De Gérard Leclerc sur le site de « France catholique » :
« On ne peut contester sérieusement le fait que ce second synode du pontificat, consacré à la famille, soit traversé de tensions qui impliquent de profondes divergences de vue sur des questions graves. C’est le Pape lui-même qui a souhaité ces affrontements, en encourageant la liberté d’expression des participants. Il n’y a là rien en soi qui doive nous surprendre ou même nous alarmer. Les synodes des précédents pontificats avaient été gérés de telle façon que les dissentiments cèdent le pas à la logique du consensus ecclésial. François a pensé que la nature du sujet traité exigeait des débats plus ouverts, au risque de manifester au-dehors des clivages et même des divisions qui alimentent les spéculations sur le binôme conservatisme/progressisme. Il n’est pas certain que ce dernier soit toujours le plus pertinent, ni même le plus opérationnel pour éclairer les enjeux doctrinaux et pastoraux. C’est sans doute la rançon de la transposition sur le terrain politique des procédures synodales.
Au cours du déroulement de Vatican II, nous avions assisté déjà au même genre de phénomènes, considérablement amplifiés par leur orchestration médiatique. Tout se ramenait aux désaccords entre une majorité et une opposition dont on annonçait la défaite, ainsi qu’il convenait au processus qui commande la victoire du camp du progrès sur celui du passé. Mais du même coup, le véritable travail de fond de l’assemblée se trouvait complètement occulté et le contenu des textes élaborés méconnu. C’était surtout le fait d’une réduction idéologique de ce qu’on a appelé le péri-concile. Cela explique d’ailleurs pour partie la crise post-conciliaire dont la cause première fut le défaut de pédagogie pour exposer la doctrine et les acquis de Vatican II. Rares furent les diocèses qui, à l’instar de celui de Cracovie, déployèrent leurs efforts pour que les principaux documents soient compris et intériorisés.
Il est encore trop tôt pour déterminer si les deux synodes sur la famille déboucheront sur une éclaircie doctrinale analogue à celle du concile. Un échec est même plausible. Certes, il serait douloureusement ressenti, mais il est possible que certaines questions abordées ne soient pas solubles dans les conditions actuelles. On peut également penser que l’assemblée synodale pourrait ouvrir plus facilement des perspectives quant à un investissement supérieur, pour tous les continents en dépit des différences culturelles, dans le domaine de la préparation des jeunes gens au mariage. Plutôt que de se polariser sur les traumatismes de l’échec, conviendrait-il de se mobiliser pour créer les conditions d’un meilleur engagement pour la grande aventure de la vie. Il faudrait pour cela tirer toutes les leçons de l’expérience pastorale, là où elle est le plus ardemment déployée. «
Ref. Un synode difficile
JPSC
« L’échevine en charge des Cimetières de Tournai, Laetitia Liénard (PS), a présenté ce mardi soir le nouvel espace multiphilosophique présent à l’entrée du cimetière du Sud à Tournai. C’est le premier du genre en Belgique.


Il est dans la campagne attique, sur la route qui mène d’Athènes à Eleusis, un patelin oublié aujourd’hui de tous, qui a nom Corydalle. Il importerait peu d’en ressusciter ici le souvenir, si l’endroit n’avait été le théâtre autrefois d’une affaire atroce ; mythologique sans doute, mais donc intemporelle, et, hélas ! ― par le fait même ― toujours bien d’actualité...
périphéries dans les limites de la bien-pensance politiquement correcte ? Réponse du prélat "non conformiste" sur le site web de son diocèse :
" En Italie la questions des migrants oppose l'Eglise et la classe politique. En 2014, plus de 165.000 migrants clandestins ont débarqué sur les côtes italiennes. Cet afflux crée des tensions de l'autre côté des Alpes. Mgr Galantino (photo), secrétaire général de la conférence épiscopale italienne dénonce l'inefficacité de la politique gouvernementale et l'indigence du débat politique sur la question migratoire.
Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée.
Au Paraguay, le président ne s’appelle pas Moralès mais Horacio Cartes. Il n’est pas dirigeant syndicaliste ni chef de file du mouvement vers le socialisme mais ingénieur en aéronautique et homme d’affaire, démocratiquement élu. Il a fait les frais de la rencontre avec François. Le journal « Le Monde » commente (JPSC) :
Le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » publie le point de vue d’un moine de l’abbaye bénédictine de Triors:
Un entretien de Giuseppe Rusconi avec Mgr Toso sur le site