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Solidarité - Page 31

  • Martyre du sang et "martyre blanc"

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Ordre du Saint-Sépulcre : mettre l’amour évangélique au centre des œuvres

    Discours du pape à l’assemblée (Traduction intégrale)

    « N’oubliez pas que vous n’êtes pas un organisme philanthropique… Vous êtes appelés à mettre au centre et comme but final de vos œuvres, l’amour évangélique pour le prochain, afin de témoigner partout de la bonté et de l’attention avec lesquelles Dieu aime tout le monde » : c’est ce qu’a déclaré le pape François aux membres de la « Consultation » – assemblée quinquennale – de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qu’il a reçus ce 16 novembre 2018, au Vatican.

    « L’objectif principal de votre Ordre réside dans la croissance spirituelle de ses membres », a aussi rappelé le pape aux participants à l’assemblée qui a eu lieu à Rome du 13 au 16 novembre. « Par conséquent, le succès de vos initiatives ne peut pas faire abstraction de programmes de formation religieuse adéquats, adressés à chaque chevalier et à chaque dame, afin qu’il consolide sa relation indispensable avec le Seigneur Jésus. »

    Le pape a encouragé les dirigeants de l’Ordre à « offrir l’exemple d’une vie spirituelle intense et d’une adhésion concrète au Seigneur : vous pourrez ainsi rendre un service valide d’autorité à tous ceux qui vous sont soumis ». Au fil de son discours, il a clarifié le rôle des évêques, prêtres et diacres dans l’Ordre : pas « un titre honorifique » mais un « service pastoral ».

    Enfin, le pape a évoqué « la situation dramatique des chrétiens qui sont persécutés et tués en toujours plus grand nombre », fustigeant l’indifférence du monde. « Outre le martyre du sang, a-t-il fait observer, il existe aussi le “martyre blanc”, comme par exemple celui qui se vérifie dans les pays démocratiques quand la liberté de religion est limitée. C’est le martyre blanc quotidien de l’Eglise en ces lieux. »

    Voici notre traduction du discours du pape :

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  • Asia Bibi : quand Joëlle Milquet ferait mieux de s'abstenir...

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    En fait on ne sait pas ce qui est le pire : le smiley ridicule, l’absence cynique d’empathie, ou l’incapacité de Milquet à considérer le christianisme d’Asia Bibi comme la cause de son enfermement, tout en jugeant inadmissible qu’il puisse être celle de l’offre d’asile… Pathétique.

  • Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

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    Mukwege 648x360_docteur-denis-mukwege-femmes-panzi.jpgAvec une confiance inébranlable en Dieu, ce médecin congolais soigne des milliers de femmes rescapées de viols et témoigne dans le monde. Il a été nommé Prix Nobel de la Paix 2018 ce vendredi 5 octobre (prix partagé avec Nadia Murad, une ancienne victime du groupe Etat islamique). Le gouvernement congolais a "félicité"  Denis Mukwege, « malgré les "désaccords" avec cette figure de la société civile congolaise aux messages radicaux contre le régime du président Joseph Kabila (Belga) ». 

    Lu sur le site du magazine «Famille chrétienne »,  sous la signature de Pierre Jova :

    « L’homme qui répare les femmes ». Ce titre singulier, le Dr Denis Mukwege le doit à son engagement. Gynécologue, il soigne les victimes de viols de guerre dans la région des Grands Lacs, à l’est de la République démocratique du Congo. Habitué des unes du Monde et de Time Magazine, il a reçu le prix Sakharov du Parlement européen, en 2014. Des honneurs qui, souvent, omettent de mentionner sa foi chrétienne. Elle est pourtant palpable.

    Dans le salon de l’hôtel parisien où nous le rencontrons, le médecin congolais a posé sur sa table une Bible. Il est de passage en France pour présenter l’ouvrage de Nicolas Fouquet Ils ont aimé leur prochain (Blf éditions), série de portraits de philanthropes chrétiens, dont il a rédigé la préface. La voix posée, le Dr Mukwege, qui a échappé à six tentatives d’assassinat, ouvre son cœur. Les yeux plantés dans les nôtres.

    « Je n’avais jamais planifié ma vie. C’est un accident de parcours.  J’avais fait des études pour soigner la mortalité infantile », raconte celui qui, dans sa jeunesse, visitait les enfants malades avec son père, pasteur pentecôtiste. Après des études à l’université d’Angers, il retourne dans son pays natal pour ouvrir un hôpital à Bukavu, à la frontière avec le Rwanda. La guerre civile qui s’ouvre en 1998 lui apporte sa première patiente. « Cette femme, qui avait subi un viol, était très gravement blessée au niveau génital. Au bout de trois mois, une cinquantaine d’autres se sont présentées avec des séquelles identiques. »

    Depuis, le médecin et son équipe ont soigné près de cinquante mille femmes rescapées de ces viols commis avec une extrême brutalité par des soudards. « C’est une arme de guerre satanique, détruisant la femme et son entourage, s’attaquant à l’Église, dont la cellule de base est la famille », juge Denis Mukwege. Il blâme sévèrement la cupidité des grands groupes occidentaux, qui achètent les bandes armées de la région pour exploiter le coltan, un minerai utilisé pour les condensateurs d’ordinateur et de téléphone portable. « Si cette exploitation était réglementée, les milices ne se battraient plus sur le corps des femmes. »

    Épuisé de voir se succéder dans son hôpital, depuis vingt ans, « la mère, la fille et la petite-fille », il parcourt le monde pour alerter les décideurs internationaux. « Je suis citoyen, je dois participer à la gestion de la cité. L’indifférence a toujours tué, surtout les innocents. Je considère qu’on ne peut pas garder le silence, qui peut apparaître comme une complicité. »

    Battu par les flots de l’horreur, Denis Mukwege est un roc. Les femmes qu’il opère ne se révoltent-elles pas contre Dieu ? « Elles sont animées d’une force morale et spirituelle qui les poussent en avant. Je me sens si petit devant elles. » Lui-même, n’a-t-il jamais été tenté de reprocher au Seigneur ces atrocités ? « Mon Dieu est un Dieu de miséricorde, qui nous donne sa grâce, mais aussi le choix. Nous ne sommes pas ses esclaves. Celui qui ne voit pas dans l’autre l’image de Dieu, c’est son péché. Ce n’est pas de Dieu, mais de la perversion humaine que vient le péché. »

    Cette confiance inébranlable fait du lui un missionnaire dans l’Occident sécularisé. Il témoigne de sa foi auprès des dirigeants et milliardaires désireux de l’aider, comme Bill Gates. « Ils veulent être heureux en servant l’homme : ils comprennent que leur fortune ne peut pas les combler. Mais ils ont besoin de faire l’expérience qu’ils sont aimés de Dieu, et que c’est de Lui dont on tire la force d’aider son prochain ! » De l’aider, et, ce qui est plus difficile encore, la force de l’aimer.  »             

    Ref. Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

    Panzi bklv_p14.jpgL’hôpital du Dr Denis Mukwege à Bukavu est situé à Ibanda: la plus importante (résidence du gouverneur de la province du Sud-Kivu, anciens quartiers européens) -quoique la moins peuplée- des trois communes de la ville.  L’hôpital se trouve dans le quartier en expansion de Panzi  (où l’on a beaucoup construit, le long de la route vers Uvira via Nyangezi : photo). L'hôpital de Panzi a été fondé en 1999 par les pentecôtistes d’Afrique centrale. La population de la RDC est christianisée à 80-90% environ: 50% de catholiques et de 20 à 35% de protestants. Le reste se partage entre animistes et musulmans.

    JPSC

  • "Si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît..."

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    De zenit.org :

    Le miracle, c’est de trouver dans le malade un frère, affirme le pape

    Séminaire sur l’éthique dans la gestion de la santé (Traduction intégrale)

    « Le miracle ne consiste pas à faire l’impossible ; le miracle, c’est de trouver dans le malade, dans la personne sans défense que nous avons devant nous, un frère. »

    C’est ce qu’a expliqué le pape François en s’adressant en espagnol aux participants au IVe séminaire sur l’éthique dans la gestion de la santé qui se tient au Vatican du 1er au 5 octobre 2018. Le pape les a reçus ce lundi matin, 1er octobre, au Palais apostolique.

    « Nous sommes appelés à reconnaître dans celui qui reçoit les prestations l’immense valeur de sa dignité en tant qu’être humain, en tant qu’enfant de Dieu », a déclaré le pape qui a voulu réfléchir sur « trois mots » : « miracle, soin et confiance ».

    Le pape a invité tous ceux qui travaillent dans le domaine de la gestion de la santé à être « courageux et généreux » dans leurs « résolutions, plans et projets et dans l’emploi des moyens économiques et techno-scientifiques ». « Ceux qui en bénéficieront, surtout les plus pauvres sauront apprécier vos efforts et vos initiatives », a-t-il souligné.

    Et de plaider pour les soins palliatifs: « Nous vivons pratiquement à un niveau mondial une forte tendance à la légalisation de l’euthanasie. Nous savons que quand on offre un accompagnement humain serein et participatif, le patient chronique grave ou le malade en phase terminale perçoit cette sollicitude. Même dans ces circonstances difficiles, si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît ou devient presque inexistante. »

    Le pape a aussi encouragé tous les participants du séminaire dans leur « tâche d’apporter à tant de personnes et à tant de familles l’espérance et la joie qui leur manquent ».

    Voici notre traduction du discours du pape François.

    MD

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je vous souhaite la bienvenue à cette rencontre et je remercie Mgr Alberto Bochatey, o.s.a., évêque auxiliaire de La Plata, président de la Commission de la Santé de la Conférence épiscopale argentine, Mr Cristian Mazza, président de la fondation Consenso Salud, et les organismes que vous représentez, pour l’opportunité de ce séminaire qui, avec le soutien de l’Académie pontificale pour la vie, est organisé pour aborder des questions du domaine de la santé qui sont d’une grande importance dans la société, à partir d’une réflexion éthique basée sur le Magistère de l’Église.

    Le monde de la santé en général, et en particulier en Amérique latine, vit une époque marquée par la crise économique ; et les difficultés dans le développement de la science médicale et dans l’accès aux thérapies et aux médicaments plus adéquats peuvent nous faire tomber dans le découragement. Mais le soin de nos frères ouvre notre cœur pour accueillir un don merveilleux. Dans ce contexte, je vous propose trois mots pour notre réflexion : miracle, soin et confiance.

    Les responsables des institutions d’assistance me diront à juste titre qu’on ne peut pas faire de miracles et qu’il faut admettre que le bilan coût-bénéfice suppose une distribution des ressources et qu’en outre les crédits sont conditionnés par une myriade de questions médicales, légales, économiques, sociales et politiques, ainsi qu’éthiques.

    Toutefois, le miracle ne consiste pas à faire l’impossible ; le miracle, c’est de trouver dans le malade, dans la personne sans défense que nous avons devant nous, un frère. Nous sommes appelés à reconnaître dans celui qui reçoit les prestations l’immense valeur de sa dignité en tant qu’être humain, en tant qu’enfant de Dieu. Ce n’est pas quelque chose qui peut, tout seul, délier tous les nœuds qui existent objectivement dans les systèmes, mais cela créera en nous la disposition pour les dénouer autant que cela nous est possible et en outre cela donnera lieu à un changement intérieur et de mentalité en nous et dans la société.

    Cette conscience – si elle est profondément enracinée dans notre substrat social – permettra que se créent les structures législatives, économiques et médicales nécessaires pour aborder les problèmes qui pourront surgir. Les solutions ne doivent pas être identiques à tous les moments et dans toutes les réalités, mais elles peuvent naître de la combinaison entre public et privé, entre législation et déontologie, entre justice sociale et initiative entrepreneuriale. Le principe inspirateur de ce travail ne peut pas être autre que la recherche du bien. Ce bien n’est pas un idéal abstrait mais une personne concrète, un visage qui souffre très souvent. Soyez courageux et généreux dans vos résolutions, plans et projets et dans l’emploi des moyens économiques et techno-scientifiques. Ceux qui en bénéficieront, surtout les plus pauvres, sauront apprécier vos efforts et vos initiatives.

    Le second mot est soin. Soigner les malades n’est pas simplement l’application aseptisée de médicaments et de thérapies appropriées. Et sa première signification ne se limite pas à chercher le recouvrement de la santé. Le verbe latin « soigner » veut dire : assister, se préoccuper, prendre soin, être responsable de l’autre, du frère. Nous devrions beaucoup apprendre de cela, nous, « curas » (curés) parce que c’est à cela que nous appelle Dieu. Nous, « curas », nous sommes là pour prendre soin, pour soigner.

    Cette disposition du personnel de la santé est importante dans tous les cas, mais elle se perçoit peut-être avec une plus grande intensité dans les soins palliatifs. Nous vivons pratiquement à un niveau mondial une forte tendance à la légalisation de l’euthanasie. Nous savons que quand on offre un accompagnement humain serein et participatif, le patient chronique grave ou le malade en phase terminale perçoit cette sollicitude. Même dans ces circonstances difficiles, si la personne se sent aimée, respectée, acceptée, l’ombre négative de l’euthanasie disparaît ou devient presque inexistante, puisque la valeur de son être se mesure sur la base de sa capacité à donner et à recevoir de l’amour, et non sur la base de sa productivité.

    Il est nécessaire que les professionnels de la santé et ceux qui se dévouent à l’assistance sanitaire, s’engagent dans une mise à jour constante des compétences nécessaires, afin de pouvoir répondre toujours à leur vocation de ministres de la vie. La Nouvelle Charte des Personnels de la santé (ncas) est pour vous un instrument utile de réflexion et de travail et un élément qui peut aider dans le dialogue entre les initiatives et les projets privés et d’État, nationaux et internationaux. Ce dialogue et ce travail conjoint enrichit concrètement les prestations dans le domaine de la santé et rejoint les nombreux besoins et urgences médicales de notre peuple latino-américain.

    Le troisième mot est confiance, que nous pouvons distinguer dans différents domaines. Avant tout, comme vous le savez, c’est la confiance du malade en lui-même, dans la possibilité de se soigner, parce qu’une grande partie du succès de la thérapie en dépend. Il n’est pas moins important pour le travailleur de pouvoir exercer sa fonction dans un contexte serein et cela ne peut être séparé du fait de savoir que l’on fait ce qui est juste, ce qui est humainement possible, en fonction des ressources à disposition. Cette certitude doit se baser sur un système durable d’attention médicale, où tous les éléments qui le forment, gérés par une saine subsidiarité, s’appuient les uns sur les autres pour répondre aux besoins de la société dans son ensemble et du malade dans sa singularité.

    Il est très difficile de se mettre entre les mains d’une personne, surtout lorsque notre propre vie est en jeu ; toutefois, la relation avec le médecin ou l’infirmière a toujours été fondée sur la responsabilité et sur la loyauté. Aujourd’hui, à cause de la bureaucratisation et de la complexité du système de santé, nous courons le risque que ce soit les termes du « contrat » qui établissent ce rapport entre le patient et le personnel médical, en trahissant ainsi cette confiance.

    Nous devons continuer de lutter pour maintenir intègre ce lien d’humanité profonde, puisqu’aucune institution d’assistance ne peut, seule, remplacer le cœur humain ni la compassion humaine (cf. saint Jean-Paul II, Motu Proprio Dolentium hominum, 11 février 1985 ; ncas, n.3). La relation avec le malade exige donc du respect pour son autonomie et un fort apport de disponibilité, attention, compréhension, complicité et dialogue, pour être l’expression d’un engagement assumé comme un service (cf. ncas, n.4).

    Je vous encourage dans votre tâche d’apporter à tant de personnes et à tant de familles l’espérance et la joie qui leur manquent. Que notre Vierge sainte, Santé des malades, vous accompagne dans vos idéaux et vos travaux et qu’elle, qui a su accueillir la Vie, Jésus, en son sein, soit pour vous tous un exemple de foi et de courage. Du plus profond de mon cœur je vous bénis tous. Que Dieu, Père de tous, donne à chacun de vous la prudence, l’amour, la proximité à l’égard du malade pour que vous puissiez remplir vos devoirs avec une grande humanité. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

    © Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Arrêter la faim au Niger : un appel de Caritas

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    logo.svgURGENCENigerArrêtez la faim au Niger

    Chère amie, Cher ami de Caritas,

    Les mamans du Niger ont grand besoin de vous. Elles sont à bout de souffle. Epuisées par leur lutte quotidienne pour survivre au cœur du Sahel. Sans eau à portée de mains, sans revenus, sans nourriture pour les enfants. Au bord du désespoir, elles cueillent aujourd’hui les feuilles des arbres pour nourrir leur famille. 

    Pensez à Zouley et sa nièce Aïcha. Elles vivent à Kafi, un village oublié dans les environs de Zinder. « Ici, il n’y a plus rien à manger, vraiment rien », explique Zouley. « Tous les jours, les enfants souffrent de la faim. Tous les soirs, ils demandent pour avoir à manger. Qu’est-ce que je dois faire ? Je leur donne un peu d’eau et j’essaye de les calmer. Je leur dis : “Dormez maintenant, je vais chercher à manger…“ ». Et c’est ce qu’elle fait. Elle va chercher “à manger“… ou plutôt, de la nourriture pour le bétail, ces feuilles d’arbres sauvages.

    Ces femmes sont-elles seules au monde ? Heureusement, non. Car elles vous ont, vous. Vous et Caritas. 
    Vous pouvez arrêter la faim et offrir un avenir meilleur à toute une famille.

    La solution est aussi simple qu’efficace : un grand sac de cacahuètes. Riches en énergie, les cacahuètes contiennent des minéraux, des vitamines et des graisses saines. Avec 300 kilos de cacahuètes, une maman peut immédiatement produire de la pâte et de l’huile d’arachide, de quoi faire face à la faim pendant trois mois. Et en vendant une partie de sa production au marché, elle peut même tirer un trait définitif sur la pauvreté.

    Offrez un avenir meilleur à une famille nigérienne. Choisissez combien de kilos de cacahuètes vous voulez offrir à une famille dans le besoin : 100, 300 ou 600 kg ? Les sacs sont prêts à être remplis et distribués. Avec un don de 48 €, vous offrez 300 kg de cacahuètes, soit la quantité idéale pour qu’une mère puisse commencer à fabriquer l’huile et la pâte de cacahuète. Et de quoi manger pendant 3 mois !

    Merci pour votre aide,

    François Cornet
    Directeur, Caritas International

    Directeur, Caritas International


    > J’arrête la faim au niger avec un don en ligne

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    avec la communication "
    5936 FAIM".

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  • Quand Paul VI, le pape de la réforme conciliaire, se faisait le chantre du culte eucharistique...

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    Du site "Paix liturgique" :

    PAUL VI : "COMME S'IL ÉTAIT LOISIBLE A QUI QUE CE SOIT DE LAISSER DANS L'OUBLI LA DOCTRINE PRÉCÉDEMMENT DÉFINIE PAR L'EGLISE"

    MYSTERIUM FIDEI , un texte « extraordinaire » du pape de la messe « ordinaire »

    (...) nous sommes heureux de vous proposer un beau texte du pape Paul VI, une sorte de texte « extraordinaire » du pape de la messe « ordinaire » : l'encyclique Mysterium Fidei, publiée le 3 septembre 1965, à la veille de la quatrième et dernière session de Vatican II.

    L'encyclique intervenait alors que le grand chambardement de la réforme liturgique était commencé : par le motu proprio Sacram liturgiam du 25 janvier 1964, Paul VI avait lancé la réforme et institué la Commission pour l'Application de la constitution sur la liturgie. C'est aussi en 1965 que commençait le grand effondrement du catholicisme, manifesté par celui de la pratique dominicale, dans ce climat de « révolution culturelle » qu'avait favorisé de fait le Concile (voir notre Lettre 632 recensant le livre de Guillaume Cuchet : Comment notre monde a cessé d'être chrétien, Anatomie d'un grand effondrement, Seuil, février 2018).

    Paul VI, pontife complexe à l'âme tourmentée, que l'on a souvent comparé à Hamlet, voulant et ne voulant pas, alors même qu'il ouvrait toutes grandes les vannes par ses réformes, tentait oralement d'endiguer le torrent. D'où son Credo du Peuple de Dieu, du 30 juin 1968 ; d'où son encyclique Humanæ vitæ, du 25 juillet 1968 ; et d'où, auparavant, l'encyclique Mysterium Fidei. « Nous savons en effet que parmi les personnes qui parlent ou écrivent sur ce mystère très saint, il en est qui répandent au sujet des messes privées, du dogme de la transsubstantiation et du culte eucharistique certaines opinions qui troublent les esprits des fidèles : elles causent une grande confusion d'idées touchant les vérités de la foi, comme s'il était loisible à qui que ce soit de laisser dans l'oubli la doctrine précédemment définie par l'Église ou de l'interpréter de manière à appauvrir le sens authentique des termes ou énerver la force dûment reconnue aux notions. » Certains, écrivait Paul VI, voulaient que la présence réelle soit exprimée différemment. Des théories parlant de « transsignification » ou de « transfinalisation » (le signe sacramentel occasionnerait un changement de signification ou de finalité du pain et du vin) entendaient se substituer au terme, dogmatiquement consacré, de transsubstantiation. 

    Ainsi, quoi qu'il en soit des responsabilités de Paul VI, et peut-être même à cause d'elles, cette sainte exhortation à "promouvoir, sans épargner paroles et efforts, le culte eucharistique, vers lequel en définitive doivent converger toutes les autres formes de piété" n'en a que plus de prix. Nous pouvons parfaitement l'appliquer à notre expérience spirituelle, théologique et vitale de la forme extraordinaire du rite romain, la plus parfaite expression de notre foi en la sainte Eucharistie.

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  • Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria

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    Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria #FreedomForSharibu

    Freiheit für Leah Sharibu

    124.757 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 200.000 signatures.

    By CitizenGO · 16/07/2018

    Mise à jour :  Nous avons livré plus de 60 000 signatures à la mère de Leah Sharibus dans le village de Dapchi (au nord-est du Nigeria). La mère de Leah a été reconnaissante de voir de nombreuses personnes à travers le monde la soutenir. Elle espère que sa fille est en sécurité. Elle a exhorté le gouvernement nigérien de l’aider à sauver sa fille de Boko Haram.

    Des milliers de chrétiens ont été tués ou enlevés par Boko Haram, le groupe islamiste qui a établi un « califat » (ayant prêté allégeance à état islamique) dans le nord du Nigeria. En parallèle de la barbarie de Boko Haram, les chrétiens sont également la cible des bergers musulmans qui ont détruit des centaines d’églises et tué des milliers de chrétiens.

    12 des États du nord du Nigéria ont adopté la loi islamique et les chrétiens font souvent l’objet de discriminations dans cette région. Les villages chrétiens manquent souvent d’eau potable et de dispensaires… les chrétiens se voient refuser l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur.

    En mars 2018, Boko Haram a enlevé 105 filles à Dapchi. Ces islamistes ont ordonné aux filles de se convertir à l’Islam. La jeune Leah Sharibu a refusé d’abandonner sa foi malgré la tentative de persuasion du reste de ses camarades enlevés. Boko Haram a donc refusé de la libérer, contrairement aux autres filles.

    Leah Sharibu a refusé d’accepter l’Islam ! Alors que même ses camarades de classe essayaient de la convaincre de faire semblant de se convertir pour être libérée.

    « Boko Haram n’a pas libéré ma fille parce que la jeune femme a refusé d’abandonner sa foi pour embrasser la religion musulmane», a déclaré la mère de Leah Sharibu.

    Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a souligné sur Twitter ce qui suit :

    « Il est décourageant que l’une des filles, Leah Sharibu, reste en captivité (...) Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer Leah en toute sécurité (...) Elle ne sera pas abandonnée. »

    Outre Leah Sharibu, des milliers de personnes sont massacrées et kidnappées par Boko Haram et les bergers musulmans en raison de leur foi. Alors que près de 50 % de la population du Nigéria est chrétienne, aucun chrétien ne devrait souffrir de persécution religieuse.

    Soutenez les chrétiens du Nigéria ! Soutenez Leah Sharibu.

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  • La chute d’un archevêque australien

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    Lu sur le site « riposte catholique: encore un cas d’abus sexuel clérical sanctionné dans l’ancien monde

    Le pape François a accepté hier la renonciation de Mgr Philip Edward Wilson, archevêque d’Adélaïde (Australie). Le 3 juillet dernier, un tribunal d’Adélaïde avait condamné le prélat pour avoir dissimulé des abus sexuels d’un prêtre de son diocèse, des crimes, perpétrés dans les années 70, qui lui avaient été signalés par une victime mais dont il avait nié la réalité. Compte tenu de son mauvais état de santé, l’archevêque, condamné à six mois de prison, ne sera pas incarcéré mais purgera sa peine en assignation à résidence. Le Saint-Père avait déjà nommé, le 3 juin dernier, Mgr Gregory O’Kelly, évêque de Port Pirie (Australie), administrateur apostolique de l’archidiocèse d’Adélaïde, Sede plena. Il le demeurera en attendant la nomination d’un nouveau titulaire au siège désormais Sede vacante.

    Ref. La chute d’un archevêque australien

    JPSC

  • Ne faisons-nous pas nous-mêmes le “sale” travail de la mort ?

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Académie pour la vie : la culture de la vie, c’est aussi tourner le regard vers sa destination ultime

    Non au « sale travail de la mort » (Traduction intégrale)

    « La culture de la vie… doit tourner plus sérieusement le regard sur… sa destination ultime. Il s’agit de mettre en lumière avec une plus grande clarté ce qui oriente l’existence de l’homme vers un horizon qui le dépasse », a assuré le pape François devant les participants à la XXIVe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie (PAV), sur le thème « Commencements égaux. Et ensuite ? Une responsabilité égale ». («Equal beginnings. But then? A global responsibility»), ce 25 juin 2018. Le pape a exhorté à se désolidariser du “sale” travail de la mort, qui « cherche à nous persuader que la mort est la fin de de toute chose, que nous sommes venus au monde par hasard et que nous sommes destinés à finir dans le néant ».

    Dans son discours introduisant l’assemblée organisée du 25 au 27 juin, il a pointé du doigt le narcissisme : « En excluant l’autre de notre horizon, la vie se replie sur elle et devient bien de consommation. Narcisse, le personnage de la mythologie antique, qui s’aime lui-même et ignore le bien des autres, est naïf et ne se rend compte de rien. Pendant ce temps, cependant, se diffuse un virus spirituel assez contagieux, qui nous condamne à devenir homme-miroir et femme-miroir, qui se voient seulement eux-mêmes et rien d’autre. Cela revient à devenir aveugle à la vie et à sa dynamique, en tant que don reçu des autres et qui demande d’être mis de façon responsable en circulation pour d’autres. »

    Le pape François a plaidé pour « un discernement soigné des différences complexes fondamentales de la vie humaine : de l’homme et de la femme, de la paternité et de la maternité, de la filiation et de la fraternité, de la socialisation et aussi de tous les différents âges de la vie. Ainsi que de toutes le conditions difficiles et de tous les passages délicats ou dangereux qui exigent une sagesse éthique spéciale et une résistance morale courageuse : la sexualité et la génération, la maladie et la vieillesse, l’insuffisance et le handicap, la privation et l’exclusion, la violence et la guerre ».

    « Il faut s’interroger plus profondément sur la destination ultime de la vie, capable de rendre dignité et sens au mystère de ses affections les plus profondes et les plus sacrées. La vie de l’homme, belle à enchanter et fragile à mourir, renvoie au-delà d’elle-même : nous sommes infiniment plus que ce que nous pouvons faire par nous-mêmes », a-t-il encore affirmé.

    Voici notre traduction intégrale de ce discours :

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  • Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) : non à l'utilisation de nouvelles catégories ("orientation sexuelle", "identité de genre"...)

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    De Marina Doujnina sur zenit.org :

    UNHCR: Mgr Jurkovic plaide pour «une approche holistique et intégrée»

    Non aux catégories «orientation sexuelle» et «identité de genre»

    « Il est essentiel que l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) maintienne une approche holistique et intégrée de ses activités », affirme Mgr Ivan Jurkovic. Il souligne que les nouvelles catégories «orientation sexuelle » et «identité de genre», utilisées dans le nouveau document de l’UNHCR, « ne trouvent aucune définition claire en droit international » et « risquent d’introduire de nouvelles formes de catégories discriminatoires ».

    L’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies et aux autres organisations internationales à Genève (Suisse) est intervenu à la 72e réunion du Comité permanent du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), aussi connu comme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le 20 juin 2018, à Genève.

    Mgr Ivan Jurkovic exprime de « sérieuses préoccupations » du Saint-Siège concernant le document de l’UNHCR intitulé « Mise à jour sur l’âge, le genre et la diversité » qui introduit de nouvelles catégories de réfugiés selon l’«identité de genre» et l’«orientation sexuelle ».

    Il rappelle une déclaration du Saint-Siège, présentée à la Conférence de Pékin sur les femmes, le 15 septembre 1995, ou il a été dit que « le terme ‘genre’ est compris par le Saint-Siège comme fondé dans l’identité sexuelle biologique, homme ou femme … Le Saint-Siège exclut donc les interprétations qui introduisent un doute, basées sur des visions du monde qui affirment que l’identité sexuelle peut être adaptée indéfiniment pour répondre à des objectifs nouveaux et différents. »

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  • Ouvrir largement les lieux de culte aux migrants ?

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    De Philippe de Saint-Germain sur aleteia.org :

    Que dit l’Église à propos du droit d’asile ?

    La semaine dernière, une pétition lancée par le sociologue Edgar Morin dans Le Monde demandait aux responsables religieux d’ouvrir largement les lieux de culte aux migrants. Le « droit d’asile » en usage dans les églises au Moyen âge a-t-il du sens aujourd’hui ?

    D’où vient la tradition du droit d’asile ? Sous l’Antiquité, l’usage est répandu. Dans la Grèce ancienne, le privilège d’inviolabilité (a-sylos : « qui ne peut être pillé, violenté ») était reconnu aux lieux sacrés et à quiconque se trouvait en contact avec eux. Avec l’affaiblissement des croyances, un droit d’asile spécifique fut reconnu par convention à certains grands sanctuaires, mais les Romains étaient a priori hostiles à ce droit.

    Dans la Bible, il est question de « villes de refuge » où s’exerçait le droit d’asile en faveur des accusés d’homicides involontaires. De façon très nette, il n’y a pas de refuge pour les méchants dans la législation israélite (Job 6, 20), mais c’est une exigence de la justice qui s’applique. Si la faute est accidentelle, l’accusé peut se réfugier dans une ville-refuge : celui qui est menacé de mort sans l’avoir mérité doit pouvoir être protégé dans le sanctuaire. L’autel en aucun cas ne peut protéger le coupable. Ainsi, la législation mosaïque réprouve très nettement le droit que les autres peuples pouvaient reconnaître aux coupables à trouver refuge dans les temples, comme si le sanctuaire exerçait une protection magique par lui-même. La prédication morale des prophètes s’opposait à toute conception magique du sacré : l’exigence fondamentale de l’Alliance réside dans la justice. Pour les Hébreux, la protection vient de Dieu, garant de l’alliance, et non de l’inviolabilité d’un lieu comme tel.

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  • Une hospitalité inconditionnelle pour les migrants ?

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    Un échange intéressant à ce sujet entre Alain Renaut et Véronique Albanel a été publié sur le site du journal La Croix le 21 février dernier :

    Migrants : l’hospitalité est-elle inconditionnelle ?

    Recueilli par Béatrice Bouniol et Bernard Gorce , le 21/02/2018 à 8h59

    Le devoir moral d’accueillir doit s’incarner dans des politiques qui ont à concilier hospitalité et souveraineté. Entretien croisé avec Alain Renaut, professeur émérite de philosophie politique et d’éthique à Sorbonne Université, et Véronique Albanel, présidente de l’association Service jésuite des réfugiés (JRS-France).

    Quels sont les apports de la philosophie et de la théologie pour penser l’accueil et l’hospitalité aujourd’hui ?

    Alain Renaut : Les philosophes distinguent l’accueil, consistant à laisser notre porte ouverte aux personnes respectant nos choix de vie, et l’hospitalité, érigeant inconditionnellement notre maison en maison commune. Beaux principes ! Les décisions se prennent toutefois dans des situations toujours particulières dont la complexité contraste avec la simplicité des concepts. Si elle part non pas de principes idéaux mais des données des migrations réelles, la philosophie répondra enfin à l’objection de Charles Péguy selon laquelle elle a les mains pures, mais n’a pas de mains.

    Véronique Albanel : Certes, le défi des migrations exige de repenser la tradition philosophique et théologique qui a, depuis l’Antiquité, fait de l’hospitalité une loi fondamentale de l’humanité. Pour avoir vécu une situation voisine, quand les États-nations refusaient d’accueillir les nombreux apatrides, Hannah Arendt nous aide, en particulier lorsqu’elle défend le « droit d’avoir des droits », ce droit, premier, d’appartenir à une communauté humaine sans lequel tous les autres sont illusoires. La théologie des « signes des temps » à laquelle le pape François fait référence mérite aussi d’être explorée. Les migrations, comme l’écologie, sont à interpréter à la lumière de l’Évangile.

    Les positions du pape ont créé des débats au sein de l’Église. Cela illustre-t-il l’écart entre les principes et l’application politique ?

    Alain Renaut : On ne discutera pas de l’idéal. Tout commence après. Aux limites du Mexique et des États-Unis, des milliers d’enfants abandonnés franchissent la frontière et font surgir la douloureuse question du rapprochement familial. Hillary Clinton répondait : « Ce n’est pas parce que votre enfant arrive à passer qu’il va pouvoir rester ici », au péril d’une baisse de la qualité de vie de ceux qui les accueillent et ont aussi des droits. La rumination des grands textes ne dit rien des décisions à prendre ici ou autour de Calais. La question des migrants est un dilemme moral qui doit trouver ses solutions politiques.

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