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Culture - Page 300

  • Expositions parisiennes : quand la culture véhicule des lieux communs sur Dieu

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    Lucetta Scaraffia, dans l'Osservatore Romano, s'attarde sur deux expositions qui se tiennent actuellement et qui sombrent dans les lieux communs du culturellement correct :

    Lieux communs sur Dieu

    Dans le dernier numéro de la revue française « Esprit », consacré à la question de Dieu dans la philosophie contemporaine, on constate un fait : l’expérience que les contemporains partagent la plus intensément est l’absence presque absolue de Dieu dans le quotidien, une non-existence qui se fait presque sensible dans l’espace public ou privé. Ils sont toutefois un certain nombre à avoir la sensation que cette exclusion appauvrit la pensée. Ainsi Dieu retourne-t-il dans l’espace public de la culture d’une grande ville sécularisée comme Paris. Non plus, toutefois, grâce au crible de la théologie, mais à travers celui des plus modernes sciences humaines. Ce sont l’anthropologie et l’histoire, en effet, les lentilles sous lesquelles est affronté le thème de Dieu dans deux expositions : Dieu(x), Modes d’emploi au Petit Palais et Entrée des médiums. Spiritisme et art de Hugo à Breton à la Maison de Victor Hugo.

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  • Un regard catholique sur la foi chrétienne

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    CHRISTUS, un excellent site que nous vous recommandons : http://christus-web.com/

    "À la suite de l'appel de la première lettre de Pierre invitant le chrétien à rendre compte de l'espérance qui est en lui,Christus, website chrétien catholique, cherche à donner des éléments de réponse aux interrogations que toute personne peut se poser sur la foi chrétienne sans toujours savoir où chercher."

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  • L'idéologie du genre, une nouvelle forme de colonialisme

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    L'alarme pour la diffusion de l'idéologie du genre dans le rapport sur la doctrine sociale de l'Eglise

    C'est la colonisation de la nature humaine (Osservatore Romano)

    Trieste, le 28 janvier.

    « L'idéologie du genre » représente « un nouveau colonialisme de l'Occident sur le reste du monde ». Telle est la donnée alarmante la plus significative présente dans le quatrième rapport de l'Observatoire international cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l'Eglise, présenté le samedi 26 janvier dans le chef lieu du Frioul par son président, l'archevêque-évêque de Trieste Giampaolo Crepaldi.

    En effet, au cours d'une seule année, 2011 – période à laquelle se réfère l'étude – « est apparu dans toute sa force subversive le phénomène de la "colonisation de la nature humaine" », c'est-à-dire un ensemble d'immenses pressions internationales afin que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. Ce sont surtout les pays d'Amérique latine qui sont visés. En particulier, le cas emblématique de l'Argentine est cité, où, comme l'a souligné Mgr Crepaldi, au cours d'une brève période de douze mois, « ce grand pays de tradition chrétienne a eu une loi sur la procréation artificielle qui a dénaturalisé la procréation, une loi sur la reconnaissance de l' "identité du genre" qui a dénaturalisé la famille et une modification du Code civil pour permettre la "location d'utérus" qui a dénaturalisé la parentalité ».

    L'idéologie du genre, souligne-t-on, « s'est diffusée, sans rencontrer de véritable opposition, dans les pays développés et est désormais également enseignée dans les manuels scolaires des écoles publiques sans que cela suscite de grandes contestations ». La donnée nouvelle est qu'« elle est à présent exportée de façon systématique dans les pays émergents et pauvres ». Il s'agit d'« une idéologie subtile et envahissante, qui fait appel aux "droits individuels", dont l'Occident a fait son dogme, et à une prétendue égalité entre personnes asexuées, c'est-à-dire abstraites, pour conduire à une déconstruction de tout l'ordre social ».

  • La novlangue; quand la réalité rejoint la fiction

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    Dans son roman d'anticipation "1984", George Orwell imagina une langue nouvelle créée pour conditionner les esprits par la manipulation du vocabulaire; en voici les principes :

    Le novlangue a été la langue officielle de l’Océania. Il fut inventé pour répondre aux besoins de l’Angsoc, ou socialisme anglais.

    En l’an 1984, le novlangue n’était pas la seule langue en usage, que ce fût oralement ou par écrit. Les articles de fond du Times étaient écrits en novlangue, mais c’était un tour de force qui ne pouvait être réalisé que par des spécialistes. On comptait que le novlangue aurait finalement supplanté l’ancilangue (nous dirions la langue ordinaire) vers l’année 2050.

    Entre-temps, il gagnait régulièrement du terrain. Les membres du Parti avaient de plus en plus tendance à employer des mots et des constructions grammaticales novlangues dans leurs conversations de tous les jours. La version en usage en 1984 et résumée dans les neuvième et dixième éditions du dictionnaire novlangue était une version temporaire qui contenait beaucoup de mots superflus et de formes archaïques qui devaient être supprimés plus tard. (la suite se trouve ICI)

    La réalité d'aujourd'hui a-t-elle rejoint la fiction ? On peut le penser en consultant le "Dictionnaire de novlangue" (suivi de "La Bataille du vocabulaire") que Polemia vient de remettre à jour. Il est accessible : http://www.polemia.com/pdf/Novlangue_mise_a_jour_K.pdf

  • Chantal Delsol à "Noms de dieux"

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    Sur la RTBF : Edmond Blattchen reçoit Chantal Delsol (27 janvier 2013)

    pour voir la video : http://www.rtbf.be/latrois/emission/detail_noms-de-dieux?id=56

    présentation sur le site de la RTBF :

    Née en 1947, Chantal DELSOL est philosophe, historienne des idées politiques, romancière, éditorialiste et Professeur de Philosophie politique à l'Université de Paris-Est (Marne-la-Vallée). Elle est aussi membre de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques). Catholique fervente, elle se définit comme « libérale néoconservatrice ». C'est en ce sens une véritable intellectuelle de droite, profondément anticommuniste et totalement réfractaire à « l'esprit de 68 ». On lui doit de nombreux essais sur ce qu'elle appelle « la modernité tardive » (la postmodernité) : Le Souci contemporain, Eloge de la singularité, et, plus récemment, L'Âge du renoncement (Cerf, 2011). Dans ce dernier ouvrage, Chantal DELSOL constate que nos contemporains, du moins en Occident, délaissent de plus en plus la religion au profit des sagesses, antiques et asiatiques. Pour elle, cette évolution risque d'entraîner un panthéisme diffus et un retour du paganisme. Dans cette perspective, selon Chantal DELSOL, notre conception de l'Homme est sérieusement menacée.

  • Une superstition illicite, prohibée depuis l'an 35

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    Tous les historiens savent que le fondement juridique des persécutions antichrétiennes de la part de l’Empire romain est une déclaration rendant le christianisme illicite. Mais de quand date ce fondement ? Quelle est son origine juridique ?

    Un fragment de l’auteur latin Porphyre (fragment 64 von Harnack) confirme la notice de Tertullien que l’on trouve dans son Apologie (5,2) à propos d’un « sénatus-consulte » décrété au temps de Tibère. Ce décret du Sénat faisait du christianisme une « superstitio illicita », dont les adeptes pourraient être mis à mort en tant que tels. Or, les lois sénatoriales pouvaient se prévaloir d’une portée perpétuelle. Ce décret fonda ainsi la législation antichrétienne et les persécutions à venir, jusqu’à ce qu’en 313, Constantin le supprime et établisse la liberté religieuse.

    A découvrir sur eecho.fr

  • La mort de Jacques Heers

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    Nous lisons sur le blog de l'Histoire :

    Le médiéviste Jacques Heers est mort à Angers le 10 janvier à l’âge de 88 ans.

    Né à Paris, Jacques Heers a été élevé à La Ferté-Bernard dans la Sarthe, où ses parents tenaient un commerce. Après un bon parcours scolaire, il devient instituteur en 1945. Tout en accomplissant sa fonction, il prépare la licence d’histoire à la Sorbonne. Il réussit successivement le Capes puis l’agrégation d’histoire en 1948 et 1949. Entre 1949 et 1951, il devient professeur au Mans, puis à Alençon, et enfin au Prytanée national militaire.

    À partir de 1951, il est rattaché au CNRS. Dès lors, il côtoie Fernand Braudel qui l’envoie en Italie préparer un doctorat d’État consacré à Gênes au XVe siècle. Il soutient sa thèse à la Sorbonne en 1958. À son retour d’Italie, il devient l’assistant de Georges Duby à la faculté des Lettres d’Aix-en-Provence. En 1957, il est nommé professeur à l’Université d’Alger où il exerce pendant cinq ans jusqu’en 1962. Par la suite, il est successivement professeur à Caen, Rouen, Université Paris X et à la Sorbonne.

    Professeur honoraire de l’Université de Paris IV, il avait été vice-président de la SHMESP (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Public) de 1971 à 1973.

    Jacques Heers fut un historien indépendant qui ne sacrifia pas au "politiquement et culturellement correct". Ses ouvrages font autorité, par leur rigueur, leur sérieux et leur honnêteté. C'est une référence incontournable pour ceux qu'intéresse l'histoire du Moyen Age et de la Renaissance.

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  • ZENIT.org informe... (24/1)

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    Vietnam: refonte de la Constitution, décryptage de EDA
    Déjà 800 signatures pour une lettre ouverte

    Réseaux sociaux: présentation du Message de Benoît XVI
    "Dans la dynamique de la nouvelle évangélisation"

    Jordanie : plus de 10.000 réfugiés syriens en danger dans le désert
    Secourus par les soeurs comboniennes

    Pologne : le card. Glemp s'est éteint
    Benoît XVI salue "un homme juste dans l'esprit de saint Joseph"

    Réseaux sociaux : Benoît XVI positif mais pas naïf
    Analyse du message du pape par Mgr Celli

    Evangéliser le numérique : authenticité, cohérence, discrétion
    Expertise de Benoît XVI sur les réseaux sociaux

    Benoît XVI rend hommage à un entrepreneur chrétien
    La foi profonde de Giovanni Agnelli

    Emirats Arabes Unis : une loi sur la protection des enfants
    Après la fin tragique d'une petite fille de 8 ans

    Turquie: 15 ans de prison pour l'assassin de Mgr Padovese
    Un geste encore inexpliqué

    Zenit.org a besoin de votre soutien : https://donations.zenit.org/fr/whydonate/

  • Patrimoine religieux : une intéressante étude sur les Jubés

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    3102104-The_Jube_Charel_V_Walcourt.jpgUn article (ou un "reporticle") très bien documenté pour : ...comprendre les raisons de l’apparition du jubé au début du XIIe siècle dans les édifices chrétiens et à apprécier l’évolution dont il fit l’objet au cours des siècles, et à ... esquisser le développement de ce dispositif monumental et de rendre compte de la diversité – aujourd’hui largement mésestimée – de ses fonctions.

    C'est ici : http://www.koregos.org/cgi?usr=v6uduva8w4&lg=fr&pag=1861&tab=317&rec=60

  • Propagande musulmane dans les gares de Paris... et de Liège

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    Nous lisons sur saphirnews.com : "Le vrai visage du Prophète de l'islam" présenté dans les gares parisiennes" :

    Malgré le froid, les bénévoles du collectif 'Tous unis autour du Prophète' étaient présents, samedi 19 janvier près de 5 gares parisiennes. Leur mission : distribuer un livre sur le Prophète Muhammad à des milliers de passants avec pour objectif clair de faire connaître son vrai visage au plus grand nombre. Une initiative qui répond aux caricatures du dernier des prophètes de l'islam, encore méconnu du grand public mais trop souvent sali ces derniers mois par les mouvements islamophobes.

    (...) Pour permettre aux non-musulmans de mieux connaître Muhammad, le collectif 'Tous unis autour du Prophète', réunissant de jeunes musulmans, membres de diverses associations et mosquées d'Île-de-France, a décidé de distribuer, aux abords de grandes gares parisiennes, l'ouvrage « Au-delà des caricatures - Le vrai visage du Prophète Mohammad », signé Noureddine Aoussat.

    11 000 exemplaires distribués

    Ce sont 700 livres qui ont été distribués, samedi 19 janvier, près de la gare Montparnasse vers 13h, indique Rabi Magri, l'initiateur du projet. Depuis 11h30, les membres bénévoles du collectif Tous unis autour du Prophète s'activent en offrant le livre de Noureddine Aoussat, accompagnés de pâtisseries orientaux, aux usagers qui entrent et sortent de la gare Montparnasse. Au même moment, à proximité des gares du Nord, de l'Est, de Lyon, de Châtelet et de Saint-Lazare, des dizaines de bénévoles du collectif réitère l'opération. « A la base, chaque groupe était chargé de distribuer 600 livres mais ici, nous avons déjà distribué 700 livres », indique M. Magri, précisant que chaque groupe est composé de 12 à 15 personnes. Des exemplaires du livre ont également été envoyés à Liège en Belgique. Près de 11 000 exemplaires seront ainsi offerts, à l'issue la journée du samedi, assure M.Magri.  (...)

  • De droite ou de gauche, la Bible ?

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    Nous lisons sur le site du Figaro : La bible est-elle de droite ou de gauche ?

    Normalien, énarque, conseiller à Cour des comptes et membre du comité de rédaction de la revue Commentaire, Armand Laferrère offre une lecture politique de la bible. Extraits.

    Armand Laferrère nous plonge avec clarté et érudition dans les textes qui ont légué à l'humanité le principe selon lequel, du fait de la tendance de la nature humaine à faire le mal, tout pouvoir politique doit être limité. Une belle occasion pour relire la Bible et découvrir, derrière l'œuvre littéraire et spirituelle, des leçons fondamentales pour notre temps. Et un vibrant plaidoyer pour la liberté des hommes.

    LE FIGARO MAGAZINE. - Notre temps n'est pas très favorable aux religions monothéistes, attaquées par les athées comme par les dénonciateurs du fondamentalisme. Pourquoi revenir à la Bible, surtout pour en faire une lecture politique?

    Armand Laferrère. - Parce que l'idée, récemment revenue à la mode, selon laquelle la Bible serait la source du totalitarisme, n'est qu'une vieille lune sans aucun fondement dans le texte biblique. On la considérait déjà comme un cliché démodé au XVIIIe siècle! Il y a eu, bien sûr, des dictatures qui se disaient chrétiennes. Mais la cause n'est pas dans la Bible: elle est dans la nature humaine, qui pousse tous ceux qui ont le pouvoir à vouloir en abuser. Les véritables totalitarismes - le nazisme et le communisme- ont toujours considéré, et avec raison, la Bible comme la plus grande ennemie de leurs ambitions démentes. Il y a à cela une raison précise: les textes bibliques comprennent, en plus de leur contenu spirituel, une réflexion longue et sophistiquée sur le pouvoir politique. Les conclusions de cette réflexion sont sans ambiguïté. La Bible répète sans cesse qu'il faut se méfier des hommes de pouvoir, quels qu'ils soient, parce qu'ils ne peuvent pas échapper à la tendance au mal qui est au centre de la nature humaine. Elle appelle à voir les princes tels qu'ils sont vraiment, dans toute leur humanité, et non dans la lumière trompeuse que leur donnent les oripeaux de leur fonction ou la faveur des peuples. Et surtout, elle insiste constamment sur la nécessité de rabaisser leurs prétentions et de diviser le pouvoir entre plusieurs sources. Comme le dit le psaume 146: «Ne placez pas votre confiance dans les princes.»

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