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Société - Page 844

  • Quand l'archevêque de Madrid retrousse ses manches

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    « Mission Madrid », pour renouveler la foi des croyants (www.fides.org)

    L’Archidiocèse de Madrid lancera, à la fin de ce mois, une mission qui vise à « renouveler la foi » de tous les croyants en suscitant en eux l’engagement missionnaire de manière à atteindre les personnes les plus éloignées de l’Eglise. Le Cardinal Archevêque de Madrid, S.Em. Antonio Maria Rouco Varela, a présenté hier, 11 septembre, la « Mission Madrid 2012-2013 » comme une réponse à l’appel lancé par le Pape Benoît XVI l’an dernier, en clôture de la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ) célébrée dans la capitale espagnole.

    Le 30 septembre, sous le slogan « Serviteurs et témoins de la Vérité », l’Eglise à Madrid lancera donc ce plan pastoral qui, selon le Cardinal Rouco Varela, est « particulièrement important en ces temps difficiles de crise de foi et de spiritualité ».

    Dans la note envoyée à l’Agence Fides par l’Archidiocèse de Madrid, le Cardinal souligne que, parmi les « principes clefs » de la mission se trouve « la confession de la foi » que les missionnaires se sentent appelés à témoigner, puis l’évangélisation et la « conversion des âmes, des esprits et des cœurs ». Pour l’Evêque auxiliaire de Madrid et Coordinateur général de la mission, S.Exc. Mgr César Franco, il s’agit d’une « action extraordinaire » conçue afin de « rénover » l’action missionnaire parfois « oubliée ». La mission aura comme centres principaux les Paroisses de manière à ce que « ceux qui n’ont pas reçu l’appel du Christ puissent le recevoir, ceux qui sont loin réussissent à se rapprocher, et que tous les chrétiens puissent vivre de manière consciente leur vocation missionnaire ».

    Le Plan pastoral de la mission prévoit des activités dans les écoles, les universités et dans d’autres centres d’instruction ainsi que des cours destinés aux catéchistes, des pèlerinages à la Cathédrale, des activités missionnaires dans les Paroisses et la préparation des jeunes à la Journée mondiale de la Jeunesse de Rio de Janeiro de 2013.

    fides.org

  • Le Liban, phare pour les chrétiens de la région

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    Visite du Pape au Liban: "Ce pays reste un phare pour les chrétiens de la région"

    Source : levif.be

    Melhem Khala est le coordinateur de l'association Offre-joie qui se donne pour mission de réconcilier les nombreuses confessions représentées au Liban. Il revient sur la situation des chrétiens libanais, alors que le Pape entame aujourd'hui une visite de trois jours au pays du Cèdre.

    Melhem Khalaf est coordinateur d'Offre-Joie -ONG libanaise ayant des ramifications en France, en Irak, en Europe et aux Etats-Unis-, membre du collectif islamo-chrétien autour de Marie.

    Vous avez organisé une marche symbolique islamo-chrétienne à l'occasion de la visite du pape. Quel message voulez-vous ainsi délivrer ?

    Nous avons besoin d'accueillir le Pape non seulement en tant que chef de l'Eglise catholique, mais aussi en tant qu'homme de paix. Ici et dans l'ensemble de la région, les chrétiens attendent sa venue, car elle suscite de l'espérance, surtout avec les bouleversements actuels et les dangers qui pèsent sur la présence chrétienne dans la région. Nous pensons que la visite du Pape au Liban est un symbole de l'attachement à la diversité religieuse dans la région. Pour nous, si les chrétiens devaient quitter cette région, celle-ci perdrait une présence vieille de 2000 ans.

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  • L'idéologie du libre-choix

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    Sous le titre : Le « libre-choix » est une idéologie, Le Soir (de ce jour, non actuellement disponible en ligne) publie un entretien très éclairant avec Renata Salecl, auteure d'un essai publié chez Albin Michel, intitulé "La théorie du choix". Philosophe et sociologue slovène, Renata Salecl est chercheuse à l'Institut de criminologie de Ljubliana et professeure invitée à la London School of Economics, au Kings College de Londres ainsi qu'à la Benjamin N. Cardozo School of Law de New York. Sa réflexion, qui se démarque du "culturellement correct", constitue une analyse très pertinente de cette société dont le maître-mot pourrait être : "c'est ton choix".

    Extraits :

    Pour Renata Salecl, en insistant sur notre (soi-disant) totale liberté de choix dans la vie, notre société nous stresse et nous culpabillise.

    Entretien

    La « liberté de choisir »  : son école, son métier, son fournisseur d'électricité, son médecin, son mode de vie, son genre sexuel, sa mort... C'est le credo des sociétés occidentales, individualistes et dérégulées. Tout se passe comme si nous maîtrisions tous les aspects de notre existence, comme si tout était possible pour qui le voulait vraiment, comme si tout n'était qu'une question de choix et donc de rationalité. Quelle responsabilité ! Et quel sentiment d’échec et de culpabilité lorsque les choses nous échappent... Dans son ouvrage La tyrannie du choix, la philosophe et sociologue Renata Salecl nous invite à repenser cette idéologie dominante de notre modernité.

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  • Quand des chrétiens britanniques protestent contre la discrimination

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    C'est "le monde des religions" qui met cet article en ligne, sous la plume de T. Denonne : Des chrétiens britanniques portent plainte pour discrimination

     

    "Lillian Ladele, Gary McFarlane, Nadia Eweida et Shirley Chaplin estiment avoir été licenciés à cause de leurs convictions religieuses et portent l’affaire au niveau européen.

    Quatre britanniques de confession chrétienne ont affirmé, mardi 4 septembre, devant la Cour européenne des droits de l’homme, avoir subi des discriminations basées sur leur religion. Ils estiment avoir perdu leur emploi après avoir affiché leurs convictions sur leur lieu de travail. Ils ont attaqué le Royaume-Uni, leur employeur, en justice. Après avoir saisi en vain les autorités judiciaires de leur pays, pendant six ans, ils se sont regroupés puis tournés vers l’Europe.

    Deux d’entre eux ont été sanctionnés pour leur attitude face aux couples de même sexe. Lillian Ladele, officier d’état civil au district londonien d’Islington, refusait d’enregistrer les partenariats civils entre deux hommes ou deux femmes, au motif que cela allait à l’encontre de ses convictions chrétiennes. Gary McFarlane, conseiller conjugal, refusait pour sa part de recevoir les couples gays. Il est peu probable que leur comportement — en lui-même discriminant — soit jugé acceptable, au grand dam d’une partie de l’Église.

    Le cas des deux autres plaignants semble en revanche plus complexe. Nadia Eweida, employée chez British Airways, et Shirley Chaplin, infirmière au National health service (NHS), affirment avoir été licenciées parce qu’elles portaient une croix en pendentif par-dessus leur tenue de travail. Leurs employeurs, pour des questions de convention, mais peut-être aussi de sécurité ou d’hygiène, ont estimé que cela contrevenait aux règles internes.

    « Le travail n’est pas le meilleur endroit pour exprimer ses opinions religieuses », résument les avocats du Gouvernement britannique. À British Airways pourtant, rapporte l’avocat de Nadia Ewaida, « certains collègues pouvaient porter des symboles ou des vêtements religieux, comme le turban et le bracelet sikhs, le hijab musulman ou encore la kippa juive. »

    Selon un représentant du gouvernement, porter une croix n’étant pas une obligation scripturale, dans la doctrine chrétienne, les employeurs ne devraient pas être forcés de l’accepter sur le lieu de travail. L’avocat de Nadia Ewaida bondit : « lorsqu’on épouse une religion tolérante, qui nous laisse libre de choisir, nous aurions moins de droits ? » Surtout, l’histoire ne dit pas qui déciderait de ce qui est une obligation religieuse et de ce qui n’en est pas une… La Cour, elle, doit trancher d’ici quelques mois."

  • Quand la pédagogie nouvelle fournit à la société de consommation les moutons dont elle a besoin

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    C'est le très bon blog "le soupirail et les vitraux" qui a sélectionné cet extrait fort pertinent :

    « Pourquoi une droite soucieuse de donner à l’économie capitaliste son extension maximale aurait-elle combattu un mouvement qui était favorable à ses vues ? Toute son habilité a été de ne pas y collaborer trop ouvertement, pour laisser la gauche croire qu’elle lui causait grand tort [...]. L’économie capitaliste, au début des années 1970, devait pour trouver un nouveau souffle faire augmenter la consommation. Le recyclage des slogans contestataires y servit : le marché se proposa de combler les désirs qui s’étaient exprimés dans la rue sans trouver de débouchés politiques. L’abandon de l’éducation traditionnelle, le démantèlement de l’école « bourgeoise », la fin des humanités, l’enfant constructeur de ses savoirs, étaient exactement ce qui convenait pour pérenniser la poussée consumériste. [...] Or, le véritable obstacle à l’hégémonie du marché, ce qui limite son emprise sans partage, c’est le désintérêt, c’est-à-dire l’intérêt pour autre chose que ce que le marché offre à la convoitise. [...] A cet égard, la culture classique représentait le plus sûr obstacle à un règne sans limite de la marchandise. [...] C’est pourquoi les détenteurs du capital ont accueilli favorablement les réformes qui pouvaient contribuer à sa marginalisation, et ont su mobiliser les masses pour parvenir à ce but, en les persuadant que la culture, c’était l’ennui et l’oppression, et en la remplaçant par l’industrie du divertissement, de l’entertainment.

    Les thèses de l’enfant-citoyen et les méthodes préconisées par les sciences de l’éducation disposent on ne peut mieux à la consommation. Partir de l’enfant, de ses préoccupations, de ses désirs : une telle revendication libertaire installe un rapport e perpétuelle soumission aux pulsions – « l’impulsion du seul appétit est esclavage » disait Rousseau. Or, les pulsions, c’est précisément ce que le marché sollicite par la publicité, et prétend satisfaire par ses produits : l’homme pulsionnel promu par les nouveaux pédagogues favorise le règne de la marchandise. Un exemple, entre mille, de la merveilleuse harmonie entre l’éducation telle qu’elle est préconisée et mise en œuvre, et l’insertion dans le monde marchand : la multiplication des exercices « à trous », des questionnaires à choix multiples où il faut cocher des cases, cliquer sur oui ou non, laissant seulement des manques à combler, des « arbitrages » à effectuer, comme tout consommateur averti doit savoir les réaliser. Le modèle de liberté ainsi promu est le choix entre différentes marques, ces marques qui, dans le désert symbolique propagé par une éducation récusant toute hiérarchie des valeurs parce que celle-ci serait infondée, s’imposent comme les seuls repères disponibles. Au point que les velléités d’opposition à l’ordre établi en passent, chez les jeunes – et pas seulement chez eux -, par des préférences de consommation et l’adoption de certaines marques, les attitudes rebelles nourrissant une industrie des signes de la rébellion et s’épuisant en elle ».

    Olivier REY, Une folle Solitude, Le fantasme de l’homme auto-construit, "Le triomphe consumériste", Seuil, 2006, p. 271-273.

  • Respect de la vie : quand le cours de l'histoire s'accélère

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    L'excellente Jeanne Smits poursuit son travail de veille au chevet d'un respect de la vie de plus en plus éreinté:

    "On a parfois l'impression que l'histoire s'accélère. Si j'avais le temps je vous parlerais aujourd'hui de quantité de sujets allant de la pression pour faire euthanasier le prince Friso des Pays-Bas, victime d'une avalanche il y a six mois et depuis, dans un « état végétatif », aux mises en garde de scientfiques à la suite d'études en Ecosse sur les conséquences néfastes de la présence de déchets hormonaux, impossibles à éliminer, dans les eaux sales… Ou encore de cette communication scientifique en Irlande attestant que l'avortement direct n'est jamais nécessaire pour sauver la vie de la mère… Ou cette décision en Argentine de refuser que l'exception jurisprudentielle permettant à une femme violée d'accéder à l'avortement soit conditionnée par une attestation médicale ou judiciaire de la réalité du viol… Mais ce soir, je tombe sur ceci.

    La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive."

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  • Quand on vend plus de couches pour les adultes que pour les bébés...

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    C'est au Japon et c'est Jeanne Smits qui le relève :

    Japon : la vente de couches pour adultes dépasse celle pour bébés…

    Comme le dit le site lci.tf.fr : « Les ventes de couches pour adultes ont décollé selon le fabricant nippon Unicharm. C'est le signe objectif du vieillissement constant de la population au Japon. »

    Que dire de plus ?

  • Eviter la banalisation de l'humain dans le système des soins

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    9782842761738.pngL'univers médical devient de plus en plus performant mais aussi très "technique", avec le risque de perdre de vue la dimension humaine du patient, dans son intégralité. Un livre approche ce thème et permet d'en approfondir la réflexion :

    La banalisation de l'humain dans le système de soins
    De la pratique des soins à l'éthique du quotidien

    Sous la coordination de : Michel Dupuis, Raymond Gueibe, Walter Hesbeen

    Collection : Seli Arslan
    Editeur : Seli Arslan

    En se fondant sur des apports théoriques, des partages d’expériences et d’observations, les auteurs, issus de structures de santé et de formations, réfléchissent aux moyens d’atténuer le risque de banaliser l’humain dans le système de soins.

    Présentation de l'éditeur :

    Il est indéniable que la recherche et la tech­nologie biomédicales ont permis au sys­tème de soins de s’organiser en vue de pro­poser à la population des moyens d’actions de plus en plus performants voire auda­cieux. Mais il est tout aussi indéniable que la place de l’humain, tant celui qui reçoit des soins que celui qui a choisi pour métier d’en donner, gagnerait à être repensée au sein de ce système.

    Dès lors, comment écarter ou, du moins, atténuer le risque de banaliser l’humain ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs se fondent sur des apports philosophiques et théoriques tout en ayant recours à des partages d’expériences et d’observations. Ces dernières ont été mises en perspective au cours de séminaires menés dans le cadre du GEFERS. Les participants, issus de structures de soins et de formations, ont ainsi eu l’opportunité de débattre, de mettre par écrit leurs réflexions et expériences, d’exercer leur esprit critique. Celui-ci a été particulièrement aiguisé par la forme théâtrale. Chacun des êtres humains jouant dans une des pièces quotidiennes où entrent en relation personnes soignantes et personnes soignées peut en effet d’un jour à l’autre interpréter différemment son rôle, révéler d’autres facettes de sa singularité.

    La « frénésie du faire » qui caractérise souvent l’organisation des soins et des pra­tiques conduit à un travail plus systématique que subtil. Le risque augmente alors de la mise entre parenthèses de la singularité et de la sensibilité de chacun, ce qui peut déboucher sur sa banalisation. Ce livre vise à mettre en alerte sur une telle situation, et propose de réfléchir à ce que serait un système de soins davantage fondé sur l’humain.

  • Cannabis : quand l'avenir s'en va en fumée

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    Une étude importante souligne les effets du cannabis sur les jeunes (SOURCE)

    L’avenir en fumée

    Le quotient intellectuel en fumée : le quotidien « Le Monde », du 8 septembre, reprend les résultats d’une étude faisant autorité publiée sur le réseau le 27 août dernier par l’Académie américaine des sciences (National Academy of Sciences) concernant les résultats des recherches sur les performances cognitives à moyen et à long terme des jeunes qui fument du cannabis, « la substance illégale la plus consommée au monde ». 1.037 individus nés entre 1972 et 1973 ont été suivis pendant deux décennies par des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons dans une étude qui est définie comme « prospective », et c’est là que se trouve la première nouveauté : jusqu’à présent les études qui ont suivi précisément « en perspective » et pendant tant d’années un nombre aussi élevé de personnes ont été très rares.

    Si, d’une part, l’on connaissait bien les effets cognitifs de la consommation du cannabis en matière d’altération de la mémoire, de l’attention, de la concentration, du manque de motivation, de l’autre – souligne le quotidien français –, on avait peu étudié la vulnérabilité du cerveau d’un adolescent à cette drogue. Les résultats impressionnants de l’étude sont essentiellement deux.

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  • 10 bonnes raisons de ne pas légaliser ni le mariage entre personnes de même sexe ni l’adoption par des partenaires de même sexe

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    Voici le document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici l'intitulé des 10 arguments :

    1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
    2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
    3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
    4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
    5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
    6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
    7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
    8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
    9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
    10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

     Consulter ce document (pdf)

    Via foi catholique.com

  • Ouvrir des salles de shoot : une bonne idée ?

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    A propos de ce projet développé dans l'Hexagone, nous lisons sur ce site prestigieux :

    "Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a exprimé sa volonté d’ouvrir des salles d’injections pour toxicomanes, à titre expérimental. Si Paris, Marseille et Toulouse s’apprêtent à ouvrir de telles salles, le projet suscite un vif débat. Le Pr Jean Costentin, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie de Pharmacie et président du Centre national de prévention, d’études et de recherches en toxicomanie (CNPERT), s’oppose vivement à ce projet. Dans un entretien par téléphone, il explique pourquoi il ne souhaite pas l’ouverture de ces salles de shoot.

    Ces ouvertures prochaines de salles de shoot voulues par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ont pour but d’offrir aux toxicomanes un lieu sûr pour s’injecter leur dose et ainsi réduire les risques d’infection, la transmission des virus tels que l’hépatite, le VIH et limiter les overdoses. Pour Jean Costentin de l’Académie nationale de médecine, ce projet ne contribuera en rien à réduire l’invasion toxicomaniaque de notre société. Accentuer la vigilance et la prévention : voilà ce qui devrait être une priorité. « Dans notre société confrontée à une invasion toxicomaniaque, des lieux où les toxicomanes pourraient venir avec leurs drogues se faire injecter en contravention de la loi », lui semblent inappropriés. Avec ces salles de shoot, on finirait par « transformer les chemins escarpés [...] du toxicomane en une allée de roses, il y aura forcément un effet d’appel considérable. »

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  • Ne plus "faire d'enfants" ?

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    "Faire des enfants", une horrible expression, comme si accueillir de nouveaux petits d'homme appartenait au domaine du "faire", de la "fabrication". Une tribune, publiée dans divers médias, intitulée "Stoppez la croissance démographique" affirmait, à la fin du mois d'août, qu'il n'y a de salut pour l'humanité que dans une stricte limitation des naissances. Nathanaël Laurent y répond aujourd'hui dans la Libre, de façon assez alambiquée, mais en posant quelques bonnes questions :

    "Posons dès lors pour terminer quelques questions, sans doute embarrassantes, histoire de susciter une véritable réflexion : faut-il réellement moins d’êtres humains pour qu’il y ait plus d’humanité ? Est-ce une solution sérieuse que d’empêcher les résidents de cette planète d’exprimer leur potentiel de solidarité, de générosité et de partage ? L’évolution n’a-t-elle pas besoin de cette surpopulation pour permettre à Homo Sapiens de dominer en lui la part d’égoïsme qui risque de conduire son espèce à l’extinction ? Enfin, vouloir encore un enfant, le 3e ou le 4e, n’est-ce pas grandir l’humanité d’une conscience nouvelle à laquelle elle pourra transmettre, et surtout de laquelle elle pourra apprendre ?"