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Spiritualité - Page 161

  • Quelle est l'importance du soutien du patriarche Kirill à Poutine ?

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    Patriarche Kirill : quelle est l'importance de son soutien à Poutine ?

    13/04/2022

    Seul un petit pourcentage de Russes va à l'église. Beaucoup de ceux qui n'y vont pas peuvent néanmoins être influencés par les tirades du patriarche.

    (Traduction d'un éditorial publié le 8 avril 2022 dans le quotidien italien "Il Mattino".)

    Deux statistiques provenant de sources normalement fiables nous renseignent sur l'humeur de la population russe. L'une nous apprend que le soutien à Poutine, qui était tombé à 69 % avant la guerre, est désormais supérieur à 80 % (bien que la capacité ou la volonté des personnes interrogées dans les sondages russes de répondre librement ait été mise en doute). Une autre statistique indique que la fréquentation des églises orthodoxes en Russie est tombée à environ 1 %.

    La deuxième statistique doit être interprétée, étant donné qu'il n'existe pas dans l'Eglise orthodoxe de règle similaire au précepte catholique d'assister à la messe. Un catholique, du moins en théorie, devrait aller à la messe tous les dimanches. Pour un orthodoxe, cette obligation n'existe pas et beaucoup ne vont à l'église que lors des grandes fêtes. Toutefois, les spécialistes qui observent la religion en Russie s'accordent à dire que le nombre de Russes en contact avec l'Église orthodoxe ne cesse de diminuer et qu'il indique désormais une sécularisation comparable à celle de l'Europe occidentale.

    Il pourrait sembler que cela démente une autre thèse commune à ceux qui étudient la religion en Russie, celle du pacte implicite mais très ferme entre l'Église orthodoxe russe et l'État, c'est-à-dire entre le patriarche Kirill et Poutine. Poutine protège l'Église orthodoxe par des lois qui interdisent les missions d'autres religions et le prosélytisme, ainsi que la "liquidation" de ceux qui insistent pour convertir les orthodoxes à une autre foi, comme les Témoins de Jéhovah.

    Kirill rend la pareille en organisant, à travers le réseau capillaire des paroisses orthodoxes, le consentement à Poutine et à son parti, un peu comme les évêques catholiques italiens l'ont fait au XXe siècle avec les démocrates-chrétiens. Certains diront que c'est précisément cette identification entre l'Église orthodoxe et le pouvoir politique qui éloigne de nombreux Russes, en particulier les jeunes, des églises.

    Mais comment Kirill peut-il organiser un consensus pour Poutine si seule une petite minorité va à l'église ? En Russie, plus qu'ailleurs, il faut distinguer les différents cercles sur lesquels l'Église majoritaire exerce son influence. Une situation similaire se produit également en Italie.

    Selon les statistiques les plus fiables, les catholiques actifs en Italie sont entre quinze et vingt pour cent, mais ceux qui se déclarent catholiques dans les sondages dépassent les quatre-vingts pour cent. Les déclarations du pape, y compris celles sur la guerre en Ukraine, font régulièrement la une des journaux, et elles influencent certainement un cercle plus large que la minorité comparativement étroite des catholiques actifs.

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  • Demander à Dieu la fin de la guerre en Ukraine : l'appel du pape François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Demander à Dieu la fin de la guerre en Ukraine: appel du pape François (traduction complète)

    Solidarité interreligieuse de l’Institut Elijah en Ukraine

    12 avril 2022

    Le pape François invite les croyants à « élever la voix avec force pour demander, au nom de Dieu, la fin de telles actions. abominables », et la paix en Ukraine.

    Le pape François a adressé un message aux participants du pèlerinage interreligieux de « solidarité avec le peuple ukrainien » organisé par l’Institut interreligieux Elijah, en Ukraine, à Tchernivtsi, dans le sud-ouest du pays (Bucovine), ce 12 avril 2022.

    « Je vous remercie, écrit le pape, pour l’initiative de ce moment de prière de fraternité entre les représentants de différentes religions, qui contribue à renforcer le sens des responsabilités des croyants face à un événement de guerre qui contredit les nombreux efforts déployés au cours des dernières décennies pour construire un monde moins armé et plus pacifique. »

    Le message du pape François a été introduit par le rabbin Alon SS, fondateur de l’Institut, en 1997, et à l’origine de cette opération de solidarité interreligieuse pour l’Ukraine.

    Et il a été lu ensuite par un franciscain, le frère Christian, en ukrainien, tandis qu’il s’affichait en anglais (on le trouve vers 1h 24mn 45s, sur cette vidéo).

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du message du pape François, d’après l’original en italien, en date du 8 avril.

    AB

    Message du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous faire parvenir un message à l’occasion du pèlerinage interreligieux de solidarité pour l’Ukraine. J’adresse à chacun mon salut cordial.

    Je me sens spirituellement proche de vous tous, frères et sœurs unis par la confiance et par l’espérance dans le Très-Haut, dispensateur et gardien de la vie, et je souhaite de tout cœur m’unir pour implorer le don inestimable de la paix pour la bien-aimée population ukrainienne.
     
    L’heure que nous sommes en train de vivre nous laisse perplexes parce qu’elle est traversée par les forces du mal. La souffrance causée à tant de personnes faibles et sans défense ; les nombreux civils massacrés et les jeunes victimes innocentes ; la fuite désespérée des femmes et des enfants…
     
    Tout cela secoue nos consciences et nous oblige à ne pas nous taire, à ne pas rester indifférents à la violence de Caïn et au cri d’Abel, mais à élever la voix avec force pour demander, au nom de Dieu, la fin de telles actions. abominable.
     
    Les événements atroces et douloureux auxquels nous assistons depuis trop de jours nous confirment désormais que « la guerre est un échec de la politique et de l’humanité, une reddition honteuse, une défaite face aux forces du mal » (Enc. Fratelli tutti, 261) .
     
    Je vous remercie pour l’initiative de ce moment de prière de fraternité entre les représentants de différentes religions, qui contribue à renforcer le sens des responsabilités des croyants face à un événement de guerre qui contredit les nombreux efforts déployés au cours des dernières décennies pour construire un monde moins armé et plus pacifique.
     
    Puissent les gouvernants, spécialement ceux qui en appellent aux principes sacrés de la religion, écouter la Parole de Dieu qui affirme : « J’ai des projets de paix et non de malheur » (cf. Jr 29, 11).
     
    Tout en renouvelant ma participation spirituelle à votre geste de solidarité, je souhaite exprimer ma sincère gratitude à tous ceux qui, ces jours-ci, se sont approchés des multitudes de personnes contraintes d’abandonner leurs maisons et leurs familles. Que la dignité de la personne humaine et le caractère sacré de la vie soient toujours les  principes solides qui guident notre engagement pour la fraternité.
     
    Que le Dieu d’amour bénisse tous ses enfants artisans de paix.
     
    Rome, Saint-Jean-du-Latran, 8 avril 2022
     
    FRANÇOIS
  • La guerre en Ukraine va-t-elle obscurcir le chemin de croix du pape au Colisée ?

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Les ombres de la guerre s'invitent au chemin de croix du pape au Colisée. Documents

    Il ne s'agit pas seulement des tribulations pour ou contre un voyage du pape François à Kiev ou une rencontre entre lui et le patriarche orthodoxe de Moscou Kirill, tous deux souhaités ou contestés par l'un ou l'autre des belligérants. Même sur le chemin de croix du pape au Colisée, le soir du Vendredi saint, les ombres d'un affrontement très difficile à pacifier se répandent.

    D'abord, depuis Rome, l'ambassadeur d'Ukraine auprès du Saint-Siège, Andrei Yurash, dans un tweet de 14h17, mardi 12 avril, puis depuis Kiev, à 17h40 le même jour, l'archevêque principal Sviatoslav Shevchuk, au nom de l'Église gréco-catholique et de l'Église latine, ont sévèrement contesté la décision du Vatican de faire porter la croix ensemble par "une famille ukrainienne et une famille russe" à la 13e station du chemin de croix, celle de la mort de Jésus.

    Le tweet de l'ambassadeur se termine en informant que "nous travaillons actuellement sur la question en essayant d'expliquer les difficultés de sa mise en œuvre et les conséquences possibles".

    On trouvera ci-après le texte intégral du communiqué publié en cinq langues, ainsi qu'en ukrainien, par l'archevêque Shevchuk.

    *

    Ces derniers jours, Sa Béatitude Sviatoslav, chef et père de l'Église gréco-catholique ukrainienne, a reçu de nombreux appels de fidèles de l'Église et de la société civile, tant d'Ukraine que de l'étranger, lui demandant de commenter l'idée que, lors du Chemin de Croix de cette année, qui a lieu chaque année à Rome le Vendredi saint selon le calendrier grégorien, la Croix sera portée conjointement par des représentants ukrainiens et russes. En outre, il a été demandé à l'archevêque majeur de l'Église ukrainienne gréco-catholique de transmettre au Siège apostolique la grande indignation et le rejet de ce projet par les Ukrainiens du monde entier.

    Dans son commentaire partagé avec le département de l'information de l'Église gréco-catholique ukrainienne, Sa Béatitude Sviatoslav a déclaré : "Je considère cette idée inappropriée et ambiguë, qui ne tient pas compte du contexte de l'agression militaire russe contre l'Ukraine. Pour les gréco-catholiques d'Ukraine, les textes et les gestes de la 13e station de ce chemin de croix sont incompréhensibles et même offensants, surtout en prévision de la deuxième attaque, encore plus sanglante, des troupes russes contre nos villes et villages. Je sais aussi que nos frères catholiques de rite latin partagent avec nous ces réflexions et ces préoccupations".

    Le primat de l'Église gréco-catholique ukrainienne a informé qu'il avait déjà transmis aux autorités du Saint-Siège les nombreuses réactions négatives de nombreux évêques, prêtres, moines, religieuses et laïcs, qui sont convaincus que les gestes de réconciliation entre nos peuples ne seront possibles que lorsque la guerre sera terminée et que les personnes coupables de crimes contre l'humanité seront condamnées conformément à la justice.

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  • De nouveaux saints et bienheureux dont deux martyrs du nazisme

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    Canonisation:  nouvelle reconnaissance d'un miracle par le Pape François

    Le Pape François a approuvé le 9 avril la promulgation de nouveaux décrets par la Congrégation pour la cause des saints. Parmi les 10 chrétiens dont le cas était à l’étude, celui d'Artemide Zatti, un laïc italien déclaré bienheureux en 2002. La reconnaissance par le Vatican d'un miracle, qui lui avait été attribué en 2016, permettra de faire avancer son processus de canonisation.

    C’est une étape obligatoire de toute procédure de canonisation. À l’issue d’une audience accordée ce 9 avril au Cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape François a approuvé la promulgation d’une série de nouveaux décrets concernant dix futurs saints chrétiens. Ces décrets confirment les «vertus d’héroïcité» de sept d’entre eux, condition essentielle à l'ouverture d'un procès de béatification. Ils reconnaissent également le miracle et le martyr de trois autres fidèles, ouvrant à l'un d'eux, le bienheureux Artemide Zatti, la voie pour entamer un processus de canonisation.

    Artemide Zatti, bientôt saint ?

    La congrégation pour les causes des saints reconnait ainsi un miracle opéré par l’intercession d’Artemide Zatti, laïc italien béatifié en 2002 par saint Jean-Paul II. Immigré en Argentine durant son adolescence, Artemide Zatti rencontra à 17 ans les Salésiens et entra comme profès au sein de la Congrégation. Sa grande dévotion pour Don Bosco le poussa à se consacrer aux malades, assumant finalement en tant que fidèle laïc la responsabilité d’un hôpital construit par les Salésiens. Il consacra sa vie au soin des plus démunis, en tant que directeur adjoint, administrateur et infirmier en milieu hospitalier. Particulièrement aimé de ses proches et de ses patients, il mourut d’une tumeur en 1951. Le miracle qui lui est attribué, opéré en 2016, est un cas de guérison d’un père de famille d’origine philippine, date de 2016.

    Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, martyrs du nazisme

    Les décrets de la congrégation pour les causes des saints confirment également le martyr de pères Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, prêtres diocésains italiens, exécutés le 19 septembre 1943 en raison de leur foi. Après l’armistice de 1943, la ville de Boves (Piémont, au nord de l’Italie), est demeuré un carrefour de passage et lieu d'exactions des forces allemandes. Alors qu’ils cherchaient à apporter aide et réconfort à la population, les deux prêtres italiens ont été assassinés par les forces SS, qui continuaient de semer la mort et la destruction dans la région.

    Les nouveaux vénérables

    Les décrets approuvés par le Saint-Père reconnaissent également les vertus héroïques de sept fidèles considérés, qui deviennent ainsi vénérables de l'Église. Parmi eux, l’évêque espagnol Martino Fulgenzio Elorza Legaristi, le missionnaire et évêque Francesco Costantino Mazzieri, de l’ordre conventuel franciscain, ainsi que des fondatrices d’instituts religieux Lucie Noiret, religieuse française de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus, et de Casimira Gruszczyńska, religieuse russe de la Congrégation des Sœurs Messagères du Cœur de Jésus.

    Enfin, trois fidèles laïques rejoignent également le rang des vénérables : l’espagnole Aurora Calvo Hernández-Agero, la polonaise Rosalia Celak, et l’italienne Maria Aristea Ceccarelli.

  • La liturgie selon Benoît XVI présente un bilan plus qu’intact

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    La réforme de l'esprit de la liturgie par Benoît XVI présente aujourd'hui un bilan plus qu’intact malgré l’abrogation du motu proprio du pape émérite par celui de son successeur sur le trône de Pierre : invité par KTO, Mgr Marc Aillet évêque de Bayonne, Lescar et Oloron était interrogé par Philippine de Saint-Pierre en 2013 sur cet esprit de "réforme de la réforme". Rétrospective :

  • "Pâques est la fête de l'espérance" (Mehdi Djaadi)

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    De KTO télévision :

    Après avoir grandi à Saint-Étienne, Mehdi Djaadi tombe dans la petite délinquance avant de trouver sa voie : celle de la comédie. De 2008 à 2010, il étudie le théâtre au Centre Dramatique National de Valence puis suit, pendant trois ans, les cours de la Haute école de théâtre de Suisse romande à Genève, dont il ressort diplômé en 2013. Deux ans plus tard, sa carrière décolle vraiment avec la comédie de Baya Kasmi « Je suis à vous tout de suite », au côté de Ramzy Bedia et Agnès Jaoui. Grâce à son interprétation, il figure à 28 ans dans la liste des trente-deux révélations du cinéma français et il est sélectionné pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. Dans son spectacle «Coming out », le comédien, fils d'immigrés algériens musulmans, raconte sa conversion au catholicisme avec fraîcheur, loin de la complainte victimaire et des assignations identitaires. Ce soir dans « Lumière intérieure », il se livre sur son rapport à Dieu, sa manière de vivre Pâques et sa vision d'artiste chrétien.

  • Erquelinnes : chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques

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    De RCF radio (Elise Vanesche) :

    Les chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques à Erquelinnes

    Sainte Thérèse de Lisieux

    Sainte Thérèse de Lisieux

    Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la Terre, je ferai tomber une pluie de roses.

    Telle est la promesse de l’intercession faite par sainte Thérèse avant de mourir. Son témoignage offre un véritable soutien pour garder la foi et porteur d’espérance.

    4 rencontres avec Sainte Thérèse, pour se préparer à fêter Pâques.

    Alors que l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes se prépare à accueillir son reliquaire, 4 conférences ont été organisées autour des textes de Sainte Thérèse de Lisieux. 4 Rencontres auxquelles votre radio s’est rendue afin de vous les retransmettre en podcasts. Ils sont disponibles sur notre site rcf.be ou sur l’application RCF, radio 1RCF Belgique.

    Les abbés Philippe Pêtre, Paul Scolas, Philippe Vermeersch et Jacques Hospied ont prêtés leur voix aux écrits de la petite Thérèse centrés autour de 4 thèmes : « Partage et souci des autres », « Pardon et miséricorde », « Pénitence et la petite voie... », « Prière et spiritualité ». 

    Thérèse novice, en janvier 1889
    Thérèse novice, en janvier 1889

    Laissez la petite Thérèse vous prendre par la main et vous accompagner sur ce chemin jusqu'à la lumière de Pâques.

    Visite de Ste Thérèse à Erquelinnes du lundi 25 avril au dimanche 1er mai

    Un pèlerinage sera organisé en l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes à l’occasion de l’arrivée du « reliquaire de sainte Thérèse dit du Centenaire », du lundi 25 avril au dimanche 1er mai 2022. Ce reliquaire, qui tire son nom du centenaire de la mort de la sainte en 1997 (année où il a commencé à voyager) a depuis traversé de nombreux pays à travers le monde. Plusieurs événements seront organisés autour de cette venue exceptionnelle, dont une journée de pèlerinage présidée par Mgr Guy Harpigny, le 1er mai.

    Les reliques de sainte Thérèse ©P.RAZZOCIRIC
    Les reliques de sainte Thérèse ©P.RAZZOCIRIC

    Quel est le sens de la vénération des reliques de sainte Thérèse ?

    « Recevoir les reliques de sainte Thérèse, c’est recevoir la personne elle-même, car nous la croyons vivante, et nous croyons qu’elle intercède pour nous », explique le Père Olivier Ruffray.

    « C’est comme recevoir une sœur, une amie qui nous veut du bien. » C'est aussi croire, comme le dit Thérèse qu'elle est « notre sœur, notre amie ».

  • Bruxelles (Cambre), 13 avril : Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux (Biber)

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    Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux ce mercredi 13/04 2022 à 20H

    Les Grandes Heures de la Cambre vous invitent à ouvrir le Triduum Pascal avec Les Sonates du Rosaire "les Mystères douloureux" de Heinrich Biber 1676

    Un des grands chefs d'oeuvre de la musique baroque pour violon pour une impressionnante méditation dont l'écriture étonne par sa modernité.

    Au violon Jeanne Mathieu
    A l'orgue Lionel Desmeules
    Lecteur : Claude Vonin

    Prix d'entrée : 20 euros, Etudiants : 15 euros



    Claude Vonin : comédien, violoniste, poète, réalisateur. Derniers spectacles et films : « Souffle Musical à travers le temps 2016 », « Totus Cordus 2017 », « La Vieille Dame et le Merle 2020 »… www.claudevonin.com

  • Liège : Semaine Sainte & Semaine Pascale 2022 à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132)

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    affiche semaine sainte 2022.jpg

    Plus d’informations : sursumcorda@skynet.be.

    Tel. +32 (0) 4 344 10 89

  • Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be) :

    Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

    Monreale

    Il suffit de jeter un œil aux deux derniers actes du pontificat de François, la réforme décousue de la Curie et le procès surréaliste pour les catastrophes financières de la Secrétairerie d’État pour comprendre à quel point ce dernier s’achève à la dérive, d’autant plus qu’il s’agit de deux points clés de l’agenda que le conclave de 2013 avait confié à ce nouveau pape qu’on avait été cherché « au bout du monde ».

    Ce conclave restera dans l’histoire comme le plus médiocre et le plus mondain du siècle dernier, puisqu’il s’est joué sur des questions terre à terre telles que les pouvoirs de la Curie, le mépris pour les candidats italiens, la rivalité entre centre et périphérie et les déboires financiers. C’est-à-dire ces questions mêmes qui avaient pris le pas sur le pontificat de Benoît XVI en repoussant à la marge ses propres priorités, qu’il aura prêchées inlassablement à une Église trop distraite pour en comprendre l’importance.

    Les priorités sur lesquelles Joseph Ratzinger insistait étaient et restent ces questions capitales qui sont vitales pour l’Église. Il les avait évoquées dans sa mémorable homélie « pro eligendo pontefice » du 18 avril 2005, à la veille de son élection au pontificat. Ce sont ces mêmes questions qu’il avait répétées dans sa touchante lettre aux évêques du 10 mars 2009 :

    « À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité. […] Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible : c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui ».

    Et aujourd’hui ? Les questions qui occupent le devant de la scène dans l’Église sont celles qui sont imposées par la culture dominante : le clergé marié, les femmes prêtres, l’homosexualité érigée en vertu, la démocratie au lieu de la hiérarchie. Avec son « chemin synodal », l’Église d’Allemagne est emblématique de cette soumission à l’esprit du temps, même si le Pape François lui a donné une petite tape sur les doigts en public et en privé – la dernière fois, le 28 mars dernier, en recevant en audience le chef des évêques de Pologne, très inquiet – mais sans que les fauteurs de trouble ne reculent d’un pouce, du cardinal de Munich Reinhard Marx au président des évêques allemands Georg Bätzing, en passant par le cardinal et rapporteur général du synode sur la synodalité Jean-Claude Hollerich, qui considèrent tous que la morale sexuelle telle qu’elle se trouve dans le Catéchisme de l’Église catholique a vécu, et pas seulement elle.

    Au prochain conclave, il ne fait aucun doute que certains cardinaux essayeront de remettre les mêmes thèmes au centre des débats pour le choix d’un nouveau Pape. En laissant à nouveau de côté les véritables questions sur lesquelles l’Église tient ou tombe.

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  • PAYS-BAS - La solitude des catholiques et le rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/PAYS-BAS - La solitude des catholiques néerlandais et le redémarrage de l'évangélisation à partir de petits groupes

    5 avril 2022

    Utrecht (Agence Fides) - La solitude des catholiques et la difficulté des jeunes générations insérées dans le contexte culturel actuel à comprendre et à reconnaître le langage de l'Église : tels sont les thèmes cruciaux qui sont ressortis de la discussion d'hier, lors de la rencontre des Directeurs Diocésains des Œuvres Pontificales Missionnaires aux Pays-Bas, à laquelle a participé le Père Dinh Anh Nhue Nguyen O.F.M. Conv., Secrétaire général de l'Union Pontificale Missionnaire.

    "Je rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe, y compris aux Pays-Bas, dans lequel les petits groupes sont dirigés par le Saint-Esprit. Une mission, donc, qui part des origines et qui est aussi vitale que la respiration, qui est "l'essence de la vie quotidienne".

    La mission, c'est être envoyé pour évangéliser, pour annoncer l'Evangile", a déclaré le Secrétaire Général de l'UPM (PUM) dans son discours sur le charisme des OPM et sa mission en Europe. Chaque baptisé a cette tâche, que Jésus a confiée à ses premiers disciples. La mission et l'évangélisation sont l'œuvre du Saint-Esprit, nous, les humains, n'en sommes que l'instrument. Il n'y a pas de stratégie pour la mission. Nous n'avons que notre cœur avec lequel nous parlons et le feu de l'Esprit Saint".

    Parmi les participants à la réunion figuraient Mgr Van den Hout, Évêque de Groningen-Leeuwarden et responsable de la mission et du développement, les secrétaires des missions des diocèses, le directeur du bureau missionnaire du diocèse de Roermond, le directeur national de Missio Pays-Bas, le père Vincent Goulmy, et le coordinateur du bureau de Missio Pays-Bas.

  • Bruxelles (église du Saint-Sacrement), 14 mai : Consécration de l'Union Européenne et de ses institutions au Seigneur Jésus

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