance aux dispositions, afin que la pandémie ne revienne pas».

  • Coronavirus : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

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    Du Père Thierry-Dominique Humbrecht o.p. sur aleteia.org :

    Covid-19 : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

    28 avril 2020

    La crise sanitaire pousse à se poser de nombreuses questions qui peuvent ébranler la foi chrétienne : Dieu a-t-Il voulu de cette pandémie ? Pourquoi ne met-Il pas fin à cette crise ? Nous protège-t-Il vraiment ? Face à ces questions, il faut se rappeler ce qu’est vraiment la volonté divine.

    La situation actuelle mondiale nous renvoie à l’éternelle question : pourquoi Dieu n’a-t-Il pas empêché tout cela d’arriver ? Pourquoi la mort rôde-t-elle si près, comme si Dieu ne nous en protégeait jamais ? Or nous ne cessons de L’invoquer pour implorer sa protection. Faut-il déclarer forfait, conclure à l’échec de la Providence ? Ce problème est l’un des plus redoutables de la foi chrétienne. Sans vouloir le percer ni y répondre tout à fait, essayons de donner quelques clés.

    Dieu n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort

    L’Écriture nous apprend que Dieu n’a ni fait ni voulu la mort, elle est une conséquence du péché originel. Dieu l’a vaincue dans ses conséquences par la croix du Christ, sans l’abolir pour le moment. La mort reste notre régime de vie. Nul n’y échappe, c’est même la seule certitude que personne ne conteste. Par conséquent, il ne faut pas rêver à une protection divine qui nous en dispenserait. Nul n’y échappe et nul n’en connaît le moment, lequel peut être prématuré.

    Pourtant demeure en nous le rêve d’une protection divine des dangers. Il vient plutôt des religions païennes anciennes et il a infesté la foi chrétienne au titre des superstitions inoffensives : « Que les dieux te soient favorables ! ». Ce rêve peut cependant fausser notre vision de la Providence chrétienne, dès lors que la protection demandée n’a pas lieu. Or notre Dieu n’est pas capricieux. Jésus n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort. Il a promis le salut de notre âme au moment de notre mort, si nous y consentons, et notre résurrection, à la suite de la sienne, mais au Jugement dernier.

    Faut-il prier pour être protégés ? Oui, mais surtout de ce à quoi nous pensons trop peu : le péché, la mort spirituelle. Cette protection, la grâce, ne défaille jamais si nous la saisissons.

    Thierry-Dominique Humbrecht

    et la "Question du Mardi" pose la question :

    Dieu amour, que fais-tu contre la souffrance des hommes ?

    par le Père Stan Rougier
    Aumônier de jeunes à Bezons, Houdan, Savigny-sur-Orge (Lycée Jean-Baptiste Corot), faculté d’Orsay, Lycées Racine et Condorcet (Paris), Gif-sur-Yvette. Chroniqueur au journal La Croix, aux revues Panorama, Famille chrétienne...

    Dieu n’a aucune complicité avec la souffrance et le mal. Il nous appelle à les combattre ou, face à l’inéluctable, à trouver, avec son aide et à l’exemple du Christ, le chemin d’un dépassement fécond.

    1. La souffrance fait partie de la condition humaine. Pour avoir un monde où il n’y aurait ni mal, ni souffrance, il faudrait que Dieu intervienne à chaque instant. Il n’y aurait ni liberté, ni responsabilité. On ne pourrait ni grandir, ni aimer. Quel ennui ! En savoir +

    2. Dieu a voulu prendre le risque de créer l’homme « à Son image et à Sa ressemblance », c'est-à-direlibre et capable d’aimer. Les hommes sont responsables des plus grands malheurs, mais ils sont aussi capables de choses sublimes. Au Jugement dernier le bon grain sera séparé définitivement de l’ivraie. En savoir +

    3. La souffrance est sur notre route à tous. Elle nous donne deux rendez-vous : a) le combat contre le mal et contre ses causes (à chaque fois que c’est possible) ; b) la recherche d’un chemin de transfiguration de cette souffrance (lorsqu’elle est inéluctable). En savoir +

    4. La souffrance peut devenir le terreau d’une grande fécondité et de la croissance des plus hautes valeurs d’humanité, pas seulement chez les saints. En savoir +

    5. Ce fut aussi le chemin du Christ. D’une part, il n’a pas cessé de guérir des aveugles, des muets, des sourds, des paralysés, des possédés. D’autre part, il n’a pas été épargné. Il a même subi ce qu’il y a de pire : la torture. Selon la belle formule de Paul Claudel : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance ; Il n’est même pas venu l’expliquer. Il est venu pour la remplir de sa Présence. » En savoir +

    6. Nous sommes tous appelés, à l’exemple du Christ, au don de nous-mêmes pour combattre le malqui écrase nos frères et à accepter et dépasser, avec l’aide de Dieu, les difficultés et les malheurs inéluctables que nous rencontrerons au long notre vie. En savoir +

  • Les évêques de Belgique souhaitent la reprise de célébrations liturgiques dans les églises

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    Les évêques de Belgique souhaitent la reprise de célébrations liturgiques dans les églises

    Les évêques de Belgique se sont réunis en vidéoconférence dans le but d’organiser progressivement la reprise de célébrations liturgiques publiques. Leur désir est grand de reprendre ces célébrations en concertation avec les responsables de tous les cultes reconnus en Belgique, ainsi qu’avec le Gouvernement fédéral et les entités fédérées.

    Les évêques sont particulièrement sensibles au désir souvent exprimé de pouvoir participer à nouveau « en présentiel » à des célébrations.

    En tout état de cause, les normes de protection sanitaire devront être respectées, il y va de la santé et de la responsabilité de tous.

    Des contacts sont en cours avec les différents Gouvernements du pays. Les évêques demandent que le phasage de reprise des célébrations soit intégré dans les grandes lignes définies par le Conseil national de Sécurité et les Gouvernements en date du 24 avril dernier.

    Les évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, mardi 28 avril 2020

  • "L’Église catholique est affectée profondément par les conditions d’isolement qui sont imposées"

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    De la revue de presse publiée par l'Homme Nouveau (28 avril) :

    La Tribune de Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, publiée sur le site de La Croix (26 avril) souligne la réalité de ce qu’est l’Église tout en montrant ses difficultés face la prétendue « neutralité » d’un État laïc :

    Il ne revient certes pas à l’État de prendre en compte chacun des cultes et ce qui lui est propre, cependant, j’espère que les catholiques savent mesurer que ce ne sont pas les décisions publiques qui définissent la nature de leur Église ; il m’arrive parfois de m’interroger sur ce point : si chaque citoyen – et les catholiques sont de ceux-ci – est soumis aux lois du pays dans lequel il réside, pour autant que ces lois garantissent la justice et la liberté, il ne peut abdiquer son jugement de conscience et estimer que ce qu’il est, ses convictions, son appartenance religieuse, ne sont pas totalement honorés par telle loi, telle décision, telle circulaire. Et pourtant il respecte ces lois. (…)  L’Église catholique est affectée profondément par les conditions d’isolement qui sont imposées, dans cette juste finalité bien entendu de freiner la propagation du virus et de ne pas submerger les services hospitaliers. L’absence de liturgie blesse l’identité même de l’Église catholique, il ne m’appartient pas de parler pour les autres Églises chrétiennes. En effet, ce qui engendre l’Église et la fait vivre, ce sont les sacrements. (…) Certes, nourris aussi de la Parole, de l’Écriture sainte, mais celle-ci ne saurait aller sans la vie sacramentelle, eucharistique avant tout. Il est bon de lire l’Écriture, il est bon de prier seul et en famille, mais comment avancer sans le pain de la route ? (…) La laïcité ne permet pas de prendre en compte cette originalité de l’Église catholique, comme certainement ce qui est propre aux autres cultes ; et le jacobinisme suppose une Église nationale, qui n’existe pas, seules existent les Églises locales, diocésaines. Puisque l’État ne reconnaît aucun culte, il est de mon rôle de rappeler aux catholiques quels ils sont.

  • Coronavirus et déconfinement des messes en France : Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du Conseil permanent de la Conférence épiscopale française s’exprime sans ambages

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    JPSC

  • Patrimoine et pandémie : des traditions religieuses contre les épidémies en Belgique

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    De Jean-Louis Pelon sur Actu.fr :

    Patrimoine et pandémie. Des traditions religieuses contre les épidémies en Belgique

    À l'heure du coronavirus, replongeons dans l'histoire de notre région à travers ses grandes épidémies. Exemples des processions en Belgique, à Tournai, Bruges et Mons.

    À l’heure du coronavirus, replongeons dans l’histoire de notre région à travers ses grandes épidémies. Exemples des processions en Belgique, à Tournai, Bruges et Mons.

    La « Carmesse » de Mons

    La procession du « Car d’or » à Mons en Belgique, attestée depuis le XIIIe siècle, commémorant la dédicace (« ducasse ») de la collégiale, était jadis également une « procession de peste ».

    Au dimanche de la Trinité, on sort à travers les rues de la ville les reliques de Sainte Waudru, patronne de Mons, afin d’implorer son aide contre le Mal, et les maux.

    À Bruges, le « Saint Sang »

    La procession du Saint Sang à Bruges (on sort le St Graal lors de l’Ascension) – connue dans l’Europe entière depuis la participation aux croisades de plusieurs comtes de Flandre – attire toujours des dizaines de milliers de visiteurs depuis 1304.

    Durant la procession du Saint Sang à Bruges.
    Durant la procession du Saint Sang à Bruges. (©Diocèse de Bruges)

    Au retour de croisade en 1147, Léonius de Furnes rapporte de Jérusalem la relique du Saint-Sang (le sang du Christ qui aurait coulé de sa blessure au flanc droit lors de sa crucifixion). En 1150, il la dépose dans l’église. En 1923, l’église devient la basilique du Saint-Sang.

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  • 1er mai : les Etats-Unis et le Canada seront consacrés à Marie, Mère de l'Eglise

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    1er Mai: les Etats Unis et Canada seront consacrés à la Vierge Marie (source)

    26 Avril 2020

    L'archevêque de Los Angeles et président de la Conférence des évêques des États-Unis (USCCB), Mgr José Gomez, a invité les évêques du pays à se joindre au 1er mai pour consacrer à nouveau  les États-Unis à la Sainte Vierge Marie en réponse à la pandémie de coronavirus; événement qui coïncidera avec la consécration du Canada à la Mère de Dieu.

    Dans une lettre envoyée le 22 avril, Mgr Gomez a expliqué à tous les évêques américains que la consécration mariale aura lieu sous le titre "Marie, Mère de l'Église" et les a invités à se joindre à lui pour prier le 1er mai à midi (heure de Los Angeles).

    «Chaque année, l'Église sollicite l'intercession spéciale de la Mère de Dieu au cours du mois de mai. Cette année, nous sollicitons encore plus ardemment l'aide de Notre-Dame alors que nous affrontons ensemble les effets de la pandémie mondiale », a-t-il déclaré dans sa lettre.

    Le prélat a également indiqué que la consécration du 1er mai sera opportune lors de la demande d'intercession de Marie pendant la pandémie. Il y a plus de 2,6 millions de cas confirmés de COVID-19 dans le monde et près de 185 000 décès dus au virus, selon le Johns Hopkins University Coronavirus Resource Center.

    Cette consécration "donnera à l'Église l'occasion de prier pour la protection continue de Notre-Dame contre les personnes vulnérables, la guérison des malades et la sagesse de ceux qui travaillent pour guérir ce terrible virus", a déclaré Mgr Gomez.

  • Les églises de Belgique réouvertes entre le 18 mai et le 8 juin ?

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    La réponse à la question que nous nous posions hier ?

    De RTL Info :

    Quand les églises belges vont-elles rouvrir ? Les Évêques de Belgique donnent une indication à ce sujet

    Quand les églises belges vont-elles rouvrir ? Les Évêques de Belgique donnent une indication à ce sujet

    Le coronavirus en Belgique touche aussi les églises et autres lieux de cultes. Les fidèles aimeraient beaucoup pouvoir profiter à nouveau de célébrations religieuses, mais les instances officielles, elles, préfèrent rester prudentes.

    L'ouverture des églises et lieux de culte fait beaucoup parler. Nombreux sont les fidèles qui demandent à pouvoir à nouveau profiter de célébrations religieuses, qui sont aujourd'hui fermées au public. Le Conseil National de Sécurité a avancé l'hypothèse d'autoriser un plus grand nombre de personnes à assister à des funérailles, mais aucune autre information n'a été communiquée.

    Pour Tommy Scholtes, porte-parole des Évêques de Belgique, il est aujourd'hui possible d'envisager une réouverture des églises. Mais cela ne se fera pas dans la précipitation. "Nous sommes demandeurs, nous aimerions reprendre nos célébrations rapidement", explique-t-il. "Mais nous sommes dans un scénario de mélange intergénérationnel. Il s'agit du pire scénario possible, parce que cela concerne toute la société et exige le respect de règles strictes", tempère-t-il ensuite. "C'est possible de mettre cela en place, mais cela demandera du temps".

    Des conditions strictes

    Pour pouvoir rouvrir les églises, Tommy Scholtes estime nécessaire de suivre le déroulement de la reprise des cours. "Eux aussi mélangent les générations. Si la rentrée scolaire du 18 mai est positive et se passe bien, nous pensons que nous pourrons faire partie du train suivant", détaille le porte-parole des Évêques de Belgique.

    S'il est difficile d'avancer une date précise, il est cependant possible de donner quelques indications. "Nous devons accepter que le mélange de générations rend ces ouvertures compliquées", précise tout de suite Tommy Scholtes. "Nous ne pouvons pas prendre de risques inutiles, nous voulons éviter d'être un pôle à risque. Selon moi, nous pourrions, selon l'évolution de la situation, envisager une réouverture entre le 18 mai et le 8 juin"

    Tout ceci reste évidemment très hypothétique. Le centre de crise indique d'ailleurs que la décision reviendra aux régions, qui auront sans doute accès à des recommandations. Tommy Scholtes, lui, confirme que des discussions concernant les églises auront lieu dans les prochaines semaines. 

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  • Prier le rosaire durant le mois de mai : l'invitation du pape

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    De zenit.org :

    Mois de mai : le pape invite à prier le rosaire, en donnant son « secret »

    Une lettre et deux prières pour les fidèles du monde entier

    Le pape François invite les fidèles du monde entier à prier le rosaire durant le mois de mai : il donne son « secret » dans une lettre et dans deux prières, publiées en huit langues ce 25 avril 2020. Une façon aussi de valoriser la prière en famille, en temps de pandémie et de confinement.

    Le secret pour prier le rosaire ? « La simplicité », répond-il. « Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve », affirme-t-il aussi.

    LETTRE DU PAPE FRANÇOIS
    à tous les fidèles pour le mois de Mai 2020

    Chers frères et sœurs,

    Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel.

    J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai. On peut le faire ensemble ou personnellement; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire: la simplicité; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

    De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

    Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

    Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020
    Fête de Saint Marc Évangéliste

    FRANÇOIS

    Première prière

    O Marie,
    tu resplendis toujours sur notre chemin
    comme signe de salut et d’espérance.
    Nous nous confions à toi, Santé des malades,
    qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus,
    en maintenant ta foi ferme.

    Toi, Salut du peuple romain,
    tu sais de quoi nous avons besoin
    et nous sommes certains que tu veilleras
    afin que, comme à Cana de Galilée,
    puissent revenir la joie et la fête
    après ce moment d’épreuve.

    Aide-nous, Mère du Divin Amour,
    à nous conformer à la volonté du Père
    et à faire ce que nous dira Jésus,
    qui a pris sur lui nos souffrances
    et s’est chargé de nos douleurs
    pour nous conduire, à travers la croix,
    à la joie de la résurrection. Amen.

    Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
    N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve,
    et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

    Seconde prière

    «Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu».

    Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

    O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

    Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

    Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

    Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

    Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

    Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

    Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

    Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

    O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

    Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.

    © Librairie éditrice du Vatican