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Société - Page 333

  • Cinq piliers pour une éducation conservatrice dépoussiérée

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    D'Olivia de Fournas sur le site de Famille Chrétienne :

    Petit Traité d'éducation conservatrice

    Les cinq piliers d'une éducation conservatrice dépoussiérée

    07/01/2020

    MAGAZINE – L’éducation conservatrice, grâce à cinq piliers qui traversent le temps, permet d’élever ses enfants pour en faire des êtres cohérents et responsables. C’est la thèse du père de famille Pierre-Henri d’Argenson.

    Pierre-Henri d'Argenson : Haut fonctionnaire à La Réunion, Pierre-Henri d’Argenson est père de deux filles et d’un garçon, entre 5 et 12 ans. Avant son Petit Traité d’éducation conservatrice (Cerf), il a publié plusieurs livres, dont un Guide pratique et psychologique de la préparation aux concours (Ellipses).

    Comment l’idée vient-elle à un haut fonctionnaire d’écrire un livre sur l’éducation ?

    Je n’ai aucune compétence académique pour écrire sur ce thème, mais est-ce un sujet de spécialistes ? Les ouvrages rédigés par des experts en sciences de l’éducation que j’ai lus ne m’ont pas franchement convaincu. Ma seule compétence est d’avoir réfléchi au sujet et, accessoirement, d’avoir trois enfants. Or, j’ai constaté que leur quotidien était saturé de publicités, d’écrans, de grossièreté, de vulgarité, d’utilitarisme, de cynisme. Dans ce contexte, une éducation conservatrice dispensée par les parents s’avère capitale.

    Être conservateur dans l’éducation, est-ce revenir au martinet ?

    Pas du tout ! Je rappelle que c’est même interdit par la loi ! Être conservateur ne signifie pas retrouver l’éducation d’avant. Je propose justement un dépoussiérage de cette éducation rigoriste. J’entends l’éducation conservatrice dans le sens d’Hannah Arendt, pour qui l’éducation consiste à offrir le monde à nos enfants, et donc à leur donner les clés pour qu’ils puissent eux-mêmes le changer. Je cherche les invariants éducatifs au-delà des modes.

    Quels sont ces invariants ?

    Il y a selon moi cinq piliers, sans hiérarchisation : une transmission du langage structurée et riche, la lecture des contes de fées, l’autorité, la morale et l’importance de vivre avec ses cinq sens.

    Est-ce conservateur de vivre avec ses cinq sens ?

    L’idéal du progressiste, c’est l’intelligence artificielle, le virtuel, le digital... Le conservateur éduque ses enfants en s’asseyant avec eux au bord d’un lac avec une canne à pêche. Il leur fait découvrir le contact avec la matière, les travaux manuels, le bricolage...

    Comment transmettre cette éducation aux enfants ?

    Le parent conservateur protège son enfant des écrans et l’initie aux relations avec des personnes humaines plutôt qu’avec les friends de Facebook. Il l’emmène au travail, engage la conversation avec des inconnus, développe son estime pour les artisans, les paysans, les soldats. Il lui fait découvrir la vie collective, par exemple via le scoutisme ou les colonies...

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  • L'une des plus anciennes processions de notre pays disparaît

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    Résultat de recherche d'images pour "processie leffinge"

    Lu sur Het Laatste Nieuws du 22 janvier, p. 7:

    L'une des plus anciennes processions de notre pays disparaît

    Une des plus anciennes processions disparaît en raison du trop grand âge des organisateurs. Depuis le Moyen Âge, une procession avec une grande statue de Marie traverse Leffinge, après qu'une fillette aveugle du village ait pu miraculeusement retrouver la vue. Mais, parce que la les organisateurs sont devenus trop vieux, il n'y aura pas de nouvelle édition de l'Onze-Lieve-Vrouweprocessie (Procession de Notre-Dame). L'ancienneté du groupe de gestion est la raison principale. "La plupart des membres ont entre 70 et 80 ans", explique Ingrid Lava, présidente de «Nous avons deux jeunes membres du conseil, mais ils travaillent à plein temps. J'ai moi-même 67 ans. L'année dernière, je suis allé de porte à porte pour recruter des gens.» Il y a encore une autre raison pour laquelle ils laisseront Marie à l'église "Chaque année, nous comptons sur environ 140 figurants - pour la plupart des enfants - mais nous ne les trouvons plus. (...) Trois processions ont déjà été supprimées au cours des trois dernières années. En 2008, il y avait encore 148 célébrations en Flandre où une statue de Marie trouvait place.

  • Dès 13 semaines de gestation, le fœtus peut ressentir de la douleur pendant l’avortement

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    LES FŒTUS POURRAIENT RESSENTIR LA DOULEUR DÈS 13 SEMAINES DE GESTATION

    20 janvier 2020

    D’après une étude menée par un scientifique britannique, le professeur Stuart Derbyshire, et un médecin américain, John Bockmann, les fœtus « pourraient ressentir la douleur » dès 13 semaines de développement in utero.

    Contrairement au consensus médical qui existait jusqu’alors selon lequel, ayant un cortex trop peu développé, les fœtus de moins de 24 semaines ne ressentaient pas la douleur, les deux scientifiques affirment aujourd’hui que « le cerveau et le système nerveux du fœtus sont suffisamment développés pour qu’il ressente de la douleur ».

    En Grande-Bretagne, l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines de grossesse. Le professeur Derbyshire, premier auteur de l’étude, est un ancien consultant du Pro-choice forum au Royaume-Uni et du Planning familial, deux organisations en faveur de l’avortement. En 2006, le scientifique avait écrit dans le British Medical Journal qu’« éviter de parler de la souffrance fœtale aux femmes souhaitant recourir à l’avortement était une politique sensée, basée sur de solides preuves que les fœtus ne peuvent pas ressentir la douleur ». Les deux scientifiques soutiennent au contraire aujourd’hui que « la femme désirant subir un avortement doit être informée que le fœtus peut ressentir de la douleur pendant l’avortement, et que l’équipe médicale devrait proposer à la femme qu’on administre un analgésique au fœtus ». Et ils écrivent dans le Journal of Medical Ethics que poursuivre avec la pratique actuelle de l’avortement sans prendre en compte ces nouveaux résultats relève de « l’imprudence morale ». Un possible changement « vite rejeté » par the British Pregnancy Advisory Service, le « plus important fournisseur d’avortements » du Royaume-Uni.

    Différentes associations en faveur de la défense de la vie ont appelé à prendre en compte ces nouvelles données, et notamment quant à la durée légale autorisée pour pratiquer un avortement. Pour le Dr Anthony McCarthy de la Société pour la protection des enfants non-nés, « une société qui déclare prendre au sérieux la souffrance animale ne devrait pas reculer devant la prise en compte de celle de jeunes êtres humains, au nom du ‘choix’ ».

    218 281 avortements ont été pratiqués en 2018 au Royaume-Uni, ce qui représente « 23% des grossesses ». Et « environ 6000 avortements par an sont pratiqués après 18 semaines de gestation ».

    Pour aller plus loin :

    Au Royaume-Uni, une étudiante sage-femme membre d'une association de défense de la vie suspendue 4 mois

    Allongement du délai légal pour avorter en Belgique : « Cette loi va trop loin »

    Sources: Daily Mail, Stephen Adams (19/01/2020)

  • Suisse : un patron chocolatier dans le colimateur des associations LGBT

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    Du site 24heures.ch :

    Patron de Läderach accusé d'homophobie

    Polémique / Des associations LGBT ont appelé au boycott de l'entreprise Läderach car son directeur général s'oppose au mariage pour tous et est anti-avortement.

    Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018.

    Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018.Image: archive/Keystone

    Le patron du chocolatier Läderach a répondu aux accusations d'homophobie et de misogynie, ainsi qu'au boycott de son entreprise initié par des associations LGBT et le Juso, dans une interview au journal Neue Zürcher Zeitung.

    «Les affaires ont malgré tout augmenté en 2019, mais nous avons des clients qui n'achètent plus chez nous. Cependant, de nouveaux clients sont arrivés, qui regrettent de voir un conflit se faire sur le dos des employés», a expliqué Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018, dans un entretien daté de samedi soir.

    Des appels au boycott ont été lancés alors que le directeur général s'est notamment engagé dans l'organisation de la «Marche pour la vie», opposée notamment à l'avortement. En octobre, une boutique du chocolatier à Bâle a dû fermer à cause d'une attaque à la boule puante. «Il y a eu des actes de vandalisme dans sept succursales de Läderach», a-t-il compté.

     

    Thomas Weiss@thunderbytech

    Nach Flashmob gegen Homophobie vor Zuger Läderach - Jetzt wehrt sich der Chocolatier: «Wir wurden missbraucht» | zentralplus - https://www.zentralplus.ch/die-confiserie-laederach-wehrt-sich-gegen-vorwurf-der-homophobie-1695049/ 

    Jetzt wehrt sich der Chocolatier: «Wir wurden missbraucht» | zentralplus

    Nachdem im Dezember ein paar Zuger eine «Süsse Küsse»-Aktion gegen Homophobie vor der Confiserie Läderach im Metalli durchgeführt haben, wehrt sich das Unternehmen nun vehement gegen die erhobenen…

    zentralplus.ch
    «Pas un seul employé n'a quitté l'entreprise depuis la vague de critiques contre moi». Le patron affirme comprendre que ses opinions suscitent des «résistances», «mais il n'est pas juste que les employés vivent dans la peur». Il ne compte pas s'abstenir de soutenir des organisations chrétiennes, en tant que «laïc qui lit la Bible».

    Accusations rejetées

    Le patron a affirmé rejeter les accusations d'homophobie et de misogynie. «Personne chez Läderach n'est homophobe, ni à la direction, ni dans le personnel». «Je ne suis pas misogyne, 60% de nos cadres sont des femmes». Il affirme seulement avoir une «opinion différente» sur le mariage pour tous et sur l'avortement.

    Le groupe a récemment ouvert des succursales à New York, Toronto et Londres «que nous exploitons nous-mêmes et que nous approvisionnons depuis la Suisse», d'après Johannes Läderach. La société d'Ennenda veut se limiter à 50 magasins en Suisse afin de rester exclusif.

    Actif sur le segment du chocolat premium, l'entreprise a réalisé des ventes annuelles à trois chiffres en millions, selon le journal zurichois. (ats/nxp)

  • RDCongo: la Cenco à Bruxelles pour demander une enquête internationale sur « la main invisible »

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    Lu sur le site web de la Libre Afrique:

    "Le président de la Conférence des évêques catholiques du Congo (Cenco), Mgr Marcel Utembi [archevêque de Kisangani, autrefois aussi dénommée Stanleyville, NdB], son secrétaire général, l’abbé Donatien Nsholé, et le secrétaire exécutif de Justice et Paix, le père Clément Makiobo, sont cette semaine à Bruxelles pour « rencontrer les partenaires du Congo », « partager nos préoccupations sur la situation sécuritaire à l’est » du pays et « leur demander de continuer à nous accompagner ». La Libre Afrique.be les a rencontrés :

    Utembi cq5dam.thumbnail.cropped.750.422-690x421.jpeg

    « Bien qu’il y ait eu des redditions » de membres de groupes armés à l’est du Congo ces dernières semaines, « on continue à tuer et à semer la terreur » dans cette région, déplore la délégation de la Cenco. « En raison d’expériences malheureuses par le passé », expliquent-ils, « nos compatriotes pensent à un plan de balkanisation, ce qui explique la réaction peu respectueuse survenue lorsque le président Félix Tshisekedi a dit que les Banyamulenge sont des Congolais. Pourtant, il a dit vrai ».

    Le président Tshisekedi a suscité des réactions hostiles pour avoir dit, le week-end dernier à Londres, devant la diaspora congolaise, que « les Banyamulenge (NDLR: Tutsis des hauts-plateaux du Sud-Kivu, à l’est de la RDC) sont des Congolais. Arrêtons de nous haïr. Ils sont restés en RDC génération après génération. C’est comme vous qui avez pris la nationalité ici (NDLR: en Grande-Bretagne). Il est anormal qu’on vous déconsidère ».

    Rivalités pour la terre et occupation

    Depuis les années 80, un courant d’opinion au Congo rejette l’idée que les rwandophones, à l’est du pays, sont Congolais. Ce rejet est lié à des questions de rivalité pour la terre; de variations (de droit et d’application des textes) dans la loi sur la nationalité; d’absence d’état civil permettant de distinguer rwandophones congolais et rwandais/burundais immigrés (soit avant soit après l’indépendance); de présence massive de Hutus rwandais, civils et militaires, ayant fui la défaite du régime génocidaire en 1994 pour gagner le Kivu et y commettant de terribles exactions depuis lors; d’occupation des Kivus par la nouvelle armée rwandaise, dominée par les Tutsis (1996-1998); et de manipulations politiciennes.

    Ces dernières années, la question a été particulièrement exploitée par les adversaires politiques de Joseph Kabila, accusé de n’être pas congolais mais rwandais. Bien souvent, l’hostilité pour les rwandophones tourne rapidement au racisme anti-Tutsis, ces derniers étant présentés comme « nilotiques » et non « bantous », au contraire des Hutus. Ce sont les Tutsis rwandais que les Congolais préfèrent voir comme responsables des violences dans les Kivus, bien que la majorité des exactions y aient été commises par les groupes armés hutus rwandais (FDLR et autres) et par l’armée congolaise, selon les enquêtes.

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  • "Marchons enfants" à Paris : une démonstration de force

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    « Démonstration de force »

    Communiqué du collectif Marchons enfants :

    Malgré les grèves et le contexte social, la manifestation unitaire contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes.

    « Une démonstration de force » : le message est clair. Le mouvement associatif partenaire du label « Marchons Enfants » a réussi son pari : poursuivre la mobilisation pour le retrait du projet de loi bioéthique. Un projet de loi ni bio, ni éthique, et même clairement anti-éthique. Compte tenu des enjeux, les organisateurs ne souhaitent pas contribuer à une énième bataille des chiffres face aux estimations fantaisistes de la préfecture de police et d’un cabinet privé, qui a su trouver une niche pour faire parler de lui gratuitement à chaque manifestation.

    Le sujet est trop grave. La loi va-t-elle priver volontairement des enfants de père, de l’amour d’un père, tout au long de leur vie ? Ce serait une profonde injustice. Ce projet de loi va retirer des droits aux enfants, à commencer par celui d’avoir un père à ses côtés pour grandir. Les centaines de milliers de manifestants ont démontré par leur présence la puissance, la vigueur et la détermination du mouvement social. Désormais, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de répondre aux vives et légitimes inquiétudes exprimées, sans le moindre incident, par une foule familiale et populaire. Les observateurs ont tous salué la forte présence de la jeunesse au cœur du cortège, notamment parmi les milliers de volontaires qui ont permis le succès de la manifestation. Cette jeunesse exprime une attente claire : le retrait du projet de loi bioéthique. Selon une enquête Ifop publiée cette semaine, près de 2 jeunes sur 3 (64% des 18-25 ans) souhaitent le retrait du projet de loi.

    Parce que la famille est plébiscitée par les Français, il y a urgence à poursuivre la mobilisation. L’examen du projet de loi en 1ère lecture au Sénat doit démarrer mardi 21 janvier. C’est pourquoi, le mouvement associatif et les associations partenaires du label « Marchons Enfants » appelle à de nouveaux rassemblements le 21 et le 22 janvier à 19h devant le Sénat (rue Tournon).

    La démonstration de force de ce jour marque un tournant dans le processus politique de ce projet de loi. Le gouvernement doit sortir du silence, de l’indifférence et du mépris vis-à-vis des Français.

  • Selon les scientifiques, avant d'atteindre 24 semaines, les bébés à naître pourraient souffrir pendant leur avortement

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    Jusqu'à présent, le consensus de l'opinion médicale était que les fœtus ne peuvent ressentir de douleur avant 24 semaines de gestation, après quoi l'avortement est illégal en Grande-Bretagne, sauf dans des cas particuliers.

    Mais deux chercheurs en médecine, dont un expert britannique de la douleur “ pro-choix '' qui pensait qu'il n'y avait aucune chance que les fœtus ressentent la douleur aussi tôt, affirment des études récentes suggèrent fortement que l'hypothèse est incorrecte.

    Les études indiquent que les bébés à naître pourraient ressentir «quelque chose comme de la douleur» dès 13 semaines, disent-ils.

    Les bébés à naître peuvent ressentir de la douleur avant d'atteindre 24 semaines, disent les scientifiques – ce qui signifie qu'ils pourraient souffrir pendant leur avortement. Sur la photo: le fœtus humain à environ 12 semaines

    12ème semaine de grossesse

    Les femmes qui se font avorter et qui ont atteint ce stade de la grossesse devraient être informées que le fœtus pourrait ressentir de la douleur pendant l'interruption de grossesse, affirment-ils. Et le personnel médical devrait demander si la femme souhaite que la douleur soit soulagée.

    Pour continuer malgré les nouvelles preuves “ flirtent avec l'insouciance morale '', ils écrivent dans l'influent Journal of Medical Ethics.

    La nuit dernière, des anti-avortement ont déclaré que les affirmations des scientifiques devraient changer les attitudes envers l'avortement et sa pratique – suggestions qui ont été rapidement rejetées par le plus grand fournisseur d'avortement du pays, le British Pregnancy Advisory Service.

    L'auteur principal de l'article controversé est le professeur britannique Stuart Derbyshire, qui a agi en tant que consultant pour le Pro-Choice Forum au Royaume-Uni et Planned Parenthood, une organisation américaine pro-choix de premier plan.

    En 2006, il a écrit dans le British Medical Journal qu'éviter de parler aux femmes qui demandent un avortement de la douleur fœtale était «une bonne politique basée sur de bonnes preuves que les fœtus ne peuvent pas ressentir de douleur».

    Jusqu'à présent, le consensus de l'opinion médicale était que les fœtus ne peuvent ressentir de douleur avant 24 semaines de gestation, après quoi l'avortement est illégal en Grande-Bretagne, sauf dans des cas particuliers.

    Mais dans l'article du JME, lui et le médecin américain John Bockmann disent qu'il existe désormais de “ bonnes preuves '' que le cerveau et le système nerveux sont suffisamment câblés à 18 semaines pour que le fœtus ressente de la douleur.

    Plus précisément, on a pensé que le cortex, la couche externe du cerveau qui traite des informations sensorielles, n'est pas suffisamment développé pour que la douleur s'enregistre.

    En conséquence, «de nombreux corps médicaux… déclarent que la douleur n'est pas possible avant 24 semaines de gestation». Cependant, des études récentes montrent clairement «que le consensus n'est plus valable», affirment-ils.

    Une étude a révélé qu'un adulte dont le cortex était fortement endommagé pouvait encore ressentir de la douleur.

    Les deux médecins disent que leurs propres “ différences marquées '' sur la moralité de l'avortement “ ne devraient pas interférer avec la discussion sur la possibilité d'une douleur fœtale ''.

    Compte tenu des progrès récents dans la compréhension, «agir comme si nous avons la certitude» que les fœtus ne peuvent pas ressentir de douleur avant 24 semaines «flirte avec une insouciance morale que nous sommes motivés à éviter».

    Leurs conclusions soulèvent de graves questions pour l'industrie britannique de l'avortement, qui a procédé à 218281 interruptions de grossesse en 2018, soit près du quart (23%) de toutes les grossesses. Environ 6 000 avortements sont pratiqués chaque année à 18 semaines ou plus tard.

    Le professeur Derbyshire et le Dr Bockmann conseillent: “ Étant donné la preuve que le fœtus pourrait ressentir quelque chose comme la douleur lors d'avortements ultérieurs, il semble raisonnable que l'équipe clinique et la femme enceinte soient encouragées à envisager une analgésie fœtale (soulagement de la douleur). ''

    Mais Clare Murphy, de BPAS, a déclaré: «L'examen le plus complet de cette question à ce jour a conclu qu'un fœtus ne peut pas ressentir de douleur avant 24 semaines.

    "Il n'y a rien dans ce document qui conduirait à un changement de pratique." Le Dr Anthony McCarthy, de la Société pour la protection des enfants à naître, a déclaré: “ Une société qui prétend prendre au sérieux la douleur animale ne devrait pas reculer face à la douleur infligée aux jeunes êtres humains au nom du “ choix ''.

    "Rendre la mort indolore pour celui qui est tué ne signifie pas pour autant que la mort est ainsi justifiée."

    La députée pro-vie Fiona Bruce a déclaré: “ Compte tenu de l'évolution des points de vue et de la recherche sur la douleur fœtale, les orientations du Collège royal des obstétriciens et gynécologues sur cette question concernant l'avortement – qui a maintenant près de dix ans – devraient être revues. ''

    Lord Alton, un homologue, qui fait partie d'une enquête parlementaire sur la douleur fœtale, a déclaré: “ Ces nouvelles preuves exercent une pression supplémentaire sur le Parlement pour qu'il réexamine d'urgence notre délai actuel d'avortement. Nous avons eu pour la dernière fois un véritable débat sur les délais en 2008. »

    Le Collège royal des obstétriciens et gynécologues n'a pas répondu à une demande de commentaires.

  • RDC : real politik au Vatican

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    De Hubert Leclercq sur le site web de la Libre Afrique :

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     " Félix Tshisekedi a été reçu vendredi matin par le pape François. Une audience qualifiée de chaleureuse, ce qui contraste avec la visite de son prédécesseur Joseph Kabila en septembre 2016.

    A cette date, la République démocratique du Congo (RDC) était à trois mois d’une élection présidentielle et Joseph Kabila ne semblait pas disposé à renoncer à présenter sa candidature malgré le fait qu’il était atteint par la limite constitutionnelle de deux mandats. Lors de leur entretien, le pape avait clairement exprimé sa désapprobation à Joseph Kabila et le ton n’avait pas été vraiment chaleureux.

    En 2018, il avait été question que le pape fasse une halte en RDC lors de son voyage à Madagascar, au Malawi et à Maurice qui devait se tenir au mois de septembre 2019. Mais le Vatican a finalement décidé de s’en tenir au trajet initial.

    Lobbying

    Un mois après ce premier rendez-vous manqué, Tshisekedi a pu « croiser » le pape François le 5 octobre, au Vatican, à l’occasion de la consécration du cardinal Fridolin Ambongo.

    Depuis cette date, Félix Tshisekedi a multiplié les signes de bonne volonté à l’égard du nouveau cardinal qui aurait joué un rôle essentiel dans la tenue de l’entretien de ce jour.

    Félix Tshisekedi espère toujours pouvoir convaincre la pape de faire prochainement une halte en RDC. Le Vatican a déjà laissé entendre que le Souverain pontife souhaitait entreprendre un voyage en Afrique centrale d’ici 2022. Djouba et Kinshasa sont deux des destinations qui pourraient être à l’ordre du jour.

    Félix Tshisekedi, désigné président grâce à son prédécesseur, cherche depuis son installation sur le trône de la RDC, des soutiens de toutes parts. Le monde catholique serait un outil majeur dans cette quête. Mais le nouveau président ne fait pas l’unanimité dans les rangs catholiques congolais. Si le cardinal Ambongo semble s’être rangé clairement de son côté; plusieurs évêques demeurent très critiques à son égard. « Un voleur reste un voleur », nous disait la semaine dernière un évêque congolais joint par téléphone. « Si François reçoit Félix, il ne doit pas penser qu’il sera absout de tous ses pêchés… », ajoutait-il.

    Pour l’heure, rien n’a filtré de cet entretien ."

     Ref. RDC : Félix Tshisekedi en audience papale

    Le même Hubert Leclercq rappelle, ici dans la foulée, ce dimanche 19 janvier,  comment Kabila a imposé Tshisekedi au mépris de la démocratie et de la morale : ce dont les puissances de ce monde, quelles qu’elles soient,  semblent  d’ailleurs s’accommoder….

     JPSC

  • L'inéluctable déclin démographique du continent européen

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    De Laurent Chalard et Michel Ruimy sur Atlantico.fr :

    La bombe démographique européenne : à partir de 2021, la population diminuera

    Laurent Chalard : Ce qui fait prendre conscience aujourd’hui aux élites dirigeantes de la crise démographique européenne qui s’annonce est que selon les projections de l’ONU, dont s’est fait récemment l’écho le Financial Times sous la plume de Valentina Romei, la population devrait diminuer sur l’ensemble du continent européen à partir de l’année prochaine et plus juste uniquement dans quelques pays, du fait d’un déficit naturel, c’est-à-dire d’un excès des décès sur les naissances, qui ne serait plus totalement compensé par l’immigration provenant d’autres continents, principalement d’Afrique et d’Asie. Pourtant, étant donné les tendances démographiques à l’œuvre en Europe depuis les années 1970, cette situation était largement anticipée par les experts, qui, d’ailleurs, pensaient que cette baisse de la population serait arrivée plus tôt, ayant sous-estimé le volume de l’immigration récente vers l’Europe, beaucoup plus élevé ces dernières années que par le passé, proche de celui constaté vers les Etats-Unis. En effet, la fécondité européenne étant constamment inférieure au seuil de remplacement des générations depuis les années 1980, cela sous-entendait qu’à long terme, le niveau des naissances finirait par devenir insuffisant pour soutenir une croissance naturelle. Mais, le temps court des politiques n’est pas le temps long de la démographie !

    Qu'est ce qui a changé aujourd'hui pour qu'elle paraisse à ce point inévitable ?

    Laurent Chalard : Dans les prochaines années, sauf flux migratoires massifs, la situation de déclin démographique du continent européen est inéluctable pour deux raisons, qui conduisent à la détérioration de son solde naturel. La première raison concerne la natalité, où deux facteurs jouent à la baisse. Le premier, comme nous l’avons vu précédemment, est le maintien d’une fécondité constamment inférieure au seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis plusieurs décennies, avec environ 1,6 enfant par femme à l’heure actuelle, c’est-à-dire que les générations ne se renouvellent que de l’ordre des 3/4. Pour donner une idée plus parlante, chaque année, pour une moyenne de 100 individus en âge de procréer, il n’y a que 75 naissances.  Le deuxième facteur est que les générations qui arrivent aujourd’hui en âge de procréer sont les premières générations creuses des années 1990, en particulier en Europe de l’Est et du Sud, ce qui accentue le phénomène de diminution des naissances, puisque dans un premier temps l’abaissement de la fécondité concernait des générations nombreuses, celles du baby-boom. La seconde raison concerne la mortalité, où un unique facteur joue à la hausse. En effet, étant donné l’héritage du baby-boom post-seconde guerre mondiale qui a concerné l’ensemble du continent, même si son ampleur et sa durée ont été variables selon les pays, désormais commencent à arriver aux grands âges des générations très nombreuses, ce qui va conduire mécaniquement à l’augmentation du nombre de décès. A l’arrivée, cette dernière combinée à la baisse des naissances va entraîner l’accentuation du déficit naturel du continent.

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  • Une neuvaine pour la vie

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    De Vatican News :

    Une affiche anti-avortement dans l'Iowa.

    Une affiche anti-avortement dans l'Iowa. 

    États-Unis : début le 21 janvier de la neuvaine pour la vie

    Les catholiques américains se préparent à prier et à réfléchir pendant neuf jours sur la vie, une initiative promue par les évêques qui débutera le mardi 21 janvier.
     
    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis invite tous les catholiques à se préparer pour la neuvaine annuelle Pro-Life qui débutera le 21 janvier prochain. Neuf jours de prière pour se souvenir de la décision de la Cour suprême de janvier 1973 dans l'affaire Roe vs Wade, qui a libéralisé l'avortement aux États-Unis.

    Chaque jour, pendant neuf jours, tout en priant pour le respect et la protection de chaque vie humaine, une intention différente sera présentée, accompagnée d'informations à son sujet, d'une brève réflexion et de propositions d'actions quotidiennes. Le 22 janvier, cette journée sera consacrée à la protection juridique des enfants à naître.

    L'épiscopat invite tous les fidèles à s'inscrire sur www.9daysforlife.com. Les participants peuvent choisir de recevoir la neuvaine par courriel, par SMS, en version imprimable ou par le biais d'une application mobile gratuite en anglais ou en espagnol. Il sera aussi possible de prier sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #9DaysforLife. Un kit contenant des intentions de prière et des réflexions quotidiennes sera également disponible pour ceux qui animent les journées de prière.

  • Préoccupant : le vieillissement rapide de la population mondiale

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    De C-Fam :

    Les derniers chiffres de l’ONU montrent que la population mondiale vieillit rapidement

    By Susan Yoshihara, Ph.D. | January 10, 2020

    NEW YORK, le 10 janvier (C-Fam) Même si les gens vivent plus longtemps et en meilleure santé, les dernières données démographiques publiées par l’ONU montrent un vieillissement rapide dans le monde entier et un manque d’anticipation sur le plan économique. D’après les trois indicateurs qui figurent dans le dernier rapport de l’ONU sur le vieillissement de la population, seule l’Afrique devrait échapper aux graves conséquences du vieillissement dans les prochaines décennies, période durant laquelle le nombre de personnes âgées dans le monde devrait plus que doubler et franchir la barre de 1,5 milliard.

    Selon les Perspectives de la population mondiale 2019, une personne sur six aura plus de 65 ans en 2050, contre une sur onze en 2019, car le nombre de personnes âgées dans le monde va augmenter en termes absolus et relatifs.

    Les régions où la population vieillira le plus lentement sont celles qui comptent déjà de nombreuses personnes âgées : Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande. L’Afrique va vieillir rapidement, car elle enregistre une chute du taux de fécondité chute et une hausse de l’espérance de vie, mais neuf des dix pays qui vieillissent le plus vite se trouvent en Asie, le peloton de tête étant constitué de la Corée, de Singapour et de Taïwan. Dans ces trois pays, le taux de fécondité s’est effondré il y a des dizaines d’années et reste inférieur au seuil de renouvellement des générations, en dépit des actions menées par les pouvoirs publics pour l’augmenter.

    D’après l’indicateur classique du vieillissement, qui est égal au nombre de personnes âgées de 65 ans et plus pour 100 personnes âgées de 20 à 64 ans, la proportion de personnes âgées dépendantes va fortement s’accroître et s’élèvera à 28 % en 2050, contre 16 % actuellement. L’Europe comptera 49 personnes âgées pour 100 actifs et la Corée, l’Espagne et le Japon atteindront le chiffre époustouflant de 80 personnes âgées pour 100 actifs. En revanche, il n’y a aujourd’hui que sept personnes âgées pour 100 actifs en Afrique et ce chiffre n’augmentera que lentement (on comptera 9 personnes âgées pour 100 actifs en 2050).

    Les difficultés liées au vieillissement sont si graves que les statisticiens de l’ONU ont défini les personnes âgées d’une autre manière, à savoir les personnes dont l’espérance de vie résiduelle ne dépasse pas 15 ans. Cette méthode suppose que les individus ne s’arrêteront de travailler que 15 ans seulement avant leur mort, qui surviendra lorsqu’ils auront entre 80 et 90 ans. Cette hypothèse est extrêmement optimiste.

    Même dans le cas le plus favorable, l’Asie va vieillir rapidement et comptera 25 personnes âgées dépendantes pour 100 actifs, tandis qu’il y aura seulement 10 personnes âgées pour 100 actifs en Afrique. D’après le rapport, les projections les plus optimistes, qui font apparaître un ralentissement du vieillissement et une amélioration des conditions de vie des personnes âgées aux États-Unis et en Europe, masquent peut-être une aggravation de la situation des personnes économiquement faibles dans ces régions.

    Un autre indicateur, d’ordre économique, est très inquiétant. Il joue un rôle important, car il est utilisé par les autorités à des fins de planification économique. Les personnes âgées et les très jeunes consomment plus qu’ils ne produisent, tandis que les actifs produisent plus qu’ils ne consomment. Il faut donc évaluer les flux de ressources économiques qui circulent entre les différents groupes d’âge, ce qui montre comment chaque groupe d’âge dépend du partage et de l’épargne pour consommer à tous les âges de la vie. Selon cet indicateur, la part des personnes âgées va augmenter dans le monde entier et passera de 20 consommateurs âgés à 33 consommateurs âgés pour 100 actifs dans les 30 prochaines années. C’est en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande, où la consommation est importante et l’espérance de vie élevée, que la hausse sera la plus forte. Le Japon et la Grèce devraient compter respectivement 127 et 107 consommateurs âgés pour 100 actifs. L’Afrique, où il y aurait seulement 10 consommateurs âgés pour 100 actifs, resterait la région la plus jeune.

    Le coût de ce phénomène ne sera pas supporté par les mêmes acteurs dans tous les pays. Là où les prestations sociales sont élevées, comme en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes, ce coût sera à la charge de la collectivité. Dans les régions où le soutien relève davantage de la sphère privée, par exemple aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Asie du Sud-Est et du Sud, les familles et les actifs devront eux-mêmes aider les personnes du troisième âge.

    Afin d’éviter une crise économique, le rapport recommande d’accroître le nombre d’actifs, notamment chez les femmes et les personnes âgées, d’augmenter progressivement l’âge de la retraite, de diminuer les prestations sociales et de parvenir à un équilibre entre les dépenses publiques et les dépenses privées, comme aux États-Unis, en mettant davantage à contribution les actifs et les familles.

  • L'avortement, enjeu majeur des prochaines élections américaines

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    L'AVORTEMENT, UN ENJEU MAJEUR DES PROCHAINES ÉLECTIONS AMÉRICAINES

    17 janvier 2020

    Le Planned Parenthood a prévu de dépenser 45 millions de dollars pour les élections de 2020. Selon la directrice exécutive de Planned Parenthood Votes, Jenny Lawson, « jamais les enjeux n'ont jamais été aussi importants ». Elle craint que la Cour suprême ne remette en cause l’arrêt Roe v. Wade (cf. Etats-Unis : l'avortement devant la Cour Suprême ) qui a ouvert l’accès à l’avortement. La Cour devrait en effet entendre d'ici l'été les premières affaires liées à l'avortement depuis que la nomination par le président Trump des juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh en 2017 et 2018. L'une de ces affaires porte sur une mesure adoptée en Louisiane en 2014, qui exige que tout médecin qui pratique un avortement soit admis dans un hôpital local. Une décision confirmant la loi pourrait faire de la Louisiane le premier État sans accès légal et pratique à l'avortement depuis la décision Roe v. Wade.

    La somme doit servir à financer l'élection présidentielle ainsi que les courses au Congrès et à la Chambre des représentants. La campagne Planned Parenthood Votes serait distincte financièrement et structurellement de la principale organisation du Planned Parenthood qui gère les cliniques.

    La campagne se concentrera sur neuf États clés : Arizona, Colorado, Floride, Michigan, Minnesota, New Hampshire, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin. L'argent sera consacré à la publicité numérique, à la télévision et à la radio, au démarchage et aux envois postaux.

    Jenny Lawson a déclaré que le Planned Parenhood était largement satisfait des propositions du parti démocrate sur le droit à l'avortement : « Les candidats démocrates ont collectivement les politiques les plus audacieuses que nous ayons jamais vues en matière de droits génésiques », a-t-elle déclaré.

    Publié début janvier, le rapport annuel de l'organisation montre que le groupe a reçu 617 millions de dollars de fonds publics pour l'exercice financier se terminant en juin. Ce chiffre représente environ 37 % de son financement global, soit une augmentation d'environ 9 % par rapport à l'année précédente.

    Les opposants à l'avortement sont également prêts à intensifier leurs actions avant les élections. La liste Susan B. Anthony a déclaré à l'été 2019 qu'elle dépenserait 41 millions de dollars pour « contester agressivement, éroder et finalement renverser l'arrêt Roe v. Wade ».

    Sources: The Hill, Zack Budryk (16/01/2020) - Fox news, Sam Dorman (16/01/2020)