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Culture - Page 304

  • Non, l'homme n'est pas unidimensionnel

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    Massimo Introvigne, dans la Bussola Nuova Quotidiana, consacre un article à Gilbert Durand (1921-2012), « un des plus grands anthropologues du XXe siècle », décédé le 6 décembre dernier. Mais pourquoi s’intéresser à son œuvre scientifique ? Tout d’abord parce que Gilbert Durand, qui fut par ailleurs un grand résistant, a contribué à donner ses lettres de noblesse à une approche anthropologique qui s’intéressait aux mythes et aux symboles, leur conférant le statut de « légitimes objets d’étude ».

    Sa rencontre avec Gaston Bachelard a été décisive ; en effet, celui-ci avait ouvert la voie en commençant à étudier les images et les symboles, « mais très influencé par le positivisme et la psychanalyse freudienne ».  Enseignant la sociologie à l’Université de Grenoble, Durand a étudié les sociologues des XIXe et XXe siècles et a constaté que l’étude des mythes et des symboles faisait totalement défaut dans leur approche. Grâce notamment à une nouvelle rencontre, celle Roger Bastide qui a exploré les religions afro-brésiliennes, il approfondit sa démarche anthropologique et publie en 1960 « Les structures anthropologiques de l’imaginaire ». Il fonde ensuite un centre de recherche sur l’imaginaire qui assure la notoriété de « l’école de Grenoble ». D’autres rencontres seront décisives : celles de l’islamologue Henri Corbin « qui à son tour le présente à l'historien des religions Mircea Eliade (1907-1986) et l'introduit au Cercle d'Eranos, un lieu de rencontre pour l'étude des mythologies de toutes les époques et de tous les pays, cercle qui se réunit à Ascona et où le psychanalyste Carl Gustav Jung (1875 - 1961) a joué un rôle central » (bien que Jung était déjà mort quand Durand est entré dans ce cercle). Durand s’est ouvert davantage aux formes symboliques non occidentales, surtout après son mariage avec une jeune Chinoise, ce qui l'a amené à étudier le riche patrimoine des mythes et des symboles de la Chine.

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  • Zita, princesse servante; une vidéo sur KTO

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    (Source : KTO)  Île de Madère, avril 1921 : après plusieurs jours d'agonie, l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles de Habsbourg, exilé à Madère depuis quelques mois avec sa famille, meurt d'une pneumonie. Sa femme Zita n'a pas encore trente ans et elle vient de perdre l'amour de sa vie après seulement dix ans de vie commune. Face à cette tragédie, beaucoup auraient pu sombrer dans la dépression, mais pas elle. C'est une battante qui va se consacrer en priorité à l'éducation de ses enfants. Éducation intellectuelle bien sûr mais aussi éducation religieuse : Zita consacrera sa famille au Sacré-Coeur de Jésus. C'est Lui qui deviendra le chef de famille en l'absence de Charles. Veuve pendant 67 ans, Zita a toujours voulu rester fidèle à son mari mais aussi à la promesse qu'elle a faite lors de son sacre : protéger ses peuples. Elle continuera à jouer un rôle politique après la seconde guerre mondiale en plaidant la cause de son ancienne patrie auprès du président Roosevelt pour que l'Autriche puisse bénéficier du plan Marschall. Elle meurt à 96 ans, le 14 mars 1989. Son procès en béatification s'ouvrira 20 ans plus tard, le 10 décembre 2009. Un film de Carine Poidatz. Une coproduction Paroles d'Histoire / Les Bons Clients / Association pour la béatification de l'Impératrice Zita / KTO - octobre 2012.

    diffusé par KTO ce jeudi 13/12 à 14h10 et ce vendredi 14/12 à 7h50

  • Sur la pensée unique

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    Du blog de Bernard Romain :

    Le matérialisme pratique ambiant nous imprègne tous, et cela pose question, un jour ou l’autre, à tout un chacun.

    Nombreux, heureusement, sont ceux qui ressentent l’urgence de réagir à cet impérialisme sous-jacent qui veut ‘’formater’’ les comportements quotidiens et, par voie de conséquence, les esprits, selon une pensée unique.

    Le style de vie occidental qui fait tache d’huile de par le monde – car il est attirant par bien des côtés – est encore largement fondé sur la prédominance de l’argent, la consommation de masse et la publicité, pour tenir en haleine les consommateurs par la recherche du ‘’mieux paraître’’ !

    L’accent est mis sur l’individualisme, la prééminence du ‘’moi’’ et l’indifférence envers toute règle de conduite héritée du passé.

    Autant dire qu’il s’agit d’une course à l’avoir, à la compétition, à la vanité et à l’attachement du moment, à la recherche des plaisirs futiles, à la captation de l’autre égoïste et à la domination orgueilleuse, qui cache à beaucoup l’importance que revêt pour tout homme digne de ce nom la quête de l’être et du sens de l’existence.

    Sur un plan philosophique, on peut dire que l’utilité (personnelle et sociale) est davantage du côté de l’avoir, et la gratuité du côté de l’être.

    Certes, l’utilité est nécessaire pour faire face aux besoins du quotidien, mais ceux-ci ne valent d’être comblés que pour libérer l’homme et le rendre capable de s’ouvrir à des choses plus hautes et plus profondes, seul ressort qui vaille dans l’existence.

  • Oui, nous sommes des "catholiques baroques" !

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    BAL_187194.JPGOui, vraiment, ça nous plaît, surtout que Belges, baroques nous sommes. Nous avons trouvé ça sous la plume de l'intelligent et subtil abbé de Tanoüarn, et nous y souscrivons sans réserve :

    "Pourquoi nous sommes des catholiques baroques" (publié dans chaque numéro de "Certitudes" de 1993 à 2005) :

    "Baroque ? Catholique ? Les deux mots jurent. Ils semblent incompatibles, comme l'enfant sage ne sera jamais l'ami du turbulent. Il ne s'agit pas là seulement de mémoire et d'histoire. Ce qui est en jeu, c'est une manière d'être, un style, une forme. Si l'on met dans le baroque toute la fantaisie et toute la rigueur, si l'on voit dans l'Age baroque l'alliance réussie de la liberté et de la fidélité, il faut affirmer que cet âge est plus qu'une époque, parce qu'aujourd'hui il doit être nôtre. Comme catholiques, nous refusons l'opposition stérile entre le dogme et la vie, entre l'élan et l'attachement. Ressuscités en espérance, nous prenons tout : c'est baroque"

    Et l'abbé de s'expliquer sur "métablog" :

    Dans les années 90, il était impossible d'être catholique sans épithète complémentaire. J'avais voulu choisir le mien, pour que l'on ne m'en colle aucun autre : catholique baroque, alors que j'écoutais Lully et Charpentier toute la sainte journée, cela m'allait. Aujourd'hui le culte des épithètes supplémentaires tend heureusement à diminuer. Se dire "catholique baroque" (comme Jacques Perret se disait volontiers catholique mérovingien) cela est devenu moins urgent. Mais non moins important.

    Plus que jamais, la question du style est fondamentale. Rien à voir avec un accessoire. A l'heure de la nouvelle évangélisation, le style fait le prêtre, son efficacité, sa marque. Christoph Theobald, jésuite éminent, envisage, à la fin des fins, le Concile comme un style. Ce qu'il défend ce n'est pas le Concile mais le style du Concile (chacun ses goûts !). Eh bien : style pour style, je préfère le baroque : style tout à la fois merveilleusement libre et éminemment formel, voyez les sculptures du Bernin, ces dentelles de pierre, si délicates et si fortes, le rapt de Proserpine ou l'extase de sainte Thérèse.

    La puissance du baroque c'est de garder les contraires ensemble, de manifester combien la finesse va à la force, combien l'attachement produit la liberté... Dans Parier avec Pascal, j'ai essayé de montrer que c'est le baroque de la "vérité contraire" qui sauve Pascal du jansénisme, où tombe le très scolastique et doctrinaire Arnauld, mal gré qu'il en ait. 

  • Le Bethléem verviétois a 150 ans

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    3432686593.jpgLe Bethléem verviétois fêtera cette année son 150ème anniversaire. Il sera accessible du 22 au 30 décembre, au Musée d'Archéologie et de Folklore, rue des Raines 42 à Verviers.

    Pour l'occasion, une animation spéciale aura lieu les dimanches 23 et 30 décembre : un ancien "enfant animateur" viendra vous faire partager son expérience d'avant-guerre. Il sera également possible de déguster vin chaud et chocolat chaud pour fêter chaleureusement ce grand anniversaire! En parallèle, au Musée de la rue Renier, vous pourrez suivre une visite commentée de l'exposition "Cloches à voir et à entendre".

    Infos : Musées communaux : tél. 087.33.16.95 - musee.verviers@verviers.be

    (Sur "CanalV", magazine d'information de la Ville de Verviers)

  • Les cent meilleurs films catholiques de Deal Hudson

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    Americatho relaie le choix des cent meilleurs films catholiques de l'histoire effectué par Deal Hudson dans Catholic Online; c'est ici : deal-hudson-mes-cent-meilleurs-films-catholiques

  • Français et latin : la prononciation au siècle de Louis XIV

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    Philippe_de_Champaigne_001.jpgLes baroqueux, avec leur souci  de restitution « authentique » ont introduit la controverse au sein du monde de la musique et des interprètes du chant choral ancien. Le site du magazine « Muse baroque » consacre un article à cette question :

    Le français restitué

    Il s'agit ici d'introduire les différentes contributions à propos de la question controversée du français restitué c'est-à-dire la prononciation du français à l'époque. On insistera sur la difficulté d'aboutir à une connaissance suffisamment précise et exacte de cette prononciation, ce qui conduit à s'interroger sur les partis-pris actuels des interprètes baroques et les effets induits sur l'intelligibilité du texte pour l'auditeur moderne.

    La grammaire, le vocabulaire et l'orthographe du français dit classique (celui de Racine) sont évidemment différents de ceux utilisés de nos jours. La façon de prononcer les mots l'était également.

    Hugo Reyne a décidé pour certains de ses enregistrements de Lully de revenir à la prononciation du XVIIème siècle, afin de pousser l'authenticité encore plus loin. Si l'on utilise des instruments d'époque (ou copies), pourquoi ne pas parler comme un courtisan du Grand Siècle ? 

    Le problème est double : d'une part, cette prononciation obscurcit la compréhension du texte et pare le livret de ridicule à l'oreille de l'auditeur moderne peu habitué aux éclats naissanss (naissants), à Floreeeeeeeeuu (Flore) et à l'arrivée du Roué (Roi). Il est alors impossible de suivre le fil de l'intrigue sans le livret à la main et les nobles protagonistes semblent transformés en saltimbanques grotesques.

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  • A propos d'Oscar Niemeyer

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    da1a0a5c-7521-11df-89fe-2d16968144f5.jpgJérôme Leroy, sur Causeur, se souvient de deux ou trois choses qu'il sait de Oscar Niemeyer :

    Oscar Niemeyer est mort à 104 ans. Le communisme conserve, apparemment. Ce désir qu’on a, chevillé au corps, de ne pas mourir avant d’avoir vu une société où le libre développement de chacun sera la condition libre développement de tous.

    Oscar Niemeyer est mort à 104 ans. Ce qui dément l’idée poujado-prudhommesque que le goût pour les révolutions, l’égalité et les mondes meilleurs, ça passe en vieillissant. Ca ne passe jamais parce que pour Niemeyer, il n’y avait nulle réconciliation possible avec monde-là sauf par la beauté et l’égalité, ces deux passions qui ne sont contradictoires que pour ceux qui veulent être heureux tout seuls.

    Oscar Niemeyer a construit le siège du PCF, place du Colonel Fabien, alors qu’il avait fui en 1964 la dictature militaire au Brésil et s’était réfugié en France. C’était la France de De Gaulle. Comme quoi, il y a militaire et militaire. À se demander si ce n’était pas plus facile de trouver l’asile politique dans la France du Général que dans celle de Manuel Valls. En même temps, c’était Malraux qui était ministre de la culture et qui lui a obtenu le décret pour travailler en France. Autre temps, autre mœurs.

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  • Encore un petit coup de culture anti-catholique ?

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    Si vous n'en avez pas encore votre dose, vous pourrez en reprendre un peu ici, grâce à "Juste ciel" : http://www.varia.be/fr/les-spectacles/juste-ciel4

    "... vingt histoires courtes à se raconter le soir avant la prière, vingt tableaux enchevêtrés pour une comédie du sacré où le corps joue aux apparitions et récite jusqu'à l'absurde le rosaire des gestes appris.

    « ... se reposer la question du religieux aujourd'hui, puisque telle est la thématique du spectacle : comment survivre aux dogmes, comment aborder la transcendance sans se faire piéger dans les interdits et les superstitions."

  • Jeunes pro-life à la RTBF : surenchère odieuse de la Libre

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    Nous avions signalé la programmation ce mardi d'une émission consacrée aux jeunes pro-life sur la Une (et non sur la Deux comme nous l'avions écrit erronnément). Samedi, la Libre (version papier, p. 37 du "Momento") présentait cette émission en se prêtant à une surenchère odieuse et révélatrice de ce qu'est devenue cette publication qui défendait jadis le trône et l'autel; qu'on en juge plutôt :

    "Après s'être intéressée aux militants de Sharia4Belgium et aux Belges convertis à l'islam radical, la journaliste tourne cette fois sa caméra vers d'autres extrémistes, chrétiens ceux-là. Elle suit en effet une poignée d'étudiants des FUNDP à Namur qui militent contre l'avortement. Pas besoin de forcer le trait. Il suffit de les laisser parler pour obtenir la distance un peu moqueuse (...). La petite vingtaine, accent pincé, ces jeunes gens sont en effet de vraies caricatures ambulantes.... "C'est un peu anarchiste, mais il faut changer complètement ce monde pourri! Le mur de Berlin est bien tombé. C'est la lutte finale!" déclare Antony Burckhardt, le plus motivé, keffieh au cou. (...)

    On remarque au passage la belle inversion des termes. On n'est plus contre l'avortement, un droit acquis de haute lutte par les femmes dans leur combat pour disposer de leur corps, on est désormais "pro life". Difficile en effet d'être contre la vie! Reste évidemment l'éternelle question, plus morale que scientifique, de savoir quand débute la vie.

    Passionnant, ce nouveau sujet de "Tout ça" marque quand même les limites de la grammaire sans commentaire quand il s'agit d'aborder certains sujets plus "sérieux". On aurait en effet aimé savoir, même si on s'en doute, de quel milieu viennent ces jeunes et ce qui les a poussés à s'engager dans ce combat rétrograde. Mais dont l'internationalisation prouve qu'il faut toujours rester vigilant si l'on souhaite éviter un retour en arrière de l'histoire..."

    Pas besoin non plus d'enquêter beaucoup pour savoir de quel bois se chauffe ce critique (H.H.) qui se contente d'entonner tous les refrains rebattus du politiquement et culturellement correct. Décidément, le Belge est tristement formaté par un monde médiatique parfaitement univoque où plus aucun organe de presse n'est susceptible de faire entendre une quelconque différence. Dans de telles conditions, la démocratie d'où les débats sont bannis se fait totalitaire et ces journalistes qui croient faire preuve d'indépendance ne sont en vérité que de tristes serviteurs de la pensée unique.

    N.B. Pour être équitable, nous devons signaler que Ricardo Guttierez s'était montré infiniment plus objectif - et plus sympathique - lorsqu'il avait ouvert les pages du Soir à ces jeunes pour les interviewer (c'était en mars 2011) : http://archives.lesoir.be/le-nouveau-visage-de-la-lutte-contre-l-8217-ivg_t-20110326-01APKA.html et aussi http://www.belgicatho.be/archive/2011/03/26/quand-le-soir-ouvre-toutes-grandes-ses-pages-a-la-marche-pou.html

  • L'esclavage, une réalité multiforme

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    Couleurs de l’esclavage sur les deux rives de la Méditerranée (Moyen-Age - XXème siècle)

    COULEURS DE L’ESCLAVAGE SUR LES DEUX RIVES DE LA MÉDITERRANÉE,
    Sous la direction de Roger Botte et Alessandro Stella,
    Paris, Éditions Karthala, 396 p.

    Présentation de l’éditeur :


    Si l’esclavage des Noirs présente une indéniable spécificité, il est tout aussi évident que l’institution esclavagiste a été aussi complexe et variée que la polychromie des phénotypes humains.

    Sans remonter à l’Antiquité gréco-romaine, l’espace méditerranéen avant, pendant et après la traite transatlantique des Africains, est un observatoire de choix sur la fabrique d’esclaves. D’une rive à l’autre de la Méditerranée, nous pouvons observer la coexistence d’esclaves de différentes couleurs, origines, religions.

    À côté d’Africains arrivés par les traites transsaharienne et atlantique, les marchés d’esclaves se nourrissaient de Slaves, Caucasiens et autres Orientaux, pendant que les clivages religieux alimentaient et justifiaient la capture et la mise en esclavage aussi bien de musulmans que de chrétiens et de païens. Le même statut d’esclave était appliqué à des individus qui, tout en partageant la domination servile, étaient souvent, de par leur origine ethnique, leur sexe, leur âge, leur apparence physique et leurs supposées qualités, destinés à des tâches diverses.

    De Byzance au monde ottoman, de l’Europe chrétienne aux terres d’islam, la désignation des esclaves empruntait une large palette de nuances, la couleur se révélant pour ce qu’elle est : une vision subjective du contraste. C’est cet esclavage multiforme que tentent de dépeindre les textes réunis dans cet ouvrage.

    (via passion-histoire.net)

  • Le Hobbit, une rencontre qui te change la vie

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    La Nova Bussola Quotidiana (Marco Respinti) présente "Un voyage inattendu" qui apparaîtra sur nos écrans d'ici quelques jours (traduction par nos soins) :

    "Il y a plus de bon en toi que tu ne le soupçonnes, fils de l'aimable Ouest"

    hobbit_trailer.jpgLa lecture de Bilbo le Hobbit de JRR Tolkien (1892-1973) transposée à l'écran par un réalisateur de talent, le Néo-Zélandais Peter Jackson, auteur de l'excellente version du film Le Seigneur des Anneaux, arrivera dans les salles (italiennes) le 13 décembre, après une longue, longue attente. Il s'agira de la première partie, intitulée Un voyage inattendu, de trois blockbusters qui se suivront dans les années à venir. (...) ....ce sera un véritable succès, au-delà des gains et de l'écho médiatique, à la condition,  sans être un doublon du livre (chose aussi impossible qu'inutile), de pouvoir en rendre pleinement la profondeur de l'inspiration. 

    Le Hobbit, en fait, est une histoire de maturité, raison pour laquelle il peut s'adresser à la fois aux plus grands et aux plus petits, abolissant, comme peu savent le faire une barrière méprisante et aussi un peu trop idéologique que la critique classe comme un obstacle infranchissable entre enfants et adultes. Le Hobbit est un conte sérieux, et pour cela, il sait aussi faire rire aux éclats au bon moment sans jamais tomber dans l'humour fielleux. Et Bilbo le Hobbit est une histoire vraie, parce qu'elle évoque des choses réelles, même si elles ne le sont pas toujours matériellement. 

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