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Culture - Page 250

  • Francis Cabrel a grandi avec le Christ, à la maison, à l'église et dans les rues de son village

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    Du Salon Beige :

    Francis Cabrel : "J'ai grandi avec le Christ, à la maison, à l'église, dans les rues de mon village"

    Francis Cabrel vient de sortir un treizième album In extremis dans lequel il consacre une chanson à la crucifixion du Christ (Dans chaque coeur). Dans plusieurs interviews, Francis Cabrel revendique sa foi catholique et, même si on peut regretter certaines réflexions sur l'Eglise, il explique pourquoi la religion est si présente dans ce nouvel album :

    "Parce que dans l’époque brutale que l’on vit, il est important de se resserrer autour de choses très simples, et le message premier de la religion que je connais le mieux -la religion catholique- est basé sur l’humanité, l’amour, le respect de l’autre. Un refuge simple, mais c’est peut-être l’une des solutions. Je ne suis pas pratiquant, mais je respecte tous ceux qui pratiquent… Tout au long de ma vie, j’ai suivi, même inconsciemment, les grands préceptes religieux, ce sont des règles de vie en société qui sont intelligentes" (source)

    "Avec l'âge, on devient un peu plus mystique. J'ai grandi avec le Christ, à la maison, à l'église, dans les rues de mon village. C'est fascinant de voir comment d'un supplice on a fait un symbole d'amour et d'espérance" (source)

    "Je n’ai jamais fait mystère de ma foi (...) Mes grands-parents, d’origine italienne, étaient très pratiquants. Mes parents m’ont inculqué les valeurs du catholicismeQuand j’évoque « le crucifié du Golgotha », son sacrifice résonne parfaitement en moi (...) Je le prends à témoin [le Christ] et je le remercie régulièrement. C’est un personnage qui fait partie du rêve, de la pureté et du don de soi. J’adhère totalement aux fondements de son message qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain (...) J’ai espoir en la jeunesse. On prétend souvent que les valeurs chrétiennes sont menacées ou en recul. Mais des événements comme les Journées mondiales de la jeunesse, qui rassemblent des centaines de milliers de jeunes, donnent le sentiment qu’il y a un regain de spiritualité. Je suis admiratif de cette ferveur qui dépoussière l’image des catholiques, qu’on assimile trop souvent à des personnes âgées et conservatrices. La jeunesse catholique me semble prête à suivre le pape François dans ses réformes." (source)

    Vous pouver écouter Dans chaque coeur dont voici les paroles :

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  • L'Eglise et l'Islam : une carence de compréhension?

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    De Jacques Franck, sur la Libre du lundi 18 mai en page 6 du supplément "Lire", à propos d'un essai d'Alain Besançon (extrait) :

    "Quant à l'islam, le concile Vatican II l'a-t-il compris ? Il ne lui a inspiré que deux petits paragraphes, et de nos jours encore, l'Eglise semble en rester à un mélange de bons sentiments (on pense aux récentes déclarations des cardinaux Tauran et Ricard, ndBelgicatho), d'ignorance et de peur. Au terme d'une analyse très fine et tout autant lumineuse, Alain Besançon s'insurge contre son abusive inclusion parmi les religions dites "abrahamiques" ou "du Livre".

    Alors que le christianisme cherche ses lettres de créance dans l'Ancien Testament, ni l'Ancien ni le Nouveau Testament ne sont reçus dans l'islam. Celui-ci ignore ou récuse l'Alliance conclue par Dieu avec l'homme (Abraham, Moïse, Jésus). Il ignore la paternité de Dieu qui, par amour, a créé le ciel et la terre, créé l'homme à sa ressemblance, enseigné à l'appeler Père. Rien de tel dans l'islam qui n'exige que "soumission" au Coran, ne requiert ni ne dispense nul amour, ne se rattache en rien à la vision judaïque et chrétienne.

    Pourquoi l'Eglise se montre-t-elle envers lui d'une bonté inépuisable qui n'est guère payée de retour? Par la même prudence que d'aucuns ont tant reprochée à Pie XII face au nazisme? Ou par un outillage intellectuel déficient?"

  • Sur la liberté de conscience

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    L'abbé Christophe Cossement a publié, sur son blog, une belle synthèse consacrée à :

    la liberté de conscience

    Texte d’une mini-conférence à Chimay dans le cadre d’une rencontre catholique-protestant-laïc

    Dans le christianisme, l’homme ne surgit pas du hasard, mais il est voulu par Dieu. Cela ne veut pas dire que nous refusons l’idée d’évolution des espèces, mais nous disons que cette évolution a un sens : l’apparition d’un être vivant particulier, attendu par Dieu, imaginé par lui comme un partenaire : l’être humain, dont Dieu peut dire qu’il est à son image. Cette image de Dieu en l’homme demeure quoi qu’il arrive ensuite. Et en quoi consiste-elle ? Précisément dans la liberté.

    a) La liberté

    Dieu donne à l’homme la liberté qu’il possède. Une liberté qui repose sur la capacité de connaître et de vouloir : donc une capacité de prendre du recul par rapport au contact direct avec les choses — afin de les connaître, et par rapport au contact direct avec les impulsions intérieures — pour agir en prenant appui sur soi et non seulement sur ce qui arrive en soi. Il n’y a que l’homme qui a été doué de cette liberté reposant sur l’intelligence et la volonté, de sorte que la Bible nous raconte que l’être humain se sent seul au milieu du monde et que rien ne lui correspond… rien sauf cet autre que Dieu tire de son côté, ce vis-à-vis qui lui permet d’exister en relation.

    L’image de Dieu est pleinement réalisée lorsque l’être humain entre en relation avec un être qui lui correspond, qui est libre comme lui. On considère que la liberté a un but : la relation, et plus précisément, l’amour. Parce que Dieu est amour, et qu’il peut l’être parce qu’il est libre. L’amour n’existe pas sous la contrainte de la passion ou de l’obligation. Il ne vit que par la liberté. C’est un point très important : la liberté dans le christianisme n’existe pas pour elle-même, elle n’est pas un absolu. À la question « pourquoi suis-je libre ? » on ne répond pas : pour être libre ! Mais bien : pour aimer. L’absolu, dans le christianisme, c’est l’amour. Dans une de ses dernières homélies, sur le Cantique des cantiques, saint Bernard de Clairvaux pourra dire : « l’amour se suffit à lui-même […] ; j’aime parce que j’aime, j’aime afin d’aimer ! »

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  • Message du pape pour la Journée Mondiale des Communications sociales

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    Message pour la XLIX Journée mondiale des communications sociales

    (VIS) Voici le Message du Pape François pour la Journée mondiale des communications sociales (17 mai), consacrée à la famille comme milieu privilégié de la rencontre dans la gratuité de l'amour. En voici le texte:

    "La famille se trouve au centre d'une réflexion ecclésiale approfondie et d’un processus synodal qui comporte deux synodes, un extraordinaire, qui vient de se tenir, et un synode ordinaire, convoqué pour octobre prochain. Dans ce contexte, il m’a semblé opportun que la famille soit le point de référence du thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales. La famille est du reste, le premier lieu où l'on apprend à communiquer. Retourner à ce moment originel peut nous aider autant à rendre la communication plus authentique et plus humaine qu’à considérer la famille d'un nouveau point de vue. Laissons nous inspirer par la Visitation, lorsque Elisabeth fut saluée Marie. L’enfant tressaillit en elle et elle fut remplie d’Esprit Saint, s’écriant avec force: Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Cet épisode nous montre la communication comme un dialogue qui se noue avec le langage du corps. En effet, la première réponse à la salutation de Marie, c’est l'enfant qui la donne en tressaillant de joie dans le sein d'Elisabeth. Exulter pour la joie de la rencontre est en quelque sorte l'archétype et le symbole de toute autre communication que nous apprenons bien avant de venir au monde. Le sein qui nous accueille est la première ‘école’ de communication, faite d’écoute et de contact corporel, où nous commençons à nous familiariser avec le monde extérieur dans un environnement protégé et au rythme rassurant des battements du c’ur de la maman. Cette rencontre entre deux êtres aussi intimes et encore aussi étrangers l’un à l’autre, une rencontre pleine de promesses, est notre première expérience de communication. Et c'est une expérience qui nous unit tous, parce que chacun de nous est né d'une mère. Même après la naissance, nous restons dans un certain sens dans le sein que représente la famille. Un sein constitué de personnes différentes, en relation, la famille qui est le lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence. Différences de genres et de générations, qui communiquent avant tout afin de s’accueillir mutuellement, car il existe un lien entre elles. Et, plus large est l’éventail de ces relations, plus sont différents les âges, plus riche est notre cadre de vie. C’est le lien qui est au fondement de la parole, qui à son tour, le renforce. Nous n’inventons pas les mots mais pouvons les utiliser parce que nous les avons reçus. C'est dans la famille que l’on apprend à parler la langue maternelle, c'est-à-dire la langue de nos ancêtres. En famille on se rend compte que d'autres nous ont précédés, qu’ils nous ont mis dans la condition d'exister et de pouvoir à notre tour engendrer la vie et faire quelque chose de bon et de beau. Nous pouvons donner parce que nous avons reçu, et ce cercle vertueux est au c’ur de la capacité de la famille à se communiquer et à communiquer et, plus généralement, c’est le paradigme de toute communication.

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  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

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    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • Gabon : le Président musulman de la République finance la construction d’une église catholique traditionaliste

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    Lu sur le site du Gabon émergent, ce communiqué de la la présidence de la république gabonaise :

    101677711.jpg«  Grâce à la vision et au soutien personnel du Président de la République, les catholiques de Libreville mais aussi tous les Gabonais - connus pour leur amour de la beauté et des arts - pourront bientôt profiter d’un chef-d’œuvre architectural au quartier STFO :l’église paroissiale Notre-Dame-de-Lourdes et sa façade ornée de faïences bleues.

    Cette nouvelle église, dont les travaux ont commencé il y a quelques années, est l’œuvre d’une jeune communauté sacerdotale, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, fondée il y a 25 ans au Gabon par Mgr Gilles Wach, avec le soutien de Mgr Cyriaque Obamba, alors évêque de Mouila.

    Cet édifice sacré rassemble déjà de nombreux fidèles du quartier et de toute la ville qui apprécient particulièrement la beauté de la liturgie latine et le chant grégorien.

    Selon le vœu de l’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, qui l’a érigée en paroisse en 2008, l’église Notre Dame de Lourdes est devenue un centre de vie religieuse et culturelle pour beaucoup, et participe pleinement à la vitalité de l’église du Gabon, notamment à travers des projets humanitaires dont tous peuvent bénéficier.

    Un pas décisif vers l’achèvement de cette nouvelle église paroissiale sera la finalisation de la façade, rendue possible grâce à un don personnel du Chef de l’État qui, avec ce geste généreux, a voulu contribuer à la construction d’un chef d’œuvre d’art et de foi au milieu de la capitale gabonaise.

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  • Des millénaires d’architecture chrétienne anéantis en Irak

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    Des millénaires d’architecture chrétienne pulvérisés en Irak

    Près de 72 églises et institutions chrétiennes ont été profanées ou totalement détruites en Irak depuis 1996 par des groupes violents dont l’État islamique ne constitue que le dernier épisode sur le plan chronologique. La destruction systématique de la mémoire architectonique et artistique de villes comme Mossoul – pour n’en citer qu’une – fait partie du plan brutal d’éradication des chrétiens hors du Moyen-Orient.

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  • Bruxelles, "aux Minimes", 8 mai : fête de sainte Jeanne d'Arc

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    Sans titre.png

     

  • A propos de la prononciation gallicane du latin

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    De l’abbé Claude Barthe sur le « Forum Catholique » :

    « Le latin en général et le latin du culte en particulier se prononçait jadis selon les habitudes locales. Le latin "à la française", c'est-à-dire selon la prononciation parisienne ne s'est vraiment imposé partout en France qu'au XVIIe siècle. C'était la prononciation des juristes, des collèges, plus tard de l'Université napoléonienne, de la liturgie. C'est pourquoi on dit toujours un "Te Deom", ou on parle encore de la Bulle UnigenitUs. On est passé à la prononciation italienne assez tard, à partir de la Séparation (en même temps que les clercs ont commencé à abandonner le rabat français, mais pas l’élégant chapeau français à bords retournés). Ma grand-mère répondait encore la messe à la française et j'ai connu des prêtres qui en avaient conservé des restes (le gn dur, par exemple, pour Agnus Dei : AkgnUs Dei, comme dans gnose). Sans parler des films de don Camillo, version française : "DominUs vobiscom". Il existe une lettre de saint Pie X louant l'archevêque de Bourges d'encourager une prononciation se rapprochant de la prononciation romaine. Jusqu’à l’adoption de la prononciation "restituée", cicéronienne à ce qu’il paraît, l’Université prononçait à la française. Pierre Chaunu racontait qu’à la fin des repas d’agrégés, il n’était pas rare qu’un professeur improvisât un discours latin, prononcé comme l’eût fait Bossuet ou le cardinal Pie. Je crois que c’est ce dernier qui faisait taire les rires des prélats italiens à l’audition d’un de ses discours, lors du Concile du Vatican, par un rageur : "GallicUs som" ! »

    Ce que nous rappelle l’abbé Barthe est tout aussi valable pour la Belgique francophone. J’entends encore notre professeur du droit des obligations à l’université de Liège, dans les années 1960,  prononcer : « pacta sOnt servANda » et notre curé, qui parlait de la « missa pro defUNctis », chanter bien sûr  « DominUs vobiscOm », sans oublier d’annoncer  « Te DeOm » pour la Fête nationale. Tombant sur ces lignes, un catholique postconciliaire, sans mémoire ni racines, n’y perdrait même pas son latin puisque c’est déjà fait.

    JPSC  

  • Les croyants confrontés au terrorisme de la bien-pensance

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    De Jean-Michel Castaing sur le site de Liberté Politique :

    Les croyants face au terrorisme de la bien-pensance

     

    Le nihilisme post-moderne est un terrorisme intellectuel très dogmatique : « Le Rien n’a pas son pareil pour nous vendre l’absence d’héritage comme une conquête de l’“autonomie”. » Face à ce terrorisme, grande est la tentation d’adhérer à d’autres fondamentalismes, tout aussi religieux que déraisonnables…

    NOTRE EPOQUE est-elle sortie de la « religion » ? L’horizontalité dans laquelle évoluent nos sociétés sécularisées est-elle le signe d’un affranchissement à la fois de la morale et des soi-disant contraintes du « croire » ? Ou bien n’est-ce là qu’un moment de l’histoire du nihilisme occidental, moment appelé à être dépassé ?

    Il est d’autant plus difficile d’éluder cette question, pour les chrétiens, qu’elle en induit une autre, tout aussi importante : la religion a-t-elle encore ses chances dans notre modernité tardive ? Si le « retour du religieux » est indiscutable, cela ne doit pas masquer toutefois les tendances lourdes qui freinent un retournement de direction en ce domaine. Les « élites avancées » de l’Occident, durant ces dernières décennies, se sont en effet rêvées sans Dieu fixe, sans religion, sans croyances. Ou plutôt, elles se rêvent affranchies du besoin de croire. Pour elles, seuls les êtres aliénés (elles n'osent dire « faibles », ou « demeurés », ce qui serait stigmatisant, discriminatoire...) nourrissent encore le désir de se soutenir avec la « béquille » des croyances.

    Se renvoyant les unes les autres des images très flatteuses d’elles-mêmes, tous bords politiques confondus, les diverses familles de cette oligarchie de la pensée estiment avoir fait table rase de ses vieilles lunes depuis belle lurette. Seules sont tolérées en leur sein les divinités volatiles qu’on ira chercher dans le réservoir symbolique des « cultures du mondes ». De telle sorte que notre individu « branché » se pensera désormais à l’abri de la lourdeur des « dogmes », des oukases du magistère des professionnels des « traditions ».

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  • Un roman d'anticipation qui tient à coeur au pape

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    Lord_of_the_World_book_cover_1907.jpgDe Liberté Politique (Axel Rokvam) :

    Colonisation idéologique : le roman d’anticipation conseillé par le pape François


    En juin 1906 à Londres, Robert-Hugh Benson écrit un roman d’anticipation au succès immédiat, The Lord of the Word. C’est le pape François qui a attiré mon attention sur cet ouvrage oublié, en conseillant explicitement aux journalistes de le lire pour « comprendre le drame de la colonisation idéologique », lors de sa conférence de presse aérienne du 19 janvier dernier. Ce livre, il en a parlé à plusieurs reprises, comme une œuvre prophétique décrivant l’apostasie de la Modernité.

    À LA FIN du XIXe siècle, Robert Benson est un jeune pasteur anglican londonien, ordonné par son propre père, l’archevêque de Cantorbéry, numéro deux de la High Church après le prince régnant. L’abbé Benson est passionné de littérature, mais surtout épris de vérité. Comme beaucoup de ses coreligionnaires, il décide, après une réflexion profonde sur l’unité de l’église et la racine de sa foi, de se convertir au catholicisme. Il est reçu dans l’église romaine en 1903.

    Mais sa quête ne s’arrête pas là. L’abbé Benson a des intuitions. Il écrit beaucoup et il écrit bien. Il se passionne pour la fin des temps, l’Apocalypse, et l’Antéchrist, au point de dire, en 1905 : « L’Antéchrist commence à m’obséder. Si jamais je l’écrit, quel livre ce sera ! » Ce sera le Maître de la Terre, un roman passionnant qui raconte les derniers temps, la lutte de l’Église, cernée de toute part, et donc les dernières heures de ce monde, sous l’angle de la lutte eschatologique acharnée du bien et du mal, où la terre des hommes, portée par un humanitarisme sans Dieu, devient une préfiguration des enfers.

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  • Cardinal Raï : les chrétiens du Moyen Orient sont un ferment essentiel de paix

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    Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Maronites, a lancé un cri à la communauté internationale, à la tribune de l'Unesco le 25 avril 2015. Il faut tout faire pour aider les chrétiens du Moyen Orient, ils jouent un rôle essentiel pour la promotion de la culture de la paix et l’éducation au respect de l’autre. Vu sur le site de « Famille chrétienne » :


    Le cri du Patriarche Raï à l’Unesco par KTOTV

    JPSC