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Mise en garde urgente contre les théories du complot à l’adresse des catholiques par Arnaud Dumouch (19 mn).
2 juillet 2015. Distinction entre « complot » et « théorie du complot ».
Le danger de ces théories : le cas de la jeunesse musulmane et du complot Juif, analogue au cas de l’Allemagne de 1920. La jeunesse musulmane, prise par le même mythe, s’engouffre dans la guerre et le désir de tuer un peuple, quitte à en mourir.
Comment de plus en plus de catholiques spirituels se font prendre : Le roman « Da Vinci Code » (2003) popularise la théorie des illuminatis, du complot Franc-Maçon avec le diable. Les Sédévacantistes et leurs théories sur Internet.
Comment s’en sortir ? Seule l’intelligence le peut. Analyser l’histoire actuelle de l’Occident de manière réaliste par exemple avec le livre de la Sagesse 2. Prendre de la hauteur sans chercher à répondre aux centaines d’arguments des théoriciens du complot.
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Depuis Castel Gandolfo, le pape émérite a fait l’éloge de la musique sacrée occidentale dans ce qui est sa première prise de parole publique depuis sa renonciation, en 2013. Lu sur le site du journal « La Croix »
« Il avait fait de brèves apparitions lors de célébrations à Saint-Pierre, à la demande du pape François. Ses réponses écrites à des questions avaient parfois été citées. Ce samedi 4 juillet, Benoît XVI est sorti pour la première fois du silence qu’il s’était imposé depuis son départ du siège de Pierre en prononçant un discours diffusé et traduit par le Vatican.
Le pape émérite s’est exprimé depuis Castel Gandolfo, la résidence d’été où il séjourne pour deux semaines et a été fait docteur honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie et de l’académie de musique de la même ville polonaise. D’où aussi le thème de son allocution, qu’il a prononcée en allemand : la musique sacrée et sa place dans la liturgie.
Grand amateur de musique, lui-même pianiste, Joseph Ratzinger a fait l’éloge de la musique sacrée, évoquant la forte impression que lui faisaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart. Il s’est interrogé devant le fait que cette musique est dorénavant davantage réservée aux salles de concert qu’à la liturgie proprement dite, à la suite du Concile Vatican II et au nom de la participation des fidèles. Des tensions ont ainsi pu exister entre cette nécessité de participation des fidèles et la valorisation du patrimoine de la musique sacrée.
Plus largement, évoquant les trois sources d’inspiration de la musique (l’amour, la tristesse et la rencontre avec Dieu), le pape, qui est lui-même issu d’un pays de grande tradition musicale, a estimé que la musique de l’Occident, née de la foi chrétienne, n’avait pas d’équivalent - « de Palestrina à Bach, à Händel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner » : « La musique occidentale a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures ».
« Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean-Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur de la possibilité expressive de la foi dans l’événement liturgique et nous voyons aussi comment la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie », a poursuivi le pape émérite, posant ainsi la question de l’avenir de la musique sacrée.
En présence du cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire personnel de Jean-Paul II, Benoît XVI a d’abord exprimé sa profonde dette envers son prédécesseur : « parce que, sans lui, mon chemin spirituel et théologique n’est pas même imaginable ». Âgé de 88 ans, Benoît XVI fait montre par cette intervention publique de la pleine possession de ses moyens intellectuels, même si sa forme physique est diminuée.
Ni européen, ni occidental, le pape François a mis en garde l’Église catholique contre un euro-centrisme historique. Dans son exhortation Evangelii gaudium, il estime que la foi chrétienne n’a pas à s’exprimer à travers les continents en imitant les seules « modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire ». Son voyage en Amérique latine, la semaine prochaine, pourrait être une occasion de l’illustrer.
Le pape François manifeste beaucoup d’affection et d’admiration pour son prédécesseur, qu’il côtoie. Le 30 juin dernier, il s’est rendu à sa résidence, dans la Cité du Vatican, pour le saluer avant son départ pour Castel Gandolfo, où lui ne se rend jamais. Benoît XVI doit revenir au Vatican le 14 juillet.
SÉBASTIEN MAILLARD (à Rome) »
Ref. Le pape émérite, Benoît XVI, prononce un premier discours public
Les journalistes n’ont-ils rien d’autre à faire que d’opposer à tout propos les paroles d’un pape à l’autre ?
JPSC
De Mathieu Slama sur FIGAROVOX :
Pourquoi l'Europe est désemparée face au terrorisme islamiste
FIGAROVOX/ANALYSE - Comment en arrive-t-on à un tel déferlement de violence? Les attentats de vendredi ont suscité stupeur et incompréhension. Pour Mathieu Slama, l'État islamique se nourrit du vide spirituel de nos sociétés occidentales.
Certains parlent d'une déclaration de guerre. D'autres alertent contre le risque de l'amalgame. Tout le monde ou presque est d'accord pour dire que le terrorisme islamiste contemporain représente un danger immense pour nos sociétés occidentales.
Mais il y a un autre enjeu. Les attentats commis par des fous de Dieu ne nous bouleversent pas seulement en raison de leur atrocité. Cet enjeu n'est pas facile à saisir. Il s'échappe quand nous tentons de rationaliser ces événements, d'en comprendre la logique. Comment des hommes, dont certains sont nés en France, jouissant du confort prodigué par notre modernité occidentale, comment ces hommes peuvent-ils décider, à un moment de leur vie, de mettre un terme à ce confort et à leur existence dans un déchaînement de violence? Il y a derrière cela un immense mystère. Y voir le simple résultat de la folie, de la détresse sociale ou de la contestation ne suffit pas.
L'Europe occidentale ne peut pas, en réalité, comprendre un tel phénomène, et encore moins y répondre idéologiquement. La question religieuse y a été progressivement reléguée à une affaire de croyance individuelle, d'«option spirituelle». Le sacré n'est plus sacré, au sens où il doit être, nécessairement, désacralisé. Le droit au blasphème devient un droit fondamental. Les Femen ont pignon sur rue, malgré leurs outrances. Les réformes sociétales, sans limites ni prudence, sont imposées au mépris du bon sens. L'Europe occidentale consacre la victoire de l'individu roi, libéré de toute transcendance et enracinement: l'homme sans contexte, pour reprendre l'expression de Rémi Brague. Face au retour du religieux dans sa forme la plus absolue et monstrueuse, l'Europe est désemparée.
Désertée depuis l’accession du pape François à la charge pontificale, la résidence d’été traditionnelle des papes à Castelgandolfo, au bord du lac d’Albano, va reprendre du service en accueillant son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. Cette résidence (photo) bénéficie de l'extra-territorialité (accords du Latran, 1929). Lu sur le site Benoît et moi :
« Benoît XVI est arrivé ce matin à 11h30 à Castelgandolfo où il passera quelques jours de repos à l'invitation du Pape François. Pour accueillir Joseph Ratzinger, arrivé du Vatican dans une voiture officielle, il y avait la police de Castelgandolfo et les autorités de la ville - le maire Milvia Monachesi et le président du Conseil communal Maurizio Colacchi, qui lui a adressé quelques mots de bienvenue (*)
Sur son blog, Jeanne Smits traduit une interview accordée par le Cardinal Caffarra au journal Il Tempo :
La lucidité du cardinal Caffarra (cardinal-archevêque de Gênes) : l'idéologie du genre est l'œuvre du diable. « C'est la fin. L'Europe est en train de mourir. »
Le cardinal Carlo Caffarra a longuement évoqué l'idéologie du genre, le « mariage » gay et la « glorification de l'homosexualité » qui annonce toujours la fin des civilisations, dans un entretien qu'il a accordé au journal italien Il Tempo à la veille de la marche pour la famille à Rome le 20 juin dernier. Je vous propos ici ma traduction de ce texte important, qui est un appel à ne jamais baisser les armes, quoi qu'il en coûte. – J.S.
Plusieurs réflexions m’ont traversé l’esprit à l’occasion de la motion votée par le Parlement européen. La première est celle-ci : c’est la fin. L’Europe est en train de mourir. Et peut-être même n’a-t-elle aucune envie de vivre, car il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité. Je ne dis pas : à l’exercice de l’homosexualité. Je parle de la glorification de l’homosexualité. Et je fais une incise : on pourrait observer qu’aucune civilisation n’est allée jusqu’à proclamer le mariage entre personnes de même sexe. En revanche, il faut rappeler que la glorification est quelque chose de plus que le mariage. Dans divers peuples l’homosexualité était un acte sacré. De fait, l’adjectif utilisé dans le Lévitique pour juger la glorification de l’homosexualité à travers le rite sacré est celui d’« abominable ». Elle avait un caractère sacré dans les temples et dans les rites païens.
C’est si vrai que les deux seules réalités civiles, appelons-les ainsi, les deux seuls peuples qui ont résisté pendant de nombreux millénaires – en ce moment je pense surtout au peuple juif – ont été ces deux peuples qui ont été les deux seuls à contester l’homosexualité : le peuple juif et le christianisme. Où sont les Assyriens ? Où sont les Babyloniens ? Et le peuple juif était une tribu, il paraissait n’être rien par rapport aux autres réalités politico-religieuses. Mais la réglementation de l’exercice de la sexualité que nous rencontrons, par exemple, dans le livre du Lévitique, est devenu un facteur de civilisation extrêmement important. Voilà ma première pensée : c’est la fin.
Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits
Comme cela est souligné ICI (en italien), le message du cardinal Tauran adressé le 12 juin dernier aux musulmans à l'occasion du ramadan mérite d'être lu très attentivement :
Message du Cardinal Tauran à l’occasion du début du Ramadan 2015
Le Cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a exprimé ce vendredi 19 juin, à l’occasion du début du Ramadan, les voeux de l'ensemble de l'Eglise catholique aux musulmans du monde entier pour le mois de jeûne et la fête de l’Aid El Fitr.
Dans ce message intitulé : « Chrétiens et musulmans: Ensemble pour contrer la violence perpétrée au nom de la religion », le Cardinal Tauran écrit d’abord : « Les catholiques du monde entier se joignent à moi pour vous adresser nos meilleurs vœux pour une joyeuse célébration de ‘Id al-Fitr. Pendant le mois du Ramadan vous observez de nombreuses pratiques religieuses et sociales, comme le jeûne, la prière, l’aumône, l’assistance aux pauvres et la visite aux membres de la famille et aux amis. Que les fruits de ces bonnes actions enrichissent votre vie! »
Il a ensuite exhorté les chrétiens et les musulmans « à s’opposer ensemble à la violence perpétrée au nom de la religion » au moment où des groupes violents « instrumentalise la religion pour obtenir pour et richesse ».
Soulignant, par ailleurs, que plusieurs communautés religieuses aussi bien chrétiennes que musulmanes étaient visées, le Cardinal Tauran a dénoncé les assassinats, les destructions du patrimoine religieux et culturel, l'émigration forcée, le viol de femmes, "le trafic de personnes, le commerce d'organes et même la vente de cadavres!".
Il n’a pas manqué d’interpeler dans on texte ceux qui « sont chargés de l’ordre et de la sécurité publiques » qu’ils ont aussi « le devoir de protéger les personnes et leurs biens de la violence aveugle des terroristes ».
Le président Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a également insiste sur la nécessité d’« enseigner le caractère sacré de la vie et la dignité qui en dérive pour chaque être humain ».
Le Cardinal Tauran conclut ainsi son message : « Avec le Pape François, nous souhaitons à vous tous que les fruits du Ramadan et la joie de ‘Id al-Fitr apportent paix et prospérité, favorisant ainsi votre croissance humaine et spirituelle ».
Voici l'intégralité du message:
Lu sur France Catholique, de Fabrice de Chanceuil :
Waterloo et après ?
Les manifestations évoquant le bicentenaire de la bataille de Waterloo du 18 juin 1815 viennent de s’achever. Alors que depuis quelques années les cérémonies similaires organisées pour les anniversaires du débarquement de 1944 ou de la capitulation nazie de 1945 sont dépassionnées et rassemblent, dans la même communion du souvenir, les chefs d’État et de gouvernement des différents pays belligérants, rien de tel dans le cas présent. Si la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne étaient représentés par leur souverain où leur prince héritier, la France a manifestement boudé les cérémonies en limitant sa représentation par la seule présence de son ambassadeur en Belgique.
Certes, il n’est jamais agréable de célébrer une défaite mais, en l’occurrence, il s’agissait moins de célébrer que de commémorer. La France, pourtant si prompte à en appeler au devoir de mémoire, semble soudain avoir été frappée par une étrange amnésie. Il y avait là pourtant une belle occasion, au cœur de l’Europe, à quelques kilomètres de sa capitale, de saluer la paix retrouvée entre les nations qui la composent. En outre, bien plus qu’une victoire de la Grande-Bretagne, dont les contingents étaient notoirement inférieurs à ceux alignés par la Prusse, Waterloo est une victoire de l’Europe, non pas contre l’une de ses parties, mais contre une idéologie imposée à grands renforts d’invasions et d’occupations.
Et c’est là sans doute que le bât blesse. La République a du mal à admettre que les idéaux révolutionnaires n’aient pas spontanément emporté l’adhésion des peuples et que ceux-ci, sous la conduite de leurs souverains, aient cherché et obtenu, une bonne fois pour toutes, le tarissement de la source de leurs maux. Waterloo ne signe pas la défaite de la France mais la fin de la Révolution et l’échec de son exportation.
Scandalisé, un de nos lecteurs s'étonne :
"N'est-il pas étrange qu'un organe de presse "généraliste" se croit obligé d'offrir sur son site des clichés de type pornographique et blasphématoire? C'est pourtant bien ce que l'on trouve sur le site de la DH (journal appartenant au même groupe que la Libre) qui propose à ses visiteurs une galerie de clichés ("babe du jour") où l'on peut voir notamment une créature dénudée en position très impudique exhibant un crucifix entre ses seins nus (c'est ICI, si l'on tient vraiment à vérifier le fait). Sous ces photographies, on peut lire des commentaires d'un niveau correspondant au contenu de cette production très "culturelle". On n'ose imaginer ce qui se passerait si des symboles de la religion musulmane se trouvaient utilisés à des fins semblables... mais à l'égard du christianisme, on peut évidemment tout se permettre sans la moindre gêne."
« Tout est lié », tel aurait pu être le titre de l’encyclique Laudato si du pape François, signée ce 18 juin 2015. Cette expression est citée une dizaine de fois [1] ! Les commentateurs retiennent un certain nombre de recommandations et d’appels dans l’air du temps à « changer de direction » (n. 163) en matière de relation avec l’environnement. Est-ce l’essentiel ? Le pape François appelle à la conversion intégrale, pas au changement de programme : l’Église, dit-il, n’a pas vocation à être « un substitut à la politique ». L’essentiel est à rechercher dans les clés doctrinales de ce document magistériel, au contenu plus théologique, spirituel et moral qu’économique ou politique. Oui, ce texte engage, mais pas à la marge, car « tout est lié ».
1/ L’état de la maison
2/ Mieux comprendre l’anthropocentrisme chrétien
3/ Une anthropologie de la relation
4/ IV- Mise en perspective : une lumière eschatologique