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Idées - Page 86

  • La théorie du genre ou le monde rêvé des anges

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    la-theorie-du-genre-ou-le-monde-reve-des-anges_full_guide.jpgAuteur : Bérénice Levet
    Editeur : Grasset
    Nombre de pages : 202
    Dans La Théorie du genre ou le monde rêvé des anges, la philosophe Bérénice Levet déconstruit avec brio l’imposture d’une nouvelle idéologie.

    Officiellement, la « théorie du genre » n’existe pas, puisque personne ne s’en réclame ouvertement. En réalité, cette nouvelle conception du monde, car c’en est une, sévit un peu partout, notamment dans ces programmes de l’Éducation nationale où il est expliqué que les individus doivent assumer leur « orientation sexuelle » en fonction de leurs dispositions et non du « sexe social » qui leur serait imposé par des normes « aliénantes ». Ceux qui ont participé aux grandes manifestations contre le « mariage pour tous » connaissent la chanson pour l’avoir combattue.

    Sous prétexte d’égalité des sexes, une nouvelle doxa venue des États-Unis dans les années 2000 a prétendu revitaliser le féminisme en le radicalisant. Son gourou s’appelle Judith Butler, homosexuelle militante et auteur d’un livre au succès mondial : Trouble dans le genre. Un essai où l’auteur prétend démontrer que ce que nous appelons habituellement notre identité sexuelle est toujours l’effet d’une construction socio-culturelle qui ne correspond pas forcément à nos penchants réels.

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  • Sommaire du n° d'avril de La Nef

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    Sommaire du n°269 d'avril 2015
    SOMMAIRE DU N° 269 D’AVRIL 2015

    ÉDITORIAUX

    « Tu ne tueras pas » ?, par Christophe Geffroy
    Quand ce pays sera sans nous, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Convertir les Saoudiens ?, par Maurice Saliba
    Du nouveau à l’Institut Catholique de Toulouse, entretien avec 
    Andrea Bellantone, Aude Suramy et le P. Th.-D. Humbrecht
    À rebours : Libéral-libertaire ?, par Falk van Gaver
    Après les élections : reconstruire autrement, par Jacques    de Guillebon
    Géopolitique d’abord : Le règne des Faucons, par Paul-Marie Coûteaux
    Théologie de la libération : réhabilitation, par Falk van Gaver
    Série libéralisme (7) : Pour un juste libéralisme, par Charles Beigbeder
    Lettres toscanes : Le Calife ou le Christ, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Procréation eugéniste, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Remettre Dieu à sa place, entretien avec le cardinal Robert Sarah

    DOSSIER : VERS L’EUTHANASIE ?
    La culture de mort en marche, par Jacques de Guillebon
    La boucle est bouclée…, par Jean-Marie Le Méné 
    Euthanasie : ce qu’en dit l’Église, par Mgr Jacques Suaudeau
    Refuser de voir la mort en face, par Thibaud Collin
    Soins palliatifs : l’urgence, par Marie-Laetitia Girard
    « Oui, on peut agir ! », entretien avec Jean Frédéric Poisson
    Une légalisation déguisée, entretien avec Marion Maréchal-  Le Pen

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (5/5) : Le traitement qui sauve…, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Miracles, prodiges et signes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Pierre Emmanuel, l’œil du cyclone, par Romaric Sangars
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma,
    Internet, Livres jeunes
    Un livre, un auteur, entretien avec Paul Clavier
    Portrait : Grégor Puppinck, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Sommes-nous en train de vivre la fin de notre civilisation ?

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    Du blog de François-Xavier Bellamy :

    Vivons-nous la fin de notre civilisation ?

    Entretien avec Michel Onfray et François-Xavier Bellamy, paru dans le Figaro du 25 mars 2015. Propos recueillis par Vincent Tremolet de Villers et Alexandre Devecchio.

    LE FIGARO – Michel Onfray, dans Cosmos, le premier volume de votre triptyque philosophique, vous rappelez la beauté du monde. Nous ne la voyons plus ?

    Michel ONFRAY – Nous avons perdu l’émerveillement. De Virgile jusqu’à la naissance du moteur, il nous habitait. Mais depuis, nous avons changé de civilisation : de leur naissance à leur mort, certains individus n’auront vécu que dans le béton, le bitume, le gaz carbonique. Des saisons, ils ne connaîtront que les feuilles qui tombent des quelques arbres qui restent dans leur rue. Il s’agit d’une véritable rupture anthropologique et ontologique : la fin des campagnes, la mort de la province et de la paysannerie au profit d’une hyper cérébralisation. Le vrai problème n’est pas l’oubli de l’être, comme disait Heidegger, mais l’oubli des étants qui constituent le Cosmos.

    François-Xavier BELLAMY – Il faut aller plus loin encore : l’homme n’est plus en contact avec la nature qui l’environne, ni surtout avec la nature dont il se reçoit… Nous avons perdu le sens des saisons, mais aussi celui du rythme naturel de notre propre vie. Le citoyen est devenu citadin, et il a oublié que l’homme ne se construit pas ex nihilo, qu’il n’est pas un produit parmi d’autres, artificiel et transformable, dans la société de consommation. Cette négation du vivant va jusqu’au déni de sa propre mort. Prenez la loi sur la fin de vie : le fait de transformer la mort en sédation, en un simple sommeil, par le prodige de la technique, est une façon pour l’homme d’écarter tout ce qui fait sa condition naturelle.

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  • Quand un dominicain fait l'éloge de l'action politique

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    9782889184477.jpgÉloge de l’action politique

     14x21cm, 209 pages, 18 euros.

    Le vernis de la pensée unique se craquèle enfin. Une supposée génération politique se lève, composée de chrétiens et de non chrétiens. Elle veut passer à l’action et s’illustrer dans le débat.

    Savent-ils, jeunes ou adultes, ce qu’ils veulent et quels moyens prendre ? Sans une pensée, l’action tourne court. Sans compétence, nul n’est respecté. Beaucoup déplorent le manque d’épaisseur humaniste de la classe politique. Pourtant, tout les pousse, le moment venu, à se comporter comme les autres.

    Des questions se posent : légitimité de l’ambition, fins du politique, équilibre du nécessaire et du possible, manipulation des passions publiques, rayonnement professionnel, disponibilité des acteurs, recherche des terrains d’entente. En outre, pour les chrétiens, place du témoignage dans une société sécularisée, rêve d’une chrétienté dans un pays apostat.

    Néanmoins, Dieu semble redevenu un acteur politique. La neutralité démocratique va-t-elle lui faire jouer son meilleur rôle ou bien son plus mauvais ? La laïcité est-elle capable d’arbitrer les religions, comme elle le prétend ? (4e de couverture)

    Le R.P. Humbrecht est Dominicain de la province de Toulouse, philosophe et invité régulier des conférences « Acteurs d’Avenir ». Il appelle régulièrement les jeunes cathos à s'engager dans la vie sociale et politique.

  • Qu'est-ce que la beauté ?

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    9782220066189_200x301.jpgQu'est-ce que la beauté ?

    Auteur(s) : Jean Brun, Boris Lejeune

    Editeur : Desclee De Brouwer ›

    Tandis que le prétendu Art Contemporain s'épuise dans le maniérisme d'une transgression sans objet, qu'attendre de la lecture de Jean Brun ? Tout simplement qu'elle nous ramène à l essence de l'art et de sa fonction, qui est de chanter la Beauté du Créateur à travers ses oeuvres et l'expression humaine qu'en donne l'artiste. Cette fonction sacrée, dans la situation du monde présent, prend la forme d'un combat métaphysique pour l'Être contre le Néant.

    204 pages - 18,50€

  • Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)

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    Sommaire du dernier numéro
     
    (Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres) 
     
    Sommaire du n°268 de mars 2015
    SOMMAIRE DU N°268 DE MARS 2015

    ÉDITORIAUX

    Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy
    La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck
    À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver
    Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet
    Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux
    La réalité du populisme, par Christophe Geffroy 
    Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel
    Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, 
    entretien avec Sœur Marie-Liesse

    DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI
    Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon
    Sables mouvants, par Michel Toda
    Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy
    Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau
    De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri
    Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht
    Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis
    La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes
    Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist
    Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais

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  • La famille en débat à l’Université de Liège (ULg). Une initiative de l'union des étudiants catholiques liégeois à soutenir.

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    Invitation 

    (s'inscrire le 1er mars au plus tard)

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    Copie de ulg_28janv.jpg

    La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste

    Lunch débat à l’Université de Liège, le mercredi 4 mars 2015 à 18h00  

    Famille, solution ou problème ? Après le succès de la rencontre organisée le 28 janvier dernier avec Mgr André-Joseph Léonard, l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe Ethique sociale accueillent à l’Ulg, le mercredi 4 mars 2015 à 18h, Paolo Sorbi, professeur à l’Università Europea de Rome. Réponse, cette fois, d’un sociologue catholique italien qui avait adhéré à l’idéologie marxiste dans les années ’60  et redécouvrit les valeurs sociales chrétiennes et de la famille naturelle, à la lumière de ses affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI. Une initiative à soutenir concrètement: inscriptions à la conférence débat ouvertes jusqu'au 1er mars.

    PROGRAMME 

    « La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste », 

    Sorbi.jpg

    par le sociologue Paolo Sorbi

    professeur ordinaire à l’Università Europea de Rome

               
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat (photo) de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché). 

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants 

    Inscription nécessaire au plus tard le 1er mars 2015:

    soit par téléphone : 04 344 10 89 (de l’étranger +32.4.344.10.89)
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/la-famille-nature-et-culture-lequivoque-freudo-marxiste/

     JPSC 

  • Angélisme, relativisme, égalitarisme : la trilogie du vide danois

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Le Danemark aussi est confronté à la montée de l’islamisme. Les attentats de Copenhague, œuvre comme à Paris d’un natif du pays, mettent en exergue l’incapacité de l’Occident à répondre à « l’islamo-fascisme » dont parle Manuel Valls. Pour le blog « Causeur », le Danemark « illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident ». Une nation où « l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique », note le magazine. Non sans conséquences… »

    Causeur.fr écrit en effet ceci (extrait) :

    […] À peine un mois s’est écoulé depuis les attentats qui ont visé Paris et qui, semblait-il, avaient insufflé un esprit de fronde contre l’islamisme radical à travers le monde, celui que l’on appelle l’esprit du 11 janvier. La réalité est tout autre, c’est désormais un esprit de peur qui règne sur l’Europe, tant les évènements se suivent et se ressemblent dans le mode opératoire et le choix des victimes. Mais surtout, pour incroyablement violents que furent les attentats de Paris, ceux de Copenhague gravissent un échelon supplémentaire dans la terreur, du moins du point de vue symbolique.

    Nation avant-gardiste par excellence, territoire revendiquant à hue et à dia son enchantement, terre précurseur du progrès et de l’individualisme, le Danemark illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident que Michel Houellebecq met en scène dans son roman pour expliquer l’établissement de l’islam. Dans cette contrée à l’origine de toutes les avancées sociétales, où l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique, on ne peut s’empêcher de donner raison à la maxime nietzschéenne selon laquelle la nature a horreur du vide. Et par conséquent d’y voir une cible idéale de l’islamisme radical.

    Le Danemark, c’est aussi le pays de la liberté d’expression, parfois jusqu’à l’extrême. Sans comparaison possible avec la France, il est quasiment permis de tout penser et de tout dire. C’est ainsi que le Danmarks Nationalsocialistiske Bevægelse, parti nazi officiel et légal, exhibe fièrement ses croix gammées lors de ses manifestations publiques, où que l’association pédophile danoise, la DPA, crée en 1985, ne fut dissoute qu’en 2004. En attaquant à Copenhague, les terroristes portaient l’estocade à la liberté d’expression et à sa sanctuarisation sans limites.  Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que le Danemark fut le lieu d’origine du « blasphème », lorsqu’en 2005, le Jyllands-Posten publiait les premières caricatures de Mahomet ? […]

     Ref. Une Europe sans transcendance est-elle capable de résister à l’islamisme ? et Le Danemark frappé par le terrorisme islamiste

    JPSC

  • Confiance, j’ai vaincu le monde

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    Extrait de l’éditorial de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans Notre Église n°55 - Février 2015 :  

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      […] Quand Jésus inaugura son ministère public, il ne vint pas avec éclat et majesté, mais il se mit au rang des pécheurs, attendant son tour pour être baptisé par Jean dans le Jourdain. Désigné comme l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, il n'avait pas besoin de ce baptême de repentir, mais par ce geste de son immersion, il annonçait prophétiquement la modalité de sa mission de salut : c'est par l'humiliation de la passion et la mort sur la croix, qu'il libérerait l'humanité.

    Nous aussi nous attendons un libérateur pour notre temps, dont le pape Benoît XVI avait identifié le problème majeur : « En ce moment de notre histoire, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes et que tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation, et les effets destructeurs s’en manifestent toujours plus en son sein ». En gommant les racines chrétiennes de notre culture, en faisant l’apologie d’une conception matérialiste, hédoniste et relativiste de l’existence qui conduit à ce que le pape François a appelé « le grand vide d’idées auquel nous assistons en Occident », nous faisons le lit du fondamentalisme religieux et de tous les extrémismes. En effet, comme le Saint-Père le rappelait devant le Parlement européen, en citant le Pape émérite, « c’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».

    Ceux que l’on appelle les « islamistes radicaux », qui semblent rallier de plus en plus d’adeptes tant dans les pays à majorité musulmane qu’en France, où le nombre de conversions à l’Islam grandit, ont décidé de punir cette conception du monde qu’ils identifient de manière sommaire avec la civilisation chrétienne : c’est pourquoi les chrétiens, comme nous le constatons au Moyen Orient, au Nigéria ou au Pakistan, sont des cibles privilégiées de leurs exactions. Il s’agit pour eux de conquérir le monde à l’Oumma, en recourant à la violence la plus aveugle pour servir un idéal à la fois politique et religieux.

    Nous ne saurions répondre à cette grave crise par le seul recours à une laïcité qui accompagne ce que saint Jean Paul II a appelé « une apostasie tranquille et silencieuse ». Aujourd’hui, après les attentats du mois de janvier à Paris, on semble même avoir oublié les victimes désarmées au profit d’idées que l’on appelle pompeusement les « valeurs de la République » : « Maintenir vivante la démocratie en Europe demande d’éviter les « manières globalisantes » de diluer la réalité : les purismes angéliques, les totalitarismes du relativisme, les fondamentalismes anhistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse » (Pape François devant le Parlement européen). Aveuglés sur les vrais enjeux, on s’obstine à idolâtrer la liberté d'expression. Mais une liberté d’expression qui n'est pas au service de l'affirmation des droits humains les plus fondamentaux, comme le droit à la vie et le droit à la liberté religieuse, peut devenir destructrice : en sombrant dans l'insulte et la dérision, elle attise la haine, engendre la violence et érige le manque de respect de l'autre en principe du vivre ensemble! Les événements récents en ont apporté la navrante démonstration.

    Ni la violence, ni le laïcisme ne sont une réponse adéquate à la crise que nous vivons. La réponse des chrétiens est tout autre : c'est la grâce de l'Esprit Saint reçue au baptême ! Ce don est seul capable, en nous unissant réellement au Christ mort et ressuscité, de changer radicalement notre cœur, c'est-à-dire de le transformer à la racine, où se cachent les pensées perverses dont Jésus parle dans l'Evangile. On a beaucoup évoqué les islamistes radicaux ou radicalisés, qui exercent une violence inouïe au nom de leur croyance ou de leur religion. La radicalité du baptême se situe à un autre niveau, au plus intime de nous-même, dans la seule contestation qui soit efficace, celle qui s'attaque non aux autres, mais à la racine du mal qui est tapi dans les cœurs : une révolte d'amour contre l'esclavage des passions. En nous établissant dans une relation d'amitié avec le Christ, constamment nourrie par la Parole et les sacrements, la foi nous donne de vaincre le monde ! Alors, nous pourrons avec le Christ transformer l’histoire.

    + Marc Aillet

    Ref: Confiance, j’ai vaincu le monde

     JPSC

  • Ça va ?

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    Sommes-nous condamnés à "aller bien" ? Faut-il nier nos vulnérabilités ? Une réflexion de François-Xavier Bellamy sur le site Ecologie Humaine :

  • L'extraordinaire parcours d'un calviniste converti au catholicisme

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    Lu sur "Le temps d'y  penser" :

    L'extraordinaire parcours de Peter John Kreeft

    Depuis quelques décennies en Amérique du Nord – et particulièrement aux États-Unis – de nombreuses personnalités et leaders évangéliques se convertissent à la foi catholique. Peter John Kreeft fait partie de ces protestants ayant vécu ce changement important.

    Dans son ouvrage The Spiritual Journeys Peter Kreeft consacre un chapitre au récit de sa conversion ( « Hauled Aboard the Ark » mis en ligne sur son site internet : http://www.peterkreeft.com/topics/hauled-aboard.htm.). Il y explique très clairement à quel point il était difficile pour un calviniste d’origine hollandaise comme lui de rejoindre l’Église catholique considérée comme hérétique et idolâtre. Pourtant un événement va tout faire basculer.

    Un jour l’un de ses professeurs, calviniste, lui demande de démontrer que l’Église catholique contemporaine ne correspond pas à l’Église des premiers siècles. Peter Kreeeft se met à faire des recherches et parvient à une toute autre conclusion en « découvrant » que les éléments centraux de l’Église catholique – primauté de l’eucharistie, la présence réelle, les prières aux saints, la dévotion à Marie, l’insistance sur l’unité visible et la succession apostolique – figuraient dès le début dans l’Eglise primitive.

    Néanmoins pour lui la question centrale et décisive est de savoir si l’Eglise catholique est la seule et unique à avoir été fondée par le Christ comme elle le prétend elle-même ou non.

    Pour répondre à cette question il applique alors le raisonnement dit du « trilemme », que CS. Lewis, avait appliqué à Jésus : soit Jésus était un menteur, soit c’était un fou soit il était réellement celui qu’il disait qu’il était.

    Appliqué à l’Église par Peter Kreeft le « trilemme » consiste à postuler que l’Eglise est soit une réalité arrogante, blasphématoire et immorale, soit un mensonge, soit ce qu’elle prétend être parce que Jésus l’a voulu ainsi. Paradoxe ironique : c’est grâce au « trilemme » d’un Anglican que Peter Kreeft entre dans l’Eglise catholique…

    Ce qui a été à l’origine de sa conversion est également le moteur de toute son œuvre apologétique : Peter Kreeft n’a cessé de saisir la cohérence de la foi chrétienne au sein de l’Église catholique, tant du point de vue de son origine historique et apostolique que dans le déploiement de sa doctrine tout au long des siècles.

    Peter Kreeft est en effet l’auteur de plus d’une soixantaine d’ouvrages et un conférencier très apprécié qui expose la foi chrétienne dans un véritable esprit apologétique. Nourri de la pensée d’auteurs comme Thomas d’Aquin, Socrate, Chesterton, Lewis ou encore Pascal il participe à nombreux débats dans des institutions académiques.

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  • BXL, 10 mars : Transmettre, à quoi bon ? avec François-Xavier Bellamy

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    François-Xavier Bellamy est né en 1985. Après des études littéraires, il s’oriente vers la philosophie. Il intègre l’Ecole Normale Supérieure en 2005, et est reçu à l’agrégation de philosophie en 2008. Après deux passages en cabinets ministériels, il quitte ses fonctions pour enseigner dans le secondaire. Ses premiers postes de professeur le conduisent dans plusieurs établissements de banlieue parisienne. Il enseigne actuellement en classes préparatoires littéraires. Parallèlement, il est depuis 2008 maire adjoint (sans étiquette) à Versailles, chargé de la jeunesse, de l’enseignement secondaire et supérieur, et de l’emploi. Il est l’auteur de nombreuses publications dans la presse, et intervient régulièrement pour des conférences auprès de publics variés. François-Xavier Bellamy est aussi l'auteur d'un essai remarqué : "les déshérités ou l'urgence de transmettre".
     
    Il sera à Bruxelles le mardi 10 mars 2015 pour intervenir sur le thème : "Transmettre, à quoi bon ?" et nous donner des clés pour comprendre les fractures dans le système d'éducation, la machine à fabriquer des inégalités ou bien les racines de l'intolérance.