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Société - Page 509

  • Eglise: le pape François veut modifier la loi du célibat obligatoire pour les prêtres de rite latin

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    DieZeit_cover.jpgC’est ce qu’il a réaffirmé à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 9 mars dernier (voir ici  sur Belgicatho).  Il n’y a là aucun « scoop ». Le 13 juillet 2014, Eugenio Scalfari, fondateur et ancien directeur du quotidien italien de gauche « La Reppublica » avait déjà reproduit ce dialogue censé transcrire la parole même du pape régnant  à propos du célibat des prêtres:

     -« Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome ? » 

    - «Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur (1). L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient. Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai. »

    Le célibat ecclésiastique, une invention tardive ?

    Ceux qui comme le pape régnant voient dans le célibat des clercs majeurs une invention tardive (1) sont de moins en moins nombreux, car l’argument, tiré en fait d'une disposition du 2e concile de Latran (1139), ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : celui-ci a pour objet de frapper de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. Mais les auteurs qui font autorité reconnaissent généralement que le respect de la continence exigé des clercs est bien antérieur à cette époque. On en trouve la trace formelle dans un décret du concile d’Elvire (305 ou 306), dont on peut déduire qu'il "canonise" une pratique existante. Etablir le motif exact de celle-ci et la genèse précise de son développement est une autre question: c'est sur ce point que les auteurs divergent, bien plus que sur l'antiquité de la règle. 

    Approfondir la doctrine

    Par ailleurs, les seuls arguments historiques ou disciplinaires sont rarement décisifs pour mettre fin à une  contestation (ce n’est pas la première) dans un domaine aussi sensible : a fortiori lorsqu’elle refait surface  dans l’ambiance séculariste postconciliaire exaltant toutes les formes de liberté. C’est pourquoi, dans l’époque précédant le règne du pape François, la réflexion s’est surtout portée sur le développement théologique légitime de la doctrine du célibat ecclésiastique.

    Selon l’argumentaire avancé à ce titre, la prêtrise est un état avant d’être une fonction et si -selon l’adage- le prêtre devient un autre Christ, par le sacrement qui l’ordonne à son Seigneur, il doit lui être « configuré en tout ». Ceci expliquerait que le prêtre ne puisse être une femme et demeure célibataire.

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  • L'AKP diffuse une affiche anti-chrétienne

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    Lu sur le site de LaCapitale.be :

    Une affiche anti-chrétienne diffusée par l'AKP Belgique

    Publiée ce vendredi sur les réseaux sociaux via le compte « AK Parti Belçika », cette affiche provoque de vives réactions à cause de son graphisme ainsi que son texte hostile à la religion chrétienne. Le parti d’Erdogan avait déjà fait beaucoup parler de lui il y a quelques jours à l’occasion d’un meeting controversé au cœur de Bruxelles. 

    
Une affiche partagée vendredi sur les réseaux sociaux

    Une affiche partagée vendredi sur les réseaux sociaux

    «  Cette lutte est la lutte entre le croissant et la croix… Réunissons-nous sous le croissant. Vous verrez que nous serons très nombreux  ! », voici le contenu de l’affiche publiée sur le compte Facebook de l’AKP Belgique ce vendredi après-midi. La page, qui se présente comme une page officielle tenue par des volontaires du parti du président turc Erdogan, est suivie par près de 50.000 internautes. La page publie régulièrement des photos et des événements concernant le parti et ses activités en Belgique. Elle diffuse également des affiches, dont cette dernière qui fait actuellement polémique.

    Avec son slogan et son graphisme assez belliqueux, l’affiche a suscité de vives réactions au sein de la communauté turque du pays. «  C’est inadmissible, il faut dénoncer cette affiche  », s’insurge Dogan Ozguden, fondateur du site belgo-turc Info-Turk, choqué par cette publication. «  C’est de la propagande islamiste hostile à la chrétienté alors qu’il y a de nombreux ressortissants turcs qui sont chrétiens  », assure-t-il.

  • "Laudato si" : une encyclique "thomiste" ?

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    Le Père Thomas Michelet o.p. répond à cette question : Tout est lié, parce que tout est lié à Dieu

  • Pérou : un million et demi de participants aux marches contre l'idéologie du genre

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    Lu ICI :

    1,5 million de personnes aux marches contre l’idéologie du genre au Pérou

     
     

    Sous le thème « Ne souillez pas mes enfants », plus de 1,5 million de Péruviens ont manifesté samedi dernier contre l’idéologie du genre dans les écoles du pays. Selon les organisateurs, la fréquentation totale a dépassé 1,5 million de personnes lors des manifestations à travers le pays, rapporte la Catholic News Agency.

    « Ne souillez pas mes enfants » est une campagne contre les récentes tentatives de promouvoir un agenda national de l’idéologie du genre, qui enseigne que son « sexe » peut être choisi et n’a aucun rapport avec son sexe biologique.

    En janvier de cette année, la Conférence épiscopale péruvienne a déclaré au gouvernement qu’elle « appelle à supprimer du nouvel agenda national les notions issues de l’idéologie du genre ».

    Dès 14 heures le 4 mars, les manifestants, portant divers signes et slogans, ont défilé dans les principaux quartiers de la capitale péruvienne. D’autres villes à travers le pays, y compris Arequipa, Trujillo, Iquitos et Cusco, ont également accueilli des manifestations très fréquentées.

    Fr. Luis Gaspar, vicaire épiscopal à Lima, a souligné que « l’éducation comme premier droit des parents à l’égard de leurs enfants n’est pas négociable ».

    « Nous sommes dans une guerre contre la morale, une guerre spirituelle, et le champ de bataille est l’esprit des enfants ; nous allons les défendre jusqu’au jour de notre mort », a-t-il ajouté.

  • Les prêtres condamnés à gérer un patrimoine de plus en plus lourd?

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    Un billet de Pierre Amar sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    Les prêtres deviendront-ils des gardiens de musée ? 

    Dans beaucoup de villages de France, l’Église s’épuise à accomplir ce que ni La Poste, ni la Gendarmerie, ni l’Éducation nationale n’ont accepté de faire : maintenir coûte que coûte une présence. Celle-ci ressemble le plus souvent à une vitrine vide. Sous le vieux clocher qui sonne encore l’angelus trois fois par jour, il n’y a plus grand chose : parfois un mariage, plus souvent un enterrement (sans messe), rarement l’eucharistie. Cela fait déjà plusieurs années que « la vieille dame qui avait les clés de l’église » est morte. Les derniers à lui avoir demandé d’y accéder pour y faire une courte prière étaient des scouts en exploration. Depuis, la clé se trouve à la mairie.

    Propriétaire et affectataire

    La mairie, justement, ne sait plus très bien quoi faire. La République a eu l’idée de confisquer les églises : la malheureuse ! La voilà propriétaire de plus de 40.000 édifices et l’entretien de l’église pèse très lourd dans le budget de nombreuses petites communes. Pour rentabiliser ce lieu, le Conseil municipal a bien proposé que des concerts et des expositions soient organisés : l’église serait pleine, pour une fois ! Mais l’affectataire, c’est-à-dire le curé, doit encore donner son feu vert. Or, il ne le fait pas systématiquement, car les événements proposés ne respectent pas toujours le caractère sacré du lieu où sont parfois clairement antichrétiens. Certains maires menacent et fustigent : pourquoi devraient-ils considérer l’église comme un lieu de culte alors que, justement, il n’y a (presque) plus de culte ? 

    La désaffectation d’un édifice religieux est une procédure bien définie. En cas de non-célébration du culte pendant plus de six mois ou de délabrement avancé, le maire peut seulement alerter le préfet qui, par arrêté et après accord écrit de l'évêque, prononcera la désaffectation. Libre alors au maire d’en faire un loft, une salle de concert ou bien de la démolir. C’est un crève-cœur pour les paroissiens, mais pas seulement. Beaucoup d’habitants interprètent la destruction du clocher comme la fin symbolique d’une foi qu’ils n’ont plus mais qui faisait, inconsciemment, leur identité.

    Trop c’est trop

    Le plafond de l’une de mes vingt églises vient de s’effondrer : je n’ai pu m’empêcher de pousser un « ouf » de soulagement. Une de moins ! Nous en sommes là. Il faut dire courageusement la vérité : beaucoup de curés en ont plus qu’assez. Sont-ils envoyés vers des pierres ou vers des cœurs ? Deviendront-ils des gardiens de musée ? Quand vont-ils enfin faire de l’évangélisation et arrêter de courir ? Dans leur paroisse, il y a un seul supermarché, pas quarante. Quel sens cela a-t-il de faire cinquante kilomètres pour célébrer la messe à une assistance de vingt-cinq personnes dont vingt-trois ne sont pas du village ? La pastorale de l’éclatement s’apparente à un acharnement thérapeutique. Il faut avoir le courage de reconnaître l’absurdité de desservir des clochers jusqu’à l’épuisement. 

    Le dimanche doit pouvoir rassembler toute la communauté chrétienne, dans sa diversité et ses richesses, en un lieu unique où coulerait la source eucharistique. Ni plus ni moins qu’un sanctuaire vers lequel on viendrait pour boire à la source, reprendre des forces et se rassembler pour vivre l’essentiel. Un covoiturage devrait être mis en place. À proximité immédiate du sanctuaire, une cité paroissiale fonctionnelle accueillerait de multiples activités pour un dimanche bien rempli : catéchèse, activités pour les enfants, repas, messe, jeux, conférence et pourquoi pas les vêpres ? Avant que les paroisses n’existent, on affluait vers les monastères et les cathédrales, ces pôles rayonnants où soufflait l’Esprit ; c’est ainsi que nos ancêtres ont évangélisé la France. 

    L’enjeu est de taille : voulons-nous gérer la pénurie, être les administrateurs d’un patrimoine de plus en plus lourd, ou bien redécouvrir la créativité missionnaire des évangélisateurs ? Faut-il inexorablement fermer boutique sans même réfléchir à demain ? Pourquoi n’organisons-nous pas des tournées missionnaires ? Pourquoi n’essayons-nous pas non plus de faire venir des prêtres et des religieux « différents », issus par exemple des communautés nouvelles ou traditionnelles ? Face à l’urgence, est-il encore temps de défendre nos prés carrés ? Ne sommes-nous pas tous serviteurs de la même évangélisation ? Quel avenir pour nos églises ? Toutes ces questions ne sont pas nouvelles : depuis l’article « L’eau monte » du père Jean-Louis Blaise qui décrivait (en 2001) la diminution du nombre de prêtres sans réduction de la pastorale, à Monsieur le curé fait sa crise de Jean Mercier (2016), en passant par Quel avenir pour nos paroisses ? du père Montoux (2011), on voit bien que cette problématique est récurrente et ancienne. Pourquoi est-ce si difficile d’en parler publiquement et paisiblement ? Et pourquoi n’avons-nous pas de réponses à nos questions ?

  • En Irlande : pas d'holocauste mais bien une tragédie de la pauvreté

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    De Stefano Magni sur la Nuova Bussola Quotidiana (notre traduction) :

    Irlande: non pas un «Holocauste», mais bien une tragédie de la pauvreté

    La presse, pendant deux jours, à la fin de la semaine dernière, a découvert une sorte d'"Holocauste irlandais". Ensuite, on n'en a pratiquement plus parlé. Ce qui a attiré l'attention, tant de la presse que de la télévision? La découverte d'une "fosse commune" avec les corps de 800 enfants dans le sol d'un orphelinat catholique à Tuam, dans le nord-ouest de l'Irlande. C'était les enfants de mères célibataires. L'orphelinat, dirigé par les Sœurs du Bon Secours, en activité de 1925 à 1961, est aujourd'hui accusé d'avoir laissé mourir de faim et d'épuisement ses jeunes hôtes, de les avoir enterrés dans une fosse commune, en guise de punition pour le péché parental. Mais cela s'est-il vraiment passé comme cela?

    La Nuova Bussola Quotidiana s'est entretenue avec David Quinn, de l'Irish Independent. "L'histoire est née il y a près de trois ans - explique-t-il - en juin 2014, quand une historienne locale, Catherine Coreless, a mené des recherches sur les enfants morts dans l'orphelinat de Tuam. Elle a trouvé tous les certificats de décès, les noms et les causes de la mort de près de 800 enfants, 796 pour être précis. Ces enfants ont dû être enterrés quelque part ". C'est revenu à la une parce que "les ossements ont été retrouvés et que ce qui avait été soupçonné était ainsi confirmé : ils ont été enterrés dans l'enceinte de l'orphelinat. On ne sait pas combien ont été retrouvés; on dit «un nombre important», probablement beaucoup moins que 796, mais nous n'avons aucun moyen de le savoir."

    Cela a fait immédiatement scandale, "tout comme lorsque la nouvelle avait été annoncée la première fois en 2014. Alors, les journaux ont titré que les corps de 800 enfants avaient été jetés dans une fosse septique. Après les enquêtes et les fouilles, on a trouvé deux structures souterraines. Dans l'une, des corps ont été trouvés, datant des années 50 et des décennies précédentes. Nous ne savons pas à quoi était destiné cet espace et il n'est pas du tout certain qu'il s'agissait d'une fosse septique". En général, "ce qui fait aujourd'hui scandale - continue Quinn - c'est que des centaines d'enfants sont morts dans un orphelinat, puis enterrés dans une fosse anonyme. Des réalités similaires à celle de l'orphelinat de Tuam, il y en avait dans toute l'Irlande, mais aussi en Angleterre et dans le reste de l'Europe. Je ne vais pas défendre ces pratiques répandues en tant que telles, mais la réalité de Tuam était commune alors." Le nombre de décès dans cet orphelinat n'est pas supérieur à la moyenne; ainsi "à l'intérieur de l'orphelinat de Tuam, le taux de mortalité était encore plus faible que chez les enfants nés dans des familles pauvres dans le reste du pays. Et la pauvreté, on ne l'entendait pas alors comme nous la connaissons aujourd'hui, mais bien en tant que difficulté à obtenir suffisamment de nourriture pour survivre".

    La majeure partie des morts, selon ces documents, est due à la maladie. "Considérons alors les espaces et le niveau de l'encombrement. Comme on le voit dans la liste des défunts et les causes de leur mort, un enfant malade de la rougeole provoque une contagion très rapide, comme un feu d'été, comme cela est arrivé en 1936 et 1947. En 1943, dans les mois de mai et juin, nous voyons des dizaines de décès par coqueluche (certains de coqueluche avec arrêt cardiaque). Beaucoup ont été infectés et sont morts dans un court laps de temps. Ce n'est pas pour justifier quoi que ce soit: on pouvait probablement consacrer plus d'attention et de soins aux enfants. Cependant, les vaccins et les antibiotiques n'étaient pas encore répandus; lorsqu'ils sont intervenus à la fin des années 40, les statistiques montrent une baisse drastique du taux de mortalité infantile due à la maladie".

    Dans les médias, cependant, on parle beaucoup de ceux qui sont morts de faim, de malnutrition... "Sur la liste des morts, la cause du décès est répertoriée comme mort par la faim ou la malnutrition. Y a 18 cas de «marasme», parmi les causes énumérées. Il faut en effet garder à l'esprit que c'étaient des enfants très pauvres. Ils sont arrivés à l'orphelinat déjà malnutris, ainsi que leurs mères qui souffraient de malnutrition. «Marasme» était alors un terme, indiqué par celui qui constatait la mort de l'enfant, qui incluait également d'autres causes de décès. Et, au total, il s'agit d'une petite minorité. Ce que je voudrais souligner, cependant, c'est que rien n'est caché: nous connaissons les noms du défunt, la date du décès et sa cause.

    S'agit-il, par conséquent, d'un cas tellement exceptionnel? "Je veux rappeler les circonstances - conclut Quinn - : un orphelinat pauvre, dans un pays parmi les plus pauvres d'Europe, dans une région parmi les plus pauvres du pays, à une époque où la mortalité infantile était très élevée partout (et dans le sud de l'Italie, en 1925, elle était encore plus élevé qu'en Irlande). L'opinion publique jette l'opprobre sur l'Irlande catholique qui a «abandonné» les enfants des mères célibataires dans les orphelinats. Mais qu'est-ce qui est arrivé à ce moment-là, dans d'autres pays? Les mêmes pratiques étaient monnaie courante partout dans le monde, dans les pays catholiques ou pas, chrétiens ou pas. Dans la laïque et sociale Suède démocratique, c'était encore pire: les mères célibataires ont été contraintes à l'avortement et stérilisées, selon les lois eugéniques. Et il ne me semble pas que la chose aujourd'hui fasse autant de scandale".

  • La Commission européenne engagée dans le soutien des initiatives en faveur de la "sécurité de l'avortement"

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    LA COMMISSION EUROPÉENNE S'ENGAGE À SOUTENIR LES INITIATIVES EN FAVEUR DE LA "SÉCURITÉ DE L'AVORTEMENT"

     de genethique.org

    Intervenue lors de la Conférence « She decides » (cf. "She Decides" : Des fonds en panne pour financer l'avortement et "She Decides" : Obianuju Ekeocha demande à l'Occident des accouchements sans risque plutôt que des avortements sans risque), Neven Mimica, commissaire européenne chargée de la coopération internationale et du développement, a déclaré que la Commission européenne allait continuer à utiliser « nos fonds » pour les services de planification familiale à travers le monde, qui recouvrent les questions liées à « la sécurité de l’avortement ».

    Jusqu’ici, la Commission européenne avait toujours été prudente sur le sujet, insistant sur le fait qu'elle n'avait pas de « politique sur l'avortement » ou ne « favorisait pas l'avortement », respectant le cadre juridique des pays. La donne semble avoir changé. La commissaire Mimica a déclaré être « fière d'annoncer que nous continuerons à soutenir le travail de nos partenaires comme l'UNFPA, l'UNICEF, l'IPPF ». Alors même que l’IPPF fait l’objet d’une enquête pour trafic de fœtus avortés.

    Le commissaire s'est engagé, quant à lui, à mobiliser « des fonds supplémentaires pour combler les lacunes et soutenir les programmes de santé et de droits sexuels et reproductifs, de planification familiale, d'éducation, d'information et de santé préventive ».

    Sources: Agenda Europe (2017/03/07)

  • Italie : les naissances au plus bas

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    Lu sur le site de la Tribune de Genève :

    Les naissances sont au plus bas en Italie

    Démographie : 474'000 naissances en 2016, c'est le nombre le plus faible depuis l'unification de l'Italie en 1861.

    Le nombre de nouveau-nés en Italie est tombé à un point bas inédit l'an dernier, a annoncé lundi l'office national de la statistique, l'ISTAT. En parallèle, la population a diminué et son âge moyen augmenté.

    Il y a eu en 2016 12'000 naissances de moins qu'en 2015, soit un total de 474'000 naissances. C'est le nombre le plus faible depuis l'unification du pays en 1861. Le nombre de décès s'est élevé à 608'000.

    L'âge moyen en Italie est désormais de 44 ans et neuf mois, au lieu de 44 ans et sept mois en 2015. Au total, plus de 22% de la population est âgée de plus de 65 ans. Il s'agit du ratio le plus élevé des pays de l'union européenne.

    1,34 enfant par femme

    L'Italie compte 60,58 millions d'habitants, soit 86'000 de moins qu'en 2015, et ce malgré l'arrivée de migrants dont le taux de fécondité est plus élevé.

    Le taux de fécondité, de 1,34 en moyenne au niveau national, est très variable d'une région à l'autre. Ainsi, en Sardaigne, les femmes n'ont en moyenne que 1,07 enfant alors que dans la province de Bolzano dans l'extrême nord du pays, près de la frontière autrichienne, le taux de naissance a même augmenté et s'élève à 1,78 enfant par femme.

    Par ailleurs, le nombre d'Italiens, qui partent s'installer à l'étranger a augmenté de 12,6% d'une année sur l'autre pour atteindre 115'000. (ats/nxp)

  • Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie

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    Communiqué de presse de la FAFCE :

    Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie 

    Bruxelles, le 8 mars 2017
     
    Alors que la Journée internationale de la Femme est observée par les institutions politiques dans le monde entier aujourd’hui, la Fédération européenne des Associations familiales catholiques (FAFCE) souhaite attirer l'attention sur la dignité de la femme, souvent bafouée par la pornographie, où la femme est réduite à un objet. 

    En 2015, NBC News rapportait que, globalement, l’industrie pornographique a une valeur estimée de 97 milliards de dollars. Il y a un cercle vicieux entre la pornographie, l’exploitation et les abus sexuels, et la traite des être humains. 

    L’exploitation sexuelle est la raison principale de la traite humaine dans l'Europe occidentale et centrale. Selon une étude du Parlement européen sur l’exploitation sexuelle et la prostitution de 2014 "la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle serait l'une des activités illicites les plus lucratives d'Europe, les groupes criminels en retirant environ 3 milliards de dollars par an".

    Le marché de la prostitution est un phénomène hautement globalisé et "industrialisé", où des millions de femmes et d'enfants issus de milieux défavorisés partout dans le monde sont achetés et vendus par des cercles criminels à des macro-bordels qui peuvent exploiter des centaines de victimes à la fois.

    L'addiction à la pornographie crée une demande pour les formes les plus extrêmes de pornographie, conduisant à son tour à perpétuer l'exploitation et la traite de femmes et d'enfants, qui sont victimes de cette forme d'esclavage moderne. 
     
    Alors que l'Union européenne est en train de revoir sa Directive sur les services de médias audiovisuels, il y a une opportunité de renforcer la protection des mineurs des contenus nocifs, qui peut à son tour contribuer à prévenir l'addiction à la pornographie. L'exposition des enfants à la pornographie a un impact énorme sur leur compréhension de la sexualité et en particulier de la femme et de sa dignité, puisque les femmes sont souvent représentées comme des objets dans ce contexte.

    La FAFCE a lancé un appel aux Députés européens pour leur demander de protéger les enfants contre les contenus audiovisuels nocifs, tels que la pornographie et la violence. L'appel, qui est  encore ouvert, a déjà reçu l'appui de 14 organisations internationales et européennes. 
     
    Contact:
    Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    Mob. +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org
    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.
  • Bruxelles, 21 mars : la fondation Jérôme Lejeune organise une conférence au Parlement européen sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21

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    Recherche sur la trisomie 21 : la Fondation Jérôme Lejeune interpelle le 21 mars les responsables politiques européens

    - ACTUALITÉS, EVÉNEMENT, RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, la fondation Jérôme Lejeune organise le mardi 21 mars à 18h, une conférence ouverte à tous au Parlement européen à Bruxelles sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21. La fondation souhaite ainsi poursuivre son interpellation des responsables politiques européens sur la nécessité de développer des programmes de recherche à visée thérapeutique.

    Co-parrainé par deux députés européens, Miroslav Mikolášik (PPE, Slovaquie), et Marek Jurek (ECR, Pologne), cet événement offre l’occasion de susciter une volonté politique pour inscrire la trisomie 21 dans le calendrier budgétaire. Des personnes porteuses de trisomie 21 seront présentes pour échanger avec des eurodéputés sur l’état de la recherche. Des  chercheurs et des cliniciens de renommée internationale exposeront leurs travaux les plus en pointe. Des interventions porteront notamment sur les perspectives offertes par la recherche sur les pathologies croisées.

    Parmi eux, les cliniciens Juan Fortea (neurologue à Barcelone) et Clotilde Mircher (pédiatre à l’Institut Jérôme Lejeune à Paris), la chercheuse espagnole Mara Dierssen (présidente de la société savante « T21 Research Society ») ainsi que les français Yann Herault (président du conseil scientifique de la fondation Jérôme Lejeune) et Laurent Meijer, dirigeant d’une société de biotechnologie.

    L’ambition de cette conférence est de faire connaître aux responsables politiques européens l’état de la recherche thérapeutique pour la trisomie 21 et les inciter à répondre aux attentes des chercheurs dans ce domaine.

    • La conférence a lieu de 15h30 à 18h
    • Elle est ouverte à tous.
    • L’inscription est gratuite (mais obligatoire) via ce formulaire
      (un mail de confirmation vous sera envoyé avec les informations pratiques)

    Chaque personne d’un même groupe doit être inscrite nominativement.
    Pour des raisons de sécurité, une pièce d’identité sera demandée à l’entrée
    .

  • Faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse

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    De Radio Vatican

    Mgr Jurkovic rappelle la nécessité de défendre la liberté religieuse

    (RV) La liberté religieuse se détériore dans le monde entier. C’est l’alarme lancée ce mardi 7 mars 2017 par Mgr Ivan Jurkovic, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies à Genève. Dans un discours lu à l’occasion d’une conférence intitulée « le respect mutuel et la coexistence pacifique comme condition d’une paix interreligieuse et de stabilité : soutenir les chrétiens et les autres communautés », et en présence du métropolite Hilarion, chef des relations extérieur du patriarcat de Moscou, Mgr Jurkovic a regretté les « assauts » lancés contre l’un des droits fondamentaux de l’Homme, la liberté religieuse.

    Dans la mesure où « le choix d’une foi a un impact à tous les niveaux de notre vie », « le choix et la pratique de sa foi doivent être libres de contrainte et de coercition » rappelle l’observateur du Saint-Siège. L’Église catholique s’efforce donc, dans ce contexte souvent dramatique dans certaines régions du monde, de maintenir vive l’attention sur le sort des communautés chrétiennes, principalement au Proche-Orient.

    Au-delà de l’évidente protection de cette liberté et des communautés religieuses, l’observateur insiste sur le fait que là où la liberté religieuse est bafouée, le niveau général éthique s’abaisse « au nom d’une fausse conception de la tolérance » et les croyants sont persécutés. Or, « nos riches traditions religieuses cherchent à offrir du sens et une direction », « elles appellent à la conversion, à la réconciliation, à se préoccuper pour le futur de la société, à sacrifice de soi pour le bien commun, à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

    Dans un contexte où des « formes modernes de tyrannie cherchent à supprimer la liberté religieuse ou à la réduire à une sous-culture sans droit à la parole dans la sphère publique, ou à utiliser la religion comme un prétexte pour brutaliser et haïr, il est impératif que les fidèles de ces différentes religions joignent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance et au respect pour la dignité et les droits d’autrui » a proclamé Mgr Jurkovic. D’autre part, dans un monde globalisé où les différences s’estompent, « les religions ont le droit et le devoir d’affirmer qu’il est possible de construire une société » pluraliste.

    Dénonçant les persécutions religieuses, Mr Jurkovic souligne la nécessité d’agir en tant que « frères » afin de faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse. Si le fossé entre les principes proclamés et les objectifs pour le moment atteints est encore trop grand, il n’y a pas le choix : il faut « continuer à travailler dans la direction d’une plus grande et efficace garantie de la liberté religieuse pour tous ». (XS)

  • Un nouvel esclavage pour les femmes

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    Lu sur zenit.org :

    GPA : un nouvel esclavage pour les femmes, tribune dans L’Osservatore Romano

    « Un nouvel esclavage pour les femmes », un acte « inhumain ». Dans L’Osservatore Romano en italien du 5 mars 2017, Lucetta Scaraffia ne mâche pas ses mots en régissant à la récente ordonnance de la Cour d’appel de Trente (Italie) reconnaissant deux hommes comme les parents de jumelles nées de mère porteuse. Devant les « fautes graves » et la tonalité « profondément misogyne » de la Gestation pour autrui (GPA), elle encourage à « lancer l’alarme ».

    « Pour une femme féministe comme moi, écrit Lucetta Scaraffia, il est frappant qu’en un moment … où tant d’énergies et tant de voix sont engagées à dénoncer, à juste titre, la violence sur les femmes, il y ait en revanche aussi peu de femmes pour dénoncer ce qui est en train de se produire contre elles sur le plan fondamental de la maternité. À savoir que la vente du corps féminin … se soit étendue à tout le corps de la femme, à son intérieur, à l’utérus, et pendant un temps long, les neuf mois d’une grossesse ».

    La GPA est « un nouvel esclavage », ajoute-t-elle : « Les douloureuses conditions légales imposées à la femme – comme d’accepter l’avortement si les donneurs d’ordre en décident ainsi, par exemple, ou bien d’avoir déjà des enfants afin qu’elle s’attache moins à l’enfant qu’elle porte en elle – ne font que révéler davantage le caractère inhumain de la transaction ».

    Un acte cruel

    Lucetta Scarafia décrypte aussi le choix de « ne jamais utiliser l’ovule de la mère qui loue, mais de l’acquérir d’une autre femme ». La figure maternelle est ainsi « définitivement détruite, réduite en morceaux », estime-t-elle en voyant « un acte profondément misogyne dans cette opération de type commercial, qui veut être magnifiée par un désir qui ne peut être considéré comme un droit pour personne ».

    « Tout le monde sait que deux pères ne remplacent pas une mère, de même que deux mères ne peuvent remplacer un père », assène-t-elle encore. « Si la vie impose parfois à des êtres humains de vivre dès l’origine avec ce grave manque, il faut chercher à y porter remède. Mais créer volontairement le manque – et en plus, protégé par la loi – uniquement pour exaucer le désir de deux adultes est vraiment un acte cruel ».

    « Et la culture qui nous entoure, qui insiste pour interpréter cette situation anormale comme un résultat du progrès qui avance, presque comme s’il était animé d’un esprit qui lui était propre, et donc non contrôlable, se rend coupable de fautes graves », conclut Lucetta Scaraffia : « Il faut au contraire lancer l’alarme et à haute voix. Et ce sont surtout les femmes, les plus lésées par ces manipulations absurdes, qui doivent lutter pour se défendre et défendre leurs enfants ».

    Avec une traduction de Constance Roques