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Société - Page 329

  • "Internet, malgré ses défauts, réussit à libérer un peu les territoires occultés de l’information"

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    D'Alexandre Devecchio sur le site du Figaro Vox

    L’année 2019 vue par nos chroniqueurs - Goldnadel: «Des îlots de pensée libre existent ici et là avec grand succès!»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - La gauche médiatique a perdu le monopole du discours. Et elle n’en est que plus hargneuse envers ses contradicteurs, explique notre chroniqueur.

    31 décembre

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son récent ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.


    FIGAROVOX.- Cela fait maintenant six ans que vous chroniquez l’actualité chaque semaine pour FigaroVox. Que retenez-vous de cette expérience?

    Gilles-William GOLDNADEL.- Le sentiment d’avoir contribué à un phénomène médiatique à la fois nouveau et puissant. Il me semble se caractériser et être appréhendé par beaucoup comme libre, créatif et pluriel.

    La rage impuissante que certains manifestent à son endroit-ceux qui pensaient détenir pour toujours le monopole du discours médiatique -m’amuse autant qu’elle valide mon jugement. FigaroVox est important.

    Que retenez-vous plus particulièrement de cette année 2019? Si vous ne deviez citer que trois événements?

    De manière très subjective, j’en retiens trois événements très négatifs: le phénomène Greta Thunberg qui caractérise de manière caricaturale la montée en puissance du gauchisme climatique autoritaire mâtiné d’un jeunisme propre à toutes les idéologies totalitaires. L’impérialisme de la dictature des mollahs iraniens qui ne rencontre aucun esprit critique en Europe. Et enfin, pour ne pas terminer l’année en beauté, cette décision de la Cour d’appel dans l’affaire Halimi (qui me concerne personnellement en tant qu’avocat de la sœur de la victime) qui effectivement relève littéralement de l’irresponsabilité pénale de la justice française.

    Vous êtes bien sombre! Ne jugez-vous pas, par exemple, que les idées conservatrices sont mieux représentées qu’avant?

    Je reconnais que dans ces débats pluralistes, place est à présent faite à des tenants des idées conservatrices. Le public au demeurant les réclame à cor et à cri. Il est rare néanmoins qu’ils deviennent éditorialistes… Et puis la censure veille, depuis le CSA jusqu’aux «Sleeping Giants».

    L’omerta existe encore-ainsi je suis tricard sur le service public pathologiquement allergique à tout pluralisme-et l’église cathodique encore en majesté sur les médias mainstream est capable de focaliser sur les événements qui l’arrangent et de minimiser tout ce qui la dérange. Heureusement Internet, malgré tous ses défauts, et notamment «la fâcheuse sphère» telle que je l’appelle, réussit à libérer un peu les territoires occultés de l’information.

    L’année a aussi été marquée par l’émotion des Français, et même du monde entier, devant le toit en feu de Notre-Dame. Cet incendie, traitée par tous les médias comme un événement hautement symbolique, semble avoir réveillé dans le pays quelque chose de profond...

    Lorsque j’ai assisté à ce spectacle dantesque de la cathédrale en feu, j’y ai vu, je l’avoue, comme un mauvais signe céleste. Je vous rappelle que nous craignions alors que l’édifice tout entier ne s’effondre à nos pieds. Alors oui, j’ai vécu ce moment comme l’enfer de l’écroulement de la France catholique. Tel que décrit de manière plus politique par Jérôme Fourquet dans son Archipel Français.

    Pour vous dire le vrai, je n’aurais jamais pensé vivre cet instant comme un enfer, moi le petit juif normand pour qui l’église en majesté d’avant Vatican II n’avait pas toujours été bonne fille. Enfant, les cloches qui sonnaient me donnaient le bourdon. Et me voilà qui me retrouve à signer la pétition en faveur de la France des clochers… Car je crois aux racines chrétiennes de la France qu’on voudrait arracher, raison pourquoi j’y tiens.

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  • La notion de genre et les identités homme-femme

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    2020_01_01_10_06_19_Greenshot.pngà découvrir sur "La question du Mardi"

  • Le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère : un avatar du new age

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    Bien_vivre.jpgRédigé par Joël Hautebert le 23 décembre 2019, l’Éditorial du bimensuel l’ «Homme Nouveau» sous le titre prudent « Y a-t-il un rapport entre le bien-vivre, l’Onu et l’Amazonie ? »  revient en fait sur le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère, Gaia, un avatar du new age invité au curieux synode amazonien réuni voici quelques semaines à Rome :

    « Dans le document  final du synode sur l’Amazonie (paragraphe 9), il est dit que « la recherche de la vie en abondance chez les peuples autochtones d’Amazonie se concrétise dans ce qu’ils appellent le “bien-vivre” et se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême, car il existe une intercommunication entre le cosmos tout entier, là où il n’existe ni excluants ni exclus. Une telle compréhension de la vie est caractérisée par le lien et l’harmonie des relations entre l’eau, le territoire et la nature, la vie communautaire et la culture, Dieu et les différentes forces spirituelles. » 

    Le lien avec la Pachamama

    Cette référence explicite au bien-vivre des peuples autochtones d’Amazonie donne consistance à l’idée évoquée précédemment (cf. L’HN n° 1699) du lien étroit qui unit ce concept au culte de la Pachamama. De multiples publications universitaires sur les mutations politiques et idéologiques actuellement observables de l’autre côté de l’Atlantique confirment ce lien. Les enjeux s’étendent d’ailleurs bien au-delà du seul cas restreint de l’Amazonie… et même de l’Amérique du Sud. Il en ressort qu’il existe de fortes convergences intellectuelles et militantes enre les paradigmes actuels de la théologie de la libération et la cause mondialiste écologiste, convergences auxquelles la politique onusienne accorde son crédit à travers plusieurs résolutions. 

    En s’appuyant sur les populations indigènes du monde rural, la théologie libérationniste s’applique à modifier son approche subversive, en faisant de l’écologie son principal thème de revendication. Il est remarquable de trouver la promotion du culte de la Pachamama dès 1988, dans un livre intitulé Théologie de la Terre, écrit par un moine brésilien, toujours très à la mode, Marcelo Barros : « La Pachamama, en tant que représentation symbolique de Dieu, n’est pas idolâtrie, car elle ne sert pas à dominer les pauvres. Elle n’est qu’une médiation du Dieu de la vie. Les fruits de la Terre sont conçus comme le visage de Dieu. Quand on vénère la Terre on vénère Dieu. La Pachamama est en faveur des pauvres, protectrice des faibles. Elle est la mère qui nourrit les hommes »1. Les convergences entre la théologie libérationniste et « l’écologie des pauvres » portent essentiellement sur la dénonciation de l’exploitation de la Terre et de l’idéologie de la croissance, ainsi que sur une approche holistique du monde2. La notion de bien-vivre offre ainsi une base conceptuelle à un projet politique révolutionnaire, présenté comme une alternative au « vivre mieux » matérialiste occidental, capitaliste et colonialiste.

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  • De plus en plus de jeunes catholiques s'affichent sur Instagram

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Les jeunes catholiques s'affichent de plus en plus fièrement sur Instagram

    29 décembre 2019

    Image d'illustration. Photo © XAVIER VILA/SIPA

    Le réseau social aux plus de 6 millions d’abonnés compte de nombreux utilisateurs catholiques, notamment français, qui y font part de leur foi.

    Tout particulièrement à l’approche de Noël, on ne compte plus, sur Instagram, les hashtags destinés aux catholiques, tels #avent2019, #chretienlifestyle, ou encore #evangiledujour. Car le réseau social séduit cette communauté religieuse, croyants comme représentants cultuels.

    L’Église veut « parler la même langue » que les fidèles

    CNews consacre ainsi un reportage à ce phénomène. Et s’est penché sur le cas d’Angélique, qui compte plusieurs milliers d’abonnés. Pour « parler du Christ », il faut « utiliser les moyens de communication qu’on a maintenant », juge la jeune femme. Comme elle, un magasin parisien, « Catho Rétro », mise sur la communication en ligne, et notamment Instagram.

    L’Église catholique elle-même est présente en ligne. Elle a d’ailleurs « toujours investi les nouveaux médias utilisés par les fidèles. L’idée c’est de parler la même langue qu’eux », précise pour 20 Minutes Isabelle Jonveaux, sociologue des religions et Internet. Mais alors, pourquoi particulièrement Instagram ? « L’appli permet de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. En suivant quelques comptes et des mots-clés, l’algorithme va proposer de plus en plus de contenus du même genre », précise au journal Charlotte Hervot, auteur du Petit guide de survie sur Instagram.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

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    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

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  • Les évêques invitent à protéger la vie conçue

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    Du Forum catholique :

    Protéger la vie conçue

    Circulaire de la Conférence épiscopale catholique hongroise

    Vous trouverez ci-dessous la circulaire du MKPK, publiée le 28 décembre 2019, en la fête des Saints Innocents.

    Dans sa circulaire du 13 novembre, la Conférence des évêques catholiques hongrois a déjà abordé l'importance de protéger la vie humaine qu'elle conçoit, mais en raison de l'extrême actualité du sujet, nous voudrions souligner la position de l'Église à cet égard. Les prédécesseurs de notre évêque ont publié une circulaire le 12 septembre 1956, car à cette époque ils autorisaient l'avortement artificiel en Hongrie. La langue du document à l'époque peut sembler dépassée, mais en termes de contenu, rien n'a perdu de sa pertinence.

    «Avant de le créer dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant votre naissance, je suis sanctifié »(Jér. 1.5) - nous lisons dans le livre du prophète Jérémie, par lequel le saint auteur affirme que la vie ne commence pas avec la naissance mais avec la conception. Le point 2270 du Catéchisme de l'Église catholique déclare: "Dès la conception, la vie humaine doit être inconditionnellement respectée et protégée. Les droits de l'homme doivent être reconnus dès le premier instant de son existence, y compris le droit inviolable de tout être innocent à la vie. »

    La vie est le fruit de l'amour de Dieu. Dans notre circulaire de 1956, nos ancêtres ont déclaré: «Notre vie, Dear Hails, a commencé avec notre conception. Puis Dieu a insufflé en nous l'âme immortelle qu'il a créée à son image. Que nos parents soient bénis qui ont reçu notre candidature à ce monde avec une âme sacrificielle. Bénie soit notre mère, qui a pris soin de ne prendre aucune action qui pourrait nous être nuisible là-bas sous son cœur; et notre père qui a pris soin de notre mère à cause de nous. Ils ont attendu avec plaisir, deviné notre sexe, conseillé notre nom, fait le berceau, les vêtements pour nous! Le Père céleste devrait les payer pour leur bonté, et Notre-Dame devrait les aimer; nous les remercions de nous garder en vie et de ne pas nous tuer! »

    Il y a plus de soixante ans, l'exclamation douloureuse était: "Comment se fait-il qu'ils ne nous aient pas tués? Cela aurait-il été possible? […] Dieu a mis l'amour d'un parent dans la nature de l'homme… »et donc le meurtre délibéré du fœtus est un péché selon la loi de Dieu. Nous sommes surpris de constater que plusieurs de nos compatriotes sont décédés des suites d'une fausse couche au cours du XXe siècle. siècle, comme de nombreux Hongrois sont morts dans les guerres mondiales.

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  • Greta Thunberg : un danger pour le christianisme selon l'archevêque de Cracovie

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    Du site de valeursactuelles.com :

    Résultat de recherche d'images pour "Marek Jedraszewski"

    L’archevêque de Cracovie estime que Greta Thunberg représente un danger pour le christianisme

    28 décembre 2019

    Dans une interview, Marek Jedraszewski s'en est pris à l'“écologie” et à la jeune militante suédoise.

    Véritable icône du mouvement pour la défense de l'environnement, Greta Thunberg fédère aussi de nombreux détracteurs. Et l'un d'eux se trouve en Pologne : lors d'une interview accordée au média local TV Republika, l'archevêque de Cracovie a descendu en flèche celle qu'il qualifie péjorativement d'« oracle », rapporte le site Novena News.

    L'écologie, « un phénomène très dangereux »

    Pour Marek Jedraszewski, l'adolescente « devient un oracle pour toutes les forces politiques et sociales » essayant de « rompre avec toute la tradition chrétienne ». « Tout est soudain remis en question ; en réalité, notre culture est remise en question ; l'ordre mondial tout entier s'inverse, partant du fait que l'existence de Dieu, le créateur, est remise en cause ; le rôle et la dignité de chaque être humain sont remis en question », a-t-il encore estimé. L'homme d'Église a également visé « l'écologie », « un phénomène très dangereux » qui est, selon lui, « contraire à tout ce qui est écrit dans la Bible ».

    La position de Marek Jedraszewski est loin d'être partagée au sein de l'Église catholique, alors même que le pape François, en avril dernier, a félicité Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense du climat. « Le Saint-Père a remercié et encouragé Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense de l’environnement », avait ainsi fait savoir le Vatican après une rencontre entre le pape et la militante. « J’ai rencontré aujourd’hui le pape François. Je l’ai remercié, car il parle clairement de la crise climatique. Il m’a dit de poursuivre » mon engagement, avait enchaîné cette dernière, sur Facebook.

  • Belgique : le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas

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    Malgré les ritournelles reprises en choeur par les communicateurs officiels de l'Eglise de Belgique qui nous parlent de changement, de valorisation du rôle des femmes et des laïcs et les autres poncifs habituels relevant de la méthode Coué, les chiffres sont accablants et justifieraient une remise en cause radicale des orientations pastorales actuelles... 

    Lu dans la Dernière Heure de ce lundi 30 décembre (et repris sur le site de la Libre) :

    Le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas.

    L’Église catholique belge vient de publier son deuxième rapport annuel. Comme l’année dernière, le document consiste en un peu moins d’une centaine de pages qui présentent une série de données chiffrées relatives à l’évolution de la vie de l’Église.

    Cette année encore, le rapport témoigne d’une pratique religieuse particulièrement basse. On y apprend ainsi que le nombre de prêtres catholiques poursuit sa chute vertigineuse.

    En 2018, on comptait au sein des diocèses 2 301 prêtres (contre 2 774 en 2016). Parmi eux, seuls 26,6 % étaient âgés de moins de 65 ans. Plus de la moitié des prêtres avaient plus de 75 ans (51,4 %).

    Cette chute des vocations est logiquement associée à une baisse de la pratique religieuse. Le rapport nous apprend que 44 850 baptêmes ont été administrés en Belgique en 2018, contre 50 867 en 2016. Rapportés aux 117 800 naissances survenues l’an dernier, ils correspondent à un pourcentage de 38,1 % de baptêmes par rapport aux naissances de l’année (contre 42,0 % en 2016).

    En ce qui concerne les mariages religieux, 6 765 d’entre eux ont été célébrés en 2018 contre 7 859 en 2016. Rapportés aux 45 059 mariages civils célébrés l’an dernier, ils constituent un pourcentage de 15,0 % (contre 17,6 % en 2016).

    Quant à la pratique dominicale, elle a été mesurée le troisième dimanche d’octobre 2018 à 238 298 personnes. En 2016, la même opération de comptage avait dénombré 286 393 personnes. Cela correspond à une baisse de 20 % en deux ans.

    "Le taux de baptêmes diminue en moyenne de 1 % chaque année et celui des mariages de 1,5 %. Toutefois, le nouveau rapport de l’Église catholique belge montre une accélération de cette tendance : en deux ans, le taux de baptêmes aurait baissé de 4 % et celui des mariages, de 2,6 %. Quant au taux de funérailles catholiques, il s’établit aujourd’hui en dessous de la barre des 50 %. Mais la baisse la plus spectaculaire concerne la pratique dominicale, qui a été divisée par huit en quarante ans", commente l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela).

    article en entier

    Lire aussi : Comment l'Église catholique fait-elle face au manque de prêtres ? (Bretagne)

  • La Reine des Neiges 2 et La Guerre des étoiles IX, fers de lance du credo progressiste de Disney

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    De l'excellent site "Pour une école libre au Québec" :

    La Reine des Neiges 2 et La Guerre des étoiles IX, fers de lance du credo progressiste de Disney. Libérez-vous du passé, du désir, et de toutes les contraintes qui entravent votre liberté: telle est, en substance, la morale des deux derniers mégaproduction Disney, La Reine des neiges 2 et La Guerer des étoiles IX. Attention, intrigues déflorées et divulgâchées. Texte de Pierre-Henri d’Argenson, auteur d’un Petit traité d’éducation conservatrice (Le Cerf, 2019) et de La fin du monde et le dernier dieu (Liber, 2018).

    La Reine des Neiges 2 et Star Wars épisode IX, grosses productions emblématiques des studios Disney sorties au mois de décembre, ont au moins un point commun: leurs bandes annonces étaient très réussies. Dans ce domaine, Disney n’a pas perdu la main. Pour ce qui est des films eux-mêmes, c’est une autre histoire, ou plutôt la même: celle de l’effondrement de la puissance narrative et mythologique qui avait fait la force des premiers opus, au profit d’une tornade de séquences d’action sans profondeur ponctuées des poncifs à la mode de l’idéologie progressiste.



    Commençons par le dernier épisode de Star Wars, qui fait suite à deux autres déjà passablement dégradés par rapport à la trilogie historique. Nous ne reviendrons pas sur le scénario abracadabrantesque que l’on peine à suivre, baladés que nous sommes de planètes en course-poursuites. Si les héros de ce dernier opus n’ont pas tous la Force, ils ont de l’Endurance! Mais pas autant que le spectateur qui s’essouffle avant eux, et pour cause, c’est le but recherché: immergés dans l’action perpétuelle, les personnages vivent dans un éternel présent qui les prive de toute épaisseur psychologique, de tout mystère. Il ne reste rien du souffle épique de l’épopée initiale, ancrée dans le tragique de la condition humaine et la patience des constructions stratégiques, des intrigues politiques et amoureuses, des rites initiatiques, des révélations bouleversantes.

    Nous retrouvons surtout en creux les grands articles de la foi progressiste, le premier étant la dissolution de tout enracinement des choses dans un présent omniprésent qui réduit l’existence à une succession de séquences. En dehors de Rey et Kylo Ren, les nouveaux personnages et Poe et Finn en premier lieu n’ont quasiment pas d’histoire, pas de pensée, pas d’ancrage symbolique. On a l’impression que les nouvelles productions ont voulu casser les archétypes des mythes, ceux qui rattachaient les anciens personnages à des figures ancestrales: la princesse, le chevalier, le bandit, le père tyrannique… La trilogie de Georges Lucas puisait dans les Atrides, Rome, Aristote, Machiavel, Grimm, Tolkien, Asimov, la Bible, elle n’a pu être écrite que par des hommes de culture.

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  • En Grèce : première célébration de la journée de l'enfant à naître

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    En Grèce, ce dimanche : la journée de l’enfant à naître

    Grèce Le gouvernement lance ce dimanche la première "Journée de l’enfant non né" (sans doute en lien avec la fête des Saints Innocents). Pour la première fois de son histoire le pays va fêter ce dimanche la "journée de l’enfant non né", promulguée quelques heures après l’arrivée au pouvoir du conservateur Kiriakos Mitsotakis.

    Cela faisait des années que les organisations de défense des familles nombreuses militaient en faveur de son instauration. Les conservateurs ont mis à l’honneur la "journée de l’enfant non né" qui va être célébrée dimanche dans tous les sermons dominicaux. Des tracts d’information seront même distribués à la sortie des églises. Pour l’évêque de Néa Ionia, Mgr Gabriel "il ne s’agit pas de politique électorale mais de baisse de la natalité. La Grèce, dit-il, a un très grand problème, la dénatalité. D’après les chiffres que nous avons, les décès dépassent de plusieurs milliers les naissances, et ce, depuis plusieurs années. Si on continue sur cette lancée en 2030 et 2050 nous aurons une baisse de la population d’environ 20 à 25 %. On doit réagir." La Grèce a 40 000 avortements déclarés chaque année mais on estime le chiffre réel à 300 000.

    D'après le très tendancieux article (« Athènes face au business de l’avortement ») d’Angélique Kourounis sur la Libre d’aujourd’hui ( 28 décembre)

     

  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • Les voeux décapants de Boris Johnson pour Noël

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    De la Revue Item :

    Paroles de Boris Johnson pour ses voeux de Noël

    publié dans regards sur le monde le 26 décembre 2019

    Ce mardi 24 décembre, le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, élu le 12 décembre dernier avec une majorité historique (365 sièges à la Chambre des communes, record absolu sur les 30 dernières années), a publié la vidéo de ses vœux de Noël.

    Et ils sont décapants !

    Bien sûr, on commence à connaître le fantasque « BoJo », capable de réciter les premiers vers de l’Iliade en grec ancien devant un parterre d’écrivains et une journaliste pleurant de rire lors du Melbourne Writers Festival de 2013.

    Mais avec ces vœux, il frappe encore un grand coup. En fond sonore, le chant « Adeste fideles » au piano. Nous faisant face, la sympathique bouille de Boris Johnson, ébouriffé, pâle et l’air de n’avoir pas dormi depuis quinze jours, comme à son habitude. Cependant, dès les premiers mots, il capte notre attention : le « PM » nous appelle affectueusement « folks » et nous rappelle que « Noël est d’abord et avant tout la célébration de la naissance de Jésus Christ »… Quel chef de gouvernement occidental a eu ce discours, récemment ?

    De temps en temps, le spectateur se promène avec le Premier ministre sur le terrain, alors qu’il exprime sa gratitude à ceux qui laisseront une « chaise vide » à la table du réveillon chez eux car ils œuvrent au service des citoyens en cette nuit de Noël : dans un hôpital pour le personnel du National Health Service ou sur un navire de guerre pour les militaires engagés sur le sol national et à l’étranger. Et puis, soudain, les notes de l’« Adeste » se font plus graves, la diction plus solennelle : « Je veux saluer ces chrétiens qui, dans le monde entier, font face aux persécutions : pour eux, Noël sera fêté en privé, en secret, ou peut-être même en prison. En tant que Premier ministre, c’est cela que je veux changer. Nous nous tiendrons partout aux côtés des chrétiens persécutés. Et nous défendrons votre droit à pratiquer votre foi. »

    Ainsi, une fois de plus, celui qu’une bonne majorité des médias de tous pays s’acharne à faire passer pour un guignol nous montre qu’il est, par les paroles au moins mais c’est déjà beaucoup, un grand chef d’État. Gardons enfin à l’esprit son conseil le plus avisé : à la table du réveillon, « essayez de ne pas trop vous disputer avec la belle-famille » !

    C’est sans doute cela, la magie de Noël façon BoJo : cette gravité churchillienne d’homme d’État qui sait s’inviter à la table de Noël entre le Christmas pudding et la belle-famille. Un style.

    (Source BV)