Le 6 avril dernier, nous mettions en ligne la note reproduite ci-dessous. Aujourd'hui, ces réflexions paraissent encore plus de saison. Les stratégies partisanes l'emportent sur la recherche désintéressée du bien commun, le pays dût-il en périr. Le "gros vin" du nationalisme a saoulé des politiciens forts d'un électorat dévoyé par leurs slogans sans nuances. On désespère de voir ces gens revenir à la raison et notre pauvre roi est dépourvu de moyens constitutionnels pour mettre fin à cette crise; plus que jamais, il aurait besoin de ces prières que l'on récitait à son intention, après la messe. Là aussi, on peut se poser la question de savoir quels clercs mal avisés ont décrété que ces prières étaient superflues et les ont bannies de nos églises...
"Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine; et nulle ville nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir.» (Mt. 2, 25)
Voilà un verset que notre classe politique devrait méditer. Certains nous promettent des mois de prolongation de cette crise gouvernementale sans être sûrs que la perspective d'une solution soit en vue.(...)
Force est de constater que la population ne semble guère s'en soucier et s'habitue à être gouvernée par un gouvernement de transition qui a au moins le mérite de gérer des affaires vitales pour elle sans perdre son temps dans les provocations linguistiques et la vaine recherche de réformes introuvables.
Quand comprendra-t-on qu'il est vain de poursuivre l'exploration sans fin d'impasses sans issues et que c'est dans la recherche de solidarité et d'harmonie entre les provinces de notre pays que des solutions pourraient apparaître?
La logique de la réciprocité négative dans laquelle nous sommes embarqués ne peut rien apporter de bon mais encore faudrait-il que l'on ait vraiment affaire à des hommes de bonne volonté décidés à oeuvrer pour le bien commun. Ce dont on finit par désespérer..."
Imaginons un instant que, mutatis mutandis (le contexte est différent, mais les enjeux moraux pas moins graves), le Primat de Belgique ose adresser au peuple belge, à l’occasion de la fête nationale du 21 juillet, un message du type de celui par lequel le cardinal Monsengwo vient d’interpeller la nation congolaise le 30 juin dernier, lors de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de notre ancienne colonie…
Lu sur Catho.be : « Après la désignation des experts en vue de la mise en place d’un tribunal arbitral pour lequel l’Église catholique a accepté de coopérer, la Chambre des Représentants devrait voter rapidement quelques-unes des recommandations de la Commission Lalieux.
Le 24 septembre prochain, l’abbé Eric de Beukelaer, ancien porte-parole de l’épiscopat belge, sera installé comme nouveau doyen de Liège Rive Gauche et curé de l’unité pastorale Saint-Lambert-au-Cœur-de-Liège. Mettant aussi un terme au « silence sabbatique » qu’il a observé depuis la fin de son précédent mandat, il vient aussi de publier son « Credo politique » aux éditions « Fidélité ». Le journaliste Christian Laporte l’a interviewé à ce propos pour la « Labre Belgique ». Extraits choisis :
« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)
C’est annoncé sur le site du diocèse : « Bien connue des Namurois, puisqu’elle se trouve en plein cœur du centre ville, l’