Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 671

  • Noël représente une fête religieuse pour seulement 15 % des Français

    IMPRIMER

    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Un sondage CSA réalisé pour le journal Direct Matin et publié mardi 2 décembre pose la question de la signification deNoël aux 1 007 personnes interrogées. Chacune pouvait citer 3 mots se rapprochant le plus du sens de Noël parmi 6 proposés.

     D’après ce sondage, la dimension religieuse de Noël n’est citée que par 15 % des personnes interrogées. Pour 81 % des sondés, le mot « famille » correspond le plus à la signification qu’ils accordent à Noël. Viennent ensuite les mots « cadeaux » (68 %), « bon repas » (53 %) et « dépenses » (30 %). Seul le mot « corvée » (12 %) est moins cité que « religion ».

    La religion est plus souvent mise en avant par les personnes âgées de plus de 65 ans (22 %) que chez les plus jeunes (6 % des personnes âgées de 18 à 24 ans ; 10 % des personnes âgées de 25 à 34 ans ; 14 % des personnes âgées de 35 à 49 ans ; 18 % des personnes âgées de 50 à 64 ans).

    Le mot « famille » se retrouve de manière quasiment équivalente chez les différentes tranches d’âges (82 % pour les personnes âgées de 25 à 34 ans et de 50 ans et plus ; 80 % chez les personnes âgées de 35 à 49 ans ; 79 % chez les personnes âgées de 18 à 24 ans). En revanche, les cadeaux sont plébiscités par les 18 à 24 ans (80 %), alors que les plus de 65 ans ne sont que 58 % à les associer à Noël. Le « bon repas » signifie davantage Noël chez les 18 à 24 ans (65 %) et les 25 à 24 ans (67 %) que chez les plus de 65 ans (36 %).

    Les personnes âgées de plus de 65 ans sont également les plus nombreuses (16 %) à associer la fête de Noël à une « corvée » que les plus jeunes (10 % pour les 18 à 49 ans ; 11 % pour les 50 à 64 ans).

    Enfin, ce sont les retraités qui citent le plus volontiers la « religion » (21 %), devant les cadres supérieurs (14 %) et les catégories populaires (11 %). La « famille » est plus associée à Noël chez les cadres supérieurs (85 %) et chez les retraités (83 %) que chez les catégories populaires (78 %).

    Clémence Houdaille »

    Réf. Noël représente une fête religieuse pour seulement 15 % des Français

    JPSC

  • Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés

    IMPRIMER

    Le pape émérite Benoît XVI n’a pas attendu le prochain synode sur la famille (octobre 2015) pour réaffirmer et expliciter l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés. Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    « Dans ses Opera Omnia, Ratzinger est en train de publier à nouveau – avec l’aide du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Ludwig Müller – tous les textes théologiques qu’il a écrits, regroupés par thèmes. Dans le dernier des neuf volumes publiés jusqu’à ce jour en allemand par l’éditeur Herder – il compte près de 1 000 pages et est intitulé "Introduction au christianisme. Profession, baptême, vie religieuse" – on trouve un article de 1972, relatif à la question de l'indissolubilité du mariage, publié cette année-là en Allemagne dans un livre à plusieurs auteurs consacré au mariage et au divorce.

    Cet article publié par Ratzinger en 1972 a été exhumé par le cardinal Walter Kasper qui l’a utilisé, au mois de février dernier, dans le discours qu’il a prononcé pour ouvrir le consistoire des cardinaux convoqué par le pape François afin de débattre sur le thème de la famille en vue du synode des évêques programmé pour le mois d’octobre […]  En effet, dans cet article de 1972, Ratzinger, alors âgé de quarante-cinq ans et professeur de théologie à Ratisbonne, affirmait que le fait de donner la communion aux divorcés remariés apparaissait, si l’on respectait certaines conditions particulières, comme étant "tout à fait en ligne avec la tradition de l’Église" et en particulier avec "ce type d’indulgence que l’on voit apparaître dans l’œuvre de Basile, selon qui, après une période prolongée de pénitence, le "digamus" (c’est-à-dire celui qui vit en secondes noces) se voit concéder l’accès à la communion sans que son second mariage ait été annulé : dans la confiance en la miséricorde de Dieu, qui ne laisse pas sans réponse la pénitence".

    Cet article de 1972 a été la première et la dernière manifestation par Ratzinger d’une "ouverture" à l’accès des divorcés remariés à la communion. Par la suite, en effet, non seulement il a pleinement adhéré à la position rigoriste, consistant à leur interdire de communier, qui a été réaffirmée par le magistère de l’Église au cours du pontificat de Jean-Paul II, mais il a également, en tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, contribué dans une mesure déterminante à l'argumentation déployée en faveur de cette interdiction. 

    Lire la suite

  • Couples lesbiens : le lien de filiation de la coparente sera désormais automatique

    IMPRIMER

    Le n'importe quoi à la belge franchit une nouvelle étape comme on peut le découvrir sur le site de la RTBF (Daphné Van Ossel) :

    "Une bonne nouvelle pour la communauté lesbienne. La coparente, c'est-à-dire la mère qui ne porte pas le bébé, ne devra plus passer par l'adoption pour établir un lien de filiation avec son enfant. Une nouvelle loi entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Les parlementaires fédéraux ont apporté hier la dernière touche. Le lien de filiation sera désormais automatique.

    Jusqu'à présent, ces "co-mères", ces mères qui ne portent pas l'enfant doivent passer par l'adoption intrafamiliale : elles doivent adopter leur propre enfant. La  procédure implique des formations, une enquête, des rencontres avec un psychologue, etc... Cette procédure peut être longue. (...)

    Les mêmes droits que les pères hétérosexuels

    Ce ne sera plus possible avec la nouvelle loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Si une coparente est mariée à la mère biologique, elle sera automatiquement considérées comme la mère de l'enfant. C'est ce qu'on appelle la "présomption de maternité", à l'image de la "présomption de paternité" (on suppose que le mari de la mère est le père). Si la coparente n'est pas mariée, c'est comme pour les hétéros : il faudra simplement aller reconnaître l'enfant à la commune avec l'accord de la mère biologique.

    Lire la suite

  • Avortement : le Grand-Duché passe à la vitesse supérieure

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    "Une femme pourra maintenant avorter jusqu'à la 14e semaine de grossesse, sans devoir déclarer une raison déterminée pour ce faire.

    Que signifie concrètement cette légalisation de l'avortement jusqu'à 3 mois de grossesse? Lors du briefing qui a suivi le conseil des ministres vendredi, le ministre de la Justice, Felix Braz, a présenté le plan pour cette nouvelle loi sur l'avortement: une femme pourra interrompre sa grossesse jusqu'à la 14e semaine sans devoir fournir une raison ou démontrer une détresse.

    Et Daniele Ignite, la présidente du Planning familial, trouve cela très positif. C'est précisément ce que souhaitait le Planning. La pré-consultation a également été supprimée, ce qui est une bonne chose: la femme va enfin pouvoir décider seule de ce qu'elle fait avec son corps. En d'autres termes, le femme n'aura plus besoin d'un certificat d'un médecin qui autorise un avortement pour des raisons psychologiques ou sociales." (...)

  • France : le Parti Républicain Chrétien dresse le bilan de la Loi Veil

    IMPRIMER

    Quel bilan dresser de la loi Veil, 40 ans après ? (source)

    A l’heure du 40 ème anniversaire de la loi Veil du 26 novembre 1974, quel bilan faire du recours  à l’IVG ?

    La loi Veil a légalisé  l’interruption volontaire de grossesse afin de répondre à la situation de détresse (article 4*) dans laquelle se trouvaient certaines femmes socialement défavorisées qui n’avaient pas accès à la contraception, et qui faute de pouvoir assumer l’éducation de leur enfant, pratiquaient cet acte parfois dans les pires conditions.

    Dans l’esprit de cette loi, qui se voulait protectrice des personnes défavorisées, avorter restait une exception au principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie. C’est ainsi que l’article 1 de la loi rappelait qu’il  « ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la loi. »

    40 ans après, alors que la contraception est banalisée, il est légitime de nous demander si la mise en œuvre de cette loi a vraiment bénéficié aux personnes socialement défavorisées et si l’IVG est restée une exception au principe du respect de la vie.

    En France, le nombre d’avortements ne diminue pas. Il a même augmenté en 2013

    Depuis ces dix dernières années, il existe en moyenne  200 000 avortements par an. Ce chiffre est passé  à 217 000 en 2013 selon un rapport de la Direction des Etudes et Statistiques du ministère de la Santé (Drees) publié en juin. Cette situation s’explique par le fait que  l’IVG est remboursée à 100% par la sécurité sociale, alors que les pilules ne le sont pas, ce qui en fait un moyen de contraception plus accessible pour toutes les femmes. 

    Lire la suite

  • Bruxelles : la crèche de Noël de la Grand Place saccagée

    IMPRIMER

    Lu sur 7sur7.be :

    Les Femen saccagent la crèche de Noël de la capitale

    Deux activistes du Collectif anonyme, un groupe se présentant comme anarcho-poétique, sont entrées mardi après-midi dans la crèche de la Grand-Place de Bruxelles pour en "expulser" symboliquement ses occupants. Déguisées en policiers, elles souhaitaient par cette action dénoncer la politique du gouvernement Michel.

    Au moins deux membres des Femen ont mené une action sur la Grand-Place de Bruxelles où elles ont déplacé les personnages de la crèche de Noël, en début d'après-midi, devant des témoins médusés. Elles ont également emporté le petit Jésus et ont mimé des coups de bâton aux autres mannequins. 

    Enfin, elles ont suspendu à l'étable une banderole où on pouvait lire "Nique les pauvres", vraisemblablement en réaction à la politique gouvernementale. Les jeunes femmes, rapidement interpellées et actuellement en garde à vue, auront le temps de s'expliquer auprès des forces de l'ordre. 

    "Nous avons 'expulsé' Jésus"

    "Nous avons procédé à l'expulsion d'une famille de gens pauvres et même probablement des réfugiés illégaux, qui était venus insolemment squatter notre chère Grand-Place. Par ce geste ironique, nous entendons apporter notre soutien au gouvernement Michel et à ses nouvelles mesures pour que les vrais responsables de la crise soient enfin poursuivis", a indiqué une activiste du Collectif Anonyme.

    "Nous approuvons également l'acharnement très thérapeutique du gouvernement sur les chômeurs car bien qu'il n'y ait qu'un emploi pour 60 chômeurs, nous savons tous qu'ils le font exprès car quand on veut, on peut. Nous applaudissons aussi la criminalisation des mouvements sociaux", a-t-elle ajouté.

    "Nous sommes pour un gouvernement moderne qui n'a pas peur de dire qu'il est bien de droite, que ce sera tous contre tous, que les derniers seront les derniers, que la solidarité et l'artisanat c'est fini, qui tend l'oreille aux plans des multinationales pour la construction d'une ville toujours plus marchande et désocialisée et l'élargissement de ce merveilleux marché européen globalisé. Et qui pour finir laisse les riches se prélasser tranquillement dans leurs paradis fiscaux. Il était temps", a-t-elle conclu. 

    La crèche a par ailleurs aussitôt été remise en état, rapporte la Dernière Heure.

    Note de Belgicatho : il semble bien qu'il ne s'agisse pas de femen mais d'ex-femen faisant partie d'un groupuscule activiste.

  • Plus de dix mille fidèles finlandais quittent l'Eglise luthérienne

    IMPRIMER

    Du site de Valeurs Actuelles :

    En Finlande, plus de dix milles fidèles ont quitté l’Eglise luthérienne après que cette dernière ait fait campagne en faveur du mariage gay.

    Une position tranchée

    Vendredi, le Parlement finlandais a validé une initiative citoyenne afin d’autoriser le mariage gay. Une étape cruciale avant le probable vote d’une loi sur le sujet en 2015. Et cette initiative populaire a reçu le soutien plein et entier de Kari Mäkinen, l’archevêque de l’Eglise Luthérienne. Il a déclaré vendredi «se réjouir du fond de son cœur» des résultats du vote. Une position assumée qui a choqué les croaynts de l’Eglise finlandaise.

    Un acte fort

    Entre vendredi et dimanche, plus de 13 000 fidèles ont décidé de quitter l’Eglise Luthérienne via le site internet eroakirkosta.fi, qui expliques les démarches nécessaires. «Le message de l'archevêque était destiné aux libéraux au sein de l'église, mais s'est tourné contre l'Église elle-même » a expliqué le créateur du site internet. Dimanche, face à ces réactions, un haut dirigeant de l’Eglise Luthérienne a déclaré que ce vote «n'a pas changé l'idée ecclésiastique de mariage».

  • Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme

    IMPRIMER
    Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme
    A l'occasion de la pétition contre l'infanticide lancée au Conseil de l'Europe

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 1 décembre 2014 (Zenit.org) - Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Des soins palliatifs néonatals se développent ainsi dans les hôpitaux.

    Toute autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Pour dénoncer et mettre fin à ces pratiques, l’ECLJ a lancé une pétition à l’attention de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. 60.000 personnes l’ont déjà signée. Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans leBritish Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%. Cela pose aussi problème au personnel médical. Voici un témoignage reçu d’une sage-femme suédoise:

    « Bonjour.

    J’ai travaillé pendant 36 ans comme sage-femme en maternité et soins obstétricaux. En ce moment, une réorganisation à la clinique des femmes est en cours, ce qui signifie que lesavortements tardifs après 12 semaines seront effectués à la maternité. J’ai, au cours de macarrière professionnelle, travaillé à la fois en gynécologie et en soins de maternité. Par conséquent, j’ai des souvenirs horribles de la salle de gynécologie où j’ai participé à des avortements tardifs, la plupart autour de 16 semaines, où le fœtus luttait et essayait de respirerpendant 5 à 15 minutes.

    Parce qu’il n’y a pas de règles ou de règlements sur ce qu’il faut faire avec un nourrisson qui se bat pour la vie, vous le laissez mourir seul dans un bol ou une bassine.

    Je pense que c’est horriblement inhumain. De plus, ce n’est pas un événement inhabituel.Environ 25% des fœtus avortés à la 16ème ou 17ème semaine vivent un temps plus ou moins long.

    À présent, je suis à nouveau amenée à faire cela. J’avais décidé de ne plus jamais m’occuperd’une telle tâche. Suis-je maintenant obligée d’arrêter de travailler comme sage-femme ?Comment devrais-je agir ? Et si je suis obligée de me forcer à le faire à nouveau, que dois-je faire avec le fœtus quand il est vivant ?

    J’ai lu dans la loi sur la protection des animaux comment tuer des chatons, des chiots ou d’autres petits animaux. Il y a des règles claires pour que la mise à mort soit faite d’une manière qui ne provoque pas l’anxiété ou de la douleur chez l’animal… »

    Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain et contraire aux droits fondamentaux. Pourtant, le 19 novembre, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. En juillet dernier, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet, certains gouvernements refusant de reconnaître les droits de ces enfants prématurés.

    Pourtant, en droit européen, tout être humain né vivant a droit au respect de sa vie, de son intégrité physique et aux soins de santé, sans discrimination selon les circonstances de sa naissance. Face à ce déni d’humanité, l’ECLJ appelle à saisir l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, selon sa procédure officielle de pétition, et invite toute personne à s’y associer en signant la pétition à cette page. Cette procédure permet à tout citoyen de demander à la Présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

    Afin de donner du poids à notre demande auprès de l’Assemblée, l’ECLJ invite toute personne à s’associer à cette Pétition, parce qu’il est urgent de dénoncerces infanticides et d’y mettre fin.

    Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ

  • Le délabrement de la famille traditionnelle se confirme en Angleterre

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Royaume-Uni : 40% des enfants de 11 ans ne vivent pas avec leurs parents 

    Une étude menée au Royaume-Uni sur les « Cohortes du Millénaire » révèle une image inquiétante de la société britannique dont l'élément fondamental – la famille unie et stable – se disloque peu à peu. Et même très vite, si l'on compare ses données avec des enquêtes antérieures.

    Portant sur des enfants âgés de 11 ans – 13.000 bébés du début du millénaire – l'enquête des pouvoirs publics montre que parmi eux, seule la moitié vivent encore avec leurs parents mariés à la fin de leur scolarité dans le primaire – sachant que tous les parents ne sont pas mariés au départ. L'étude montre encore que des problèmes de comportement sont liés à cette instabilité. Même si les enfants se disent généralement « heureux ».

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

    Et il y a aussi cela : Viols, implants contraceptifs et avortements dès 13 ans, ou les succès de l’éducation sexuelle en Grande-Bretagne

     

  • France : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

    IMPRIMER

    Du Figaro.fr (Agnès Leclair) :

    Fin de vie : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

    À quelques semaines des propositions de la mission parlementaire sur la fin de vie, un nouveau collectif «Soulager mais pas tuer» lance une campagne de mobilisation des opposants à l'évolution de la loi Leonetti.

    Les anti-euthanasie sont sur le pied de guerre. Avant même que les conclusions de la mission sur la fin de vie confiée au députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) par François Hollande soient connues, un nouveau mouvement vient de se lancer pour mobiliser «contre toute forme d'euthanasie et pour le développement des soins palliatifs».

    Ce collectif baptisé «Soulager mais pas tuer» a organisé vendredi des rassemblements dans une soixantaine de villes et tenu sa première conférence de presse à Paris, à quelques mètres de l'Assemblée Nationale afin de plaider pour «le développement d'une culture palliative, préservée de toute intention de provoquer la mort». Des grandes silhouettes blanches en carton étaient tenues par des manifestants pour symboliser leur soutien «aux plus fragiles».

    Philippe Pozzo di Borgo, l'aristocrate tétraplégique dont l'histoire a inspiré le film Intouchables, a accepté d'être le parrain de ce nouveau collectif. «Ne touchez donc pas aux intouchables. Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas. Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités!», a écrit en soutien au mouvement l'ancien patron de Pommery devenu tétraplégique.

    «On fait trop croire aux Français qu'il leur faudrait choisir entre souffrir et mourir», ont déploré les associations membres du mouvement. Parmi elles, Alliance Vita, une association pro-vie, engagée de longue date contre l'euthanasie mais aussi l'initiative Convergence Soignants Soignés qui réunit depuis 14 ans des professionnels de santé engagés pour la «sauvegarde de la confiance» avec les patients ou encore Soigner dans la dignité, association créée par des étudiants en médecine.

    «Une résistance est en train de naître»

    Au cœur de leurs inquiétudes, un nouveau droit à une «sédation profonde et terminale jusqu'au décès, et dans un délai non déraisonnable», évoquée par le député PS Alain Claeys dans un entretien accordé au journal Libération le 27 novembre. Le parlementaire est allé jusqu'à évoquer «une aide active à mourir» pour décrire cette sédation. Une «euthanasie masquée, qui ne dit pas son nom», se sont émus les porte-paroles de «Soulager mais pas tuer» pour qui la ligne jaune risque d'être franchie. «Ce n'est pas la même chose que la pratique de la sédation en phase terminale qui peut se révéler nécessaire et légitime. Nous contestons toute pratique de sédation ayant pour objectif de provoquer la mort, notamment quand cette sédation est accompagnée d'un arrêt de l'alimentation et de l'hydratation, quand ce procédé est destiné à arrêter la vie», plaide le mouvement. «Ce n'est pas le même geste que l'euthanasie. Cette possibilité existe déjà dans le code de déontologie, il faut la faire rentrer dans la loi», avait cependant estimé Jean Leonetti dans le Figaro, le 24 octobre dernier. Mais à moins de deux semaines de la remise de leur rapport, les deux députés doivent apparemment encore accorder leurs violons.

    «Une résistance est en train de naître», a estimé Tugdual Derville, porte-parole d'Alliance Vita. Ce dernier craint par ailleurs que le débat parlementaire ne «dérape» si la mission Leonetti/Claeys et ses propositions «pseudo-consensuelles» donnaient naissance à un texte législatif comme s'y est engagé le président de la République. «N'oublions pas que Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale est favorable à la légalisation du suicide assisté», glisse-t-il. «Nous ne voulons pas arriver après la bataille, nous voulons informer, prévenir, être un détonateur».

    Les partisans de l'euthanasie, de leur côté, ont également déjà commencé à critiquer le travail de la mission. «Nous ne voulons pas d'une amélioration de la loi Leonetti car cette loi, faite par les médecins et pour les médecins, a échoué. Nous voulons un changement de logique plaçant la personne qui va mourir au centre», a ainsi indiqué début novembre à l'AFP Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).

  • Vous avez dit : "dhimmitude" ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la DH :

    B3ZpNCIIgAACyZb.jpgLe Real retire la croix chrétienne de son logo pour un partenaire arabe

    Dans le cadre d'un partenariat avec la Banque Nationale d'Abou Dhabi, le Real Madrid a retiré la croix chrétienne se trouvant à la tête de son logo. Selon le quotidien Marca, les Merengues veulent ainsi éviter de froisser les musulmans.

    En septembre, le président du Real, avait annoncé un partenariat de trois ans entre son club et la Banque Nationale d'Abou Dhabi, l'un des plus grands établissements bancaires dans le monde arabe. Une collaboration sûrement très lucrative pour les Galactiques...

    Mais voilà que le journal découvre que sur la carte crédit présentée lors de l'annonce officielle, le logo du Real est dépourvu de sa croix catholique. Le quotidien affirme que cette croix ornant habituellement la couronne, a été retirée "afin de ne pas offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans."

    Cette carte de crédit fera également office de carte d'abonnement du club de football. Mais ce changement ne semble que concerner la carte de crédit émise dans les Emirats Arabes. En Europe, le logo restera inchangé.

    Une pareille initiative avait déjà créé la polémique en avril 2012, lorsque le Real avait conclu un accord avec le gouvernement des Emirats Arabes Unis pour la création du complexe touristique "Real Madrid Resort Island". Mais n'ayant pas les fonds nécessaires à disposition, ce projet était finalement tombé à l'eau.

  • L'IVG, la solution la plus violente pour la mère et son enfant; témoignage

    IMPRIMER

    ANNE-HÉLÈNE VEUT « ROMPRE LE SILENCE » SUR L’AVORTEMENT

    (synthèse de presse de gènéthique.org)

    A l’occasion des 40 ans de la loi Veil et face à une volonté politique croissante de présenter l’avortement comme un « droit fondamental », Anne-Hélène, représentante en France de l’initiative ivg-romprelesilence.fr, publie son témoignage. Elle milite aujourd’hui pour que les femmes ayant avorté puissent être accompagnées.

    Anne-Hélène a avorté à l’âge de dix-huit ans. Face à une grossesse non planifiée et « en l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfants », elle considère que l’avortement n’est « pas un choix libre. »

    « Etait-ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait-ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de ne jamais connaitre les yeux, le visage, le caractère de mon enfant et de vivre jusqu’à ma mort sans pouvoir le prendre dans mes bras ? Etait-ce un droit fondamental pour moi d’avoir dit non à tous les possibles permis par cette nouvelle vie et de devoir passer ensuite toute ma vie à essayer de réparer tous les liens relationnels brisés par l’avortement ? », interroge Anne-Hélène.

    Elle peine à comprendre une société qui présente cet acte comme « un droit fondamental » alors qu’il est « la solution la plus violente pour la mère et son enfant ». Car des alternatives existent. Anne-Hélène évoque le recours à l’adoption ouverte, autorisée en Amérique du Nord, mais qui n’existe pas en France. Cette procédure « permet à la femme de ne pas avoir à assurer l’éducation d’un enfant si elle n’est pas prête, de ne pas avoir à continuer à être en relation avec le père de l’enfant, de pouvoir continuer ses études etc. A la différence de l’adoption à la française, elle permet de rester en relation avec l’enfant » qui sait ainsi « pourquoi il a été adopté et est rassuré sur ses origines. » La mère est quant à elle « rassurée sur l’avenir de son enfant », là où, avec l’avortement, elle « est plongée dans un processus de deuil quasi interminable, d’autant plus long que la perte est niée ». Pour une mère, termine-t-elle, « il est plus facile de vivre avec le souvenir que l’on a donné la vie qu’avec le souvenir que l’on a donné la mort ».  

    Source: La-croix.com 26/11/2014