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Société - Page 955

  • Les droits des personnes homosexuelles et la liberté de l'Eglise

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    Sur son blog, Jeanne Smits intitule une note (12 juillet) : 

    Quand l'ONU défend les droits gays, elle cherche à restreindre la liberté de l'Eglise

    "Tel est l'avis de Mgr Silvano Tomaso, représentant du Saint-Siège auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à propos de la récente résolution sur « l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (voir ici le résumé du Salon beige). Pour l'archevêque, elle s'inscrit dans la cadre d'une politique générale de restriction de la liberté de l'Eglise."

    Voir la suite ici : Quand l'ONU...

    Voilà bien le péril que représente cette référence aux "Droits de l'Homme" (dont ne se privent pourtant pas certains milieux catholiques) dont le contenu n'est pas écrit une fois pour toutes mais est susceptible de modifications, d'ajouts, etc. On le voit bien avec l'enfant à naître qui ne bénéficie pas de protection au nom de ces droits; on le voit avec cette insistance sur les droits des personnes homosexuelles qui conduira bientôt à traîner devant les tribunaux ceux qui défendent la règle du mariage (par définition hétérosexuel), etc. La relativité de ces droits, susceptibles de redéfinitions sous l'action de lobbies, particulièrement aux Nations Unies, est évidente, et les conflits entre, d'une part, les partisans de ces droits à géométrie variable et, d'autre part, les tenants d'une loi naturelle immuable conforme à la vérité de l'homme apparaissent comme inévitables.

  • Une citation de Aldous Huxley à méditer

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    En 1961, lors d'une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : « Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »

  • Russie : mettre en garde contre les risques liés à l'I.V.G.

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    "Les députés russes viennent d’adopter un projet de loi visant à prévenir les risques liés à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). 10% de l’espace des publicités prônant l’avortement devront informer des possibles conséquences médicales, comme l’infertilité, qu’il peut provoquer. "Ces publicités font croire aux jeunes filles que l’avortement ne leur fera courir aucun risque sur leur santé", note le député Viktor Zvagelsky avant de souligner que la situation russe en matière d’IVG est des plus alarmantes. Le nombre d’avortements pratiqués est l’un des plus élevés du monde ; en 2007 il a même égalé celui des naissances dans le pays. Selon l’ONU, la population russe pourrait diminuer d’un cinquième d’ici 2050.

    Le projet de loi doit être voté par le Sénat avant d’être promulgué par le président Dmitry Medvedev."

    source : http://www.genethique.org/

  • La responsabilité de l'Occident dans la sélection des sexes en Asie

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    La revue de presse de Généthique (http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110712.3.asp) publie cette note du plus haut intérêt d'où l'Occident ne sort pas grandi :

    "Slate.fr publie un article de Mara Hvistendahl, correspondante du magazine Science, qui explique le rôle joué par l'Occident dans la sélection du sexe des enfants naître et les avortements sélectifs en défaveur des filles dans les pays d'Asie.

    Auteur d'un livre sur le sujet (Unnatural Selection: Choosing Boys Over Girls, and the Consequences of a World Full of Men), Mara Hvistendahl affirme que les raisons ayant conduit à la généralisation des avortements sélectifs et au déséquilibre du ratio hommes-femmes sont rarement bien comprises. On invoque habituellement des raisons culturelles et économiques pour expliquer la préférence marquée pour les garçons dans des pays tels que la Chine et l'Inde : les garçons prennent en charge les rituels liés aux funérailles et s'occupent de leurs parents dans leur vieillesse, les filles représentent un fardeau financier du fait de la dot à verser lorsqu'elles se marient. Pourtant, ces raisons ne suffisent pas à rendre compte du phénomène de la sélection des sexes qui prend de l'ampleur et qui s'est récemment étendu à divers pays comme le Vietnam, l'Azerbaïdjan ou l'Albanie.

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  • L'inspiration catholique de la bande dessinée belge de la grande époque

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    Un ouvrage vient d'être consacré par Philippe Delisle à la bande dessinée belge : Philippe Delisle, Spirou, Tintin et Cie, une littérature catholique ? Années 1930 / Années 1980, Paris, Karthala, 2010, 184 p.

    Le site "Chrétiens et sociétés" publie un compte-rendu de cette étude sous la plume de Yves Krumenacker. De cette publication, il ressort clairement que la bande dessinée belge fut, dans ses premières décennies, une littérature "engagée" marquée par l'appartenance catholique de ses auteurs et qu'il en fut ainsi jusqu'à l'époque du Concile Vatican II...

    Extrait de ce compte-rendu :

    "Le thème peut paraître évident car la plupart des éditeurs et des auteurs viennent du catholicisme. La « bonne presse », en Belgique, a un quasi monopole, avant-guerre, dans les publications pour enfants : suppléments de journaux comme Le Petit Vingtième (supplément du Vingtième Siècle), organes de mouvements comme La Croisade Eucharistique ; le Journal de Spirou (1938), non confessionnel, n’y échappe pas vraiment puisque son fondateur, Jean Dupuis, a d’abord travaillé dans un quotidien catholique, où il a manifesté de fortes convictions religieuses, et que son fils Charles demande à ses auteurs un discours catholique. Quant au public, même des publications non confessionnelles comme Tintin ou Spirou, il est lui aussi majoritairement catholique. Cette B.D., fruit d’un des « piliers » de la Belgique, se différencie alors nettement de ce qui se fait en France (Les Pieds Nickelés, Zig et Puce, etc.). Les auteurs (Hergé, Charlier, Mitacq, Peyo, Jijé, etc.) ont généralement été formés dans des écoles catholiques, pour leurs études secondaires et souvent professionnelles, ils font partie de mouvements catholiques, ils travaillent pour le scoutisme. Seul Franquin, de ces auteurs éduqués dans le catholicisme, affirme avoir rompu profondément avec la religion. On ne s’étonnera donc pas de l’imprégnation chrétienne de beaucoup de récits : de nombreux auteurs mettent la Bible ou l’ « histoire sainte » en images, racontent la vie des saints (Jijé, Pilamm, Raymond Reding, etc.), le genre culminant avec les « Belles histoires de l’Oncle Paul » des années 50 ; on trouve aussi des récits d’aventure « catholiques » dont les héros sont des gladiateurs convertis, des croisés, des missionnaires du Far West, … Dans d’autres histoires, le scénario est plus « neutre », mais apparaissent des églises, des missionnaires, même des messes (le pilote Michel Vaillant y participe !), révélant qu’on est bien dans un milieu catholique. Rares sont les séries, comme Spirou ou Félix, où manquent les références chrétiennes explicites."

    Qu'on ne s'illusionne pas; le propos des auteurs du livre et du compte-rendu est dans l'air du temps et ne se prive pas de critiquer cette inspiration catholique, mais cela se révèle intéressant, notamment quand on constate que :

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  • Le G1000, une initiative originale pour sortir la Belgique de la crise ?

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    logo.png"Si les élus du peuple ne s’en sortent pas, c’est aux citoyens qu’il revient de se concerter. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Et ils ont mis au point une proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre, réunissant mille citoyens choisis au hasard, qui délibéreront sans parti pris sur l’avenir de notre pays. Car la démocratie est loin de se limiter à des citoyens qui votent et à des politiciens qui négocient..."

    "Le G1000 est une initiative de l'ASBL Sommet Citoyen. Les organisateurs viennent des quatre coins de la société et du pays. Aucun d’eux n’assume de mandat politique, mais tous sont d’ardents défenseurs de la démocratie. Aucun d'eux n'a un intérêt financier dans le G1000. Tous sont bénévoles."

    ??? A vous de vous forger une opinion en consultant leur site : http://www.g1000.org/fr/

  • La solitude, ça existe bel et bien...

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    Un des aspects les plus cruels de notre "dissociété" est le rejet dans l'isolement d'un grand nombre de personnes; c'est ce que confirme une étude réalisée en France :

    Sur NP : "Les chiffres donnés par l’étude de la Fondation de France sur la solitude font froid dans le dos et en disent long sur l’état de délabrement de cette société de consommation. Il y a actuellement dans notre pays (la France) 4 millions de personnes isolées et 2 millions en souffrent de manière aiguë. Comme le souligne le rapport, “loin des représentations communes qui font rimer isolement, grand âge et grands ensembles, la solitude frappe hommes et femmes dès 40 ans, dans les grandes villes comme dans les villages et les campagnes.” Et les statistiques le montrent : il existe une corrélation forte entre précarité économique et isolement relationnel. L’étude pointe du doigt les raisons de ce processus de désaffiliation ou de désinsertion : ..." lire la suite ICI

  • "Sexualité, parlons-en!" : une nouvelle chronique dans Famille Chrétienne

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    L'hebdomadaire familial catholique annonce :

    "La sexualité, sa juste place dans le couple, ce qu’elle exprime de l’amour du couple, de l’amour de Dieu mais aussi de nos faiblesses et de nos fragilités : c’est – en très résumé – le sujet d’une nouvelle chronique bi-mensuelle réalisée par Sophie Lutz, auteure de Philippine, la force d’une vie fragile. Nous l’inaugurons cette semaine, alors même que nous fêtons le n° 100 de notre newsletter."

    C'est ici et l'on y découvrira une réflexion sur "l'amour libre"

  • Éloge de la fidélité

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    imagesCAQY1EUO.jpgAbbaye Sainte Madeleine du Barroux (près de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse), juin 2011 : lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie (photo) aux Amis du Monastère, sur le mariage et la fidélité. Le mariage c’est, peut-être aujourd’hui encore, l’état de vie  le plus commun mais, au fond, la lettre vaut pour la conduite à tenir dans tous les états de vie légitimes :

    « Un journaliste demandait un jour à la bienheureuse Mère Teresa : « Qu’est-ce qui ne va pas dans l’Église, aujourd’hui ? – Vous et moi », répondit celle-ci du tac au tac.

    Une autre fois, un interlocuteur lui posa la question piège : « Le sida est-il une punition de Dieu ? » Elle le regarda bien droit dans les yeux, puis lui dit simplement : « Moi, Mère Teresa, je suis une pécheresse. Nous sommes tous pécheurs. Et tous, nous avons besoin de la miséricorde de Dieu. »

    « Il y a un péché que je n’ai jamais eu à confesser, reconnaissait-elle ailleurs, c’est d’avoir jugé quelqu’un. » Elle avait de qui tenir. Quand sa mère entendait l’un de ses enfants se plaindre d’un professeur, elle éteignait la lumière en disant : « Je ne paie pas l’électricité pour des enfants qui parlent mal des autres. »

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  • Les intellectuels menaceraient-ils le "désordre établi"?

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    "La dissidence des intellectuels a précédé la chute de l’Union soviétique. La révolte des intellectuels contemporains pourrait bien annoncer la chute de l’empire cosmopolite. Certes les oligarques du Système sont puissants : ils possèdent l’argent et contrôlent les médias classiques. Mais le pouvoir de ces oligarques est triplement menacé : par la révolte populiste, par la révolte numérique mais aussi par la révolte des intellectuels. Philosophes, anthropologues, économistes, géopoliticiens, géographes et sociologues sont de plus en plus nombreux à contester le désordre établi. A l’écart d’une actualité hollywoodienne, Andrea Massari nous propose de prendre un peu de hauteur… Explications."

    découvrir la suite de cette chronique proposée dans la "Tribune de Polemia" ICI

     

  • Le rôle nocif de la presse

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    Nicolas bonnal, dans "Liberté politique" se livre à un réquisitoire contre la presse en recourant à des jugements de Tolstoï et de Théophile Gautier. Cela ne manque pas d'intérêt, cela peut être découvert ICI, et cela commence ainsi :

    "La presse a fait élire Obama ; elle a encouragé la mondialisation et l’immigration, dénoncé les mouvements nationalistes ou populistes ; elle a crétinisé l’opinion avec le people ou avec l’humanitaire postmoderne ; elle a détruit l’industrie nucléaire et imposé le tout-pétrolier.  Elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin..."

  • Belgique : "tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine"

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    Le 6 avril dernier, nous mettions en ligne la note reproduite ci-dessous. Aujourd'hui, ces réflexions paraissent encore plus de saison. Les stratégies partisanes l'emportent sur la recherche désintéressée du bien commun, le pays dût-il en périr. Le "gros vin" du nationalisme a saoulé des politiciens forts d'un électorat dévoyé par leurs slogans sans nuances. On désespère de voir ces gens revenir à la raison et notre pauvre roi est dépourvu de moyens constitutionnels pour mettre fin à cette crise; plus que jamais, il aurait besoin de ces prières que l'on récitait à son intention, après la messe. Là aussi, on  peut se poser la question de savoir quels clercs mal avisés ont décrété que ces prières étaient superflues et les ont bannies de nos églises...

    "Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir.» (Mt. 2, 25)

    Voilà un verset que notre classe politique devrait méditer. Certains nous promettent des mois de prolongation de cette crise gouvernementale sans être sûrs que la perspective d'une solution soit en vue.(...)

    Force est de constater que la population ne semble guère s'en soucier et s'habitue à être gouvernée par un gouvernement de transition qui a au moins le mérite de gérer des affaires vitales pour elle sans perdre son temps dans les provocations linguistiques et la vaine recherche de réformes introuvables.

    Quand comprendra-t-on qu'il est vain de poursuivre l'exploration sans fin d'impasses sans issues et que c'est dans la recherche de solidarité et d'harmonie entre les provinces de notre pays que des solutions pourraient apparaître?

    La logique de la réciprocité négative dans laquelle nous sommes embarqués ne peut rien apporter de bon mais encore faudrait-il que l'on ait vraiment affaire à des hommes de bonne volonté décidés à oeuvrer pour le bien commun. Ce dont on finit par désespérer..."