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Société - Page 847

  • Retour sur le rapprochement entre orthodoxes russes et catholiques polonais

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    Sur Realpolitik.tv, on peut lire, avec intérêt, cette analyse qui aborde des aspects peu explorés par les commentateurs :

    L’actualité de la relation russo-polonaise prolonge ce que nous écrivions il y a deux ans, à la fois sur la réconciliation souhaitable entre les deux nations slaves et sur la nécessité pour les Églises orthodoxes et catholique de mettre fin à la division qui déchire l’Europe depuis près de 1000 ans. (...)

    Le voyage du patriarche Kirill a été précédé le 18 juin dernier de la bénédiction d’une chapelle orthodoxe à Katyn. Le Patriarche a rappelé que plus de dix mille Russes avaient été exécutés dans ce lieu avant la deuxième guerre mondiale. Une manière pour lui de souligner que la Russie et les Russes furent les premières victimes des bolchéviques, dont peu d’entre eux, d’ailleurs, étaient russes. (...)

    La presse polonaise n’a pas manqué de présenter l’événement sous un jour plein de promesses, qui n’est pas sans rappeler ce mouvement de sympathie de la population russe, au moment de l’accident de l’avion du Président polonais à Smolensk. L’accueil de cette visite par les milieux atlantistes polonais a été très négatif comme il fallait s’y attendre, ces derniers considérant le Patriarche Kirill, comme un agent de Vladimir Poutine. (...)

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  • Paris : hausse de la pratique religieuse

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    Cette bonne nouvelle nous vient de La Croix qui, soulignant la pénurie de prêtres qui frappe également la capitale française, attire l'attention sur cette réalité méconnue :

    Hausse de la pratique

    Paradoxalement, cette relative pénurie s’explique aussi par une augmentation de la pratique religieuse dans la capitale, bien loin des idées reçues sur le déclin de l’Église catholique. Le diocèse s’adapte, et a par exemple fait le choix de maintenir quatre jeunes prêtres de 35 à 52 ans dans la paroisse populaire et très fréquentée de Saint-Jean-Baptiste-de-Belleville, dans le nord de Paris (19e), qui propose désormais deux messes quotidiennes pendant la semaine. 

     « Si certains peuvent ressentir une pénurie de prêtres, cela s’explique d’abord par la croissance du nombre des fidèles »,  constate ainsi le P. Henri de l’Eprevier, curé de la paroisse voisine de Notre-Dame-de-l’Assomption des Buttes-Chaumont, qui note lui aussi l’essor des demandes de baptêmes d’adultes et la hausse de la pratique dominicale.

  • Cinéma : la Vierge, les Coptes et moi

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    la-vierge-les-coptes-et-moi-29-08-2012-1-g.jpgLa Vierge, les coptes et moi

    par

     

    Vous avez sûrement entendu parler de ce gentil film de Namir Abdel Messeeh, tourné, caméra à l'épaule, avec peu de moyens mais une volonté de fer, La Vierge, les coptes et moi. C'est l'histoire d'un jeune copte occidentalisé qui veut comprendre les apparitions de la Vierge en Egypte et ce qu'ont vu les chrétiens et les musulmans qui disent l'avoir vu. Le film est un film sur un jeune en train de faire un film sur la Vierge et qui enregistre tout ce qu'on lui fait connaître à ce sujet, au Caire, au pèlerinage marial annuel d'Assiout (très impressionnant). Je suis allé voir ce soir ce que cela peut bien donner, pour vous en dire quelques mots.

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  • Discriminations antichrétiennes : le Royaume-Uni devant la Cour européenne des droits de l'homme

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    Dans le Figaro (4/9/2012) :

    "Des chrétiens britanniques dénoncent des discriminations

    Les quatre plaignants, qui estiment avoir subi des discriminations sur leur lieu de travail, veulent faire condamner le Royaume-Uni par la Cour européenne des droits de l'homme.

    Quatre chrétiens britanniques ont affirmé mardi, devant la Cour européenne des droits de l'homme, avoir subi des discriminations basées sur leur religion. Âgés de 51 à 61 ans, les requérants ont déploré ne pas avoir pu afficher ou faire respecter leurs convictions sur leur lieu de travail. Ils espèrent ainsi faire condamner le Royaume-Uni

    Les deux premiers plaignants, Nadia Eweida, employée chez British Airways, et Shirley Chaplin, infirmière, affirment avoir subi les foudres de leur hiérarchie respective parce qu'elles avaient choisi d'arborer un pendentif en forme de croix par-dessus leur tenue de travail. Leur employeur avait estimé que cela contrevenait aux règles internes, pour des raisons d'hygiène, de sécurité ou tout simplement d'uniforme. ..."

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  • Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître en Belgique

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    Source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 4 septembre

    Nouveau rapport de la Commission d’évaluation euthanasie 2012

    30/08/2012 - Fin de vie

     

     

    La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de la loi sur l’euthanasie vient de publier son cinquième rapport aux chambres législatives. Ce rapport concerne les documents d’enregistrement des euthanasies pratiquées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011 examinés par la Commission. La Commission rappelle, comme elle l’a déjà fait dans ses précédents rapports qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ».

    Sur la base de ce que les médecins ont bien voulu déclarer à la Commission,  2.086 euthanasies auraient été pratiquées au cours de ces 2 dernières années.

    Évolution du nombre d’euthanasies déclarées :

    2003

    235

    2008

    704

    2004

    349

    2009

    822

    2005

    393

    2010

    953

    2006

    429

    2011

    1.133

    2007

    495

       

    Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître. Ainsi, il progresse de 61% entre 2008 et 2011.
    Confirmant la tendance des années précédentes, 82% des déclarations sont rédigées en néerlandais et 18% en français. Si l’on totalise le nombre d’euthanasies déclarées depuis la dépénalisation de 2002, on arrive au chiffre de 5.537.
    Il faut souligner la nette augmentation des euthanasies pratiquées lorsque la mort du patient n’est pas prévue à brève échéance (doublement en 4 ans) ainsi que le nombre d’euthanasies pour des affections neuropsychiques. Pour l'année 2011, il y eut 50 personnes souffrant d'affections neuropsychiques qui furent euthanasiées soit 4% des euthanasies.

    L’intervention d’un médecin formé en soins palliatifs est très largement négligée. En effet, seulement 10 % des médecins font appel à leurs confrères formés en soins palliatifs comme consultants.

    Au cours de ces deux dernières années, 49 personnes inconscientes ont été euthanasiées, sur la base d’une déclaration anticipée.

    On relève la nette augmentation d'euthanasies pratiquées en maison de repos et/ou de soin (près du double de 2008 à 2011).
    Dans ses recommandations, la Commission d’évaluation estime que "le cursus des études médicales devrait comporter une formation préparant les futurs médecins à affronter les problèmes que pose la gestion de la fin de vie, y compris la pratique des soins palliatifs et la mise en oeuvre correcte d’une euthanasie."

    Rapport euthanasie 2012

    Verslag in het Nederlands HIER

  • Quand un athée lambda s'étonne du traitement réservé aux "cathos"

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    Cela mérite d'être signalé, car c'est trop rare : un athée qui s'étonne du traitement "de faveur" réservé par la Presse à la communauté catholique; ainsi, même des non catholiques sont frappés et choqués par la sélectivité de l'information :

    "C que j'ai pu constater c'est que l'on ne parle de ces affaires QUE quand il s'agit d'un cure ou d'un prof bien catholique. S'il s'agit d'un prof du public, on etouffe systematiquement l'affaire, on mute le pedophile, on lui permet une sortie honorable, on l'envoie au rectorat...
    J'ai beau etre athee, ce traitement special dont "beneficient" les cathos, je trouve ca revoltant. Mais ce n'est pas tres etonnant de la part d'une presse subventionnee."

    (Le 4/09/2012 à 09:15)

    C'est un commentaire sur l'article suivant : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00262-liaison-avec-un-eleve-elle-est-condamnee.php

  • L'Eglise serait-elle faite pour être minoritaire ?

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    C'est l'avis de Joël Rochette, président du Séminaire de Namur, interviewé aujourd'hui (4 septembre) par le Soir (version papier). Le quotidien consacre généreusement deux pleines pages au séminaristes, "ces jeunes qui ont choisi Dieu", et en fait une présentation assez objective, avec de sympathiques témoignages des intéressés. Ouf! Mais revenons à l'interview de l'abbé Rochette dont les propos satisferont les âmes bienveillantes :

    Combien de séminaristes avez-vous accueillis cette année ?

    Nous avons accueilli huit nouveaux séminaristes pour la Belgique francophone.

    Peut-on dire que l'on assiste à une crise des vocations ?

    Oui, mais ce n'est pas nouveau. Cette crise est là depuis les années soixante et septante. On a diminué par cinq ou par six les chiffres d'entrées.

    Pour quelles raisons les jeunes se détournent du séminaire selon vous?

    C'est assez complexe. Il y avait plus d'entrées par le passé mais il y avait aussi plus de sorties. Dans les années septante, seuls un ou deux séminaristes étaient ordonnés chaque année, comme aujourd'hui. La crise est donc profonde depuis longtemps. Mais je pense surtout que la société a changé. Nous ne sommes plus dans une société chrétienne avec des chemins tout tracés. Avant, beaucoup de jeunes considéraient comme posiible de devenir prêtre. Nous ne sommes plus dans cette possibilité-là. Ajoutez à cela une société qui promeut l'érotisation, une individualité forte, ... des valeurs qui ne sont pas liées au sacerdoce. (...)

    La prêtrise est également un engagément au célibat...

    Le futur prêtre doit accepter le célibat. Pas simplement du bout des lèvres. Il faut qu'il l'intègre, que ce soit un choix volontaire  et pas imposé de l'extérieur.

    Que répondez-vous aux personnes qui pensent que la position de l'Eglise ne sera plus tenable à terme si l'on ne réforme pas le célibat des prêtres ?

    Je crois qu'ils se trompent. Je pense que le célibat convient bien dans la société d'aujourd'hui. C'est un signe clair, le signe de quelqu'un qui s'engage totalement. Je pense que ce signe-là est plus utile aujourd'hui, dans une société qui est tellement sécularisée, dominée par une pensée unique, où tout le monde doit avoir un conjoint, une belle voiture, une maison... Il est possible qu'un jour, on ordonne des gens mariés comme c'est le cas en Orient. Mais je ne suis pas sûr que l'on aura plus de prêtres pour autant... Est-ce qu'un jeune de 18 ans accepterait d'être prêtre même s'il était marié? (...)

    Selon une enquête* (réalisée l'année dernière), on remarque qu'il n'y a plus que 4% de catholiques engagés. Un constat qui vous inquiète pour l'avenir?

    Je pense que l'Eglise est faite pour être minoritaire. La foi chrétienne est exigeante. Elle nécessite un choix, un discernement, qui n'est pas facile. Si tout le monde acceptait l'Eglise et l'Evangile, c'est que l'Evangile n'a rien à dire finalement. Je ne suis pas inquiet car c'est le propre de l'Evangile d'annoncer à l'autre la bonne nouvelle. Cela veut simplement dire que l'on aura plus de travail.

    * L'enquête : "En 2011, il n'y a plus que 50% de la population belge qui se définit comme catholique. Ils étaient encore 72% en 1982. Les catholiques actifs (qui vont à l'église au moins une fois par mois et sont membres d'un groupement catholique) ne représentent plus que 4% de la population. (...) Selon les checheurs qui ont réalisé cette enquête, l'explication principale est à trouver du côté de la transmission religieuse qui se tarit peu à peu. Les jeunes générations sont éduquées en dehors de la religion et ont peu de chance d'en retrouver le chemin." (Enquête "Autres temlps, autres moeurs", Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Koen Abts, FRB et Racine Campus)

  • Islam et christianisme : un dialogue nécessaire

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    Dans le mensuel « La Nef » (n° 240, septembre 2012), Annie Laurent a interviewé à ce sujet Mgr Bernard Ginoux. Mgr Bernard Ginoux est évêque de Montauban depuis 2007. Il a notamment préfacé un ouvrage remarqué du Père Soubeyrand, Comprendre l’islam, risque ou défi (Éditions des Béatitudes, 2011). Extraits de l’entretien :

     (…) La laïcité à la française vous semble-t-elle un moyen adapté et efficace pour répondre au défi de l’islam et faciliter l’intégration des musulmans ?

    Le concept de « laïcité », contrairement à ce que l’on véhicule dans l’opinion, est purement chrétien. Il a son origine dans le précepte de Jésus, « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). La laïcité bien comprise n’implique pas l’absence de la religion mais son autonomie par rapport à l’État et réciproquement. L’établissement de l’islam dans une France façonnée par la loi de 1905 dérange les certitudes de la République et sa volonté de limiter la religion à la sphère privée. Parce qu’il est politique, l’islam ne peut pas ne pas se vivre publiquement : il façonne la société, pour lui tout est religieux. Le malentendu est donc permanent avec une société qui se veut « sans Dieu » et qui est en même temps, dans sa culture, héritière du christianisme. Le modus vivendi de la République française avec le catholicisme ne peut s’appliquer à l’islam parce que celui-ci est trop loin de sa propre conception. J’ai souvent constaté que, chez nous, l’Administration pense les religions à partir du schéma catholique, ce qui est évidemment inadapté à l’islam. Il me semble donc nécessaire de revoir à nouveaux frais les points de difficultés entre l’islam et l’État français. La vie commune suppose un traitement identique de tous les citoyens et le respect du pacte social par les musulmans mais aussi la fonction régulatrice du pouvoir politique. L’intégration viendra de la rigueur et de la clarté du politique vis-à-vis des citoyens de religion musulmane. Mais sommes-nous sur ce chemin quand, d’une part, nous savons que les mouvements extrémistes refusent toute forme d’intégration et quand, d’autre part, nous voyons les pouvoirs publics et le discours officiel gênés devant une religion qu’ils ne maîtrisent pas et dont ils craignent certains de ses membres ?

    Quelles sont, selon vous, les conditions d’un dialogue fécond entre l’Église et les institutions musulmanes ?

    (…) je sais que nous ne parlons pas le même langage. Le Dieu de l’islam est bien le « Tout-Puissant créateur » mais pas le trinitaire que Jésus-Christ, le Fils, révèle au monde. La première condition du dialogue est la vérité. Nous avons à être des chrétiens formés, ancrés dans la foi, allant au-devant des autres, toujours « capables de rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1 P 3, 15). (…) Il y a, dans la ligne tracée par Benoît XVI, un gros effort de clarification à faire par la raison pour aborder le dialogue interreligieux. Les réactions sensibles, épidermiques, suscitent la violence et les oppositions. Les propos lénifiants et les attitudes naïves ne construisent rien. Nous devons prendre acte de ce qui nous sépare, qui n’est pas seulement de l’ordre de la religion mais aussi de la culture qui découle de celle-ci et qui, avec l’islam, se fait globalisante. Ce que la sécularisation a opéré dans le christianisme n’est pas compris par l’ensemble islamique. Les systèmes occidentaux, libéraux ou socialistes, ont perdu leur crédibilité et représentent, pour beaucoup de musulmans, un monde mauvais dont ils se sentent les victimes. Il n’est pas question d’être irénique. Aujourd’hui, la croissance et la domination dans le monde de courants islamiques durs, les actes de terrorisme commis en référence au Coran, les ambiguïtés des politiques occidentales… sont autant d’obstacles à une recherche commune en vue du bien de tous, ce qui devrait pourtant être un objectif pour tous. Nul ne doit être inquiété à cause de sa religion mais aucune religion ne doit inquiéter.

    Tout l’article ici : Islam et christianisme : un dialogue nécessaire

    La séparation de l’Eglise et de l’Etat est une notion incompréhensible pour l’Islam. Il n’y a d’ailleurs pas d’Eglise islamique : pour les enfants du Prophète, c’est la société qui est musulmane de manière « holistique », comme l’était autrefois la chrétienté, pour les disciples du Christ.  La seule différence à cet égard est que le Christianisme a toujours distingué (en principe, du moins) le gouvernement spirituel de l’Eglise et celui de l’Etat profane, même si l’exercice de ces gouvernements a connu des  « dédoublements fonctionnels » (pas toujours heureux) et des ingérences (réciproques et souvent conflictuelles) de l’un sur les prérogatives de l’autre.

    L’idée très française d’une laïcité placée comme l’accolade d’une sorte de religion "séculière" de l'Etat au dessus de toutes les religions renvoyées à la sphère privées n’est admissible ni par l’islam ni par le catholicisme. Mais, depuis Vatican II, ce dernier a choisi de défendre officiellement la présence « pluraliste » des religions et des philosophies non confessionnelles dans la sphère publique (ce modèle préexistait, dans les faits). Pour un bon musulman, ceci est difficile à admettre, comme le montre l’instabilité chronique de l’Etat multiconfessionnel libanais.  Car la Vérité révélée par Dieu dans le Coran est une et indivisible comme la république. Elle s’impose à tous, de droit divin : dans la vie personnelle comme dans la vie sociale, privée ou publique : « on ne dialogue pas avec l’erreur ».

    Dernière observation : contrairement aux musulmans,  les catholiques français sont accoutumés, depuis 1905, à leur dhimmitude républicaine. Si celle-ci venait, un jour, à changer de contenu, elle se ferait sûrement moins bénigne qu’aujourd’hui…

  • Quand le Cardinal Barbarin s'exprime sur "la démocratie absolue" et à propos du prochain synode

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, a interviewé le Cardinal Barbarin :

    Cardinal Philippe Barbarin : « N’est-il pas dangereux de redéfinir l’homme, la femme, le mariage ? »

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, analyse les réactions à la prière pour la France du 15 août et met en garde contre le risque de démocratie absolue.

    L’archevêque précise sa pensée sur la nouvelle évangélisation dans la perspective du prochain Synode.

    Avant les visites ad limina des évêques français à Rome, le primat des Gaules évoque les dossiers qu’il souhaite soumettre à Benoît XVI.

    Avez-vous été surpris par les réactions à la « prière pour la France » proposée par l’épiscopat français à l’occasion du 15 août ?  

    Cardinal Philippe Barbarin :  Il ne faut pas les majorer ! Dans son livre L’Oraison, problème politique,  le cardinal Daniélou montre que la prière a toujours des implications politiques. Lorsque nous prions pour le monde, nous demandons qu’il vive dans la justice, la paix et l’amour. Personne ne peut contester que c’est bien dans notre mission. Il faut dire aussi que, pour beaucoup de catholiques, cette prière du 15 août a apporté un vrai réconfort.

    Après cet épisode, vous avez évoqué dans la presse italienne le concept de « démocratie absolue ». Que voulez-vous dire ?  

    J’aime la démocratie, elle est « le moins mauvais » des régimes. Mais il ne faudrait pas qu’elle devienne une « démocratie absolue ». Je sais bien que le Parlement a le pouvoir de changer les lois définissant le sens du mariage, mais je pose la question de savoir s’il est légitime de décider de tout, de changer le sens des mots…

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  • Institut Sophia : la rentrée

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    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

    Sommaire


  • Quand le patron d'une chaîne de télévision tunisienne croupit en prison

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    Nous lisons sur le blog de Yves Daoudal :

    Sami Fehri, patron d’une chaîne de télévision tunisienne emprisonné pour délit d’opinion

    Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

    J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.

    D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

    Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…

    Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.

    Pourquoi ce silence ?

    Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

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    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.