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Spiritualité - Page 157

  • Les dominicains d'Avrillé proposent des tracts d'apologétique

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    Tracts d’Apologétique

    Tract n°1 – Dieu      à télécharger ici

    Tract n°2 – Jésus-Christ prophétisé    à télécharger ici

    Tract n°3 – La Résurrection    à télécharger ici

    Tract n°4 – La Charité    à télécharger ici

    Tract n°5 – Témoins de Jéhovah    à télécharger ici

    Tract n°7 – Qui ?    à télécharger ici

    Tract n°8 – Laïcité – Islam    à télécharger ici

    Tract n°9 – Martin Luther – l’anti-saint    à télécharger ici

    consultez aussi le site : Oui, la vraie religion est facile à trouver

  • Quand le pape s'exprime à propos de la pastorale, du relativisme, de la Chine...

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Pape François : face à la déchristianisation, Saint Augustin est plus utile que les plans de "modernisation"

    16 septembre 2022
     

    Vatican Media

    Rome (Service Fides) - Jésus " a fait l'Église avec des bergers, pas des dirigeants politiques ". Il a fait l'Église avec des ignorants, les douze étaient plus ignorants les uns que les autres, et l'Église a avancé". Et les bergers "doivent avancer, mais s'ils ont perdu l'odeur des brebis et que les brebis ont perdu l'odeur des bergers, on n'avance pas". C'est ce qu'a déclaré le pape François lors de son entretien avec des journalistes, jeudi 15 septembre, dans le vol de retour de Nur-Sultan à Rome, au terme de sa visite apostolique au Kazakhstan.

    Au journaliste allemand qui posait la question de savoir ce qu'il fallait faire face aux processus qui, en Allemagne et dans de nombreux pays européens, éloignent les jeunes des Eglises, l'Evêque de Rome a fait remarquer que "lorsqu'une Eglise, quelle qu'elle soit, dans un pays ou dans un secteur, pense davantage à l'argent, au développement, aux plans pastoraux et non à la pastorale, et qu'on va dans cette direction, cela n'attire pas les gens". La priorité - a fait remarquer le pape - est d'être cohérent avec sa foi et "si vous êtes un évêque ou un prêtre qui n'est pas cohérent, les jeunes ont le flair... et puis bye !". Le Souverain Pontife a indirectement répondu à toutes les théories qui pointent vers des stratégies abstraites de "modernisation" pour redonner de la fécondité au travail apostolique et endiguer les processus de sécularisation : "Parfois, a dit le Pape, on pense comment renouveler, comment rendre la pastorale plus moderne : c'est bien, mais toujours que c'est entre les mains d'un pasteur. Si la pastorale est entre les mains de "scientifiques" de la pastorale, qui opinent ici et disent ce qu'il faut faire là (...) je me demande : le pasteur est-il en contact, est-il proche du troupeau ? Ce troupeau a-t-il un berger ? Le problème est celui des bergers. Dans sa réponse, le Souverain Pontife a également suggéré "de lire le commentaire de Saint Augustin sur les bergers (Sermon 46, ed), il peut être lu en une heure mais c'est l'une des choses les plus sages qui ont été écrites pour les bergers et avec cela vous pouvez qualifier tel ou tel berger. Il ne s'agit pas de moderniser : bien sûr, il faut actualiser avec des méthodes, c'est vrai, mais si le cœur du pasteur manque, aucune pastorale ne fonctionne. Aucun.

    Au cours de son entretien avec les journalistes, le pape François a répondu indirectement à ceux qui insistent pour attribuer des valeurs relativistes et syncrétistes aux initiatives et réunions interreligieuses, telles que le 7e congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, qui s'est tenu au Kazakhstan avec la participation du pontife lui-même. "Certaines personnes, a déclaré l'évêque de Rome, ont critiqué et m'ont dit : c'est fomenter, faire grandir le relativisme. Pas de relativisme ! Chacun a eu son mot à dire, chacun a respecté la position de l'autre, mais nous dialoguons comme des frères. Car s'il n'y a pas de dialogue, il y a soit l'ignorance, soit la guerre. Mieux vaut vivre comme des frères, nous avons une chose en commun, nous sommes tous humains. Vivons comme des humains, bien éduqués : tu penses, je pense ? Mettons-nous d'accord, parlons, apprenons à nous connaître. Ces guerres "religieuses" mal comprises sont souvent dues à un manque de connaissances. Et ce n'est pas du relativisme, je ne renonce pas à ma foi si je parle avec la foi d'un autre, au contraire. J'honore ma foi parce qu'un autre l'écoute, et j'écoute la sienne".

    Au cours de son entretien avec les journalistes, le souverain pontife a également évoqué le processus de dialogue en cours entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. "Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine", a notamment déclaré le pape François, "qui va bien, lentement", aussi parce que "le rythme chinois est lent, ils ont une éternité à poursuivre : c'est un peuple d'une patience infinie." Le Pape a également fait référence aux expériences passées des "missionnaires italiens qui sont allés là-bas et ont été respectés en tant que scientifiques", mentionnant également les événements actuels de "nombreux prêtres ou croyants qui ont été appelés par l'université chinoise parce que cela donne de la valeur à la culture", réaffirmant que la commission pour le dialogue entre Pékin et le Saint-Siège "va bien, le cardinal Parolin la préside et il est en ce moment l'homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue chinois". (GV)

    (Agence Fides16/9/2022)

  • Le "Christ russe" de Dostoïevski

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    De Madeleine Vatel et Odile Riffaud sur RCF :

    Le Christ russe de Dostoïevski

    12/09/2022

    Qui n'a pas entendu la célèbre phrase : "La beauté sauvera le monde" ? Elle est extraite de "L'Idiot", l'un des romans de Dostoïevski. Ce géant de la littérature russe était profondément chrétien, son œuvre est traversée par la foi chrétienne. Mais plus que la religion, Dieu ou l'Église, c'est la personne du Christ qui le fascinait. Le seul être parfaitement beau. Un Christ fortement associé à la Russie et au salut de son pays.

    Dostoïevski en 1876 ©Wikimédia commons
    Dostoïevski en 1876 ©Wikimédia commons
     
    Pour écouter l'émission : LE CHRIST RUSSE DE DOSTOÏEVSKI (Durée: 58 min)

    Le Christ et l'incarnation au fondement de la pensée philosophique et religieuse de Dostoïevski

    Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) est considéré comme un véritable géant de la littérature russe. Aujourd'hui encore son œuvre - "Crime et châtiment" (1866) ou de "L'Idiot" (1868-1869) ou "Les Frères Karamazov" (1880) - ne cesse de captiver. Notamment pour sa conception de la religion. Dostoïevski était très chrétien, rappelle Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021). Mais plus que la religion, Dieu ou l'Église, c'est la personne du Christ qui le fascinait. Le Christ, c'est-à-dire Dieu fait homme : l'incarnation est au fondement de sa pensée philosophique et religieuse.

    Le Christ de Dostoïevski est fortement associé à la Russie et au devenir de son pays. "Il croyait très fort à l'âme russe, précise Marguerite Souchon, il était persuadé que les Russes avaient un être à part, une spiritualité à part." Dans la conception de l'écrivain, "l'homme russe était le seul capable de conduire l'humanité sur le chemin de la vérité et de la rédemption, qui devait être chrétienne..."

    Dostoïevski contre le socialisme, vu comme le christianisme sans le Christ

    Dans la Russie du XIXe siècle, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) est parti en croisade contre le matérialisme, le nihilisme et l'athéisme de ses contemporains. En lutte contre une conception du monde où l'être humain est déresponsabilisé de tout puisqu'il est déterminé par son environnement. Si en effet l'homme n'est pas responsable de ses actes, il n'est pas libre... Dostoïevski ne cesse d'interroger le péché originel et la culpabilité dans son œuvre. Il considère que si nous portons le mal, nous sommes irrésistiblement attirés par le beau et le bien. Et qu'il nous faut considérer notre incomplétude et la parcelle de divin qui nous manque, pour accepter le salut offert par le Christ.

    Dans "Le Grand Inquisiteur" célèbre passage des "Frères Karamazov" (1880), Dostoïevski raconte une parabole qui se passe dans l'Espagne du XVIe siècle, où un vieil évêque voit le Christ revenir et déranger tout ce qui avait été organisé. Mis en prison, il est condamné à mort par le Grand Inquisiteur, qui prononce un réquisitoire contre le Christ. Le Grand Inquisiteur trouve que ce que le Christ demande aux hommes, c'est trop dur. Ce qu'il défend, c'est le christianisme sans le Christ. Une religion qui se soucie du bonheur matériel de l'humanité mais qui prive les hommes de leur idéal et de la liberté de tendre vers cet idéal. Ce passage, véritable métaphore du socialisme, représente pour Marguerite Souchon, "le couronnement philosophique de l'œuvre de Dostoïevski".

    "La beauté sauvera le monde"

    Qui n'a pas entendu la célèbre phrase : "La beauté sauvera le monde" ? Elle est extraite de "L'Idiot" (1868-1869), l'un des romans de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881). En réalité, dans le roman, elle est formulée sous forme de question. C'est un jeune nihiliste révolté qui demande avec agressivité au héros de l'histoire, le Prince Mychkine (un avatar du Christ) : "Est-il vrai, prince, que vous ayez dit une fois que la « beauté » sauverait le monde ?" Dans la pensée de Dostoïevski, "la beauté est apocalypse au sens propre du terme", nous dit l'auteure du "Dieu de Dostoïevski". C'est-à-dire qu'elle est "révélation, dévoilement de la vérité". Une beauté associée au Christ, car pour le grand écrivain russe, seul le Christ est parfaitement beau.

    La grande idée de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881), c'est que l'homme contient en puissance ce dont Dieu est capable. La dualité traverse son œuvre, rappelle Marguerite Souchon : dualité entre la foi et l'athéisme, le sale et le pur, le passionné et le rationnel, le bien et le mal, le céleste et le terrestre... Ses romans rendent compte du germe du mal en l'homme et de sa capacité à faire le bien. Il y a dans "Les frères Karamazov" (1880) un très beau passage sur la prière, cette communion entre les hommes sur terre et ceux qui sont au ciel. "Et puis, Dieu vous regardera tous les deux avec plus de clémence ; car du moment que tu l’as tellement plaint, combien Il le plaindra, Lui dont la miséricorde et l’amour sont infiniment plus grands que les tiens. Et Il lui pardonnera pour l’amour de toi."

  • Saint Lambert, patron du diocèse de Liège (17 septembre)

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    Buste-saint-Lambert.pngSa biographie par Godefroid Kurth (Biographie nationale T. IX pp. 143 et suiv., publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1897). (source)

    LAMBERT (Saint) , LANDBERTUS, LANTPERTUS, LANDEBERTUS, naquit à Maestricht pendant le second quart du VIIe siècle. Ses parents, qui étaient riches et chrétiens de longue date, semblent avoir fait partie de l'aristocratie de cette ville. Un remaniement de sa première biographie donne à son père le nom d'Aper, et à sa mère celui de Herisplendis ; mais le texte primitif de ce document ne nous a pas conservé leurs noms.

       Lorsqu'il eut atteint l'âge des études, son père le confia aux soins de saint Théodard, alors évêque de Maestricht, qui, comme tous les prélats de l'époque, dirigeait l'éducation des jeunes clercs de son diocèse. La cour royale siégeait parfois à Maestricht. Lambert eut l'occasion d'y vivre dans l'entourage du roi et d'y être remarqué de lui. On ne sait ce qu'il faut croire de l'assertion d'un écrivain du Xe siècle, d'après lequel son premier maître aurait été un prêtre romain du nom de Landoald (voir ce nom), qui aurait vécu quelque temps avec son disciple à Wintershoven, dans une ferme de ses parents, où des miracles auraient fait éclater les vertus de l'enfant. Ce qui est certain, c'est que, de bonne heure, Lambert paraît avoir eu un rang élevé dans le clergé de Maestricht, et y avoir rallié, grâce à sa famille et à ses qualités personnelles, un grand nombre, de sympathies. Lorsque, en 668 ou 669, saint Théodard périt assassiné dans le pays de Spire, ce fut Lambert qui, au dire de la Vita Theodardi, alla redemander ses ossements aux habitants de cette contrée.

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  • Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles

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    SUITE DU COURS D'HISTOIRE LA LITURGIE

    Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles (44 mn)

    https://youtu.be/QUevhzcd37o

    Après le Concile de Trente, on constate que les directives concernant la liturgie n’aboutissent pas forcément aux résultats escomptés lorsqu’elles sont à la charge d’un clergé peu ou mal formé. C’est très visible aux XVIIe et XVIIIe siècle (comme au XXe s après Vatican II). La lecture de statuts synodaux datant de 1777 prouve que les directives épiscopales ne sont guère suivies et que les enseignements du concile de Trente concernant le déroulement de la liturgie ne parviennent pas à éviter les interactions entre le culte idéal souhaité par l’Église et les goûts de l’époque : liturgies exagérément spectaculaires, goût de la mondanité où les dignitaires écclésiastiques passent souvent avant Dieu. De même, il y a décalage entre ce qui se fait à l’autel et le comportement assez souvent relâché des fidèles dans les nefs.  

    Selon James Anthony, spécialiste de la musique baroque en France, l’Église marchait à cette époque là de son plein gré au même pas que toutes les autres institutions soumises aux ordres des puissants de ce monde.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    La famille chrétienne, un phare dans la nuit

    13 septembre 2022

    Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

    Le climat actuel

    La « mid-life crisis », la « crise des 40 ans », est dépassée. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la crise du « quart de vie », un malaise existentiel qui semble toucher une majorité des jeunes adultes entre 25 et 35 ans. Les premiers à en parler furent les Américaines Alexandra Robbins et Abby Wilner dans leur livre, publié en 2001 : Quarterlife Crisis, the Unique Challenges of Life in your Twenties. Cette crise se caractérise par une démotivation, une recherche éperdue de sens, une soif d’épanouissement personnel : même avec un diplôme sous le bras, même avec un bon job, on ne sait pas quoi faire de sa vie.

    Que faire de notre vie ? Pourquoi ce déficit de motivation ? Lors de l’homélie de la messe d’entrée en conclave, le 18 avril 2005, le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, avait eu ces mots célèbres : Nous nous dirigeons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien pour certain et qui a pour but le plus élevé son propre ego et ses propres désirs. Cette expression — dictature du relativisme — nous situe au cœur de la crise contemporaine.

    Beaucoup de gens sentent confusément que nous vivons une sorte d’époque-charnière, un tournant dans l’histoire. Mais ils en méconnaissent le motif. Depuis la renaissance, les prétentions de la raison humaine n’ont cessé de grandir, créant de grands mouvements philosophiques et idéologiques, qui nous ont souvent conduits au désastre. Le 20ème siècle a été le siècle le plus meurtrier de l’histoire, avec deux guerres mondiales, plusieurs génocides, la légalisation de l’avortement, la préparation de la mentalité euthanasique. Les idéologies marxiste et nationale-socialiste sont responsables de dizaines de millions de morts. Une certaine idéologie capitaliste ultra-libérale tue aussi, de façon plus subtile, en asphyxiant les consciences et les aspirations les plus profondes de la personne au nom du seul profit.

    A l’heure actuelle, la décomposition des idéologies (Benoît XVI, Via Crucis 2005) a entraîné une sorte de rejet, d’écœurement face à toute prétention de vérité, face à toute autorité. Le monde politique a perdu toute crédibilité, de même que l’Eglise, que l’autorité parentale, etc. Seules les sciences dites « exactes » peuvent prétendre à la vérité de ce qui est prouvé par les mathématiques ou l’expérimentation scientifique. Tout le reste n’est que goût, opinion ou idée personnelle. Il n’y a plus d’idéal : si rien n’est vraiment vrai, rien n’est vraiment bon, rien ne vaut la peine de s’engager. Il y a un déficit énorme d’espérance aujourd’hui. En termes plus terre à terre, on parlerait d’un déficit de « motivation ». Pour quoi vivre, en définitive ? Quand rien n’en vaut vraiment la peine, après un temps, on est fatigué de tout.

    Plus fondamentalement, s’il n’y a plus de vérité, il n’y a plus de liberté, plus de capacité d’aimer. Car la liberté est la capacité de se donner à ce qui est vrai et bon. Pourquoi voyons-nous tant de jeunes hésiter à se lancer dans la vie ? Pourquoi tant de jeunes couples, de jeunes vocations pour l’Eglise sont si fragiles ? Pourquoi réduisons-nous tout à notre intérêt, au calcul utilitariste, jusqu’à la réalité la plus belle, l’amour, ramené à l’érotisme, à la recherche effrénée du plaisir sensuel, tentant de justifier toutes les expériences sexuelles, même les plus viles ?

    La raison humaine est malade, avec le danger, comme pour toutes les pathologies de la raison, que nous ne soyons même plus en état d’en prendre conscience : de même que le sourd ne peut pas entendre qu’il est sourd, de même, le relativiste n’accepte pas son relativisme, car il le relativise.

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  • Bruxelles, samedi 22 octobre : une après-midi pour se rassembler autour de saint Jean-Paul II

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  • Le cardinal Müller et le "nouvel ordre mondial" : une interview détonante

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    De kath.net/news :

    Le "Nouvel ordre mondial" : une théorie du complot ou une vision politique ?

    13 septembre 2022

    Cardinal Gerhard Müller : "Le déclin de l'Eglise en Allemagne et en Europe n'est pas dû à la sécularisation, au combat de l'Eglise... mais au manque de foi, à l'amour refroidi des catholiques..." interview kath.net par Lothar C. Rilinger

    Vatican (kath.net) L'expression "Nouvel ordre mondial" est interprétée comme une métaphore de la théorie du complot. Pourtant, il ne fait que décrire un projet de société qui - comme tout autre - doit se confronter au discours intellectuel. La chute du communisme en 1989/90 marque la fin d'un processus historique que le sociologue américain Francis Fukuyama a qualifié de fin de l'histoire. Selon lui, le communisme avait fait son temps en tant qu'antithèse de la démocratie, de sorte qu'il fallait penser à une nouvelle base sociale. Une nouvelle compétition était ainsi ouverte : Il s'agit de l'avenir du développement social au-delà du marxisme. La lutte des classes de type marxiste devrait avoir fait son temps - ce que les marxistes ne sont toutefois pas prêts à accepter - mais dans la lutte pour la suprématie dans le discours sur la société et l'État, le modèle démocratique n'était plus non plus considéré comme un idéal. Le principe "un homme, une voix" est associé à l'époque des Lumières. C'est pourquoi il doit être transgressé afin de pouvoir attribuer l'attribut de "progrès" à l'évolution de la société. On se réfère ainsi à un principe selon lequel l'homme - détaché de Dieu, qui n'est plus supposé exister - peut faire tout ce qu'il peut. L'autolimitation est un obstacle au progrès.

    Comme Dieu est rejeté en tant qu'instance ultime de l'action humaine dans la croyance au progrès, le Nouvel Ordre Mondial doit construire une société qui ne connaît pas de limites et dans laquelle tout ce que les hommes sont capables de développer et de penser est autorisé ; rien ne doit entraver le progrès ou l'empêcher de se développer. La métaphysique, considérée comme prémoderne, est bannie du discours social et, avec elle, la croyance en une rédemption de l'homme dans l'éternité. Seul doit être valable ce qui peut être falsifié ou vérifié, de sorte que la rédemption de l'homme doit avoir lieu sur terre, dans la vie terrestre. Ce que Karl Marx a appelé le paradis sur terre doit être atteint d'une autre manière grâce au progrès qui caractérise le Nouvel ordre mondial. Comme cet ordre mondial nie le recours à Dieu et le déclare, comme Feuerbach, inexistant, il n'est pas étonnant que l'ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, se sente interpellé et condamne le Nouvel ordre mondial. Nous nous sommes entretenus avec lui à ce sujet.

    Rilinger : Depuis quelques décennies, l'exigence selon laquelle l'ordre mondial existant doit être remplacé par un ordre qui ne connaît plus le recours à Dieu, mais seulement celui au progrès inconditionnel, hante à nouveau le discours politique. La revendication de cet ordre mondial, appelé "Nouvel ordre mondial", se fait presque en marge du discours politique, public. Que devons-nous comprendre par "Nouvel ordre mondial" ?

    Cardinal Gerhard Ludwig Müller : Aussi bien selon la confession de foi juive que chrétienne, c'est Dieu lui-même qui, dans sa souveraine bonté, a créé le monde à partir du néant et l'a ordonné dans sa parole (logos, raison) et son esprit (force, sagesse) éternels. La raison humaine est finie et en principe - en raison du péché originel - susceptible d'être perturbée par des pulsions égoïstes, comme le désir désordonné de pouvoir, d'argent, de jouissance de soi/plaisir. L'homme est donc intellectuellement et moralement faillible.

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  • A découvrir : "Rome ou Babel. Pour un christianisme universaliste et enraciné" de Laurent Dandrieu (13 septembre- éditions Artège). Mathieu Bock-Côté (Préface)

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    Découvrez "Rome ou Babel. Pour un christianisme universaliste et enraciné" de Laurent Dandrieu (13 septembre- éditions Artège). Mathieu Bock-Côté (Préface)

    À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle. L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme. Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures.

    À contre-courant des oppositions binaires, l'auteur renouvelle de fond en comble le sujet, appuyé sur un imposant travail de recherche et une analyse précise des textes catholiques. Ouvrant un débat vital pour l'avenir du christianisme, il défend l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux.

    Appel vibrant à un renouveau catholique, Rome ou Babel trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne. « Un ouvrage essentiel, d'une exceptionnelle richesse. » (Mathieu Bock-Côté)

    Laurent Dandrieu est essayiste et journaliste. Il est l'auteur d'une dizaine de livres sur les questions religieuses, le cinéma ou l'histoire de l'art.

    A retrouver chez votre libraire et sur EditionsArtege.fr https://www.editionsartege.fr/livre/f...

  • Un séminaire nigérian forme des prêtres pour un ministère dans le monde entier

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    Du FR. JUSTINE JOHN DYIKUK sur The Pillar :

    La "solidarité de la simplicité" - Le recteur d'un séminaire nigérian forme des prêtres pour un ministère mondial

    Comment un recteur de séminaire dans une région violente du Nigeria vise à former des hommes pour le ministère sacerdotal missionnaire.

    12 septembre 2022

    Des séminaristes priant dans la chapelle lors de la célébration du jubilé d'or du grand séminaire de Saint Augustin Jos Nigeria le 4 mai 2017. Crédit : AED/ACN

    Le père Mark Nzukwein est le recteur du grand séminaire St Augustine de Jos, au Nigéria, dans la région nord du pays, proche de l'épicentre de Boko Haram et d'autres activités militantes islamistes.

    Augustine est le plus ancien grand séminaire de la région nord du Nigeria. Il accueille 356 séminaristes, 19 formateurs résidents, 2 formateurs non résidents à temps plein, 21 membres du personnel académique à temps partiel et 48 membres du personnel administratif et non académique.

    Les séminaristes viennent de diocèses et d'instituts religieux de tout le Nigeria.

    Dans une interview exclusive, le père Nzukwein s'est entretenu avec The Pillar de la formation au séminaire axée sur la mission et des efforts déployés par le séminaire pour survivre dans un environnement hostile - et parfois violent.

    Cette interview a été modifiée pour des raisons de longueur et de clarté.

    Père, comment évaluez-vous la situation générale des vocations au sacerdoce au Nigeria et en Afrique, que le pape Benoît XVI a décrite comme "un immense poumon spirituel" dans l'Eglise ?

    Tout d'abord, je tiens à vous exprimer ma sincère gratitude, à vous et à votre équipe de journalistes, pour la rare opportunité qui m'est offerte de participer à cette interview.

    C'est en fait une bonne nouvelle que de souligner le fait que le 21ème siècle est très prometteur pour la croissance de la foi chrétienne en Afrique en général et au Nigéria en particulier, malgré les myriades de défis auxquels le continent est confronté. Ceci est évident en termes de vocation croissante au sacerdoce et à la vie religieuse - ou ce que nous considérons populairement comme un "boom des vocations" dans notre contexte.

    Il est vrai que la moisson de vocations est importante dans les diocèses et les instituts religieux du Nigeria. Mais il est plutôt triste de constater que, bien que le nombre de demandes ne cesse d'augmenter chaque année alors que le feu de la vocation continue de brûler dans le cœur de nombreux jeunes, les diocèses et les instituts religieux traditionnels ne sont pas en mesure de les accueillir tous par manque d'espace et aussi à cause des ressources limitées dont ils disposent pour pouvoir les former.

    Le fait qu'une population foisonnante de jeunes gens soit désireuse de servir le Seigneur à travers le sacerdoce et la vie religieuse est porteur d'un grand espoir pour l'avenir de l'Église, non seulement en Afrique et au Nigeria, mais aussi dans le monde entier. Il convient de noter que la perspective de la foi est généralement construite autour des sacrements et du ministère pastoral de l'Église. Mais cela ne peut être possible sans des prêtres qui sont formés et préparés à mener ce processus.

    Il y a des insinuations selon lesquelles les jeunes hommes au Nigeria inondent les séminaires à cause de la pauvreté et du chômage.
    Partagez-vous ce point de vue ? Le boom des vocations au Nigéria s'atténuerait-il si la situation économique du pays s'améliorait ?

    Il est trop simpliste de commencer à attribuer la perspective du boom des vocations que nous connaissons dans l'Afrique d'aujourd'hui à la pauvreté et au chômage uniquement, sans considérer objectivement d'autres facteurs de motivation.

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  • Saint Albert de Jérusalem (14 septembre)

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    Du site du carmel en France :

    Albert de Jérusalem

    Albert de Jérusalem

    AIbert naquit vers le milieu du XIIe siècle à Castrum Gualterii, qui était alors dans le diocèse de Parme, de la famille Avogadro ou bien, plus probablement des comtes de Sabbioneta. Entré chez les Chanoines Réguliers de Santa Croce di Mortara (province de Pavie), il fut élu prieur en 1180. Quatre ans après, il fut nommé évêque de Bobbio et l’année suivante il fut transféré au diocèse de Verceil qu’il dirigea pendant vingt ans. En 1191, il réunit un synode diocésain, important pour les décrets disciplinaires qu’il promulgua, et il promut la culture dans sa cathédrale en stipulant que trois maîtres du Chapitre, un théologien, un grammairien et un copiste enseigneraient gratuitement.

    Albert fut très actif dans le domaine politique : il agit comme médiateur entre le pape Clément III et Frédéric Barberousse, dont le successeur Henri VI prit sous sa protection les biens ecclésiastiques de Verceil et fit d’Albert un prince d’Empire.

    En outre, il fut chargé par le pape Innocent III de missions de paix entre les villes de Milan et de Pavie (1194), de Parme et de Plaisance (1199). En 1194, il dicta des statuts pour les chanoines de Biella. Plus importante encore fut son intervention dans la question des Humiliés, un groupe spontané de religieux qui s’était développé dans l’Italie méridionale et qui désirait trouver sa place dans l’Église. Innocent III créa une Commission composée d’Albert et d’abbés cisterciens qui fut chargée d’examiner le problème. D’après les indications fournies par les Humiliés eux-mêmes, élaborées par la commission et revues par un groupe de cardinaux puis par le pape lui-même, une règle fut rédigée puis approuvée en 1201.

    A la suite de la renonciation de Soffred, cardinal de Sainte-Praxède et légat en Palestine, Albert fut désigné par les chanoi­nes du Saint-Sépulcre comme patriarche latin de Jérusalem. Ce choix s’explique par le fait que les chanoines étaient pour la plupart français et italiens, c’est-à-dire qu’ils connaissaient les prélats européens. L’élection, approuvée par le roi de Jérusalem, Amaury de Lusignan et par Pierre, patriarche d’Antioche, fut confirmée par Innocent III qui, en 1205, conféra le pallium d’archevêque à Albert et le nomma légat pontifical en Terre Sainte pour quatre ans, en lui donnant la faculté de recueillir des subsides pour la Croisade.

    S’étant embarqué sur un bateau génois, Albert arriva à destination dans les premiers mois de 1206 et établit son siège à Saint-Jean d’Acre. Même si cette ville avait déjà son propre évêque, il n’était pas possible de s’installer à Jérusalem qui était, depuis 1187, aux mains des musulmans.

    Sa principale préoccupation fut de sauvegarder la concorde entre les chefs croisés. Le 3 octobre 1210, il couronna roi de Jérusalem Jean de Brienne qui avait épousé Marie de Montferrat, héritière du royaume et à la mort de Marie survenue en 1213, il réussit à maintenir les princes croisés unis autour de Jean de Brienne. Il intervint auprès de Boémond IV, comte de Tripoli, pour qu’il libérât Pierre, patriarche d’Antioche, qu’il retenait prison­nier. Il opéra un échange de prisonniers avec le sultan d’Égypte et envoya des légats au sultan de Damas pour faire la paix en Terre Sainte. Son action politique et religieuse fut soutenue par Innocent III qui en approuvait la qualité et attribuait à son travail le fait que la Terre Sainte, à ce moment-là, ne tomba pas complètement sous la domination musulmane.

    Le 19 Avril 1213, le Pape invita Albert à participer au Concile qui devait avoir lieu en 1215 à Rome et dans lequel on discuterait du problème de la Croisade. Toutefois, le patriarche de Jérusalem ne put y être présent : le 14 Septembre 1214, tandis qu’à Saint-Jean d’Acre il participait à une procession, il fut poignardé par le maître de l’Hôpital du Saint-Esprit qu’il avait déposé pour cau­se d’indignité.

    Albert est vénéré comme un saint. Sa fête commença à être célébrée par les Carmes en 1504 et fut fixée au 8 Avril. Abandonnée en 1574, elle fut reprise en 1609. Actuellement on la commémore le 14 Septembre.

  • Londres possède désormais le premier sanctuaire pour les chrétiens persécutés en Europe

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    De Marco respinti sur Bitter Winter :

    Londres possède désormais le premier sanctuaire pour les chrétiens persécutés en Europe

    09/08/2022

    Une initiative du père Benedict Kiely, qui rappelle au monde que les chrétiens sont la minorité la plus persécutée au niveau international.

    The icon at the new shrine of Mary, Mother of Persecuted Christians. Courtesy of Father Benedict Kiely.

    L'icône du nouveau sanctuaire de Marie, Mère des chrétiens persécutés. Avec l'aimable autorisation du père Benedict Kiely.

    Depuis le 8 septembre 2022, les chrétiens persécutés disposent du premier sanctuaire qui leur est dédié en Europe, inauguré à Londres, en Angleterre, à l'église de l'Ordinariat de Notre-Dame de l'Assomption et de Saint-Grégoire, dans le quartier de Soho. Le sanctuaire est officiellement intitulé "Marie, mère des chrétiens persécutés".

    En Europe (et, en fait, dans le monde entier), il existe bien sûr d'autres chapelles et lieux saints où les croyants peuvent prier pour les martyrs modernes, mais il s'agit du premier lieu du Vieux Continent spécifiquement dédié à cet objectif. C'est un projet du père Benedict Kiely, un prêtre anglais qui consacre sa vie aux chrétiens persécutés depuis l'été 2014.

    Né à Londres il y a 59 ans, et ordonné à Canterbury en 1994, le père Kiely partage son ministère sacerdotal entre l'Angleterre et les États-Unis. Il est incardiné dans l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, établi le 15 janvier 2011 pour les anciens anglicans (principalement conservateurs) d'Angleterre et du Pays de Galles, conformément à la constitution apostolique de 2009 du pape Benoît XVI "Anglicanorum coetibus". L'Ordinariat fait partie du territoire de la Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles, qui englobe également l'Écosse, et est directement soumis au Saint-Siège. Répandu dans de nombreux pays du monde, il est placé sous le patronage de l'ancien anglican John Henry Newman (1801-1890), devenu un saint catholique romain, et tire son nom du titre donné à la Vierge Marie dans le village de Walsingham, dans le Norfolk, en Angleterre. C'est là qu'eurent lieu des apparitions mariales en 1061, qui furent ensuite approuvées par le pape Léon XIII (1810-1903) et le pape Pie XII (1876-1958). Il est très intéressant de noter que Notre-Dame de Walsingham n'est pas seulement vénérée par les catholiques romains, mais aussi par les orthodoxes de rite occidental et certains anglicans.

    L'attention du P. Kiely pour les chrétiens persécutés (qu'il décrit comme un appel vocationnel au sein de son appel sacerdotal) a commencé face au terrible fardeau des chrétiens au Moyen-Orient, dans certains quartiers desquels ils sont menacés de génocide. Cela se reflète clairement dans Nasarean.org, l'organisation caritative qu'il a fondée à Stowe, dans le Vermont.

    Le sanctuaire londonien est construit autour d'une icône de Marie, peinte par Sœur Souraya, une religieuse syrienne grecque melkite catholique de l'ordre Basilien, qui a un studio d'art à Zouk, au Liban, près de Beyrouth. L'icône porte l'inscription "Mère des persécutés" en araméen, qui est censé être la langue parlée par Jésus.

    Le sanctuaire vise à attirer l'attention, par la prière, sur les plus persécutés de tous les groupes religieux du monde. Open Doors documente en effet que plus de 360 millions de chrétiens, soit environ un septième du total, souffrent de graves persécutions et discriminations dans le monde, tandis que Persecution.org a décerné le "Prix du persécuteur de l'année 2022" à l'Afghanistan et aux bergers fulanis au Nigeria.

    Tout en exhortant les évêques intéressés par la création de sanctuaires analogues à se mettre en contact avec lui, le père Kiely annonce déjà l'inauguration du prochain, qui aura lieu dans une église de Worcester, dans le Massachusetts, en octobre. Ce sera la deuxième en Amérique. La première a été inaugurée dans l'église St. Michael, à Manhattan, New York, le 12 juin 2018.

    Commentant le nouveau, premier sanctuaire européen qui honore les chrétiens persécutés à Londres, le père Kiely a déclaré à "Bitter Winter" : "C'est très important. Cela montrera que l'Église occidentale se soucie de la persécution des chrétiens dans le monde. De nombreuses fois, des évêques et des prêtres irakiens, syriens et nigérians m'ont dit qu'ils croyaient, au fond d'eux-mêmes, que l'Église occidentale ne s'en souciait pas."