Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 155

  • Bruxelles (Cambre), 13 avril : Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux (Biber)

    IMPRIMER

    Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux ce mercredi 13/04 2022 à 20H

    Les Grandes Heures de la Cambre vous invitent à ouvrir le Triduum Pascal avec Les Sonates du Rosaire "les Mystères douloureux" de Heinrich Biber 1676

    Un des grands chefs d'oeuvre de la musique baroque pour violon pour une impressionnante méditation dont l'écriture étonne par sa modernité.

    Au violon Jeanne Mathieu
    A l'orgue Lionel Desmeules
    Lecteur : Claude Vonin

    Prix d'entrée : 20 euros, Etudiants : 15 euros



    Claude Vonin : comédien, violoniste, poète, réalisateur. Derniers spectacles et films : « Souffle Musical à travers le temps 2016 », « Totus Cordus 2017 », « La Vieille Dame et le Merle 2020 »… www.claudevonin.com

  • Liège : Semaine Sainte & Semaine Pascale 2022 à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132)

    IMPRIMER

    affiche semaine sainte 2022.jpg

    Plus d’informations : sursumcorda@skynet.be.

    Tel. +32 (0) 4 344 10 89

  • Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

    IMPRIMER

    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be) :

    Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

    Monreale

    Il suffit de jeter un œil aux deux derniers actes du pontificat de François, la réforme décousue de la Curie et le procès surréaliste pour les catastrophes financières de la Secrétairerie d’État pour comprendre à quel point ce dernier s’achève à la dérive, d’autant plus qu’il s’agit de deux points clés de l’agenda que le conclave de 2013 avait confié à ce nouveau pape qu’on avait été cherché « au bout du monde ».

    Ce conclave restera dans l’histoire comme le plus médiocre et le plus mondain du siècle dernier, puisqu’il s’est joué sur des questions terre à terre telles que les pouvoirs de la Curie, le mépris pour les candidats italiens, la rivalité entre centre et périphérie et les déboires financiers. C’est-à-dire ces questions mêmes qui avaient pris le pas sur le pontificat de Benoît XVI en repoussant à la marge ses propres priorités, qu’il aura prêchées inlassablement à une Église trop distraite pour en comprendre l’importance.

    Les priorités sur lesquelles Joseph Ratzinger insistait étaient et restent ces questions capitales qui sont vitales pour l’Église. Il les avait évoquées dans sa mémorable homélie « pro eligendo pontefice » du 18 avril 2005, à la veille de son élection au pontificat. Ce sont ces mêmes questions qu’il avait répétées dans sa touchante lettre aux évêques du 10 mars 2009 :

    « À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité. […] Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible : c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui ».

    Et aujourd’hui ? Les questions qui occupent le devant de la scène dans l’Église sont celles qui sont imposées par la culture dominante : le clergé marié, les femmes prêtres, l’homosexualité érigée en vertu, la démocratie au lieu de la hiérarchie. Avec son « chemin synodal », l’Église d’Allemagne est emblématique de cette soumission à l’esprit du temps, même si le Pape François lui a donné une petite tape sur les doigts en public et en privé – la dernière fois, le 28 mars dernier, en recevant en audience le chef des évêques de Pologne, très inquiet – mais sans que les fauteurs de trouble ne reculent d’un pouce, du cardinal de Munich Reinhard Marx au président des évêques allemands Georg Bätzing, en passant par le cardinal et rapporteur général du synode sur la synodalité Jean-Claude Hollerich, qui considèrent tous que la morale sexuelle telle qu’elle se trouve dans le Catéchisme de l’Église catholique a vécu, et pas seulement elle.

    Au prochain conclave, il ne fait aucun doute que certains cardinaux essayeront de remettre les mêmes thèmes au centre des débats pour le choix d’un nouveau Pape. En laissant à nouveau de côté les véritables questions sur lesquelles l’Église tient ou tombe.

    Lire la suite

  • PAYS-BAS - La solitude des catholiques et le rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/PAYS-BAS - La solitude des catholiques néerlandais et le redémarrage de l'évangélisation à partir de petits groupes

    5 avril 2022

    Utrecht (Agence Fides) - La solitude des catholiques et la difficulté des jeunes générations insérées dans le contexte culturel actuel à comprendre et à reconnaître le langage de l'Église : tels sont les thèmes cruciaux qui sont ressortis de la discussion d'hier, lors de la rencontre des Directeurs Diocésains des Œuvres Pontificales Missionnaires aux Pays-Bas, à laquelle a participé le Père Dinh Anh Nhue Nguyen O.F.M. Conv., Secrétaire général de l'Union Pontificale Missionnaire.

    "Je rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe, y compris aux Pays-Bas, dans lequel les petits groupes sont dirigés par le Saint-Esprit. Une mission, donc, qui part des origines et qui est aussi vitale que la respiration, qui est "l'essence de la vie quotidienne".

    La mission, c'est être envoyé pour évangéliser, pour annoncer l'Evangile", a déclaré le Secrétaire Général de l'UPM (PUM) dans son discours sur le charisme des OPM et sa mission en Europe. Chaque baptisé a cette tâche, que Jésus a confiée à ses premiers disciples. La mission et l'évangélisation sont l'œuvre du Saint-Esprit, nous, les humains, n'en sommes que l'instrument. Il n'y a pas de stratégie pour la mission. Nous n'avons que notre cœur avec lequel nous parlons et le feu de l'Esprit Saint".

    Parmi les participants à la réunion figuraient Mgr Van den Hout, Évêque de Groningen-Leeuwarden et responsable de la mission et du développement, les secrétaires des missions des diocèses, le directeur du bureau missionnaire du diocèse de Roermond, le directeur national de Missio Pays-Bas, le père Vincent Goulmy, et le coordinateur du bureau de Missio Pays-Bas.

  • Bruxelles (église du Saint-Sacrement), 14 mai : Consécration de l'Union Européenne et de ses institutions au Seigneur Jésus

    IMPRIMER

    2022_04_06_09_13_20_Greenshot.png

    Consulter le PDF pour des précisions sur cette initiative

  • Quentin Moreau réédite les Trois Ages de la Vie Intérieure du Père Garrigou-Lagrange

    IMPRIMER

    Les trois âges de la vie intérieureLes trois âges de la vie intérieure

    par Réginald Garrigou-Lagrange

    La vie de la grâce est le commencement de la vie du ciel. Née au baptême, elle atteint son plein épanouissement dans la sainteté, antichambre de la gloire céleste.

    Voilà la doctrine que le père Réginald Garrigou-Lagrange expose et développe dans son maître-ouvrage qui vient de paraître et que nous avons la joie de vous présenter.

    Acheter

    Lire la suite

  • Quand un prêtre exorciste parle du diable

    IMPRIMER

    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne :

    « Un prêtre exorciste parle du diable ! » la nouvelle vidéo inattendue de Tibo Inshape

    Il n’a décidément pas fini d’explorer l’univers catholique. C’est aux côtés du prêtre exorciste du diocèse d’Albi, l’abbé Laurent Pistre, que le youtubeur Tibo Inshape a choisi de tourner sa nouvelle vidéo de découverte d’un métier insolite publiée le 30 mars. Celle-ci a déjà enregistré plus de 500 000 vues en moins d’une journée, bénéficiant du grand succès de ce jeune toulousain d’abord connu pour ses tutos de musculation sur sa chaîne Youtube aux 8 millions d’abonnés.

    « Le diable peut agir sur les objets et sur l’imagination »

    Arborant sa tenue décontractée de sport, Tibo mêle comme à son habitude un brin d’humour et légèreté aux questions profondes adressées à son interlocuteur en clergyman. Ce dernier se prête volontiers au jeu. Prêtre depuis 30 ans, exorciste depuis 9 ans, l’abbé Laurent dégage d’emblée à l’écran quelque chose de sympathique. En souriant, il raconte avec son accent du sud et sa gestuelle comment il a aussitôt réagi lorsque l’archevêque lui a confié cette charge. « Je lui ai dit : ‘’Monseigneur, vous n’y pensez pas ? J’ai peur même de mon ombre, je ne me vois pas trop me lancer dans la chasse aux démons !’’ Mais finalement j’ai dit oui, il en faut bien », concède l’exorciste.

    « Qui vient vous voir ? » « Comment on fait pour contacter un prêtre exorciste ? » « Pourquoi on vient voir un prêtre exorciste ? » interroge le youtubeur au fil de la conversation. Ou encore : « Comment peut-on sentir qu’on a le diable en nous ? » « Il y a des degrés, répond l’abbé Laurent. D’abord la tentation, ça, c’est général, on est tous tentés. Ensuite il peut y avoir l’obsession, c’est une idée fixe qui fait que la vie devient sombre, on est tétanisé par des idées noires. Il peut mettre la panique dans notre psychisme, dans notre personne. »

    Lire la suite

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 7ème leçon : Crise et renouveau de la liturgie, expansion de la liturgie romaine (VIIème au VIIIème siècle)

    IMPRIMER

    Liturgie 7 – Crise et renouveau de la liturgie, expansion de la liturgie romaine VIIème au VIIIème siècle, par Denis Crouan (63 mn) 

    https://youtu.be/Gr-1ezYvczk  

    Le rôle de saint Grégoire le grand (590-604) au début du VIIe siècle est à l’origine d’une réforme de la liturgie romaine par suppression des doublons et purification des textes douteux. Il lui donne aussi son esprit : « la contemplation donne son sens à l’action ». et ses trois pieds :  

    1° La tenue de soi (une ascèse comme garde du cœur) ;  

    2° La componction (tout part du coeur pour conduire à l’humilité).  

    3° La volonté de se mettre en « état de prière ».  

    La visite en France du pape Etienne II en 734, accompagné des chantres de l’Eglise de Rome, va répandre la liturgie romaine dans le royaume des francs, qui vivait une liturgie en crise et dégradée.  

    Ainsi, l’expression « messe de toujours » utilisée dans certains milieux catholiques n’a guère de sens du point de vue historique : ce qui est « de toujours » et doit le rester n’est pas le rite de la messe mais l’Eucharistie et la théologie sur laquelle s’établissent les différentes formes liturgiques ayant l’agrément de l’Église.

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • KTO : comment évangéliser ? loin des slogans, les leçons de l’histoire missionnaire

    IMPRIMER

  • Consécration : le Pape François a-t-il respecté les demandes de Marie aux enfants de Fatima

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau :

    Consécration de la Russie : le secret de Fatima est-il accompli ?
    Réponse du Club des Hommes en Noir

    Les abbés Celier et Guelfucci étaient avec Yves de Lassus (fondateur de "Cap Fatima") les invités de Philippe Maxence pour revenir sur la Consécration par le Pape François du monde, et plus spécifiquement de la Russie et de l'Ukraine, au Coeur Immaculé de la Vierge Marie. Cette Consécration était une des demandes de Marie aux enfants de Fatima. La mère du Christ attachait plusieurs conditions à cette Consécration. Le Pape François les a-t-il respectées ? La Guerre Russo-Ukrainienne va-t-elle s'achever ?

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

     

  • Controverse sur la consécration de l'Ukraine et de la Russie faite par le Pape

    IMPRIMER

    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Controverse sur la consécration faite par le Pape

    Le théologien néerlandais Hendro Munsterman, sur son compte Twitter, a émis les plus nettes réserves sur l'acte de consécration de l'Ukraine et de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, accompli par le Saint-Père, il y a quelques jours. Je crois utile de répondre à ses principales objections, sachant qu'il peut y avoir une part de vrai dans ses propos.

    Il n'accepte pas la notion de consécration à la Vierge. Si on prend ce mot dans un sens très strict, comme lorsqu'on parle de la consécration d'une église ou de celle du pain et du vin à la messe, il est clair que ce mot ne convient pas lorsqu'on parle d'un acte de dévotion à la Sainte Vierge. Pourtant dans un sens large le terme est devenu courant en français, depuis saint Louis-Marie Grignon de Montfort. À ma connaissance, un grand héraut de la dévotion mariale comme saint Alphonse-Marie de Ligori ne connaît pas cet usage de consécration à la Vierge. Et dans beaucoup d'actes anciens de consécration à la Sainte Vierge, qu'on peut trouver dans de vieux livres de piété, si le titre est souvent Consécration à la Sainte Vierge, dans la formule proposée, la plupart du temps on demande la protection et la prière de Marie, en lui remettant notre vie entre ses mains. Comme exemples, il y a les formules utilisées pour les enfants nouvellement baptisés ou celles qui ont été courantes dans les congrégations de la Sainte Vierge, dans la tradition ignatienne. Voici par exemple la formule de consécration des enfants baptisés dans le rituel de Cambrai : Daignez désormais le compter au nombre de vos enfants. Veillez sur lui avec tout votre amour de Mère. Et voici la fin de l'acte de consécration en usage durant trois siècles dans les congrégations de la Sainte Vierge : Je vous supplie donc de me recevoir comme votre serviteur ; assistez-moi dans toutes mes actions et ne m’abandonnez pas à l'heure de la mort.

    Quant à la consécration proposée par Montfort, et qui est un renouvellement des vœux de baptême, la prière s'adresse au Christ, la Sagesse éternelle incarnée, dans sa première partie, et recourt ensuite à l'intercession de la Sainte Vierge. L'accent demeure tout à fait christocentrique, mais il est vrai que le verbe consacrer est ensuite utilisé en s'adressant à Marie, choisie pour Mère et Souveraine : Je vous livre et consacre mon corps et mon âme. Du reste ceux qui ont une vraie dévotion à Marie n'ont aucun doute : cet amour pour la Vierge ne les éloigne jamais du Christ.

    Il y a donc une simple querelle de terminologie, le mot consécration recouvre une notion de remise confiante entre les mains de Notre-Dame, un appel à sa protection et à son intercession, pour être davantage uni au Seigneur. Les orthodoxes répètent de nombreuses fois dans leurs offices : Très Sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Pourtant ils ne doutent pas que le seul Sauveur est le Christ et que Marie n'est que la première sauvée. L'amour et la piété expliquent cette terminologie, qui pour certains apparaît incorrecte.

    Ensuite, le thème de Cœur Immaculé fait problème. Une telle dévotion remonte à Saint Jean Eudes et donc est antérieure aux révélations de Paray-le-Monial sur le Sacré-Coeur de Jésus. Mais c'est surtout la conversion de la paroisse de Notre-Dame des Victoires, en 1836, qui a impulsé cette dévotion. Un dimanche, dans sa paroisse où une petite dizaine de personnes assistait habituellement à la grand messe, le curé annonça qu'il consacrerait la paroisse au Cœur Immaculé de Marie lors des vêpres. Sa surprise, 500 personnes vinrent pour les vêpres. Le lendemain, environ 40 personnes étaient présentes à la messe matinale, et le dimanche suivant, l'église était pleine. Depuis lors Notre-Dame des Victoires ne désemplit plus et est un haut-lieu de prière de la capitale française.

    Le dogme de l'Immaculée Conception n'est pas accepté par les orthodoxes, bien que ceux-ci ne cessent de parler dans leur litanies de la Toute Sainte, Immaculée et Toujours Vierge Mère de Dieu. Il faut cependant remarquer que la théologie orthodoxe a une toute autre notion du péché originel que la théologie latine, marquée par Saint Augustin. Les difficultés pourraient à la longue s'apaiser grâce à un dialogue en profondeur.

    Enfin, il y a un malaise par rapport aux faits de Fatima. L’Église, après la plus minutieuse des enquêtes canoniques, a reconnu comme d'origine surnaturelle les 6 apparitions de Fatima, qui eurent lieu de mai à octobre 1917. Elle a reconnu aussi le message final : appel à cesser d'offenser le Seigneur qui est déjà trop offensé, appel à la prière du chapelet pour la paix du monde. À ma connaissance, l’Église ne s'est jamais prononcé sur les trois apparitions de l'ange, sur le secret du 13 juillet 1917, ni sur les révélations subséquentes à Sœur Lucie. De même la dévotion des premiers samedis du mois n'a pas été promue officiellement.

    Mais deux petits voyants ont déjà été canonisés et le procès de Sœur Lucie est en route. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut mettre en doute la droiture et la sincérité de Sœur Lucie de Fatima, dans ses écrits sur ce qu'elle a vécu et reçu. Il y aura sans doute un jour une suite officielle à tout cela. À la différence du secret de la Salette, l’Église a publié le secret de Fatima. Cela est quand même significatif, étant donné la prudence consommée de la hiérarchie face aux prophéties de nature privée. Dans cette prophétie, de nombreux éléments ont été vérifiés dans l'histoire : la Russie devenue un pays communiste athée, la seconde guerre mondiale pire que la première, les persécutions, les famines et tant de guerres, enfin la chute du communisme en Europe. Bref il s'agit d'une réalité qu'on ne peut nier. Le 25 mars 2022, une autre partie s'est accomplie : le Saint-Père a enfin consacré, en union avec l'ensemble des évêques, de manière explicite, la Russie au Cœur Immaculé de Marie. C'est de nouveau un fait qui parle en faveur de l'authenticité de la prophétie. Alors, pourquoi ne pas espérer la fin de la prophétie : la Russie se convertira et un temps de paix sera donné au monde ?

  • Le Congrès Mission : une belle réussite

    IMPRIMER

    Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :

     

    Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.

    En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?

    À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.

    Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?

    Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.

    Quelle est la portée d’un tel événement ?

    Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.