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Société - Page 668

  • L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

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    L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

    communiqué de presse

    Le 25 juillet, l'Initiative citoyenne européenne (ICE) One of us - Un de nous en français - a saisi le tribunal de l'Union européenne (Luxembourg) à l'encontre de la Commission européenne, du Conseil de l'Union européenne et du Parlement européen. Dans son communiqué de presse, le Comité citoyen ONE OF US demande, par la voix de son président Grégor Puppinck, l'annulation de la communication 355 de la Commission européenne par laquelle celle-ci avait décidé, le 28 mai dernier, de ne pas transmettre de proposition législative issue de l'ICE ONE OF US au Parlement européen et au Conseil (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 mai 2014). 

    Selon le comité citoyen One of us, il n'a pas été fourni de réponse appropriée à la proposition législative One of us ainsi qu'aux questions soulevées par l'ICE. Plus précisément, le comité estime que "la Commission ne répond pas à l'affirmation selon laquelle l'embryon humain est un être humain" et que la décision Oliver Brüstle c. Greenpeace est à tort rejetée par la Commission alors que cette décision donne une ligne quant à la manière de considérer l'embryon, en particulier dans le cadre de la recherche.

    Dans la décision de la Commission du 28 mai dernier, le comité citoyen relève de nombreuses contradictions. En effet, il est dit que "la recherche sur l'embryon n'est pas 'encouragée' alors que la recherche présupposant la destruction d'embryons est financée" et aucune barrière éthique ne serait garantie. En outre, les pays aux mesures les moins éthiques et les moins protectives seraient financièrement favorisés. 

    Autre sujet dénoncé par le comité citoyen, le financement de l'avortement dans les pays en développement. Ce financement serait fondé sur des hypothèses erronnées telles que celle selon laquelle "financer des organisations promouvant et pratiquant l'avortement dans [ces pays] seraient bénéfique pour la santé maternelle", ou encore celle selon laquelle "offrir un accès à l'avortement est une obligation internationale issue du programme d'action de l'ICPD de 1994 et des objectifs du millénaire pour le développement" des Nations-Unies. 

    Enfin, le comité allègue une violation, par la Commission, du processus démocratique et plus précisément de la manière dont l'ICE a été traitée par la Commission européenne. Car selon le Comité, "la Commission ne fournit aucun motif juridique à son refus de transmettre la proposition législative au Parlement : ni impossibilité, ni absence de nécessité, ni redondance". Par conséquent, en saisissant le Tribunal de l'Union européenne, le Comité One of us souhaite demander à l'UE de clarifier ce qu'une initiative citoyenne européenne (ICE) est censée être et comment est-ce qu'elle estime qu'une ICE doit être traitée. L'alternative lancée au tribunal est donc claire: "soit cette demande est acceptée et dans ce cas l'ICE va devenir ce qu'elle devrait être, à savoir un instrument de démocratie participative, soit elle est rejetée, ce qui signifie alors que l'ICE est un faux mécanisme de démocratie participative". 

    Pour plus d'informations : www.undenous.fr

  • Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Dans un entretien au supplément hebdomadaire du quotidien argentin « Clarin », le pape François a évoqué, outre la paix, l’émigration et l’impact de la télévision dans les foyers :

    Répondant aux questions du journaliste argentin Pablo Calvo, le 7 juillet au Vatican, le pape François a réagi aux rumeurs faisant de lui un éventuel Prix Nobel de la Paix : « À dire vrai, cela ne fait pas partie de mon agenda. Sans pour autant les mépriser, je n’ai jamais voulu recevoir de tels prix ou distinctions. Plus largement, à propos du Prix Nobel, je crois qu’il revient à tous de s’engager pour la paix. Car la paix est le langage qu’il faut parler. »

    Au cours de cet entretien, le pape s’est inquiété de l’attitude de l’Europe face aux migrations : « L’Europe a peur », a-t-il déclaré, faisant l’éloge de la Suède qui, pour une population de neuf millions et demi d’habitants, a accueilli ces dernières années 800 000 immigrants.

    Enfin, le pape s’est agacé de l’omniprésence de la télévision dans les foyers, en particulier durant les repas  : « Parfois, le consumérisme en vient à phagocyter le temps, et non à le partager. Il est bon de regarder la télévision, pour s’informer. Mais se tenir à table devant la télévision allumée ne permet pas de communiquer. »

    Frédéric Mounier »

     Ref: Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

    JPSC 

  • Une Eglise sans Dieu

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    Dans un monde qui a perdu ses repères, certains s'essaient à substituer une religion totalement sécularisée aux formes de religiosité traditionnelles. Doit-on s'en étonner lorsqu'il s'agit précisément de l'Angleterre et quand on connaît les dérives de l'anglicanisme ?

    "The Sunday Assembly", une Église sans Dieu (par Tatiana Chadenat sur madame.lefigaro.fr)

    Ils se lèvent le dimanche matin, se retrouvent, chantent, se recueillent. Les participants de « The Sunday Assembly » s'inspirent des rites chrétiens mais ne croient pas en Dieu. Humanistes autoproclamés, ils ont abandonné les chants religieux pour des chansons pop et les lectures de l’Évangile pour des histoires décalées. Un an et demi après sa création dans la capitale Britannique, l'assemblée fait toujours salle comble. Elle devrait s'exporter en France à la rentrée. Reportage à Londres.

    « J’ai eu une éducation religieuse. Lorsque j’ai arrêté de croire en Dieu, j’ai réalisé que l’Eglise me manquait. C’est comme ça que l’idée de la « Sunday Assembly » est née », explique Pippa Evans, la co-fondatrice de « l’Assemblée du dimanche », une congrégation dite « sans Dieu ». Le mouvement emprunte à l’Église quelques traditions – le jour, l’horaire, les moments de recueillement – mais pas ses codes spirituels, si ce n’est, les valeurs humanistes qu’il véhicule. Pendant la cérémonie, ni référence à Dieu, ni aux textes sacrés. L'assemblée dure une heure, elle est rythmée par des chansons pop – Supergrass, Diana Ross ou encore Sam Cook font chalouper les participants – des discussions plus ou moins profondes, parfois décalées et des moments de recueillement. Les thèmes varient d’assemblée en assemblée. Un professeur de physique à moustache est venu animer une partie de la cérémonie aujourd’hui. Il s’appelle Russell Arnott, il est un brin hipster et s’est donné pour but d’« expliquer les sciences à ceux qui sont nuls en sciences. » Un cours de biologie pour débutants, porté notamment sur l’évolution. L’entreprise pédagogique et souvent iconoclaste, entrecoupée d’éclats de rire, se termine par un tonnerre d’applaudissements. Rafraîchissante, l’heure est suivie d’une dégustation de tea et de biscuits, permettant aux habitués et aux curieux, venus pour la première fois, de mieux se connaître. 

    Vivre mieux, aider les autres, et se questionner davantage

    Créée en 2013 par deux comédiens, Pippa Evans et Sanderson Jones, « The Sunday Assembly » a pour crédo de « vivre mieux, aider les autres, et se questionner davantage. » Un adage fédérateur, puisque le mouvement, né d’un appel lancé sur Facebook, suscite un engouement depuis plus d'un an chez les Britanniques. Si "la messe" se tenait au départ dans une Église désaffectée à l’est de Londres, elle s’est rapidement délocalisée, victime de son succès. Elle se déroule désormais à dans un endroit plus spacieux, à Conway Hall (une organisation membre de "l'union internationale humaniste et éthique", NDLR), tous les premiers et troisièmes dimanches du mois. Elle rassemble plusieurs générations. Enfants et adultes, venus seuls, en couple, entre amis ou en famille, ils sont arrivés aujourd'hui bien avant l’ouverture de l'assemblée à 11h00. Ils attendent à l’entrée du bâtiment dans le quartier londonien de Holborn, ramassés en petits groupes.

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  • Memento

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    C’était il y a vingt ans. D’avril à juillet 1994, près d’un million de personnes ont été exterminées au Rwanda, pays « catholique ».  Selon le journal « La Croix », ce génocide des Tutsis, dernier du XXe siècle, a été soigneusement organisé par l’administration rwandaise. Toutes les institutions ont été mobilisées ainsi qu’une partie de la population hutu.

     « La disparition programmée des Tutsi du Rwanda correspond à une logique génocidaire. En trois mois, un million de personnes sont mortes. L’équivalent des trois quarts de la population tutsi.

    Le Front patriotique rwandais (FPR), fondé par des descendants d’exilés tutsi, lance le 1er octobre 1990, depuis l’Ouganda une opération militaire contre le Rwanda. Cette attaque est rapidement jugulée par les forces armées rwandaises (Far), soutenues par la France, la Belgique et le Zaïre. Le président Habyarimana, militaire hutu président rwandais depuis 1973, s’appuie sur cette guerre civile pour justifier une forte répression contre les Tutsi au Rwanda. Des massacres présentés comme des « troubles interethniques ». Les civils tutsi sont ainsi soupçonnés de complicité avec le FPR et deviennent des hommes à abattre pour les extrémistes hutus.

    Tutsi et Hutu vivent ensemble depuis des siècles partageant la même langue et la même religion. Pourtant, à ce moment de l’histoire, pouvoir et médias vont tenter d’exclure les Tutsi de l’histoire nationale rwandaise. À l’image de la Radio-télévision libre des mille collines (RTLM), fondée en juillet 1993 par des proches de Habyarimana, qui véhicule des discours de haine et de mobilisation contre les Tutsi. 

     ENTRETIEN : Jean Hatzfeld, le Rwanda « un génocide de proximité »

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  • Ce dimanche 27 juillet à Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe pour les chrétiens d'Irak

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    topic (7).jpgLu sur le site web « Aleteia » :

    Ce dimanche 27 juillet, la messe de 18h30 à Notre-Dame de Paris sera dédiée à la prière pour la paix. Elle sera précédée d'un rassemblement silencieux à 17 h sur le parvis de la cathédrale. Cette messe sera présidée par Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et concélébrée par le Père Sabri Anar, curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas à Sarcelles (paroisse des chaldéens en Ile-de-France).

    L’Eglise catholique de Paris invite également tous ceux qui le souhaitent à se joindre auparavant à un rassemblement silencieux organisé par le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) sur le parvis de Notre-Dame, à 17 h. Les participants sont invités à se munir d’une bougie et/ou d’une feuille de papier marquée de la lettre arabe ﻥ (noûn) en signe de solidarité avec les chrétiens d’Irak (lire notre articlie sur le sens de ce symbole). Lors de la messe à la cathédrale mais aussi dans toutes les paroisses de Paris, les catholiques prieront pour la paix et confieront à Dieu les chrétiens qui portent son Nom dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. On lira notamment la prière universelle pour la paix proposée par la Conférence des évêques de France. (voir ici).

    A Lyon, une «messe pour la paix» sera également célébrée à la basilique de Fourvière par le cardinal Philippe Barbarin, qui se rendra le lendemain en Irak pour une visite de trois jours. (voir notre article). Une pétition, à laquelle se sont associées les éditions internationales d'Aleteia, rassemble pour l'instant 200 000 signatures à travers le monde (voir ici pour la signer) "La situation des chrétiens d’Irak s’aggrave de jour en jour, a souligné le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) dans un communiqué. Peu de temps après le lancement de l’ultimatum par Abou Bakr Al-Baghdadi, le calife autoproclamé et le marquage de toutes les maisons chrétiennes de la lettre arabe ﻥ (N) qui ont provoqué la fuite des dernières familles chrétiennes, l’État islamique (anciennement EIIL), qui contrôle la ville de Mossoul et les trente églises qu’elle abrite (lire ici).  L’opinion publique française doit se mobiliser immédiatement pour venir en aide à cette population assyro-chaldéenne autochtone, fragilisée et affaiblie, victime, selon Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, d’un véritable « crime contre l’humanité ». (lire notre article à ce sujet)

    « Les crimes haineux de l’État islamique ne sont pas juste commis à l’encontre des chrétiens, mais de toute l’humanité », a affirmé S. B. Raphaël Ier Louis Sako lors d’un office spécial dans l’est de Baghdad, en présence de 200 musulmans solidaires des chrétiens d’Orient. « Les familles chrétiennes ont été jetées hors de chez elles et dépouillées de leurs biens, leurs maisons et leurs propriétés expropriées au nom de l’État Islamique. Cela n’est jamais arrivé dans l’histoire des chrétiens ou de l’islam. Même Gengis Khan ou Hulagun n’ont pas fait cela », a souligné le patriarche catholique chaldéen (voir ici).

    Ref. Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe dimanche pour les chrétiens d'Irak

    Souhaitons une fois encore que l’Eglise de Belgique sorte à son tour de sa torpeur, qui n’est peut-être pas seulement celle des vacances d’été…

    JPSC 

  • France : mobilisation tous azimuts pour les chrétiens d’Irak

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    noun-nazareen-irak_article.jpgEn ce moment à Mossoul, en Irak, les djihadistes marquent les portes des chrétiens de N à la peinture rouge pour désigner leurs maisons au pillage. N (en arabe « Noun ») comme Nazaréen. En France, le Père Vianney Jamin, prêtre du diocèse de Versailles, a lancé sur Facebook un appel à la prière et au jeûne pour les chrétiens d’Irak. Des manifestations sont également prévues ce week-end à Paris et à Lyon. De son côté, Faraj Benoît Camurat, président de l’association Fraternité en Irak, fait le point sur l’épuration religieuse en cours dans le nord de l’Irak.

    Dans l’hebdomadaire  « Famille Chrétienne » , Pauline Quillon interviewe le P. Vianney Jamin et Faraj Benoît  Camurat :

    Père Vianney Jamin, vous attendiez-vous à une telle mobilisation ?

    Absolument pas. En à peine deux jours, plus de 3 000 personnes ont répondu à l’appel : ils prieront et jeûneront ce vendredi 25 juillet, pour leurs frères persécutés en Irak.

    Ce qui se passe est extraordinaire. Tout est venu d’une suggestion d’une paroissienne dimanche dernier. Lundi, avec l’aide de deux amis, j’ai fait l’affiche et lancé l’événement qui a au moins le mérite de mettre un peu plus les gens au courant et de créer un élan de solidarité envers les chrétiens persécutés.

    Comment réagissent les Irakiens ?

    Ils sont horrifiés par le signe « Noun », que nous reprenons sur nos profils Facebook et Twitter, et qui est infâmant pour le Coran. Nous leur avons expliqué que nous l’arborons comme un signe de solidarité. Si l’étoile juive avait été portée par tous, pendant l’Occupation…

    Ils ont surtout entendu le cœur du message : « Nous prions pour vous ». Ils nous disent cependant que cela ne suffit pas. Qu’il faut soutenir l’Œuvre d’Orient, prier tous les jours, interpeller ceux qui ont du pouvoir.

    Prière, jeûne, manifestations, dons...soutenons les chrétiens d'Irak.

    « Les chrétiens nous demandent d’être vraiment leurs frères »

    Faraj Benoît Camurat, vous êtes président de l’association Fraternité en Irak, pouvez-vous nous donner des précisions sur l’exode des chrétiens hors de Mossoul ?

    Mossoul a fait l’objet d’une véritable épuration religieuse, une épuration planifiée par le califat, qui a d’abord convoqué les chrétiens, et comme ils ne venaient pas, a fait diffuser dans une lettre et par haut-parleurs l’ultimatum.

    Aux check points, les chrétiens ont été reçus par des hommes qui ont mis leur kalachnikov sur la tempe de certains d'entre eux, en ont battus à coups de crosses. Des femmes ont été prévues pour fouiller les femmes chrétiennes. On a arraché leurs boucles d’oreilles et brûlé leurs passeports. Les lieux de mémoire de la chrétienté ont été attaqués : l’archevêché de Mossoul a été incendié, le couvent Saint-Georges occupé. Ces actes symboliques les ont beaucoup ébranlés. Et pour le reste de la population chrétienne en Irak, il s’agit d’un traumatisme énorme.

    Quel sentiment domine aujourd’hui parmi ces chrétiens persécutés ?

    Une forme de désespoir. Beaucoup d’entre eux sont jeunes et n’ont jamais connu que la guerre, les guerres du Golfe, la guerre civile latente. Ils sont épuisés. Surtout depuis 2003, où s’accumulent les tragédies horribles, attentats, enlèvements, assassinats.

    Il y a cependant quelques signes d’espérance. Quand des musulmans se sont interposés contre l’incendie de l’archevêché de Mossoul, malgré la dangerosité des djihadistes. Quand, de façon presque spontanée, des musulmans ont manifesté à la sortie de la messe de Bagdad, dimanche dernier, pour exprimer leur soutien.

    En revanche, les chrétiens se sentent abandonnés par l’Occident. Ce week-end, un acte de purification religieuse a eu lieu et personne n’a osé prendre la parole, ou bien tardivement, pour condamner une violation aussi grave des droits de l’homme. L’Occident détourne le regard et tolère que s’installe un califat à la mode talibane à la porte de l’Europe. La France a une responsabilité, elle doit réagir. Si elle ne l’assume pas, elle en paiera elle-même les frais, plus tard.

    Comment aider les chrétiens d’Irak ?

    Les chrétiens nous demandent d’être vraiment leurs frères. Il est important de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. Je suis très concret. Il faut agir sur place. Fraternité en Irak a lancé une opération Urgence à Ninive, pour fournir en médicaments l’hôpital de Qaraqosh, seul hôpital de la région, et qui est déjà en rupture de stocks. Nous voulons aussi leur fournir des subsistances, et des matériels tout simples, de quoi construire des bâtiments. Que tous les gens qui se sentent concernés donnent, à Fraternité en Irak, ou encore à l’Aide à l’Église en détresse, ou à l’Œuvre d’Orient, qui sont présents sur place.

    Comment jugez-vous la façon dont les réseaux sociaux relayent une information ?

    La mobilisation est belle. Mais il faut prendre garde à ne pas noircir le trait. Certains postent des images de massacre ou de crucifixion. Attention. Ne cédons pas à l’émotion, de crainte de faire grimper la panique en Irak. Nous devons tous être responsables, et ne pas dramatiser une vérité déjà suffisamment horrible. »

    Ref. Mobilisation tous azimuts pour les chrétiens d’Irak

    Une nouvelle fois, les catholiques français montrent qu’ils savent se mobiliser. Et les Belges : aux abonnés absents, comme d’habitude ? JPSC

  • L’Eglise de France solidaire des chrétiens d’Irak

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    « Le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Michel Dubost et Mgr Pascal Gollnisch (secrétaire de l’Oeuvre d’Orient)  se rendront du 28 juillet au 1er août prochain en Irak. Ils seront les émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Orient. Ils seront accueillis par le patriarche chaldéen Mgr Louis-Raphaël Sako. Les trois devraient « signifier la lutte contre l’indifférence doit être permanente. Ils seront priants et acteurs auprès des communautés menacés. (…) Prions pour que cette délégation porte un peu de réconfort et de lumière dans la situation très grave que subissent nos frères en Orient », indique un communiqué de l’Eglise catholique en France.

    A Lyon, un rassemblement en soutien aux chrétiens d’Irak se tiendra samedi place Saint-Jean. Monseigneur Barbarin s’y rendra.

    Au nom des évêques de France, Mgr Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, appelle les paroisses à s’unir, tout spécialement lors de la prière universelle des messes célébrées les samedi 26 et dimanche 27 juillet, à partir d’une proposition commune. Pour Mgr Pontier,

    « Il s’agit de ne pas perdre cette communion spirituelle avec les communautés chrétiennes locales qui devaient nous accueillir, pour se retrouver ensemble dans la prière pour la paix et manifester la fraternité».

    En principe, Mgr Marc Stenger se rendra en Syrie au nom de la CEF, sur invitation du Patriarche Grégoire III, pour les 150 ans de la Cathédrale grecque-catholique. »

     Lu sur le site de « Riposte catholique », ici : Le cal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch en Irak

     Et, pour leur emboîter le pas, qu’attendent NN. SS Guy Harpigny et Léon Lemmens, évêques belges « référendaires pour le dialogue interreligieux » ( voir Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant) ?

    JPSC 

    La classe politique française se mobilise également : mobilisation-de-la-classe-politique-pour-les-chretiens-d-irak

  • Le pape François et les Pentecôtistes

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    jpg_1350850.jpgA Caserte,  le 28 juillet prochain, le pape ne rencontrera pas le roi de Naples et des Deux-Siciles mais son ami le pasteur  Giovanni Traettino. Celui-ci  n’est pas catholique mais pentecôtiste. C’est-à-dire qu’il fait partie de l’une de ces communautés chrétiennes qui connaissent l’expansion la plus stupéfiante dans le monde. Le pape rencontre peu à peu leurs dirigeants. De rivaux qu’ils sont, il veut en faire des amis et, pour cela, il va jusqu’à leur demander pardon .

    De Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (Extrait)

    «  (…) Cela fait plusieurs mois que Jorge Mario Bergoglio s’est fixé comme objectif de rencontrer cet ami. Déjà, le 15 janvier, il y avait fait allusion devant un groupe de fidèles venus de Caserte, après une audience générale sur la place Saint-Pierre. Il en avait à nouveau parlé le 19 juin, au cours d’une rencontre à Rome avec des pasteurs évangéliques, au nombre desquels se trouvait justement son ami de Caserte, Giovanni Traettino. Il a fait la connaissance de celui-ci en 2006, à l’occasion d’un débat organisé à Buenos Aires auquel lui-même participait en tant qu’archevêque de la capitale argentine.

    En réalité la rencontre à Caserte avec le pasteur Traettino n’est pas un événement isolé, mais elle fait partie d’un effort à plus grande échelle que le pape François fait dans le but de conquérir la sympathie des leaders mondiaux de ces mouvements "evangelical" et pentecôtistes qui, en Amérique latine principalement, sont les plus redoutables concurrents de l’Église catholique, à laquelle ils arrachent des quantités énormes de fidèles. (…)

    Le 4 juin, le pape a longuement rencontré, à la résidence Sainte-Marthe, plusieurs leaders "evangelical" venus des États-Unis, parmi lesquels le célèbre télévangéliste Joel Osteen, le pasteur californien Tim Timmons et le président de l'Evangelical Westmont College, Gayle D. Beebe. Le 24 juin, autre rencontre. Cette fois-là, c’était avec les télévangélistes texans James Robinson et Kenneth Copeland, avec l’évêque Anthony Palmer de la Communion of Evangelical Episcopal Churches, avec les époux John et Carol Arnott de Toronto, et avec d’autres leaders religieux de premier plan. Étaient également présents Geoff Tunnicliffe et Brian C. Stiller, respectivement secrétaire général et "ambassadeur" de la World Evangelical Alliance. La rencontre a duré trois heures et elle s’est poursuivie au cours du déjeuner, pris au réfectoire de la résidence Sainte-Marthe, où le pape, au milieu de grands éclats de rire, a frappé de sa paume celle du pasteur Robinson (voir photo). Copeland et Osteen sont partisans de la "théologie de la prospérité", qui affirme que plus la foi augmente, plus la richesse augmente. Ils sont eux-mêmes très riches et leur mode de vie est très dispendieux. Mais François leur a épargné une prédication sur le thème de la pauvreté.

    Au lieu de cela – d’après ce qu’a raconté l'"ambassadeur" Stiller – le pape leur a déclaré : "Je ne cherche pas à convertir les 'evangelical' au catholicisme. Sur beaucoup de points de doctrine nous ne sommes pas d’accord. Il nous suffit de montrer l'amour de Jésus".

    Toutefois il leur a également dit que son amitié pour le pasteur Traettino lui avait fait comprendre que l’Église catholique, du fait de son imposante présence, fait trop obstacle au développement et au témoignage de ces communautés. Et que c’est pour cette raison aussi qu’il avait eu l’idée de rendre visite à la communauté pentecôtiste de Caserte : "afin de s’excuser pour les difficultés suscitées à la communauté".


    Sous le pontificat de Jean-Paul II et plus encore sous celui de Benoît XVI, les "evangelical" américains, généralement plutôt conservateurs, avaient atténué leur traditionnel antipapisme et ils avaient trouvé des moments de rencontre avec l’Église catholique dans la bataille commune pour la défense de la liberté religieuse, de la vie et de la famille.

    Mais le pape François n’a pas évoqué ces questions dans les entretiens qu’il a eus au cours de ces dernières semaines… »

     Ref. L'ami secret de François à Caserte

     Vu d’Europe, ces grandes effusions paraissent étranges. C’est que François est un Argentin et les évangéliques constituent le segment religieux qui a le plus augmenté en Amérique du Sud. Ainsi, au Brésil, ils sont passés de 26,2 à 42,3 millions de personnes, Parallèlement, le nombre de catholiques n’a cessé de chuter, en particulier dans les grandes villes et dans les régions les plus pauvres, au bénéfice des évangéliques. Dialogue œcuménique oblige, c’est donc avec ces « evangelicals » qu’il faut dépasser les clivages.

     Après l’engouement pour la théologie de la libération, qui est aujourd’hui passée de mode,  le catholicisme post-conciliaire sud-américain s’est lancé dans la pastorale de style « pentecôtiste » Il en récolte maintenant les fruits amers : pourquoi en effet acheter la copie alors qu’on peut disposer de l’original ?  Et si l’on commençait par être soi-même. A cet égard, le catholicisme africain pourrait donner de bonnes leçons aux « maîtres à penser » de l’Eglise d’Amérique latine. JPSC.

  • Chrétiens d’Irak : la mélodie du silence

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    Les islamistes ont chassé les chaldéens de Mossoul. L'avenir des chrétiens d'Irak est plus incertain que jamais, s'inquiète Marc Fromager sur « Figarovox ». Marc Fromager est directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse, et rédacteur en chef de L'Eglise dans le Monde. Il est également l'auteur de Chrétiens en danger, vingt raisons d'espérer (EDB) 

    PHO662dfeda-10ec-11e4-b751-c20a30bf2938-805x453 (1).jpg« FigaroVox: Depuis la prise de Mossoul par les islamistes d'EEIL, comment a évolué la situation des chrétiens d'Irak?

    MARC FROMAGER: La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Depuis l'invasion américaine de 2003, la situation n'a cessé de se dégrader pour les chrétiens dans ce pays. Avec la prise deMossoul par les islamistes, le 10 juin, on a franchi une étape supplémentaire. La menace est devenue frontale pour les chaldéens, d'autant que de nombreux villages chrétiens se trouvent à proximité de Mossoul. Le 17 juin, l'EIIL a ordonné aux derniers chrétiens de la ville de devenir musulmans, ou bien d'accepter le statut de dhimmi, qui oblige au paiement d'un impôt de «protection» ou bien de quitter la ville avant le 19 juillet à midi. Leurs maisons ont été marquées de la lettre N -nazara en arabe qui désigne les chrétiens-, et confisquées. Les chrétiens de Mossoul contraints à l'exode ont dû abandonner tous leurs biens, confisqués par les islamistes. A Bagdad, il y a encore des chrétiens, mais la situation est devenue chaotique. Reste la partie kurde du pays où les chrétiens bénéficient, pour le moment, d'une sécurité relative.

    Mossoul était-elle une des plus anciennes villes chrétiennes du monde? Depuis quand les chrétiens sont-ils présents en Irak?

    Le christianisme s'est largement répandu au Moyen-Orient, où il est né. Il y a eu des chrétiens dans l'actuelle Irak très certainement dès les semaines qui ont suivi la Pentecôte, c'est-à-dire aux tout débuts du christianisme. L'apôtre Saint Thomas est passé là. Il y avait d'ailleurs une relique de lui à Mossoul, qui est l'ancienne Ninive de la Bible. Avec Antioche et Damas, Mossoul abritait probablement une des plus importantes communautés chrétiennes de l'époque. Un des titres de gloire de Mossoul pour les chrétiens, est d'avoir eu comme évêque Saint Isaac le Syrien -même s'il est né dans le territoire actuel du Qatar-, encore appelé Saint Isaac de Ninive.

    La communauté chrétienne d'Irak est purement et simplement menacée d'extinction. Face à la poussée de l'islamisme radical, peut-on craindre à long terme une disparition définitive des chrétiens d'Orient?

    Lorsque l'on évoque cette possibilité, on est en général taxé de dépressif ou de vautour. Les sceptiques sous-entendent que l'on brandit cette éventualité afin de susciter la générosité des donateurs ou encore pour jeter de l'huile sur le feu en illustrant l'apparente inutilité du dialogue interreligieux. Or, si l'on regarde les chiffres, la proportion des chrétiens au Moyen-Orient n'a cessé de baisser depuis l'arrivée de l'islam. Et cette diminution n'a fait que s'accélérer tout au long du XXème siècle, et en particulier ces vingt-cinq dernières années. Malgré les déclarations optimistes ou encourageantes des autorités ecclésiastiques locales - et on comprend qu'elles ne veuillent pas accroître la tentation déjà lancinante de l'exil-, l'éventualité d'une disparition totale des chrétiens au Moyen-Orient ne cesse de se renforcer. Certes, il reste encore des millions de chrétiens en Egypte et on les imagine difficilement disparaître dans un avenir proche. Mais il est vrai qu'en Irak et peut-être demain en Syrie, le scénario devient chaque jour plus probable. Parallèlement et de manière paradoxale, il y a de plus en plus de chrétiens étrangers -en général indiens ou philippins- au Moyen-Orient. On compte ainsi un million et demi de catholiques en Arabie Saoudite, alors que les chrétiens avaient disparu de ce pays pendant quatorze siècles. Mais ce sont des travailleurs venus d'Asie et non des chrétiens d'Orient. Ils ne resteront pas dans la région.

    Alors que le monde entier a les yeux rivés vers la Palestine, le sort des chrétiens d'Orient semble susciter moins de mobilisation dans l'opinion occidentale. Comment expliquer cette indifférence?Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence ! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique ? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité ?

    C'est un grand mystère! Il ne s'agit pas que des chrétiens d'Orient. D'une manière générale, le sort des chrétiens dans le monde n'intéresse personne. Lorsqu'il s'agit de persécutions antichrétiennes, c'est la mélodie du silence! Est-ce parce que le christianisme n'est plus censé faire partie de la sphère publique? Faut-il y voir un lien avec le rejet de nos racines et de notre identité? Les chrétiens ne font-ils pas le poids face à des intérêts supérieurs, en général énergétiques ou financiers? Le plus surprenant, c'est que même l'Eglise, hormis le Pape François qui en parle de plus en plus, semble anesthésiée sur cette question. Est-ce par considération mystique, l'Eglise étant appelée à suivre le Christ jusque dans sa passion? Est-ce par humilité (ne parlons pas de nous) ou une charité déplacée (ne parlons pas de persécution, cela signifierait qu'il y a des persécuteurs)? Ou considère-t-on simplement qu'il n'y a plus rien à faire pour les chrétiens dans le monde?

    Face à leur situation tragique, que peut faire l'Occident pour aider les chrétiens d'Orient?

    Il faut d'abord en parler. Même si on n'est pas chrétien, on ne devrait pas pouvoir rester insensible à ces menaces d'extermination. La seconde urgence est que les pouvoirs publics français et européens expriment de manière ferme et constante notre indignation extrême face à ce drame. Le message est simple: ces persécutions ne sont pas pas acceptables! Pour éviter de prêter le flanc à l'accusation de partir en croisade, on pourrait placer cette exhortation sur le plan de la liberté religieuse en la revendiquant pour tous. A Mossoul, les maisons des chiites aussi ont été marquées par les islamistes. C'est également intolérable. »

    JPSC

  • Belgique : 21 juillet, Fête Nationale

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    Pour son premier discours en tant que souverain à l’occasion de la fête nationale, le roi Philippe a mis l’accent sur les paradoxes de notre société, à la fois passionnante et aussi angoissante. Il a appelé à ne pas perdre confiance.

    Sur le site des médias catholiques belges  Discours royal : « Nous ne devons pas perdre confiance » :

    D’emblée, le roi a estimé que notre monde est déconcertant. « Il est passionnant par son interconnectivité. Il peut aussi être angoissant par sa complexité et l’accélération des changements.  Au cours de ma première année de règne, j’ai pu constater à nouveau combien ce monde offre des opportunités valorisantes, mais aussi combien il plonge trop de nos concitoyens dans le désarroi ».

    Philippe Ier s’est alors attaché  à rappeler, évoquant les restructurations d’entreprises, que la prospérité est vulnérable. Il s’est dit « interpellé » par la pauvreté infantile et le chômage des jeunes. Et n’a pas manquer sans le citer, le conflit ukrainien qui démontre que la paix n’est pas une évidence et qu’il faut continuer à lutter contre, entre autres,  la propagation de la haine.

    Une confiance créatrice

    « Face à tout cela, nous ne devons pas perdre confiance.  Au contraire, plus que jamais, elle doit nous guider.  Pas seulement une confiance calculée, mais une confiance généreuse qui tire parti de nos capacités d’être et d’agir sans ignorer pour autant nos fragilités.  Cette confiance-là est véritablement créatrice », a dit le roi, en prenant l’exemple de la foi des jeunes en l’avenir.« Comme l’a montré une étude récente, trois quarts des jeunes adultes en Belgique estiment que leurs perspectives d’avenir sont meilleures que celles de leurs parents, malgré le contexte actuel difficile. Travaillons à ce que leurs attentes se réalisent pleinement ».

    Il a poursuivi sur ce thème de la confiance, en rappelant le parcours des Diables rouges à la Coupe du monde et a réitérer un appel pour une Belgique où chacun devrait pouvoir compter l’un sur l’autre. Et de citer la capacité de dialogue, la prise en compte du point de vue des minoritaires, la mise en œuvre de solutions qui rassemblent, la capacité à saisir de nouvelles opportunités, etc.  « C’est dans cet esprit que nous avons, au cours de notre histoire, construit une société dont nous pouvons être fiers », a souligné le souverain.

    Rappelant que les Belges se sont rendus aux urnes à la fin mai, le roi a formulé le vœu que « les gouvernements de l’État fédéral et des entités fédérées soient tous à pied d’œuvre sans tarder ».  Et d’ajouter, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur la nécessaire union du pays : « Ces gouvernements seront appelés à coopérer dans un esprit de loyauté et de reconnaissance mutuelle. Cela sera nécessaire pour la mise en œuvre de la réforme de l’État qui vient d’entrer en vigueur, mais aussi pour continuer à relever les défis économiques et sociaux ».

    Un discours plein de force et empreint d’une conviction qui apparaît tout au long du texte. Conviction de ne pas perdre confiance et de rester unis dans nos diversités. Face à une société en mutation, Philippe Ier a repris (sans le savoir ?) ce que martèle le pape François depuis un an : « ne vous laissez pas voler votre espérance. Gardez confiance ».

    J.J.D.

    Lire l’intégralité du discours royal

    Sur le site de « La Libre » 21 juillet: un millier de personnes ont acclamé la famille royale avant le Te Deum . Extrait:

    2014-07-21T100811Z_1136885157_GM1EA7L1E8N01_RTRMADP_3_BELGIUM-ROYALS (1).JPG"Environ un millier de personnes selon l'estimation de la police se sont rassemblées, lundi, devant la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, pour apercevoir la famille royale faire son entrée au Te Deum. Plusieurs centaines d'autres ont assisté à la cérémonie à l'intérieur de l'église. Aux premiers rangs des représentants politiques et diplomatiques, se tenaient le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers Joëlle Milquet, Pieter De Crem et Didier Reynders. A l'extérieur, le public, habillé aux couleurs de la Belgique, a brandi de nombreux drapeaux et a scandé avec ferveur "Vive le Roi" et "Vive la Reine". Aucune perturbation n'a été signalée. Le roi Philippe et son épouse Mathilde ont monté les marches entourés de leurs quatre enfants.

    Monseigneur Léonard, archevêque de Belgique, a débuté le Te Deum en remerciant le Roi Philippe pour sa première année de règne. La musique militaire et les chœurs au sommet des gigantesques orgues ont rendu la cérémonie majestueuse."

    JPSC

  • Signe d'espérance: une nouvelle église construite à Bagdad

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  • Quand un médecin euthanasieur belge fait scandale en Angleterre

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    Lu sur SudInfo :

    Surnommé "Dr mort", un médecin belge fait scandale en Grande-Bretagne en décrivant le camp d'Auschwitz comme une "source d'inspiration" dans le débat sur l'euthanasie

    Un docteur belge fait actuellement scandale en Grande-Bretagne. Il a été surnommé « Dr death » (Dr mort) parce qu’il pratique l’euthanasie. Il a en outre organisé un « voyage d’étude » à Auschwitz qu’il qualifie de « source d’inspiration » sur le thème de l’euthanasie.

    Wim Distelmans, selon le Daily Mail, provoque la polémique en Grande-Bretagne en raison d’un voyage qu’il a organisé vers le camp de la mort d’Auschwitz, en Pologne. Il a distribué des brochures dans lesquelles il présente un « voyage d’étude » de 3 jours avec visite du camp d’Auschwitz pour 470 Livres (près de 600 Euros). Il décrit Auschwitz comme « le symbole de fin de vie dégradant » et estime donc que cela pourrait être une « source d’inspiration » pour une réflexion sur l’euthanasie.

    Les militants juifs ainsi que les opposants à l’euthanasie estiment ces propos comme « offensants et dégradants ». «  Quel que soit l’avis que l’on a sur l’euthanasie, il est abominable de décrire Auschwitz comme étant une source d’inspiration  », a déclaré un militant travailliste.

    En Grande-Bretagne, l’euthanasie n’est pas légalisée et les opposants considèrent que ce serait « une pente glissante vers le meurtre généralisé des malades  ».