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Société - Page 851

  • Des hérésies made in USA ?

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    Comment les hérésies modernes nous ont isolés et nous laissent inassouvis

    Par: Mgr. Charles Pope (sur le site de l'archevêché de New-York)

    J'ai mentionné ici un livre remarquable de Ross Douthat que je recommande comme lecture obligée pour quiconque veut saisir ce qui s'est passé dans le domaine de la foi durant la deuxième moitié du 20ème siècle et jusqu'à aujourd'hui. Il est intitulé "Bad Religion - Comment nous sommes devenus une nation d'hérétiques'. Dans ce livre, Douthat expose comment les Eglises (l'Église catholique et les Églises protestantes) ont augmenté de façon spectaculaire dans les années qui ont suivi la guerre, puis, tout à coup, se sont effondrées, et il décrit avec une grande précision comment elles ont été submergées par des vagues successives d'hérésies.

    Il utilise le mot hérésie tout à fait correctement pour désigner une version de la foi chrétienne qui détient une version incomplète de la pleine vérité. Ce que fait celui qui choisit certains points mais en en rejetant d'autres qui assurent l'équilibre et  complètent le tableau. Bien sûr, il y a souvent des tensions lorsqu'on veut garder ensemble toutes les vérités.

    Par exemple , comment pouvons-nous concilier la souveraineté de Dieu avec la puissance de notre liberté et notre capacité de dire non? Ou comment peut-on concilier la miséricorde d'un Dieu d'amour avec l'existence de l'enfer? L'approche orthodoxe consiste à maintenir les deux termes, et à laisser les tensions rester largement sans réponse, ou du moins à trouver un équilibre qui les respecte en même temps. L'approche hérétique est d'en choisir un, et de rejeter ou de minimiser l'autre afin d'échapper à la tension.

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  • La cible préférée des humoristes patentés

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    dieu-maitre-pape-reintegre-integristes-L-2.jpegIls sont à la une de la RTBF ou de RTL, ils déblatèrent sur les ondes, ils sont omniprésents sur les scènes de la ville ou de la province, ils sont censés nous faire rire et y parviennent parfois… Ils s’appellent de Warzée, Pirette, Theunis et consorts. Ils égratignent gentiment le monde politique ou médiatique, épinglent les travers de notre société, mais là où ils se « lâchent », c’est lorsqu’ils se déchaînent contre l’Eglise, la foi, la religiosité catholique. Ils pourraient tout aussi bien cibler les célébrations compassées du militantisme laïc, les débordements fanatiques des mosquées, les grimaces de la bienpensance politiquement et culturellement correcte, mais ce serait risqué, et d’ailleurs,  il vaut mieux ne pas cracher dans la soupe. En revanche, que risque-t-on à tourner en dérision des enfants faisant leur communion, des vieilles égrenant leur chapelet, les prêtres - tous pédophiles bien sûr -, le pape ou l’archevêque toujours ridicules, bien évidemment ? On sait bien que tous ces gens passés à la moulinette d’un humour destructeur n’intenteront pas de procès, qu’ils ne lanceront pas de fatwas, qu’ils ne déposeront pas d’explosifs, alors pourquoi se gênerait-on, d’autant que les portes sont largement ouvertes à ces « drôles » par tous ceux qui dominent le monde de la « culture » et du divertissement. Alors, même si « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », on y va de tout cœur, sans retenue. Derrière les rictus grimaçants de cet humour stéréotypé et convenu, se cache à peine un parti-pris antichrétien mais surtout anticatholique. Ce n’est pas nouveau; ainsi, lors de la révolution française, des carnavals furent organisés avec des ânes portant des ornements sacerdotaux, et les « oripeaux de la superstition » furent l’objet de parodies haineuses. L’humour corrosif, même lorsqu’il se fait bête ou médiocre, ne finit-il pas par tuer plus sûrement que de longs discours ?

  • Herve, Gerpinnes, Soignies... une religiosité populaire très dynamique

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    herve.jpg.h170.jpg.280.jpgSous le soleil, on a bien marché aujourd'hui. Au tout petit matin, à Herve, la traditionnelle procession "del Céqwemme" a parcouru le bocage menée par les tambours de la Garde Saint-Jean.

    A Gerpinnes, la procession en l'honneur de sainte Rolende, précédée des édiles communaux gerpinnois et des diverses compagnies de marcheurs s'est mise en marche aux sons des musiques.

    319512298_ID7753424_1sterolende2012100__20122_H3W0MK_0.JPGA Soignies, c'est Saint Vincent qui a mobilisé les pèlerins. "La procession historique qui solennise de 11h à 13h, dans les rues

    framer.jpgde Soignies, le retour des saintes reliques à la collégiale au terme du Tour Saint-Vincent, s'articule en deux parties. L'une fait revivre en riches tableaux coloriés les années 600, à travers les différentes étapes de la vie de saint Vincent et l'autre rassemble l'évocation des hommages rendus au saint au fil des siècles et jusqu'à nos jours."

    Ces manifestations de ferveur populaire dont les images vues à la télévision attestent le dynamisme montrent combien l'imprégnation chrétienne reste réelle malgré tous les discours ambiants. On peut se demander si ce patrimoine n'a pas été sous-estimé et si l'on n'a pas relégué un peu vite dais et bannières dans les armoires poussièreuses des sacristies. Mais peut-être n'est-il pas trop tard ?

  • Un guide du chrétien au pays des postmodernes

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    L'évangélisation impertinente, par le père Humbrecht

    Voir la présentation du livre du Père Humbrecht : "L'évangélisation impertinente"

  • Une ode à l'euthanasie primée à Cannes

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    Extraits de la note consacrée au film qui a reçu la palme d'or à Cannes par Vincent Malausa, chroniqueur cinéma du Nouvel Obs :

    "Avec "Amour", Michael Haneke a frappé très fort. Malgré son indécrottable sens de la manipulation, son film est un des plus sérieux concurrents pour la Palme. Par Vincent Malausa, critique aux "Cahiers du cinéma" et chroniqueur cinéma au Plus, sur place à Cannes.

    "Amour" commence par une très belle scène montrant le couple rentrer d'un spectacle et découvrir que la porte de l'appartement semble avoir été forcée. C'est un simple détail, dont on ne saura rien par la suite, mais qui scelle une fois pour toutes le destin des personnages. A cet instant, la mort est entrée dans l'appartement et tout le film va décrire chaque étape de la longue coulée vers le néant dont le récit se fait le tombeau. Le film bouleverse car la minutie de sa description est portée par un amour indéfectible et non par l'habituel mépris qui mobilise le cinéma d'Haneke.

    On n’est pas passé loin du chef-d’œuvre, malheureusement l’indécrottable sadisme hanekien se révèle sur la fin – au cours d’une insoutenable scène d’euthanasie – et renverse quelque peu le sens de certaines séquences limites du film. Haneke pouvait faire son plus beau film, mais son goût du pensum et son caractère foncièrement antipathique pèsent lourdement sur le résultat final. Mais le lyrisme qui sourd du film, son extraordinaire puissance souterraine ont l'effet d'un uppercut en plein cœur."

    Voir également le commentaire de Jeanne Smits

  • Violences antichrétiennes à Carcassonne

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    Relevés par l'"Observatoire de la christianophobie", ces faits survenus à Carcassonne sont pour le moins troublants, même si les responsables diocésains "écrasent"... Voir les liens suivants :

  • Apologie du "calme"

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    Mort il y a peu, Chenouda III, "pape des Coptes", a consacré une réflexion approfondie au calme. Dans toute cette effervescence provoquée par la crise économique, par le "printemps arabe", par les changements politiques, par l'agitation permanente de notre société qui vit dans l'immédiateté, par les évènements qui surviennent dans nos familles... il n'est sans doute pas inopportun de réintroduire le calme dans notre vie agitée, voire frénétique. Il y a des perles à découvrir dans cette réflexion.

    Extraits :

    "Peut-être les anges regardent-ils notre monde avec étonnement, et peut-être ils disent :

    Quel est tout ce vacarme sur cette planète ? !

    Et, pourquoi les gens vivent-ils dans un tel tumulte ? !

    Quand se calmeront-ils ?

    Il est certain qu'ils ne se calmeront que s'ils nous atteignent, car le calme est la manière de vie au ciel."

     

    "Le calme doit impliquer toute la vie de l'être humain : intérieurement et extérieurement ; ce qui est apparent et ce qui est caché. Donc, il doit inclure:

    1. Le calme intérieur : qui est fait de la tranquillité de l'esprit, la sérénité du cœur et le calme des pensées.

    2. Le calme du corps : qui consiste en la tranquillité des sens et le calme du mouvement.

    3. Le calme des nerfs : qui consiste en la sérénité des traits et en l'esprit de la gaieté.

    4. Le calme de la parole : qui contient aussi le calme de la voix.

    5. Le calme du comportement : qui consiste en une sérénité dans les affaires pratiques de la vie et dans le comportement privé, et en une approche calme à résoudre n'importe quel problème que l'individu rencontrerait."

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  • Vote catholique en France : des indignés d’un autre genre inquiètent l’épiscopat.

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    Après les présidentielles, les législatives. Selon Jean-Marie Guénois, la politique va encore diviser les rangs catholiques (extraits) :

    « A la mi-temps entre les élections présidentielles et législatives, une vingtaine de mouvements chrétiens - soutenus par la conférence des évêques - viennent de lancer un appel pour susciter « un autre regard sur les migrations ». En réaction directe et explicite aux « 27 % des catholiques pratiquants de moins de 35 ans » qui ont voté Marine le Pen au premier tour des présidentielles.

    Un vote catholique

    Car ce qui a marqué ces dernières élections n'est pas la constance du vote à droite des catholiques pratiquants. Il est stable. Selon le sondage La Vie-Harris 79 % des catholiques pratiquants on voté Nicolas Sarkozy au second tour. Et 73 % selon le sondage Le Figaro-LCI-Opinion way. En 2007, 80,5 % des catholiques pratiquants avaient voté Sarkozy selon l'enquête post électorale Cevipof-Ministère de l'intérieur. Soit une quasi stabilité si l'on intègre les marges d'erreur.

    Ce n'est pas non plus, au passage, la constance du vote musulman. Il a été à 93 % pour François Hollande. Il fut à 95 % pour Ségolène Royal en 2007.

    Sur le poids du vote selon sa religion je vous renvoie à l'excellente analyse de Pierre Bréchon, professeur à Science Po Grenoble. Il fonde son analyse sur l'étude du vote religieux en France depuis 1974: « les catholiques, mieux intégrés à leur système religieux sont beaucoup moins nombreux qu'autrefois mais ils sont toujours politiquement très favorables aux candidats de droite ». » Voilà, le point capital (…)

    Mgr Dagens, évêque d’Angoulème, dans Golias Hebdo. (…)appelle, à cet égard, à « l'urgence de travailler à une véritable culture politique ».

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  • Les Religions d’Etat en Europe

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    La Norvège vient d’ôter au luthéranisme son statut de religion de l’Etat norvégien. Lu sur le « Salon Beige » :

    « Le Parlement  a entériné hier la séparation de la première confession (4 millions de membres sur 4,7 millions d'habitants) et de l'Etat au terme d'une révision constitutionnelle : 161 votes pour et 3 contre. Cette séparation entrera officiellement en vigueur le 15 juin. Le Parlement souligne que

    "l'Eglise norvégienne continuera à occuper une place particulière dans la Constitution du pays, laquelle précise que l'Etat repose sur 'notre héritage chrétien et humaniste'".

    La communauté luthérienne pourra désormais nommer sa hiérarchie sans l'aval du gouvernement. Il ne sera plus obligatoire, ni pour la moitié du gouvernement ni pour le ministre des affaires ecclésiastiques, d'en être membre. La famille royale devra néanmoins continuer d'y appartenir ». Ici : La religion évangélique luthérienne n'est plus la religion officielle de la Norvège

    En Europe, les Religions d’Etat qui subsistent appartiennent, par ordre d’importance, d’abord à la Réforme protestante du XVIe siècle : Anglicanisme et Calvinisme presbyrérien (Grande Bretagne), Luthéranisme (Danemark, Finlande, Islande), ensuite à l’Orthodoxie (Grèce, Chypre) et même encore au Catholicisme : bien que l’Eglise ait œuvré à abolir ce type de statut après le concile Vatican II, quelques confettis demeurent (Andorre, Monaco, Liechtenstein, Malte et … l’Etat du Vatican lui-même, dont la personnalité juridique internationale est distincte de celle du Saint-Siège) . En attendant que d’autres religions, qui ne sont pas toutes séculières, se profilent à l’horizon ?

  • Quand les orientations de l'ONU procèdent d'une idéologie anti-vie

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    D'Austin Ruse :

    Lucia Muchova vous livre cette semaine une analyse du nouveau rapport de l’OMS sur les naissances prématurées. Pour elle, l’ONU méconnait les facteurs clés du phénomène : l’avortement lors des précédentes grossesses.

    à découvrir ici : L’OMS méconnait le lien entre le taux croissant de naissances prématurées et l’IVG Ignores

    Susan Yoshihara se penche sur le nouveau rapport de l’ONU sur la mortalité maternelle. Pour l’ONU la seule solution pour réduire le taux mortalité des femmes enceintes consiste à faire diminuer le nombre de femmes enceintes, plutôt que de leur donner l’aide médicale de base dont elles ont réellement besoin.

    à découvrir ici : La baisse du nombre de morts maternelles n’équivaut pas à une amélioration de la santé maternelle

    C-Fam a besoin de votre aide

  • 700 cas d'intolérance et de discrimination contre les chrétiens en Europe

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    700 cas d'intolérance et de discrimination contre les chrétiens en Europe sont maintenant en ligne sur le site Web de l'Observatoire. Il s'agit de 700 histoires personnelles individuelles. Et ils sont au nombre de 700, c'est beaucoup trop.

    Veuillez consulter : www.IntoleranceAgainstChristians.eu. Sur ce site (en anglais), on trouvera également plus de 200 rapports et citations sur l'intolérance contre les chrétiens en Europe par l'intermédiaire d'un nouvel outil de recherche avancée : http://www.intoleranceagainstchristians.eu/advanced-search.html

  • Le noeud de la crise frappant l'Europe provient de l'exclusion de Dieu

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    (VIS). Benoît XVI a reçu ce midi (24 mai) les évêques italiens, qui viennent de tenir leur 64 assemblée générale, évoquant les enjeux de la nouvelle évangélisation dans une société de plus en plus éloignée de Dieu: "La situation réclame un nouvel élan qui pointe à ce qu'il y a d'essentiel dans la foi et la vie chrétienne. Alors que Dieu est pour beaucoup devenu le grand inconnu, et Jésus un simple personnage historique, la relance missionnaire passe obligatoirement par une nouvelle qualité de notre foi et de notre prière... Conquérir les gens à l'Evangile implique que nous retournions avec profondeur à l'expérience de Dieu". Puis le Pape a rappelé le tout prochain cinquantenaire du Concile Vatican II, exhortant ses hôtes à en appliquer les enseignements "de manière à répondre aux mutations socio-culturelles en cours...qui ont des conséquences évidentes sur la dimension religieuse". Le sécularisme caractérise aujourd'hui les sociétés d'ancienne tradition chrétienne au point d'entamer un acquis culturel qui il y a peu encore en était la référence unifiant toute la vie, chacun de ses moments importants, de la naissance à la mort. Le patrimoine spirituel et moral dans lequel l'Occident plonge ses racines et qui est sa lymphe vitale n'est plus reconnu pour sa valeur première... Une terre féconde risque de devenir un désert inhospitalier".

    Parmi les préoccupations, a noté le Saint-Père, il y la diminution de la pratique et des sacrements, ainsi que la perte d'identité de tant de baptisés qui "ne connaissant pas l'essentiel de la foi pensent pouvoir l'adapter sans médiation ecclésiale. Certains doutent des vérités enseignées par l'Eglise tandis que d'autres réduisent le Royaume à quelques grandes valeurs qui, si elles ont évidemment à voir avec l'Evangile, ne constituent pas le coeur de la foi chrétienne... Malheureusement ceci fait que Dieu se trouve exclu de l'horizon de beaucoup de gens. Lorsqu'il ne s'agit pas d'indifférence, de clôture ou de rejet, ce qui touche Dieu est relégué dans le domaine du subjectivisme, réduit à un fait personnel et privé, marginal par rapport à la conscience publique. Le noeud de la crise frappant l'Europe relève de cet abandon, de ce manque d'ouverture à la transcendance". Face au phénomène, "les nouvelles méthodes d'annonce évangélique ou d'action pastorale ne suffisent plus à rendre plus attrayante la proposition chrétienne... Il nous faut donc repartir de Dieu, célébré, professé et témoigné". La mission première de l'Eglise demeure l'engagement à promouvoir ce qui est vraiment indispensable. "Les hommes vivent de Dieu, qu'ils recherchent inconsciemment ou vaguement pour donner son sens véritable à l'existence". Nous, évêques, a affirmé Benoît XVI, "avons le devoir de l'annoncer, de le rendre visible, de guider vers lui". Or la "première condition pour parler de Dieu et parler avec Dieu, est d'être toujours plus des hommes de Dieu, nourris par une intense vie de prière et pétris de sa grâce... Laissons nous prendre par Dieu afin de pouvoir faire approcher la Vérité à qui nous rencontrons... La mission qui est la notre aujourd'hui comme hier est de mettre les êtres humains en relation avec Dieu, de les aider à s'ouvrir coeur et âme à celui qui les cherche et veux se faire proche. Nous devons amener ces femmes et ces hommes à comprendre qu'accomplir la volonté de Dieu ne limite pas la liberté mais sert à être véritablement libres, à faire le bien" commun. "Dieu est le garant et non le concurrent de notre bonheur. Là où l'Evangile entre avec l'amitié de Jésus, l'homme comprend qu'il est l'objet d'un amour purifiant, chaleureux et rénovant, qui permet d'aimer et servir autrui avec l'amour divin".