Dans le cadre de l’ouverture de la Semaine liégeoise de la Fête-Dieu (12-19 juin 2022) nous vous invitons à un après-midi musical autour de Jean-Sébastien Bach dans la jolie église du Saint-Sacrement:
Spiritualité - Page 156
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Liège : Bach inspiration le dimanche 12 juin 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement,Bd d’Avroy, 132 :
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"Claire de Castelbajac", le 7e livre-CD de la collection "Graines de Saints"
Découvrez dès aujourd'hui "Claire de Castelbajac", le 7e livre-CD de la collection "Graines de Saints". Un concentré de joie, d'émerveillement et de sérénité !En vente en librairie et sur internet dès le 27 mai 2022.
Un avant-goût, en images et en musique, du 7e livre-CD de la collection «Graines de saints», consacré à Claire de Castelbajac ! Disponible en librairie et en ligne à partir du 27 mai 2022.
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Vivante Afrique : Jubilé d’or de l’Abbaye de Keur Moussa
L'abbaye de Keur Moussa fut fondée à Keur Moussa, au Sénégal, par neuf moines de l'ordre de Saint-Benoît venus de Solesmes. Les bâtiments furent inaugurés le 23 juin 1963 en présence du président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.
Formée de neuf moines bénédictins à l'origine, la communauté s'est fort agrandie et compte aujourd'hui une quarantaine de membres. Elle présente un caractère international. En effet, si les deux tiers d'entre eux sont de nationalité sénégalaise, on y dénombre en 2020 deux Béninois, deux Camerounais, un Congolais (Brazzaville), deux Français, deux Gabonais et un Guinéen.
Le 30 janvier 1984, le monastère devient une abbaye autonome de la Congrégation de Solesmes.
Le 8 mai 2000, le père Ange-Marie Niouky, Sénégalais, succède au premier abbé, le père Philippe Champetier de Ribes, décédé six ans plus tard (2006).
En 2003, quatre moines sont détachés pour une nouvelle fondation à Saint-Joseph de Séguéya, en Guinée.
Le 19 janvier 2019, le Père Olivier-Marie SARR succède au père Ange-Niouky, comme troisième Abbé de Keur Moussa
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Canonisation de Charles de Foucauld : une claire intention missionnaire
Lu sur le site web du mensuel « La Nef »
L’exceptionnel retentissement religieux et médiatique qui a accompagné la canonisation de saint Charles de Foucauld, célébrée à Rome le 15 mai dernier en présence de 5000 Français dont plusieurs évêques, confère à cet événement une signification éloquente pour notre temps. L’histoire chrétienne montre d’ailleurs comment la Providence suscite les saints dont l’Église a besoin à chaque étape de son pèlerinage terrestre. Or, la sainteté de celui qui se faisait appeler « frère universel » s’est manifestée dans un contexte précurseur de celui que nous vivons aujourd’hui : une mondialisation qui favorise plus que jamais le mélange des peuples, des cultures et des religions, notamment du christianisme et de l’islam, avec les risques d’indifférentisme et de confusions doctrinales susceptibles d’en résulter ; mais aussi une laïcisation qui, du moins en Occident, engendre une sécularisation entraînant l’oubli, l’incompréhension, voire le rejet du devoir missionnaire auquel les catholiques sont appelés par leur baptême.
La proclamation urbi et orbi de la sainteté de Frère Charles de Jésus par l’autorité magistérielle du Souverain Pontife nous invite à puiser dans sa vie, sa spiritualité, ses intuitions et ses enseignements pour réfléchir à notre manière d’aborder en chrétiens ces réalités. Il s’agit donc de retrouver la fidélité à un héritage qui n’a pas toujours été compris dans sa vérité et ses profondeurs quand il n’a pas été récupéré à des fins idéologiques. Reprenons les deux points énoncés plus haut.
La rencontre avec l’islam
On a souvent attribué la conversion de Charles de Foucauld à sa rencontre avec l’islam. En réalité, c’est l’attitude religieuse des musulmans, notamment leur soumission au Dieu du Coran et à sa Loi, dont il fut le témoin impressionné durant sa première campagne en Algérie puis durant son expédition au Maroc, qui a suscité en lui l’interrogation fondamentale sur la dimension religieuse de l’existence. Non seulement il n’a pas été convaincu par le contenu de la doctrine islamique mais, une fois revenu à la foi de son baptême, il a reconnu qu’elle « était sans fondement divin et que là n’était pas la vérité » (1). Preuve de sa clarté, le nouveau saint a d’ailleurs refusé à l’orientaliste Louis Massignon d’avaliser l’idée de ce dernier selon laquelle l’islam s’enracinerait dans une filiation abrahamique, l’apparentant ainsi au christianisme (2). Aucune confusion donc dans l’approche foucauldienne de l’islam comme dans les égarements moraux justifiés par cette religion.
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Neuf jours pour préparer la Pentecôte avec la Vierge des Pauvres
Du site du Sanctuaire de Banneux (cliquer sur l'image ci-dessous pour accéder au PDF) :
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Le Pape lance un rosaire pour la paix dans le monde
De Vatican News :
Le Pape François lance un rosaire pour la paix dans le monde
Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte Marie Majeure de Rome. Un acte d'espérance pour le monde, auquel sont conviés tous les fidèles.En conclusion du mois marial, le Pape François désire offrir un signe d’espérance au monde, traversé par la guerre en Ukraine et profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre. Mardi 31 mai, à 18h00, le Saint-Père récitera dans ce cadre la prière du Rosaire en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome, a indiqué ce 26 mai le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Plusieurs catégories de participants seront présents aux côtés du Souverain pontife, en signe de proximité avec les victimes de pays frappés par la guerre. Parmi elles, des familles de la communauté ukrainienne de Rome, des représentants de la Jeunesse ardente mariale (GAM), des groupes de jeunes scouts, un groupe d’aumôniers militaires ou encore des personnes anciennement victimes de conflits à travers le monde.
Participation des sanctuaires internationaux
Des sanctuaires du monde entier réciteront en même temps que le Saint-Père la prière du rosaire, reliés en streaming depuis Rome. Une démarche commune de paix, alors que certains lieux de pélérinages sont toujours situés dans des pays en conflit ou en forte instabilité politique. Ainsi du sanctuaire de la Mère de Dieu en Ukraine, de la cathédrale de Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Salut) en Irak, de la cathédrale Notre-Dame de la Paix en Syrie ou encore de la cathédrale Marie Reine d’Arabie, à Bahreïn. D'autres sanctuaires mariaux internationaux retransmettront également l'événement en direct, parmi lesquels Our Lady of Peace and Good Voyage de Manille, le sanctuaire de Jasna Góra en Pologne, Notre-Dame de Guadalupe au Mexique et Notre-Dame de Lourdes, en France.
Retransmission en direct
Tous les fidèles du monde entier sont invités à soutenir le Pape François dans cette prière à la Reine de la Paix, a indiqué le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Le rosaire sera retransmis en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège, et également accessible aux personnes sourdes et malentendantes à travers la traduction en langue des signes italienne.
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Le « traditionalisme » américain est fort diversifié
Lu sur le site du mensuel « La Nef » :
« L’abbaye bénédictine Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, dans l’Oklahoma aux États-Unis, est à l’origine une fondation de Fontgombault (1999) érigée en abbaye en 2010. Elle compte aujourd’hui plus de 50 moines. Son Père Abbé, Dom Philippe Anderson, nous explique cette fondation et nous éclaire sur la situation du « traditionalisme » américain dont on a dit qu’il était visé par le pape François dans Traditionis custodes.
La Nef – Pourriez-vous nous dire d’abord un mot de votre abbaye : comment est-elle née et pourquoi cette implantation à Clear Creek ?
TRP Philippe Anderson – L’abbaye Notre-Dame de Clear Creek est née de deux projets de vie monastique – un grand et un petit –qui se sont rencontrés pour réaliser, au seuil du troisième millénaire, une seule aventure spirituelle au Nouveau Monde. En ce qui concerne le « grand projet », le Père Abbé Jean Roy de l’abbaye N.-D. de Fontgombault, restaurée en 1948 par l’abbaye de Solesmes, pensait déjà au début des années 1970 qu’il serait bon de faire une fondation aux États-Unis. Il voyait l’influence plutôt matérialiste toujours grandissante de notre côté de l’Atlantique, et il jugeait opportun d’offrir à cette partie du Nouveau Monde ce que pouvait lui apporter la vie contemplative bénédictine.
Quant au « petit projet », il s’agissait d’un groupe de jeunes Américains, anciens élèves de l’université du Kansas, pour la plupart des convertis au catholicisme, qui cherchaient à cette même époque, suivant la suggestion d’un de leurs professeurs, John Senior, à fonder un monastère dans le Kansas. Comme ça ! Cette nouvelle fondation serait, pensaient-ils, une sorte d’aboutissement de leur démarche de foi comme convertis et de leur amour pour la culture chrétienne rencontrée dans leurs études littéraires. Ils espéraient trouver en Europe un moine capable de les aider. Le Père sous-prieur de Fontgombault de l’époque, Dom Antoine Forgeot, qui avait accueilli alors deux Américains « chercheurs », leur a expliqué qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux un moine tout simplement, mais que, s’ils entraient comme postulants à Fontgombault, après quelques années, une fondation pourrait se faire aux États-Unis. Le Père Abbé Roy, ayant été mis au courant de la visite des Américains, pensait de même. Pour leur part, les Américains, après quelques séjours à Fontgombault, voyaient que la vie qu’ils rencontraient dans cette abbaye serait bien adaptée à leur projet. Par la suite, plusieurs Américains sont rentrés à Fontgombault et y ont fait profession, mais il a fallu un quart de siècle avant que ce grand rêve de fondation bénédictine aux États-Unis devienne une réalité, non pas au Kansas finalement mais dans l’Oklahoma tout proche.
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La première homélie du nouvel archevêque de Paris : "trouvons une espérance en ces temps de désolation"
Du site de Famille Chrétienne :
« Ces lectures du temps pascal ne cessent pas de nous mettre au cœur de notre vocation chrétienne, comme il était dit à l’instant dans la prière d’ouverture de cette eucharistie. Elles nous donnent toujours beaucoup de joie et nous stimulent, accueillons-les maintenant. Nous demeurons toujours frappés de ce refrain insistant de Jésus sur l’heure qui vient, l’heure quand elle sera venue et même ce commentaire de l’évangéliste Jean aux noces de Cana sur le moment qui n’est pas encore l’heure de Jésus. L’heure de Jésus, c’est maintenant pour nous puisque la Passion, la Croix et la Résurrection sont intimement liées et présentes en permanence dans la vie du monde, la vie de l’Eglise, la vie personnelle des croyants. C’est toujours simultanément pour nous l’heure de la compassion, celle de la douleur la plus profonde et celle de la joie.
En ce moment exact, nous sommes dans la joie de cet accueil liturgique car le Seigneur, par le ministère du pape François, a donné un pasteur à l’Eglise qui est à Paris, mais nous n’oublions pas la peine de ceux qui, à travers le monde, affrontent les douleurs de la guerre et du terrorisme. Nous prions en communion avec eux et pour eux, certains de ces frères sont représentés parmi nous ce soir. Sans oublier non plus la peine de vous, diocésains de Paris, marqués par le départ subit de mon prédécesseur Mgr Michel Aupetit à qui je dis mon estime et mon amitié. Sans oublier encore que, si nous sommes dans cette église, c’est parce que notre cathédrale Notre-Dame a été gravement blessée il y a trois ans, créant une émotion intense à Paris, en France et dans le monde entier. Je salue tout le peuple de Paris qui a ressenti cette blessure avec infiniment de tristesse mais aussi avec l’immense fierté de se savoir mystérieusement et universellement soutenu.
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Les rogations
Sur Evangile au Quotidien :
Qu'est ce que les Rogations ?
Rogations, du latin " rogatio ", veut dire une prière de demande. " Les Rogations " sont une prière de demande liturgique, accomplie par la Communauté Chrétienne à une époque de l'année fixée au printemps, les trois jours avant l'Ascension.
Elles ont pour objet de demander à Dieu un climat favorable, une protection contre les calamités et peuvent être accompagnées d'une bénédiction de la terre, des champs et des instruments de travail. On peut aussi les faire dans des circonstances diverses, comme par exemple aujourd'hui la fièvre aphteuse, la maladie de la vache folle, les inondations, etc...
2° Histoire des Rogations
Les Rogations avaient été instituées vers 474 par Saint Mamert (encore connu dans le dicton météorologique parmi les " Saints de Glace ", avec les Saints Pancrace et Servais dont la fête tombe les 11, 12 et 13 mai ; c'est à cette époque en effet que peuvent survenir les dernières gelées, les plus dangereuses pour la végétation). À l'époque il y avait des calamités de tout ordre, non seulement agricoles, mais aussi tremblements de terre, destructions incendies et guerres, Saint Mamert proposa donc au peuple chrétien trois jours de prières, processions, litanies et jeûne. On dit que, plus tard, Charlemagne suivait lui-même à pied cette procession.
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Liège, 28 mai : Grande soirée de prière pour les malades
Communiqué
Grande soirée de prière pour les malades à Liège
Liège, le 23 mai 2022.
Charis, le nouveau service unique pour le renouveau charismatique catholique voulu par le pape François, propose une grande soirée de prière pour les malades avec la participation de Damian Stayne.
Elle aura lieu ce samedi 28 mai dès 19h00 au Country Hall de Liège, allée du Bol d’Air, 19 à 4031 Liège-Angleur.
L’entrée et le parking sont gratuits.
« Chaque fois que nous sortons pour prêcher ou nous former, Dieu joint son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté. » (Hé, 2:4). Des centaines de personnes dans le monde entier ont témoigné de guérisons physiques et autres lors de soirées de prière pour les malades.
Cette soirée a lieu au coeur de "l'Ecole des Charismes" qui va rassembler environ 800 personnes pour un séminaire de formation au cours du week-end de l'Ascension. Le séminaire, soutenu par le livre « Renouvelle tes Merveilles », propose d’abord sur ce sujet un magnifique enseignement fondé sur les Écritures, la tradition de l’Église, l’expérience des Pères et des saints. Puis elle donne des conseils clairs et pratiques, accompagnés de nombreux témoignages, pour exercer les charismes. Cette formation est animée par Damian Stayne et la Communauté Cor Lumen Christi. Elle sera renforcée par le belge Jean-Luc Moens, exmodérateur de Charis International.
Cor et Lumen Christi est une communauté catholique, charismatique et contemplative au cœur eucharistique qui allie une vie de prière profonde avec un apostolat actif. Damian Stayne, et sa communauté ont un puissant ministère de prière de guérison, principalement physique et immédiate, de prophétie, de paroles de connaissance et de délivrance.
Charis est le service voulu par le pape François pour la communion du Renouveau Charismatique Catholique. En Belgique, Charis sert toutes les réalités du courant de grâce charismatique du pays, parmi lesquelles le Renouveau et les groupes de prière, les communautés du Verbe de Vie, de l’Emmanuel, des Béatitudes, du Chemin Neuf, le couvent franciscain saint Antoine, Marie-Kefas, Fondacio, Cara Nova, etc.
Les conditions sanitaires sont favorables et le Comité de Concertation du Gouvernement vient de décider de désactiver le baromètre corona à partir du 23 mai, ce qui signifie : pas de CST ou Covid Pass, pas de limitations de capacité en intérieur, même si le masque est conseillé pour les personnes vulnérables sur le plan médical. La salle est assez spacieuse avec une bonne aération.
Contact : schoolofcharisms.belgium@gmail.com
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Une nouvelle bienheureuse : Conchita Barrecheguren morte à 22 ans
Lu sur IDEAL.es :
Le pape approuve la béatification de Conchita Barrecheguren, née à Grenade.
Sa Sainteté a approuvé le miracle attribué à l'intercession de la jeune femme, décédée en 1927 à l'âge de 22 ans.
21 mai 2022
Le pape François a approuvé le miracle attribué à l'intercession de Conchita Barrecheguren, de sorte que la jeune femme, décédée en 1927 à l'âge de 22 ans seulement, sera béatifiée. Le pape avait auparavant approuvé le décret reconnaissant les "vertus héroïques", première étape vers la béatification de la jeune femme et de son père, Francesco Barrecheguren.
Le chemin de la sainteté comporte plusieurs étapes : la première consiste à être déclaré vénérable serviteur de Dieu, la deuxième, bienheureux et la troisième, saint. Vénérable serviteur de Dieu" est le titre donné à un défunt qui est reconnu comme ayant "vécu les vertus de manière héroïque". Pour qu'une personne vénérable soit béatifiée, il faut qu'un miracle ait été accompli par son intercession, et pour qu'elle soit canonisée, c'est-à-dire qu'elle devienne un saint, il faut un deuxième miracle "par intercession" après qu'elle ait été proclamée bienheureuse.
La vie de Conchita
Concepción Barrecheguren y García est née à Grenade le 27 novembre 1905 dans une maison de la Gran Vía, ville où elle est morte le 13 mai 1927, à peine âgée de vingt-deux ans. Figure extraordinaire et peut-être méconnue de la société grenadine, sa courte vie a été marquée par la maladie et la douleur, adoucie en grande partie par sa profonde foi de croyant et l'atmosphère chrétienne du foyer où elle est née.
Ceux qui l'ont étudiée la décrivent comme une jeune femme aux contrastes marqués. Impulsive, courageuse, souvent fougueuse, et parfois douce et gentille. L'impossibilité de poursuivre des études normales à son âge - c'est son propre père qui lui sert de professeur - n'a pas empêché le développement d'un esprit alerte et d'une intelligence vive. Non seulement pour les matières habituelles, mais elle excellait aussi au piano.
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Pauline Jaricot béatifiée : le témoignage de la famille de Mayline Tran, l'enfant miracle
Une dépêche de l'Agence Fides :
VATICAN - Béatification de Pauline Jaricot : témoignage de la famille de Mayline Tran, l'enfant miracle
21 mai 2022Lyon (Agence Fides) - Ce 22 mai, la Vénérable Servante de Dieu Pauline Jaricot est béatifiée : elle sera élevée à l'honneur des autels à Lyon, sa ville natale, à l'occasion du bicentenaire de la fondation de l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (OPPF), au cours de la célébration eucharistique présidée par le Préfet de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, le Cardinal Luis Antonio Tagle. Le protagoniste du miracle attribué à l'intercession du Vénérable Jaricot est la petite Mayline Tran, âgée de trois ans et demi à l'époque.
Le soir du 29 mai 2012, la famille Tran, avec le père Emmanuel et la mère Nathalie, prend l'apéritif. Quand son tour est venu, Mayline a attrapé une petite saucisse et, avant que ses parents ne puissent faire quoi que ce soit, une bouchée lui est passée dans la gorge. Lorsque les pompiers et les ambulanciers sont arrivés, on lui a fait un massage cardiaque et les médecins ont réussi à la ranimer plusieurs fois, mais son cœur ne se stabilisait pas. Le médecin ambulancier a fait le premier rapport : Mayline était dans un état cérébral de niveau 3 selon Glasgow ; elle avait subi de multiples arrêts cardio-respiratoires ; elle présentait une anoxie cérébrale. Le médecin des urgences a expliqué aux parents que l'enfant serait transférée dans un autre service car elle était dans un coma profond, sous assistance cardio-respiratoire et sous nutrition artificielle. Le professeur du service était clair : l'onde N20, qui parcourt les noyaux gris de la base et permet au cerveau de transmettre des informations au reste du corps, celle qui détermine si un patient va vivre ou mourir, dans le cas de Mayline, était abolie d'un côté et il en restait très peu de l'autre : elle ne pouvait que se détériorer, mais jamais revenir à ce qu'elle était auparavant.
L'Agence Fides a recueilli en exclusivité le récit et le témoignage d'Emmanuel et Nathalie Tran, les parents de Mayline.
Emmanuel : Quand l'accident est arrivé, nous ne connaissions pas Pauline, nous n'étions pas lyonnais, nous habitions à Paris, nous avons voyagé et sommes venus à Lyon pour ouvrir un restaurant, nous habitions en dehors de la ville près du Beaujolais. Quand nous avons déménagé du sud de la France, nous sommes venus à Lyon juste pour un mois afin de terminer l'école qui était près de Condrieu où l'accident s'est produit. Nous étions tout le temps à l'hôpital pour veiller sur Mayline et c'est une femme qui a fait et demandé la neuvaine à Pauline Jaricot. Nous étions à l'hôpital toute la journée, nous ne connaissions pas du tout Pauline.