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Solidarité - Page 27

  • Sortir ! un manifeste à l'usage non des derniers mais des premiers chrétiens

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    Natalia Trouiller "Sortir ! Manifeste à l'usage des premiers chrétiens"

    17,00 €; en stock; Réf. : 9782365261876

    Natalia Trouiller fait le constat que la parole de l’Eglise catholique sur les questions de société est devenue totalement inaudible. Le monde comme une partie même des catholiques lui dénie toute légitimité à intervenir dans les débats et à émettre un avis.

    Face à ce constat d’échec, l’auteur appelle les catholiques à renouer avec la dimension incarnée de la religion chrétienne. Elle dénonce leur dérive vers gnosticisme à la manière du monde contemporain qui valorise le corps tant qu’il est sain, en bonne santé et esthétique. Ses parallèles constants avec les hérésies des premiers siècles révèlent que cette dérive n’est pas nouvelle et qu’il y a déjà bien longtemps les Pères de l’Eglise y avait répondu. Elle rejoue donc les controverses de ces siècles lointains avec les interrogations d’aujourd’hui à l’exemple de celles posées par la numérisation de nos existences.

    Ce manifeste invite à renouer avec la relation à l’autre, comme le service des corps qu’ils soient malades ou vieillissants, pour retrouver une cohérence entre les discours et les actes et devenir ainsi des missionnaires d’un Christ incarné.

    source : https://premierepartie.com/natalia-trouiller-sortir-manifeste-a-l-usage-des-premiers-chretiens.html

  • La mort de Jean Vanier

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    D'Anne-Bénédicte Hoffner et Martine de Sauto sur le site du journal La Croix :

    Jean Vanier, le fondateur de l’Arche, s’est éteint

    Portrait 

    Ancien officier de marine, Jean Vanier avait fondé l’Arche en 1964. Il invitait sans relâche à regarder autrement, avec tout le respect qu’elles méritent, les personnes avec un handicap et toutes celles qui sont faibles et vulnérables. Il s’est éteint dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai.

    Jean Vanier, le fondateur de l’Arche, s’est éteint

    Jean Vanier, le 2 juillet 2014. STEPHANE OUZOUNOFF/CIRIC

    Il fallait le voir prendre sur ses genoux un enfant agité d’angoisse, le bercer tendrement, jusqu’à ce que s’esquisse, chez l’un comme l’autre, un sourire. Il fallait voir son visage s’éclairer dans la rencontre, des « grands » comme des « petits », et son regard très bleu allait chercher chacun jusqu’au plus profond de lui-même. Il fallait le voir pencher en avant son double mètre et parler d’une voix lente et douce comme s’il méditait tout haut et, soudain, se redresser pour évoquer l’histoire de Pauline, « en colère avec son corps » après quarante ans d’humiliation et qui, peu à peu, – « mais c’est un long chemin » – découvre « qu’elle a une place et qu’elle est importante » – et « c’est un beau chemin »

    Tout Jean Vanier était là. Son amour de l’autre avec ses pauvretés et ses brisures, ses masques et ses mécanismes de défense, mais aussi sa dignité, sa beauté et sa soif de paix, d’amour, de vérité, qu’ils soient chrétiens ou non. Sa confiance dans la vie. Son respect de chacun. Rien n’était plus précieux pour lui que de témoigner que les plus pauvres et les plus rejetés des hommes sont particulièrement aimés de Dieu, afin peut-être de convertir les regards et, sans faire forcément de grandes choses, d’inventer des voies pour vivre et agir ensemble.

    Une « humanité blessée »

    Lorsqu’il évoquait sa vie, Jean Vanier distinguait trois grandes étapes. La première se joue sur mer. Né en 1928 à Genève, où la carrière diplomatique de son père – ancien gouverneur général du Canada – avait mené la famille, il avait annoncé à treize ans, en pleine guerre, son intention de quitter le Canada pour rejoindre la marine britannique. « Si tu veux, vas-y, je te fais confiance », lui avait alors répondu son père. « Ce fut l’un des événements les plus importants qui me soient arrivés, reconnaissait volontiers Jean Vanier. Car si lui avait confiance en moi, moi aussi je pouvais avoir confiance en moi-même. »« Dix règles de vie pour devenir plus humain » : le message d’anniversaire de Jean Vanier

    Il avait alors navigué durant quatre années sur des bateaux de guerre anglais, aidé au retour des déportés de Buchenwald, de Dachau, de Bergen-Belsen, d’Auschwitz dans les visages desquels il avait reconnu pour la première fois une « humanité blessée ». Puis rejoint en 1948 la marine canadienne comme officier sur un porte-avions. La marine, qu’il décrivait comme « un monde où la faiblesse était à bannir, où il fallait être efficace et passer de grade en grade », contribua à structurer sa capacité d’action et son énergie, tant psychique que physique.

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  • Immigration, islam... : le pape va-t-il trop loin ?

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    Alexandre del Valle, sur le site de Valeurs Actuelles, le pense et le dit avec conviction. Cela mérite en tout cas d'être débattu :

    Le pape François est-il devenu le Vicaire de la gauche immigrationniste et de l’islamisme conquérant ?

    Le dimanche 2 mai, le pape François était en voyage officiel en Bulgarie, un pays ex-communiste d’Europe orientale, majoritairement chrétien-orthodoxe et connu pour sa politique très ferme sur la question des “ migrants ”, notamment clandestins. Comme à son habitude, le Saint-Père - dont l’accueil par l’Église orthodoxe nationale (pro-russe et anti-œcuménique) a été minimal, sinon glacial – n’a pas pu s’empêcher de donner des leçons de morales à ses hôtes. Des leçons de morale (données aux nations chrétiennes-occidentales mais jamais aux pays musulmans) qui n’ont rien à voir avec la sagesse des Pères de l’Église communs aux Catholiques et aux Orthodoxes, mais qui sont éminemment politiques, plus précisément humanitaro-immigrationnistes et anti-nationalistes. Alexandre del Valle revient sur les positions islamophiles et immigrationnistes de cet étrange Pape : “tolérant” avec les ennemis de la civilisation européenne-chrétienne, mais intransigeant avec les “populistes”… Un Pape qui plait aux lobbies et ONG pro-Migrants-clandestins, aux médias bien-pensants, à la gauche tiersmondiste, mais qui vide les églises catholiques et qui s’est mis à dos une partie de ses fidèles qui refusent de voir leur foi instrumentalisée par une idéologie cosmopolitiquement correcte.

    Dans un discours devant des membres de l’Académie pontificale des sciences sociales visant à mettre en garde contre « la montée des nationalismes et des populismes », François a affirmé que « l’État national ne peut plus être considéré comme une  « île » isolée du contexte qui l’entoure, comme un absolu » , s’inquiétant comme d’habitude des « courants agressifs envers les étrangers». En pleine pré-campagne européenne, le Pontife argentin - qui ne cesse de dénoncer les populistes anti-Islamistes et anti-immigrationnistes (mais jamais les extrémistes islamistes et d’extrême-gauche marxistes), a appelé l’Europe « à ne pas perdre la conscience des bénéfices apportés » par l’Union européenne, une « Europe des ponts » qui accueille les étrangers, opposée à l’Europe des « murs ». D’où l’incontournable visite du Pape auprès d’un camp de migrants en Bulgarie.

    François est allé plus loin que d’habitude dans ses prises de positions politiques anti-nationalistes lorsqu’il a condamné « l’attachement au peuple, à la patrie portant à l’exclusion et à la haine de l’autre, quand il devient nationalisme conflictuel qui lève des murs ». Il a exprimé sa « préoccupation face à la réapparition de courants agressifs envers les étrangers, surtout les immigrés, comme ce nationalisme croissant qui omet le bien commun », visant en fait non pas des actes racistes-criminels et violents qui auraient été commis ici ou là et qui seraient bien sûr condamnables, mais les leaders et gouvernements populistes européens, à commencer par sa bête-noire Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, qui était d’ailleurs le même jour en visite à la frontière serbo-hongroise aux côté de l’autre bête-noire du Pape et de tous les immigrationnistes qu’est le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

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  • Vous intéresse-t-il de savoir que les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté du monde?

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    Une opinion de Loïc Tassé sur le site du Journal de Montréal :

    Les chrétiens, groupe religieux le plus persécuté du monde

    Les chrétiens constituent 80 % des personnes persécutées pour des motifs religieux, en faisant le groupe religieux le plus persécuté du monde. C’est à cette conclusion étonnante qu’arrive un groupe de recherche indépendant mis sur pied par le gouvernement britannique.

    Selon son rapport intérimaire remis cette semaine, 245 millions de chrétiens font face à un haut degré de persécution dans 50 pays. Au point où, dans certains endroits, il est possible de parler de génocide. Mais cette vérité accablante qui dérange pourrait indisposer des musulmans, des juifs, des bouddhistes, des hindous ou encore de braves régimes comme ceux de la Chine, du Laos ou du Nicaragua. Surtout, elle pourrait indisposer les adeptes du multiculturalisme.

    1. D’où vient le rapport ?

    Le rapport a été commandé par le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, Jeremy Hunt. Il a été rédigé sous la supervision de l’évêque de Truro, avec une équipe d’experts de divers horizons. Hunt blâme la rectitude politique ambiante pour expliquer le silence sur les persécutions de chrétiens.

    2. De quelles persécutions parle-t-on ?

    Ces persécutions sont variées. Au total, 144 pays pratiqueraient différentes formes de persécution envers les chrétiens. Elles vont de la restriction de pratiques religieuses à la perpétration de tueries, en passant par la surveillance policière, la torture, la violence communautaire, la négation de droits, etc. Selon le rapport, les femmes sont les plus persécutées. Elles sont doublement handicapées dans plusieurs pays du Moyen-Orient, parce qu’elles sont des femmes et parce qu’elles sont chrétiennes.

    3. Quelle est la situation au Proche et au Moyen-Orient ?

    Il y a un siècle, le Proche et le Moyen-Orient comptaient 20 % de chrétiens. Ces derniers n’y forment plus que 4 % de la population, soit environ 15 millions de personnes. Trois facteurs expliqueraient les persécutions des chrétiens. D’abord, les groupes extrémistes ont été alimentés par la faillite des structures politiques. Ensuite, plusieurs pays comme la Turquie ou l’Algérie sont devenus de plus en plus conservateurs. Enfin, des idéologues exploitent la faiblesse des lois pour propager des discours haineux contre les chrétiens. Ainsi, en Turquie, les autorités politiques n’hésitent pas à désigner les chrétiens comme des collabos de l’Occident.

    4. Quelle est la situation des chrétiens ailleurs dans le monde ?

    La situation n’est guère plus reluisante. Par exemple, en Malaisie et au Brunei, tout propos qui pourrait délibérément heurter la sensibilité religieuse constitue un blasphème susceptible de prison. Bien entendu, les chrétiens sont les premiers visés. En Colombie, au Venezuela et en Bolivie, les chrétiens sont ciblés par les autorités parce qu’ils luttent souvent contre la corruption et l’autoritarisme. En Chine, les chrétiens sont sous surveillance policière. En Corée du Nord, toute personne surprise avec une Bible risque la peine de mort.

    5. Pourquoi ces persécutions sont-elles si peu connues ?

    L’ignorance des Occidentaux envers les persécutions des chrétiens s’explique en partie par l’ethnocentrisme crasse de certains pays. Par exemple, l’Américain moyen connaît peu de choses du reste du monde. Mais cette ignorance est aussi entretenue par des partisans du multiculturalisme qui ne veulent surtout pas que les populations occidentales répondent aux persécutions contre les chrétiens par des persécutions contre les croyants des autres religions. Ces bonnes âmes ne veulent pas voir que, bien souvent, les nouveaux immigrants apportent dans leurs bagages des préjugés haineux contre les chrétiens. À cet égard, il est grand temps au Québec d’étendre l’esprit critique de la Révolution tranquille aux autres religions.

  • Benoît XVI :"s’il n’y a plus de valeurs qui ne doivent jamais être abandonnées, alors il n’y a plus de martyre et, sans martyre, il n’y a plus de christianisme! "

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    Le pape émérite Benoît XVI a écrit une profonde réflexion sur la crise morale actuelle dans l’Église qu’il a rendue publique le 11 avril avec l’accord du pape François. L’abbé François Gouyaud (association sacerdotale "Totus Tuus" ) en donne une synthèse commentée dans le dernier numéro du mensuel « La Nef » :

    Benoît-XVI©Sergey-Kozhukhov-Commons.wikimedia.org_-620x330.jpg« Le pape émérite est sorti du silence qu’il s’est imposé pour proposer une réflexion puissante sur la question des abus sexuels perpétrés par des clercs. Loin d’assigner une cause univoque à la pédophilie dans l’Église, Benoît XVI rappelle le contexte délétère des années 1960 où, en fait d’éducation sexuelle, c’est une véritable initiation à la pornographie qui a été promue. À ce moment-là, l’émancipation sexuelle absolue ne tolérait plus aucune norme et la pédophilie a été parfaitement admise.
    Concomitamment, la théologie morale s’est effondrée, « laissant l’Église sans défense face à ces changements sociétaux ». Une sorte de Sola Scriptura a déconnecté l’enseignement moral de la loi naturelle, empêchant désormais de présenter l’éthique de façon systématique, faute de norme objective. Le pragmatisme situationniste s’est imposé, « où le bien n’existe plus, mais seulement le mieux relatif, dépendant du moment et des circonstances ». On ne devait plus parler d’actes intrinsèquement mauvais, mais qui voudrait mourir pour éviter ce qui n’est plus un mal en soi ? Et voici du pur Ratzinger, atteignant l’essence des choses : s’il n’y a plus de « biens qui ne sont jamais sujets à une mise en balance », s’il n’y a plus de « valeurs qui ne doivent jamais être abandonnées » même au prix de sa propre vie, alors il n’y a plus de martyre et, sans martyre, il n’y a plus de christianisme !

    Une « crise du fondement »


    Benoît XVI rappelle l’effort de Jean-Paul II pour répondre à cette « crise du fondement », à travers notamment l’encyclique Veritatis splendor (1993), et le tollé qu’elle suscita chez les théologiens conformistes, au nombre desquels le Suisse Franz Böcke déclarant que « si cette encyclique devait affirmer que certaines actions doivent toujours et en toutes circonstances être qualifiées de mauvaises, il élèverait la voix contre elle avec toute la force dont il disposait ». Et Benoît XVI de noter avec une certaine ironie que, heureusement, « Dieu, dans sa bienveillance, lui épargna la mise en œuvre de cette résolution » en le rappelant à lui avant la publication de l’encyclique ! La contestation, cependant, visa alors la compétence même du magistère à se prononcer – infailliblement – sur les principes moraux. On mit en cause aussi la spécificité d’une éthique chrétienne, arguant de parallèles dans les autres traditions religieuses, ce que récuse le pape émérite : « La doctrine morale de la Sainte Écriture trouve en dernière analyse le fondement de son caractère unique dans son ancrage dans l’image de Dieu, dans la foi au Dieu unique qui s’est montré en Jésus-Christ et qui a vécu comme être humain. » 
    Dans le processus qui a conduit des clercs à cette trahison figure un grave déficit concernant la formation au ministère sacerdotal dans les séminaires : « Dans divers séminaires des clubs homosexuels furent établis, qui agissaient plus ou moins ouvertement et qui ont significativement modifié le climat des séminaires. » En mentionnant ici ce fait, il est clair que Benoît XVI n’écarte pas un certain type d’homosexualité dans la genèse de la pédophilie, ce qui explique sans doute l’hystérie des réactions médiatiques et cléricales à l’intervention du pape émérite. Benoît XVI se souvient amèrement que, dans certains séminaires, mieux valait projeter des films pornographiques que de lire du Ratzinger ! Et comme il n’avait pas l’intention de prendre exceptionnellement la parole pour un discours émollient, il estime que le critère de sélection et de nomination des évêques qui s’est imposé alors, à savoir la « conciliarité », entendue souvent au sens d’une attitude négative à l’égard de la tradition, a joué également un rôle. Au nom de cette « conciliarité », l’on prônait alors le « garantisme » des droits de l’accusé, ce qui excluait qu’on condamnât celui-ci à davantage qu’une suspension temporaire de son ministère. Or, et c’est encore une intuition fulgurante de Benoît XVI, ce n’est pas seulement le droit des accusés qui doit être garanti, mais aussi le droit de la foi des petits, raison pour laquelle Jean-Paul II convint avec J. Ratzinger que les délits les plus graves relèveraient de la compétence de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui pourrait en outre imposer la peine maximale : l’expulsion du clergé.

    Le refus de Dieu

    Ultimement, c’est le refus de Dieu qui explique que la puissance devient le seul principe, hors normes du bien et du mal. C’est en raison de l’absence de Dieu que la pédophilie a atteint de telles proportions. Corrélativement, la désinvolture à l’égard de l’Eucharistie a pu conduire au blasphème suprême d’un prédateur prévenant sa victime en ces termes : « Ceci est mon corps qui sera livré pour vous. » La tâche présente, alors que « l’Église meurt dans les âmes », consiste non pas à créer une Église meilleure au gré d’une restructuration politique, mais à renouer avec l’Église de martyrs, de témoins authentiques, pour répondre à l’accusation du diable insinuant qu’il n’y a pas de justes.

    Abbé Christian Gouyaud

    © LA NEF n°314 Mai 2019

    Ref. Le testament de Benoît XVI

    L’abbé Gouyaud,  docteur en théologie, curé dans le diocèse de Strasbourg, membre de Totus tuus, il est l’auteur notamment de La catéchèse, vingt ans après le Catéchisme (Artège, 2012), Quelle prédication des fins dernières aujourd’hui ? (La Nef, 2011). Il collabore régulièrement à La Nef.

    JPSC

  • Les catholiques d'Asie aux côtés des victimes des attentats au Sri Lanka

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    Les catholiques asiatiques aux côtés des victimes des attentats au Sri Lanka

    Le 21 avril, jour du dimanche de Pâques, les attentats qui ont visé plusieurs églises et hôtels au Sri Lanka ont entraîné au moins 359 victimes et de nombreux blessés. Il s’agit de l’attaque la plus violente survenue dans le pays depuis la fin de la guerre civile sri-lankaise, en 2009 après 26 ans de conflits. En réaction aux attentats, de nombreux évêques catholiques et responsables religieux à travers l’Asie ont envoyé leurs condoléances au Sri Lanka et aux familles des victimes. Le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun et président de la Fédération des conférences épiscopales asiatiques, a confié sa prière pour les victimes, en priant le Christ ressuscité de « renforcer la bonne volonté de tous face au climat de peur suscité par les attentats ».

    De nombreux évêques et responsables religieux à travers l’Asie ont envoyé leurs condoléances au Sri Lanka suite aux attaques terroristes du dimanche 21 avril, qui entraîné au moins 359 victimes le jour de Pâques. Au Pakistan, où les chrétiens ont subi de nombreux attentats similaires dans le passé, le Centre d’aide juridique (CLAAS), une organisation qui propose un accompagnement juridique aux chrétiens face aux persécutions, a organisé une marche contre le terrorisme le 22 avril. « Nous sommes prêts à faire tout notre possible pour aider le gouvernement sri-lankais. Ces attentats menacent la paix mondiale. Les dirigeants de tous les pays doivent oublier leurs différences pour s’unir contre le terrorisme », a déclaré Joseph Francis, le directeur national de CLAAS. Le Forum pour les droits des minorités, une ONG catholique au Pakistan, a organisé une veillée aux chandelles en hommage aux victimes, devant le Club de la presse de Lahore. Le père Saleh Diego, directeur de la Commission nationale pour la Justice et la Paix (NCJP) au Pakistan, a confié que le Sri Lanka, un pays en apparence paisible, avait souffert du fanatisme des terroristes et de leur haine de la paix et du christianisme. Dans un communiqué commun, Mgr Joseph Arshad (président du NCJP), le père Emmanuel Yousaf (directeur national) et Cecil Shane Chaudhry (directrice générale) ont souligné que les attentats mettent en évidence la montée de l’extrémisme et de la radicalisation à travers le monde. « Toute la communauté chrétienne au Pakistan est profondément attristée par ces actes atroces. Nous prions pour les âmes des défunts, et nous demandons au Seigneur de soutenir les blessés et les familles endeuillées. Que les coupables de ces attentats soient poursuivis en justice », a déclaré Mgr Arshad. Le père Shahzad Arshad, cure de la paroisse Saint-Michel de Karachi, confie avoir fait part de la solidarité de l’Église du Pakistan à ses amis sri-lankais. Il assure que toute la communauté chrétienne pakistanaise est aux côtés des victimes.

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  • Sri Lanka : près de 300 morts et 500 blessés

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    Du site de la RTBF :

    Sri Lanka : le bilan des attentats de dimanche grimpe à 290 morts et 500 blessés

    Environ 290 personnes ont été tuées et 500 blessées dans les attentats suicide du dimanche de Pâques au Sri Lanka, selon un nouveau bilan annoncé lundi par la police locale."Le bilan est autour de 290 (morts) et 500 blessés", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera.

    24 personnes ont été arrêtées en lien avec cette vague d'attaques, qui n'ont pas été revendiquées à ce stade, a-t-il ajouté. Dimanche, en quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l'île d'Asie du Sud, qui n'avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile il y a dix ans.

    Huit explosions au total ont frappé dimanche le Sri Lanka. Du Vatican aux États-Unis en passant par l'Inde, ces attentats ont soulevé un émoi mondial. Plusieurs dizaines d'étrangers ont été tués dans ce pays prisé des touristes pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante. Leur nombre exact "est difficile à déterminer. Autour de 37 (étrangers) sont morts, sur lesquels 11 ont été identifiés. Certains des corps sont mutilés et il est compliqué de les identifier", a déclaré à l'AFP un responsable des Affaires étrangères.

    La police a annoncé lundi qu'une "bombe artisanale" avait été trouvée tard dimanche sur une route menant vers le principal terminal de l'aéroport de Colombo et qu'elle avait été désamorcée avec succès par les forces aériennes sri-lankaises. L'aéroport reste ouvert sous haute sécurité suite aux attentats. Environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindous et 10% de musulmans.

    Ce carnage cause-t-il autant d'émoi que l'incendie de Notre-Dame? Tant de morts, tant de blessés déchiquetés par les bombes des assassins... Et ce sont des frères chrétiens qui, comme nous, s'étaient rendus à l'église pour y fêter le Christ ressuscité. Notre coeur est lourd. Savourer la joie pascale dans de telles circonstances n'est pas vraiment évident. 

  • A Liège, le samedi 13 avril à 15h00 en l’église du Saint-Sacrement: orchestre portugais de guitares et mandolines

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    Concert unique en Belgique dans la tournée européenne de l’orchestre portugais de guitares et mandolines (dir. Helder Fernando Cardoso)

    foliamusica AFFICHE ORCHESTRE PORTUGAIS 2019-page-001.jpg

    A l’initiative de « Foliamusica », directrice artistique, Cécile Leleux. Réservations : 0473 32 19 83

    JPSC

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    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement à Liège ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire undon fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

  • "Prions Pour La Vie" : une nouvelle application vient d'être lancée afin de propager une grande chaîne d’adoration perpétuelle

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    Du site Aleteia.org :

    Une app au service de la vie disponible sur iOS et Androïd

    © Marko Vombergar / Aleteia

    Si les écrans prennent souvent une trop grande place dans notre quotidien, l’essor du numérique permet aussi de développer de belles initiatives. C’est le cas de cette nouvelle application "Prions Pour La Vie" lancée afin de propager une grande chaîne d’adoration perpétuelle…

    Alors que plus de 200.000 IVG sont réalisées chaque année, il peut sembler vain de réaffirmer aujourd’hui la beauté de la vie dès sa conception. Pour autant, le Christ nous invite à ne pas nous résigner et à lui adresser une prière confiante et renouvelée. C’est l’origine de l’application Prions Pour La Vie. Fédérant une communauté de priants, elle rassemble des personnes individuelles, des groupes de prière et des congrégations religieuses ayant à cœur d’adorer le Saint Sacrement pour défendre et promouvoir la cause de la vie. Ergonomique et facile d’utilisation, directement accessible depuis son smartphone (App Store et Androïd) ou sur le site internet, chacun peut s’inscrire à des heures de prières, gérer ses créneaux et les notifications qu’il souhaite recevoir), l’appli permet aussi de visualiser sur une carte de France le nombre et la localisation des fidèles.

    « Tout est possible à celui qui croit »

    Derrière cette innovation spirituelle, une petite équipe de jeunes professionnels. « Avec des amis, nous avons organisé une chaîne de prière dans l’hôpital dans lequel je travaillais, demandant au Seigneur qu’il n’y ait plus d’avortements, même si cela semblait impossible à vue humaine. Ils ont pourtant baissé de façon régulière et significative sans explication particulière, alors-même que, durant cette période, le nombre d’accouchements est resté stable. Cela m’a fait prendre conscience de la force de la prière» assure Gabriel, 40 ans, cadre hospitalier à l’initiative du projet. Face à ce signe « hyper encourageant », ces amis issus d’un groupe d’évangélisation se tournent vers le père Florian Racine, curé du diocèse de Fréjus-Toulon et responsable des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie promouvant l’adoration perpétuelle dans les paroisses, afin qu’il porte avec eux le projet. Ils choisissent le 8 décembre 2018, fête de l’Immaculée Conception, comme date de lancement. Une grande chaîne d’adoration ou de prière du Rosaire est depuis proposée jour et nuit. Elle réunit déjà presque 500 inscrits. Si 60 à 70% des heures sont régulièrement pourvues, le père Racine compte bien sur le soutien des habitants d’Outre-Mer, « avec le décalage horaire, ils pourront facilement remplir les créneaux de nuit ! » Face à la banalisation de l’avortement, les menaces sur la clause de conscience des professionnels de santé, la tentation de résignation devant une irréversible évolution de la société, saluons et rejoignons cette initiative pleine de foi et d’espérance nous rappelant que « Tout est possible à celui qui croit ».

    10 citations de Jean Paul II sur les valeurs essentielles de la vie :
  • Ne laissez pas tomber les chrétiens d'Orient !

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    D'Emmanuel Galiero sur le site du Figaro :

    Mgr Najeeb, archevêque de Mossoul: «Ne laissez pas tomber les Chrétiens d'Orient»

    Présent lors de l'inauguration de l'institut culturel franco-irakien par la région Ile-de-France et l'ambassade de France, lundi à Mossoul, l'archevêque Michaeel Najeeb a accordé un entretien au Figaro.

    De notre envoyé spécial à Mossoul (Irak)

    Quelle est la portée de l'institut culturel franco-irakien pour votre pays?

    C'est un jour particulier pour la France et pour l'Irak, et spécifiquement pour Mossoul. L'université de Mossoul, où est installé l'institut culturel, est un lieu de savoir, de connaissance et d'ouverture. Ouvrir ce lieu aujourd'hui, après le départ de Daech, est une occasion très importante pour la France de marquer sa présence en Irak par un haut lieu culturel dans une ville martyre. Mossoul a beaucoup souffert de l'emprise de Daech, durant quatre ans, mais cette empreinte de la France laissée à travers la culture est une façon de combattre Daech. Il est très important de lutter contre la violence par la connaissance. Depuis deux mois, le discours que j'essaye de tenir comme archevêque de Mossoul, alors que je suis moi-même natif de cette ville, est de bâtir des ponts entre les religions et les gens cultivés pour construire l'avenir.

    Pourquoi aviez-vous fui Mossoul avec des livres?

    Dix jours avant l'entrée de Daech dans la plaine de Ninive, j'ai eu le sentiment qu'un danger allait nous frapper. Un danger menaçant les hommes et les livres. Mais on ne peut pas sauver un arbre sans sauver ses racines. Et pour moi, les racines sont notre culture: les manuscrits, les archives, les correspondances... Tout cet héritage que nous avons reçu depuis 2000 ans, celui de nos ancêtres dont fait partie la langue araméenne, est aujourd'hui sain et sauf, à Erbil. Ce sauvetage in extremis, ce trésor, est désormais au service du monde entier.

    L'espérance est grande aujourd'hui mais quels défis reste-t-il à relever?

    Il est difficile de prévoir l'avenir pour l'ensemble de l'Irak. Je crois que cela est entre les mains des grandes puissances. Le jeu est délicat car de grands pays essayent de se tailler une part de gâteau. Mais nous, nous essayons de préserver l'unité du peuple irakien car la diversité est dans la complémentarité. Il faut dépasser le sectarisme qui existe entre les fractions, religieuses ou ethniques. Il faut défendre la citoyenneté. Elle existe en Irak. Je suis très optimiste à condition que nous puissions tous travailler main dans la main. Il faut aussi cesser d'intervenir dans les affaires internes de l'Irak.

    Comment voyez-vous l'avenir des Chrétiens d'Orient dans la mosaïque religieuse irakienne?

    Il est très important de préserver cette harmonie. Daech n'est pas un extraterrestre. C'est un esprit et une idéologie visant à briser cette harmonie. Personnellement, je vois l'avenir de manière positive si l'on parvient à abattre les remparts dressés entre les êtres humains. En réalité, les difficultés sont encore nombreuses parce que l'esprit de Daech existe encore dans les mentalités. Nombre de Chrétiens essayent de rentrer à Mossoul mais y renoncent parce qu'ils ont peur. Nous n'avons plus une seule église debout. Tout a été anéanti. Comment redémarrer dans ces conditions, quand on sait que son voisin est celui qui nous a dénoncés, pillés et trahis? Il est donc primordial de rebâtir la confiance. Les familles chrétiennes, qui vivent au Kurdistan, attendent la paix à Mossoul pour y revenir. Cela passe par la confiance et la sécurité. Cela impose aussi d'impliquer la loi car aujourd'hui, il n'y a pas d'égalité entre un chrétien, un non chrétien et un musulman. Nous sommes considérés comme des citoyens de seconde zone mais nous avons le droit de vivre ici à l'égal des autres.

    Quel est le message des Chrétiens d'Orient?

    Ne nous laissez pas tomber. Aidez-nous à rebâtir nos maisons, nos églises, nos institutions et nos lois. En Irak, les valeurs de la France que sont la liberté, l'égalité et la fraternité, nous manquent. Il faut nous aider à les apprendre.

  • François : "Il y a toute l'Europe pour distribuer les migrants"

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro.fr :

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Le souverain pontife appelle mettre en œuvre «avec rapidité» les engagements du pacte de Marrakech notamment par «l'élargissement de canaux migratoires réguliers».

    De notre envoyé spécial au Maroc

    La première journée du voyage du pape au Maroc aura été marquée par l'appel surprise commun lancé, avec le roi Mohammed VI, pour protéger le «caractère spécifique multireligieux» de Jérusalem, la «ville Sainte». Mais encore plus par un discours presque sans précédent de François, directement adressé «aux migrants», où il a une nouvelle fois tempêté contre «l'indifférence et le silence» car «personne ne peut être indifférent devant cette souffrance». Il ne faut pas «se laisser conditionner par les peurs et par l'ignorance», a-t-il recommandé, et devenir de «vrais compagnons de voyage» des migrants.

    Pape François : «La question des migrants ne se résoudra pas avec des barrières»

    En visite au Maroc, le pape François a plaidé en faveur des migrants africains en marche vers l'Europe ce 30 mars.

    Ils sont nombreux, Africains, en transit au Maroc pour l'Europe. Il leur a parlé, samedi soir, dans un centre de la Caritas (nom international du Secours catholique) à Rabat. Un discours non retransmis par les canaux officiels du pays, alors même qu'il devait l'être, en forme d'encouragement à une «immigration sûre, ordonnée et régulière», dans l'esprit du «pacte de Marrakech» de l'Onu, signé le 10 décembre dernier au Maroc. Cette initiative a toujours été appuyée par le Vatican: le cardinal Pietro Parolin, premier ministre du Saint-Siège, était venu en personne signer ce texte au nom du Pape.

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