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Spiritualité - Page 156

  • À Liège, messe du premier dimanche du mois, le 3 avril 2022 à 10h00 en l’église du Saint- Sacrement : chants grégoriens et trio de musique baroque.

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

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    Le dimanche 3 avril 2022 à 10h00

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Chants grégoriens du dimanche de la Passion

    Extraits de sonates  baroques pour violon et orgue

    affiche_premier dimanche du mois 3 Avril 2022.jpg

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be 

    • http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    • Tel 04 344 10 89

  • RDC : Interview de Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)

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    Une mentalité et un franc parler qui détonnent avec ceux des milieux cléricaux usuels en Europe et ailleurs:

  • Écoutez cette soliste chanter un « Kyrie » ukrainien du XVe siècle

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    Publié sur le site web « aleteia » par J-P Mauro :

    Enregistré il y a quelques jours par deux jeunes chrétiens orthodoxes de Lettonie, ce “Kyrie” ukrainien date du XVe siècle. Écoutez cette prière qui élève les âmes, en ces temps de détresse et de guerre.

    Dans une vidéo postée sur Facebook, la soliste Aleksandra Špicberga interprète avec un ami une magnifique version ukrainienne d’un “Kyrie eleison” datant du XVe siècle. Une façon de rendre hommage à tout un peuple qui souffre et de prier pour lui.

  • Yves Chiron et Fabrice Hadjadj au menu de l'Esprit des Lettres de mars

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    De KTO.com :

    L’Esprit des Lettres mars 2022 : Yves Chiron, Denis Moreau et Fabrice Hadjadj

    25/03/2022

    Que nous réserve Jean-Marie Guénois en cette fin mars ? Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels... Comment un chrétien peut-il commuer les épisodes dramatiques de son existence en situations résurrectionnelles ? Presque au terme du Carême, Denis Moreau répond, mêlant réflexions philosophiques et témoignages personnels (« Résurrections - traverser les nuits de nos vies » au Seuil). Avec autant de sérieux que d’art, Yves Chiron raconte l’histoire des « traditionalistes », catholiques attachés à la liturgie traditionnelle et soucieux d’une défense de l’orthodoxie de la foi, dont certains rejettent le Concile Vatican II « Histoire des traditionnalistes », chez Tallandier). Fabrice Hadjadj, philosophe profond et facétieux, accepte la question très actuelle des pessimistes de tout poil : faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? A votre avis, que répond-il (« Encore un enfant », chez Mame).

    Une émission mensuelle de KTO en partenariat avec La Procure et Le Jour du Seigneur.

  • Rejoice !

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    Regula Mühlemann: Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah)

    Regula Mühlemann ZDF Adventskonzert 2019 Adventliche Festmusik aus der Frauenkirche Dresden Staatskapelle Dresden Alondra de la Parra, conductor Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah) official website at http://www.regulamuehlemann.com https://www.instagram.com/regulamuehl... https://m.facebook.com/Regula.Muehlem...

  • Secret de la confession : valable du début à la fin (Pape François)

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    Lors d’une rencontre le 25 mars 2022 avec les participants à une formation sur le “For interne” organisée par la Pénitencerie apostolique, au fil de son long discours de près d’une demi-heure, le pontife n’a pas fait référence aux préconisations de commissions d’enquêtes sur les abus sexuels remettant en question le secret de la confession pour les criminels. Le chef de l’Église catholique a plutôt dénoncé « une relativisation du sceau sacramentel », qui s’immisce « dans quelques groupes, quelques associations » religieux.

    Selon eux, a-t-il expliqué en sortant de ses notes, « le secret porte sur le péché mais ensuite tout ce qui est dit après ou avant, tu peux le dire »« Non », a répondu fermement le pontife, en décrétant : « Au moins sous ce pontificat, la doctrine commune est que le secret est du début à la fin » de la confession, sans entrer dans des « nuances ».

    En octobre dernier, le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Sainte Église romaine, était allé dans le même sens en soulignant que tout ce qui est dit pendant une confession est « sous un sceau absolument inviolable ».

    Les consignes pour confesser

    Improvisant largement durant l’audience, le pontife a demandé aux confesseurs de ne pas « torturer » le pénitent en forçant à donner les détails de ses péchés« Et comment cela s’est passé ? Combien de fois ? […] Et si Jésus te traitait comme cela ? » a-t-il lancé, déclenchant les rires des participants. « La curiosité c’est le diable. […] Tu as compris, pardonne ce que tu as compris, point », a insisté le 266e pape.

    Il a recommandé aux prêtres de « créer un climat de paix » et de « laisser parler », critiquant le confesseur « qui s’écoute lui-même », qui pense à « ce qu'[il] va dire pendant que l’autre parle ». Et le prêtre doit parler brièvement, a-t-il ajouté, ce ne doit pas être une « homélie dominicale », car « le pénitent veut s’en aller le plus vite possible ».

    Le droit d’être pardonné

    « Nous avons tous le droit d’être pardonnés, tous », a affirmé l’évêque de Rome, qui a aussi dénoncé la tentation de réduire la confession à un simple « dialogue », où l’on prodiguerait « deux ou trois conseils psychologiques pour avancer ».  

    Parlant de miséricorde, le pape a cité une comédie musicale “pop” – un style de musique « que je ne comprends pas mais dont on dit qu’elle est belle », a-t-il plaisanté – sur le Fils prodigue. Dans cette œuvre, ce dernier écrit à son père en lui demandant d’accrocher un mouchoir blanc à sa fenêtre pour signifier qu’il accepte de lui pardonner. « Au dernier acte, a alors raconté le pontife, quand le fils arrive, […] toute la maison est couverte de mouchoirs blancs. La miséricorde de Dieu n’a pas de limites, et la miséricorde d’un confesseur non plus. »

    Le crucifix dérobé

    L’ancien provincial de la Compagnie de Jésus a aussi évoqué l’histoire d’un prêtre qui confessait tout le clergé de Buenos Aires, y compris le Père Jorge Mario Bergoglio, a glissé le pape. Il voulait éviter d’« aller chez les jésuites ». Ce grand confesseur écoutait les pénitents en répétant : « C’est bon, courage, avance… ».

    À sa mort, le pape François a confié avoir subtilisé dans son cercueil le crucifix de son chapelet – qu’il porte encore aujourd’hui avec lui – en le priant de lui accorder « la moitié de (sa) miséricorde ».

    Pardonnez « avec un grand amour », a conclu le pontife en rappelant une légende du sud de l’Italie selon laquelle la Vierge Marie ouvre la fenêtre aux malandrins qui n’ont pu entrer par la porte du Paradis.

    « Habiter le confessionnal » : l’invitation du pape François aux prêtres (traduction complète) (zenit.org)

  • Laetare, Ierusalem

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    Introit
    Iz 66, 10-11; Ps 121,1

    Laetare, Ierusalem: et conventum facite, omnes qui diligitis eam: gaudete cum laetitia, qui in tristitia fuistis: ut exsultetis, et satiemini ab uberibus consolationis vestrae. Ps. Laetatus sum in his, que dicta sunt mihi: in domum Domini ibimus.

    Réjouis-toi, Jérusalem ;
    et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez :
    soyez dans le bonheur et la joie,
    vous qui étiez dans la tristesse ;
    soyez pleins d'allégresse
    et venez puiser auprès d'elle votre consolation.

    Je me suis réjoui de ces paroles qui me furent dites : nous irons dans la maison du Seigneur

    Textes et homélies du jour : http://homelies.fr/

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 6ème leçon : la fixation progressive des rites (du IIIème au VIIIème siècle)

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    Liturgie 6 –La fixation progressive des rites (du IIIème au VIIIème siècle), par Denis Crouan (70 mn) 

    https://youtu.be/MCZ3UET3G1M  

    Denis Crouan indique : « Ce chapitre permet de mieux comprendre la « messe de toujours » et de voir que notre liturgie actuelle est éminemment « traditionnelle ». 

    On a peu de renseignements avant le IV° s. Le pape Damase (366-384) christianise des symboles de l’ancienne culture romaine (lieux et temps liturgiques, le style du canon de la messe et des oraisons). La prière liturgique respecte la règle des trois « officia » (tâches de la rhétorique classique). Elle doit :

    - exprimer la foi (docere) ; 

    - former le sens esthétique des fidèles (delectare) ; 

    - pousser les fidèles à s’engager dans une vie vertueuse (movere). 

    Au début du Moyen âge, on compte une centaine de types de liturgies en Occident qui toutes se rattachent tous à la forme de la célébration eucharistique qui est née à Jérusalem et s’est développée à Rome. Le chant y joue un grand rôle (le chant dit « grégorien » tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existe pas encore). 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Le pape a consacré la Russie et l'Ukraine au Coeur Immaculé de Marie

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Très ému, le pape a supplié la Vierge Marie pour la paix entre l'Ukraine et la Russie

    En introduction de cette prière, François a déploré que le monde «ait oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales » et que, « malades d'avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes (…).» Il a alors supplié Dieu par la Vierge : « En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler (…) Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l'épreuve.»

    Le pape a ensuite évoqué le «besoin urgent de ton intervention maternelle», avant d'énoncer une longue litanie à la Vierge : «Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre (…) Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire (…) Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.» Il a ensuite demandé la protection pour «ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes» ou «qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays.»

    Pas une formule magique

    Avant cette prière, le pape avait conduit une cérémonie pénitentielle, avec des confessions où il s'est lui-même confessé, et une homélie où il a une nouvelle fois critiqué : «cette guerre odieuse» dont « les bombes détruisent les maisons de beaucoup de nos frères et sœurs ukrainiens sans défense».

    «Nous ressentons un sentiment d'impuissance et d'incapacité (…) nos forces ne suffisent pas, a-t-il observé. Nous ne pouvons pas résoudre seuls les contradictions de l'histoire, ni même celles de notre cœur. Nous avons besoin de la force sage et douce de Dieu, qui est le Saint-Esprit. Nous avons besoin de l'Esprit d'amour, qui détruit la haine, éteint la rancœur, la cupidité, nous réveille de l'indifférence (…)» François a ponctué : « Parce que, si nous voulons que le monde change, nos cœurs doivent d'abord changer. Pour ce faire, aujourd'hui, laissons-nous prendre par la main de la Vierge».

    Il a aussi expliqué une nouvelle fois le sens de son geste : «En union avec les évêques et les fidèles du monde entier, je désire porter solennellement au Cœur Immaculé de Marie tout ce que nous sommes en train de vivre : lui renouveler la consécration de l'Église et de toute l'humanité et lui consacrer, de manière particulière, les peuples ukrainien et russe, qui la vénèrent comme leur Mère avec une affection filiale.» Mais, a-t-il souligné, «il ne s'agit pas d'une formule magique, mais d'un acte spirituel. C'est un geste de pleine confiance des enfants qui, dans la tribulation de cette guerre cruelle et insensée qui menace le monde, ont recours à leur Mère en jetant peur et douleur dans son Cœur, se remettant à elle.»

  • La consécration de la Russie au Coeur de Marie et l'énigme de Fatima

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    De Peter Bannister sur La Sélection du jour :

    La consécration de la Russie et l'énigme de Fatima

    Demain, dans la basilique St-Pierre de Rome, le pape François consacrera solennellement la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, invitant tous les évêques du monde, les prêtres et les fidèles à se joindre à sa prière pour la paixSi l’événement a suscité de l’enthousiasme chez de nombreux catholiques, pour d'autres, il ressemble au mieux à un geste pieux mais impuissant face à la réalité sanglante de la guerre, au pire comme à la superstition, aussi ridicule que la croyance que l'ail puisse éloigner le diable.

    Pour l’Eglise Catholique, l’acte du Pape n’a pourtant rien d’arbitraire. L'idée de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie découle des apparitions de la Vierge à trois enfants (Lucia dos Santos, Francisco et Jacinta Marto) à Fatima au Portugal en 1917. Après la disparition de Francisco et Jacinta lors de la pandémie de grippe espagnole, c'est Lucia, devenue religieuse, qui transmettra la demande (faite lors d’une vision en 1929) de la consécration de la Russie au cœur de Marie par le Pape en union avec tous les évêques du monde. Le 31 août 1941, dans sa communication des "secrets" de Fatima, Lucia écrit que la Vierge avait déclaré en 1917 que "si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera".

    Lisant ces mots dramatiques, plusieurs Papes ont tenté de réaliser cette consécration : Pie XII en 1942 et 1952, Paul VI en 1964 et surtout Jean-Paul II le 25 mars 1984. La question de savoir si les conditions stipulées par Sœur Lucia étaient pleinement remplies par le pontife polonais reste âprement débattue. La position officielle de l'Église l’affirme, et cite la chute du mur de Berlin et l'effondrement inattendu de l'Union soviétique comme des fruits de la consécration. D’autres commentateurs soulèvent pourtant des difficultés, notant entre autres que Jean-Paul II n’a pas nommé la Russie en 1984 pour des raisons diplomatiques. Selon cette interprétation, malgré la fin des persécutions religieuses en Russie, le pays ne s'est pas encore "converti" et la paix promise à Fatima ne s'est pas matérialisée (ce qui semble incontestable). En tout cas, il n’est pas surprenant que l'invasion de l'Ukraine le 24 février par les forces russes ait suscité des appels à une nouvelle Consécration, notamment de la part de l’Archevêque de Kiev Sviatoslav Shevchuk, citant la prophétie donnée à Fatima sur la destruction des nations.

    Les sceptiques à l'intérieur ou en dehors de l'Église pourraient ici rétorquer que ce serait irrationnel d’espérer la paix en tenant aux seules paroles d'une religieuse portugaise. Tout au long de l'histoire, de nombreuses personnes ont prétendu entendre des messages du Ciel ; même sans poser la question de leur santé mentale, est-ce rationnel de croire à leurs récits, ceux-ci étant par nature invérifiables, relevant de l’expérience subjective ? Au niveau de la logique absolue, cette objection a clairement une certaine force : l'histoire des religions est en effet jonchée depuis toujours de pseudo-mystiques, charlatans et autres exaltés. Cependant, dans le cas de Lucia et des apparitions de 1917, ceux qui soutiennent leur authenticité font appel non seulement à la piété mais aussi à la logique. A Fatima, il ne s’agit pas uniquement d’un récit isolé, mais aussi de phénomènes documentés. Surtout concernant l'apparition finale du 13 octobre 1917, à laquelle assistèrent plus de 30 000 personnes, attirées par l’annonce par les enfants d’un miracle qui aiderait les gens à croire. Nous possédons de nombreux témoignages attestant que d'impressionnants phénomènes (la "Danse du Soleil") se sont alors produits dans le ciel qui restent encore inexpliqués par la science. Ils ont été notés non seulement par des journalistes d’abord hostiles aux apparitions mais aussi à distance par des observateurs sans intérêt particulier pour les événements de Fatima. Ce qui rend l’hypothèse d’une hallucination collective peu crédible.

    Pour les athées militants, ces faits sont peu confortables. Entre ceux qui ont saisi leurs implications pour la question de l'existence de Dieu a été le célèbre biologiste Richard Dawkins, vedette du « Nouvel Athéisme ». Essayant de démystifier le récit religieux de Fatima dans son livre Unweaving the Rainbow, il se contente d’affirmer qu'il est impossible que le soleil se soit déplacé (hypothèse que personne n’avance, par ailleurs). Cependant, il n'explique pas pourquoi 30 000 personnes auraient eu simultanément des perceptions aussi extraordinaires à une date annoncée à l'avance avec précision par Lucia, Francisco et Jacinta. Un Luc Ferry pourrait objecter qu'appeler aux miracles pour justifier la foi est un non-sens, mais l'énigme de Fatima nous renvoie néanmoins à la question de base de toute enquête philosophique face à un phénomène : pourquoi y a-t-il quelque chose ici plutôt que rien du tout ?

    Pour aller plus loin :

    Les prêtres du monde appelés à s’unir à la consécration à Marie de la Russie et de l’Ukraine

    >>> Lire l'article sur : Aleteia

  • La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411, une initiative de la Fraternité de Tibériade

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    Communiqué de presse

    La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411,
    une initiative de la Fraternité de Tibériade

    Wellin, mercredi 23 mars 2022. Il y 125 ans, une croix en pierre a été érigée sur la butte de Jeumont à Wellin. Effondrée il y a une trentaine d’années, le site accueille aujourd’hui une nouvelle croix, haute de 15 mètres, qui saluera dorénavant les centaines de milliers d’automobilistes qui empruntent sans doute la plus belle autoroute de Wallonie, précisément sur la E411, à hauteur de la sortie Wellin, entre Namur et Libramont.

    Né dans l’esprit du frère Marc Piret, fondateur de la Fraternité de Tibériade, ce projet a mûri durant plusieurs décennies. Il nous explique l’origine et le sens de sa démarche : “Il y a 125 ans, une famille a fait le vœu d’élever une croix sur la butte. Reconstruire cette croix est un hommage à cette famille. C’est aussi une opportunité de créer une croix visible depuis l’autoroute, une croix qui n’est pas une croix de malheur mais une croix de bénédiction. Dans le contexte de la guerre en Ukraine ou ailleurs, cette croix s’élève à un moment où la paix est nécessaire. Jésus cherche la paix et la bienveillance. La croix est un signe de réconciliation. Croyants ou pas, nous sommes invités à reconnaître que derrière la souffrance naît la vie, la paix. Il n’y a pas d’amour sans souffrance. Jésus est allé jusqu’à aimer ses ennemis. La croix appelle à la réconciliation, à aimer comme le christ. Aimez vos ennemis et priez pour eux. Chacun peut y trouver un signe de compassion, de joie”.

    Pierre-Louis François, fondateur de “La Croisée Architecture“, coordinateur du projet explique : “Lorsque le frère Marc m’a fait découvrir le site en 2018, nous avons été marqués par la beauté des jeux de lumières filtrants à travers une forêt de conifères. Rapidement, aidés par mon épouse, collaborateur et amis, des croquis et maquettes ont été élaborés. Une petite forêt d’une trentaine de chênes a servi à édifier une grande croix formée elle-même de 14 croix. Cette croix formée de multiples croix nous rappelle les souffrances et joies de chacun mais également la colline des croix visible près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie, dans la région d’une implantation de la Fraternité de Tibériade. Une croix à traverser, où sa vision évolue par rapport au point de vue, que l’on peut s’approprier, où chacun peut venir se recueillir ou simplement admirer la beauté du paysage”.

    Ce mercredi 23 mars, la croix a été installée sous un soleil radieux grâce à une équipe de monteurs aidés par des grues et des nacelles. La croix est implantée sur un site classé, propriété de la Fraternité de Tibériade. De longues démarches de permis d’urbanisme, d’études en stabilité, de tests, d’assemblages en atelier et sur site ont été nécessaires pour découvrir aujourd’hui une croix qui est le fruit d’une intense collaboration entre l’architecte Pierre-Louis François, le bureau d’étude Ney Partners, la société de charpenterie AVLN, l’entreprise de construction Nonet, la Fraternité de Tibériade et de généreux donateurs.

    Le bourgmestre Benoît Closson était présent lors de l’élévation de la Croix. Le site privé est ouvert à tous et le bourgmestre a annoncé qu’un circuit de promenade balisé sera prochainement créé par la commune de Wellin. L’investissement global s’élève à environ 100.000 euros, dont la moitié a déjà été récoltée. Les amis de la Croix recherchent encore de généreux donateurs. Nul doute que les amis de la Croix ainsi que les frères et sœurs de la Fraternité de Tibériade s’y retrouveront fréquemment.

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  • Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

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    Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

    source

    Le pape François va consacrer ce vendredi 25 mars la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie pénitentielle au Vatican. Voici le texte de l’acte de consécration.

    Alors que la guerre bat son plein en Ukraine, le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, durant une célébration pénitentielle le 25 mars 2022 dans la basilique Saint-Pierre. Voici le texte de l’acte de consécration que tous les prêtres et évêques du monde sont appelés à réciter en union avec lui.

    Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

    Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

    Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

    Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

    C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

    Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

    Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.

    Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.

    Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.

    Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.

    Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.

    Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.

    Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.

    Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

    Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

    Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

    Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

    Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.

    Certains émettent cependant des réserves à l'égard de cette consécration qui d'après eux ne correspond pas aux souhaits exprimés par la Vierge à Fatima : voir ce pdf