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Société - Page 957

  • Bannir la différence sexuelle à l'école ?

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    Dans sa synthèse de presse du 28 juin, genethique.org nous apprend que :

    "Une école maternelle suédoise veut déconstruire les genres masculin et féminin. L’école maternelle "Egalia", financé par le contribuable, a ouvert il y un an. Regroupant 33 enfants âgés de 1 à 6 ans, elle illustre la manière dont la Suède entend instaurer une "égalité des sexes" dès le plus jeune âge. "La société attend que les filles soient féminines, gentilles et jolies, et que les garçons soient virils, forts et sociables, affirme une jeune institutrice de l’école, "Egalia" est une formidable opportunité pour leur permettre d’être ce qu’ils veulent vraiment".

    Tout dans l’école est pensé pour qu’aucune différenciation sexuelle ne soit faites par les enfants, de l’emplacement des jouets au choix des contes. Ainsi, au lieu d’entendre les histoires de "Cendrillon" ou "Blanche-neige", contenant trop de "stéréotypes hétérosexuels", ils peuvent écouter l’histoire de deux girafes de même sexe tentant d’adopter un œuf de crocodile. Leurs enseignants bannissent de leur langage toute référence masculine ou féminine, y compris dans l’emploi des pronoms "lui" ou "elle", qu'ils n'emploient jamais. Ils sont pour cela assistés de "pédagogues du genre" qui les aide à identifier dans leur langage et leur comportement des stéréotypes hétérosexuels.

    Jay Belsky, psychologue spécialisé de l’enfance à l’université de Californie, s’interroge sur une telle application du gender à l’école maternelle : "Les sortes de choses que les garçons aiment faire, courir, prendre un bâton pour jouer au chevalier, sera bientôt désapprouvé. La pire application de la neutralité des sexes conduit à émasculer la masculinité".

    Egalia est la seule école de ce type ouverte en Suède. Si la liste d’attente pour y entrer semble s’allonger, certains parents craignent qu’elle n’aille trop loin, considérant que cette "obsession" à effacer les "rôles" de genre rend leur enfants confus et ne leur permet pas d’être préparé à affronter le monde extérieur."

  • La Pologne se prépare-t-elle à voter une loi historique contre l'avortement ?

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    La Pologne va voter un projet de loi historique interdisant tous les avortements après une campagne massive de la base :

    VARSOVIE, Pologne, 28 juin 2011 (LifeSiteNews.com) - Après avoir dissimulé la chose durant des mois aux médias anglophones, les organisateurs d'un énorme campagne populaire en faveur de la vie en Pologne ont fait savoir à LifeSiteNews.com que les parlementaires de ce pays se préparent à se prononcer cette semaine une projet de loi historique qui assurerait la protection totale des enfants dans l'utérus à partir du moment de la conception.

    Les organisateurs ont dit à LSN qu'ils craignaient que si la nouvelle avait éclaté dans le monde anglophone, les puissances étrangères favorables à l'avortement auraient injecté des fonds dans le pays pour s'opposer à leur mobilisation populaire.

    Les législateurs du Parlement polonais vont voter cette semaine sur un projet de loi visant à interdire tous les avortements dans le pays.

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  • Le mariage gay, un accroissement abusif du pouvoir de l'Etat ?

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    C'est en tout cas ce que pense Georges Weigel qui commente la décision de l'Etat de New-York de légaliser le "mariage" homosexuel :

    "Le « mariage gay » représente en fait une vaste expansion du pouvoir de l’Etat : dans ce cas, l’état de New York déclare qu’il a la compétence pour redéfinir une institution humaine fondamentale afin de satisfaire aux exigences d’un groupe d’intérêt à la recherche du genre d’acceptation sociale qui vient hypothétiquement d’une reconnaissance juridique. Mais comme l’ont soutenu l’archevêque Timothy Dolan de New York et d’autres, pendant les jours qui ont précédé le vote fatidique du 24 Juin, l’état de New York ne possède pas une telle compétence, et l’affirmation contraire jette une ombre menaçante sur l’avenir. Car si l’Etat a, en fait, la compétence ou l’autorité de déclarer qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, sont mariés, et dispose de l’autorité à contraindre les tiers à reconnaître de tels mariages comme l’équivalent de ce que nous avons connu depuis des millénaires, alors pourquoi s’arrêter à un mariage entre deux hommes ou deux femmes ? Pourquoi ne pas accepter les liaisons plurielles ou la polygamie ? Pourquoi n’importe quelle combinaison d’hommes et de femmes, partageant des ressources financières et les parties de leurs corps, ne serait-elle pas déclarée un mariage, pour ensuite demander à l’état une réparation des griefs et la reconnaissance juridique de cette combinaison comme une famille ? Sur quel principe la législature de l’état de New York, ou toute autre législature d’état fédéré, pourra répondre « non », une fois qu’il aura déclaré qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, peuvent en effet se marier selon les lois de l’état ?"

    source : Nouvelles de France où l'on pourra lire la traduction de la Tribune publiée par G. Weigel dans la National Review.

  • Le Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 22 juin

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    Bulletin de l'IEB - 22 juin 2011

    Sommaire (cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux articles)

  • Pour quelles raisons ne devrait-on pas craindre l'islam ?

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    9782750901813.jpgA l’approche du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, beaucoup de questions se posent encore sur l’islam.

    "Les raisons ne pas craindre l’Islam" est le titre d’un livre de Samir Khalil Samir, un spécialiste égyptien de l’Orient chrétien et musulman.

    Samir Khalil Samir est né en 1938 au Caire. Il est copte et jésuite. Il vit à Beyrouth où il enseigne à l’université Saint-Joseph. Il est également professeur à l’Institut pontifical oriental de Rome, après l’avoir été à l’université du Caire, à la Sophia University de Tokyo, à la Georgetown University de Washington, en Angleterre, en Autriche, à Hong Kong, aux Pays-Bas ou en Palestine. Fondateur du Cedrac (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), il est président de l’International Association for Christian Arabic Studies. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de plus de mille articles sur l’islam et l’Orient chrétien.

    Découvrir la suite de la présentation de ce livre par Stéphane SEMINCKX en cliquant ICI

  • France : un site et une pétition pour l'école

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    Suite à l'intégration de la théorie du "gender" dans les programmes scolaires, des enseignants ont lancé un site intitulé "l'Ecole déboussolée - contre l'introduction de la théorie du genre à l'école de la république". Ils ont également proposé une pétition qui a déjà récolté plus de 20000 signatures. Ce site vaut la peine d'être soutenu et encouragé, c'est ici  : http://ecole-deboussolee.org/

  • Les déments précoces, cible des partisans hollandais de l'euthanasie

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    Le blog de Jeanne Smits est à la pointe de l'information sur le front de la défense de la vie, dénonçant avec compétence et constance les menées quotidiennes de ceux qui veulent promouvoir l'avortement, développer l'euthanasie, instaurer l'eugénisme, répandre une culture de mort. Elle travaille en coordination avec LifeSiteNews.com et dispose de sources d'informations sérieuses et fiables.

    Le 25 juin dernier, elle dénonçait la politique d'euthanasie aux Pays-Bas, politique qui vise à présent les "déments précoces" : "La pression monte aux Pays-Bas pour faire entrer dans les mœurs l'euthanasie sur des patients en phase précoce de démence. Selon les agences de presse, le tout dernier rapport de la commission de surveillance de l'euthanasie, portant sur l'année 2010, révèle à la fois une progression des euthanasies « sèches » par rapport à l'année précédente (2.700 contre 2.500 en 2009 et une nette progression de ces mises à mort pratiquées sur des personnes par ailleurs en bonne santé qui ne veulent pas subir les affres d'Alzheimer, Parkinson et autres maladies neuro-dégénératives : en 2010, on a dénombré 21 cas, tous approuvés par la commission comme répondant aux critères très « stricts » de la loi…" Lire la suite sur ce blog

  • L'islam peut-il sortir d'une vision totalitaire de l'Etat ?

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    Le "printemps arabe" ne fait plus la une depuis longtemps. Les envolées triomphalistes qui ont salué les révolutions en Afrique du Nord se sont muées en appréciations beaucoup plus nuancées, voire sceptiques. L'exode des Tunisiens, la guerre en Libye, les exactions contre les Coptes en Egypte, tout cela ne permet pas de se bercer de trop d'illusions.

    Fondamentalement, on peut s'interroger sur la nature même de l'islam et sur sa capacité à distinguer le "spirituel" du "temporel", de ne pas confondre ce qui relève de Dieu (ou d'Allah) avec ce qui relève du pouvoir politique.

    Ce qui se passe au Bangladesh, un autre état musulman, confirme nos appréhensions. "Malgré ses promesses de restaurer la laïcité, le gouvernement maintient officiellement l’islam comme religion d’Etat", titre le Bulletin de l'EDA. Et d'expliquer : "Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh. A l’issue d’une réunion particulièrement houleuse où le Premier ministre Sheikh Hasina Wajed et une grande partie des membres de son cabinet semblent avoir eu des échanges très vifs, le gouvernement a déclaré officiellement que, contrairement à ce qui avait été annoncé ces derniers mois, le Bangladesh ne restaurerait pas la laïcité dans sa Constitution." (lire la suite ICI).

    Le cas de la Turquie kémaliste est un cas isolé et pas vraiment satisfaisant sur le plan des libertés démocratiques. Le "modèle" d'un Etat peuplé de musulmans mais adoptant un système politique indépendant des préceptes religieux n'a été maintenu que grâce à la vigilance de l'armée. Mais aujourd'hui, après la neutralisation de l'appareil militaire, force est de constater que la Turquie elle-même a tendance à revenir à une situation beaucoup plus ambigue quant à la séparation de la religion et de l'Etat, ce qui ne simplifie pas la question de son intégration dans la Communauté Européenne par ailleurs...

     

  • Vacances : ne voyagez pas idiot !

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    Les vacances sont au rendez-vous et avec elles les découvertes culturelles et historiques. Rien de plus intéressant que de visiter les hauts lieux de l'histoire : abbayes, châteaux, cathédrales, musées et autres témoignages du passé. C'est aussi l'occasion de faire découvrir tout cela à vos enfants.

    Malheureusement, si des initiatives louables telles que CASA s'efforcent d'initier les visiteurs à l'art et à la culture chrétienne de façon constructive, il faut bien reconnaître qu'en beaucoup d'endroits on n'échappe pas aux discours convenus de guides soucieux de plaire et de s'inscrire dans le courant dominant du "politiquement, culturellement et historiquement correct". Vous aurez donc droit aux propos habituels sur les abus de l'Eglise, sur la cupidité des moines, l'ambition des papes, les horreurs des croisades et de l'Inquisition, les sombres complots des évêques et des cardinaux, les calculs politiques des rois sous couvert de ferveur religieuse, bref à tous les clichés caricaturaux auxquels on n'échappe guère en subissant les commentaires de nombreux guides patentés ou non.

    Bien sûr, les ombres ne manquent pas sur un passé écrit par des hommes qui malgré les idéaux dont ils se revendiquaient ont commis des actes parfois odieux que l'on ne saurait nier. Mais cela ne justifie pas un parti-pris systématique qui finit par donner une idée générale négative à l'égard de notre héritage chrétien.

    Les guides touristiques imprimés ne sont pas toujours, eux non plus, d'une objectivité ou d'une honnêteté à toute épreuve. Je me souviens avoir visité Prague, le Guide Vert à la main, et y avoir décelé un parti-pris favorable aux disciples de Jean Huss et systématiquement critique à l'égard des ordres catholiques de la Contre-Réforme. Pourtant, que serait Prague sans le style baroque qui fait sa beauté et sa grandeur et qui est un fruit évident de l'esprit de la Contre-Réforme...

    Tout cela pour vous suggérer de bonnes lectures de vacances : les ouvrages de Jacques Heers et de Régine Pernoud sur le Moyen Age, les oeuvres de Jean Sévillia comme son "Historiquement correct - pour en finir avec le passé unique", on peut aussi faire référence à d'autres livres comme ceux de Jean Dumont sur "L'Eglise au risque de l'Histoire", sur la Révolution, sur Isabelle de Castille, etc.

    N'hésitez pas à nous poser vos questions, à nous partager vos expériences sur les sites visités, à nous demander des références d'ouvrages ou d'articles. C'est avec plaisir que nous nous efforcerons de vous aider à ne pas "voyager idiot".

  • Fête-Dieu à Liège : la procession est de sortie au centre-ville, le samedi 25 juin 2011

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    100_8714.JPGLe mois de juin n’est pas seulement voué au culte du Sacré-Cœur de Jésus, c’est aussi celui de la Fête-Dieu, qui nous invite à proclamer notre foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques consacrées lors de chaque messe : sous ces humbles apparences du pain et du vin, Jésus a voulu demeurer vivant aujourd’hui encore dans et pour ce monde,  tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Pour en témoigner devant tous,  chaque année depuis plus de sept siècles l’Eglise célèbre une messe festive suivie d’une marche publique au cours de laquelle le pain eucharistique, communément appelé « hostie », est montré respectueusement mais visiblement, au peuple dans un support appelé « ostensoir » (du mot latin ostendere : montrer) : c’est la procession de la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement.

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  • La recherche confirme la vision traditionnelle de l'appartenance sexuelle

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    La recherche récente confirme que l'appartenance sexuelle est ancrée dans la réalité biologique des hommes et des femmes, confirmant la conception traditionnelle du sexe acceptée par la communauté internationale.

    Les délégués de l'ONU reçoivent des exemplaires de ces recherches au moment où les débats au sujet de l'«identité sexuelle» se font plus vifs: les Etats membres sont engagés dans un vote sur cette question controversée au Conseil des Droits cette semaine et une bataille se prépare sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre au cours de l'Assemblée générale de cet automne.

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  • Les Belges dans l’air du temps

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    imagesCABEOR1Y.jpgChristian Laporte, spécialiste « religieux » du journal  La Libre Belgique, y fait aujourd’hui état du volet belge d’une étude qui vient d’être publiée sur les  « valeurs » auxquelles adhèrent les Européens.

    Tous les neuf ans depuis 1981, pareille étude recadre l’évolution des esprits et des comportements au sein de l’Union. Le chapitre belge  est assumé par des chercheurs de nos universités tant néerlandophones que francophones et il est financé par la Fondation Roi Baudouin.

    Selon Christian Laporte, l’étude montre que nordistes et sudistes  partagent toujours moultes valeurs communes. Toutes régions confondues, les Belges seraient particulièrement attachés à la famille (98 %), à leurs amis (92 %), au travail (90 %) et au temps libre (88 %). Par contre, les Belges ont moins d’intérêt pour la religion (40 %) et pour la politique (30 %) : leur méfiance est grande vis-à-vis des partis politiques (79 %), des banques (66 %), de l’Eglise (64 %) et de la presse (60 %). À cet égard, on ne manque pas, de nous préciser que l’enquête a été menée avant  l’interminable préformation gouvernementale consécutive aux élections de juin 2010 et avant la grande crise de la pédophilie qui éclabousse le clergé.

     La famille, relève le spécialiste-maison de La Libre, reste l’institution des institutions,  « mais l’on accepte toujours davantage les nouvelles formes de vie commune et les Belges mettent désormais davantage l’accent sur la fidélité et le respect mutuel que sur un cadre conjugal strict scellé ». Qu’en termes élégants ces choses sont dites, lorsqu’on sait qu’au Nord comme au Sud de notre beau pays plus de la moitié des mariages  se soldent,  par un divorce !

    L’amour déclaré de la grande majorité des Belges pour la famille doit aussi se mesurer à l’aune des grandes « mutations morales » auxquelles ils adhèrent .« L’opposition à l’euthanasie, peut-on lire, ne rassemble plus que 15 % de Belges;  ils sont 26 % à avoir quelques problèmes face à l’homosexualité et 31 % à ne pas trouver justifiée la législation de l’avortement. Ces données peuvent aussi être mises en parallèle avec la confiance perdue vis-à-vis de l’Eglise : en 1981, deux Belges sur trois avaient encore confiance en elle; aujourd’hui, l’on en est à un rapport de un sur trois. »

    Apprenez enfin que nos concitoyens « entendent voir leurs semblables faire montre d’une grande responsabilité sociale et sociétale. 84 % rejettent la fraude sociale et 75 % la conduite automobile en état d’infraction (sans permis, sans assurances, etc.) et 64 % stigmatisent encore ceux qui éludent l’impôt. Enfin, plus d’un Belge sur deux a une très piètre opinion des menteurs ». Foi de molon de Moncrabeau…

    Il eut été intéressant de comparer l’échelle de nos « valeurs » nationales avec celles des autres pays, puisqu’il s’agit d’une étude menée au viveau de l’Europe entière, mais cette dimension n’apparaît pas sous la plume de M. Laporte. Lire l’article ici : La vie privée compte plus que la politique ou la religion

    JPS