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Cité du Vatican, 7 juillet 2015 (VIS). Plus d'un million de fidèles a assisté à la messe pour les familles que le Pape a célébré à Guayaquil, la seconde ville d'Equateur. Mais avant de gagner le site, il s'est rendu au sanctuaire de la divine Miséricorde, construit de 2009 à 2013 par l'Archevêque Mgr.Arregui Yarza. Avant de partir il a récité un Ave Maria avec la foule, puis s'est entretenu de manière familière avec les fidèles, les assurant de sa prière pour chacun d'eux et bénissant en plaisantant sur la gratuité d'une bénédiction rapide à cause du programme. De fait pour tenir l'horaire, le Saint-Père a rapidement quitté le sanctuaire en voiture pour se rendre au parc de Los Samanes, distant de 25 km. La famille a été le thème de cette grand-messe, développé par le Pape à l'homélie:
Le récit des noces de Cana, a-t-il dit, "est le premier signe prodigieux qui se réalise dans le récit de Jean. La préoccupation de Marie, devenue requête à Jésus: Ils n’ont pas de vin fait référence à l’heure" de la Passion. "Ainsi constate-on la détermination de Jésus à enseigner, à accompagner, à guérir et à donner la joie à partir de cet appel au secours de sa mère... Les noces de Cana se répètent avec chaque génération, avec chaque famille, avec chacun de nous et nos tentatives pour faire en sorte que notre cœur arrive à se fixer sur des amours durables, fécondes et joyeuses. Donnons à Marie une place, celle de la mère citée par l’évangéliste. Faisons avec elle l’itinéraire de Cana. Marie est attentive à ces noces déjà commencées, elle est sensible aux besoins des époux. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle ne s’enferme pas, son amour fait d’elle un être tendu vers les autres. Et pour cela, elle se rend compte du manque de vin. Le vin est signe de joie, d’amour, d’abondance. Combien de jeunes perçoivent que dans leurs maisons depuis un moment il n’y en a plus! Combien de femmes seules et attristées se demandent quand l’amour s’en est allé, quand la vie s’est obscurcie! Combien de personnes âgées se sentent exclues de la fête de leurs familles, marginalisées et ne s’abreuvant pas de l’amour quotidien ! Le manque de vin peut aussi être l’effet du manque de travail, l’effet de maladies, de situations problématiques que nos familles traversent. Marie n’est pas une mère qui réclame, elle n’est pas une belle-mère qui surveille pour s’amuser de nos incapacités, de nos erreurs ou manques d’attention. Marie est mère et elle est là, pleine d’attention et de sollicitude.
La vie d'un des plus grands saints du XXe siècle La nuit du 22 septembre 1968 un visiteur apostolique frappe à la porte du couvent de San Giovanni Rotondo en Italie. Il veut avoir un dernier entretien avec le Padre Pio. Convaincu de la supercherie autour des miracles attribués au vieux moine stigmatisé, il espère obtenir du capucin à l'agonie une ultime confession qui révélerait au grand jour la vérité. Padre Pio consent à lui raconter sa vie..
Padre Pio, capucin et prêtre italien, est né le 25 mai 1887 à Pietrelcina et mort le 23septembre 1968 à San Giovanni Rotondo. Ce saint François d'Assise du XXe siècle est connu pour être le premier prêtre stigmatisé. De nombreuses guérisons miraculeuses lui sont attribuées et des foules considérables de pèlerins accourent du monde entier pour se confesser à lui et implorer son aide (il avait en particulier le don de lire dans les âmes). Toute cette effervescence et la manne financière qui l'accompagne suscitent convoitises et controverses au sein même de l'Église, et lui vaudront d'être à plusieurs reprises persécuté et limité dans son sacerdoce. En 1956, il ouvre à San Giovanni Rotondo l'hôpital de la Casa Sollievo della Sofferenza (Maison du Soulagement de la Souffrance). Il a été canonisé par le pape Jean-Paul II le 16 juin 2002.
Prix du Public 2001 au Festival du Cinéma Italien de Los Angeles.
Rarement une encyclique aura été autant attendue et même commentée avant sa parution, y compris à partir de versions provisoires ! Chacun y cherche ce qui conforte ses analyses. Certes, c’est le signe de l’importance accordée au pape François, mais le risque est de donner à l’opinion publique une vision biaisée du texte. Voici le point de vue de Jean-Yves Naudet sur le site « Liberté politique »:
« Un peu comme pour le concile Vatican II, il y avait la réalité, très riche, des textes conciliaires, et il y a eu la version superficielle et médiatisée, sans grand rapport avec les textes. On ne peut donc que conseiller la lecture intégrale de la nouvelle encyclique de François et cela d’autant plus que son style familier et percutant est accessible à tous.
Ensuite, une encyclique sociale n’est pas une analyse scientifique ou un programme politique, mais une réflexion de la foi et de la raison, faite par le magistère, sur une question sociale ; elle repose sur une conception, naturelle et chrétienne, de l’homme et de la société.
Cette réflexion sur les questions sociales remonte au moins à Léon XIII (Rerum novarum, 1891) et à ses successeurs et constitue un corpus complet, la doctrine sociale de l’Église ; en ce sens, l’encyclique de François ne peut se lire sans référence aux textes de ses prédécesseurs, d’ailleurs abondement cités par lui, ainsi que les conférences épiscopales ; et donc elle n’annule pas les principes doctrinaux posés par eux : « Elle s’ajoute au magistère » dit François.
Une encyclique pour tous… comme les autres
Ainsi, certains s’émerveillent que l’encyclique soit adressée à tous, ce qui est logique puisqu’à côté d’éléments de foi, elle donne sa place à la raison et que l’environnement nous concerne tous. Mais c’est la règle pour toutes les encycliques sociales depuis Jean XXIII.
Depuis Castel Gandolfo, le pape émérite a fait l’éloge de la musique sacrée occidentale dans ce qui est sa première prise de parole publique depuis sa renonciation, en 2013. Lu sur le site du journal « La Croix »
« Il avait fait de brèves apparitions lors de célébrations à Saint-Pierre, à la demande du pape François. Ses réponses écrites à des questions avaient parfois été citées. Ce samedi 4 juillet, Benoît XVI est sorti pour la première fois du silence qu’il s’était imposé depuis son départ du siège de Pierre en prononçant un discours diffusé et traduit par le Vatican.
Le pape émérite s’est exprimé depuis Castel Gandolfo, la résidence d’été où il séjourne pour deux semaines et a été fait docteur honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie et de l’académie de musique de la même ville polonaise. D’où aussi le thème de son allocution, qu’il a prononcée en allemand : la musique sacrée et sa place dans la liturgie.
Grand amateur de musique, lui-même pianiste, Joseph Ratzinger a fait l’éloge de la musique sacrée, évoquant la forte impression que lui faisaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart. Il s’est interrogé devant le fait que cette musique est dorénavant davantage réservée aux salles de concert qu’à la liturgie proprement dite, à la suite du Concile Vatican II et au nom de la participation des fidèles. Des tensions ont ainsi pu exister entre cette nécessité de participation des fidèles et la valorisation du patrimoine de la musique sacrée.
Plus largement, évoquant les trois sources d’inspiration de la musique (l’amour, la tristesse et la rencontre avec Dieu), le pape, qui est lui-même issu d’un pays de grande tradition musicale, a estimé que la musique de l’Occident, née de la foi chrétienne, n’avait pas d’équivalent - « de Palestrina à Bach, à Händel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner » : « La musique occidentale a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures ».
« Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean-Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur de la possibilité expressive de la foi dans l’événement liturgique et nous voyons aussi comment la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie », a poursuivi le pape émérite, posant ainsi la question de l’avenir de la musique sacrée.
En présence du cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire personnel de Jean-Paul II, Benoît XVI a d’abord exprimé sa profonde dette envers son prédécesseur : « parce que, sans lui, mon chemin spirituel et théologique n’est pas même imaginable ». Âgé de 88 ans, Benoît XVI fait montre par cette intervention publique de la pleine possession de ses moyens intellectuels, même si sa forme physique est diminuée.
Ni européen, ni occidental, le pape François a mis en garde l’Église catholique contre un euro-centrisme historique. Dans son exhortation Evangelii gaudium, il estime que la foi chrétienne n’a pas à s’exprimer à travers les continents en imitant les seules « modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire ». Son voyage en Amérique latine, la semaine prochaine, pourrait être une occasion de l’illustrer.
Le pape François manifeste beaucoup d’affection et d’admiration pour son prédécesseur, qu’il côtoie. Le 30 juin dernier, il s’est rendu à sa résidence, dans la Cité du Vatican, pour le saluer avant son départ pour Castel Gandolfo, où lui ne se rend jamais. Benoît XVI doit revenir au Vatican le 14 juillet.
« Voici la méditation du vendredi 3 juillet dela Neuvaine pour la France, écrite par Don Louis-Hervé GUINY.
« Seigneur, donnez à la France les nouveaux St Vincent de Paul dont elle a besoin »
La plus grande grâce que Dieu ait faite à la France meurtrie, au temps de Richelieu et de Mazarin, est de lui avoir donné saint Vincent de Paul (1581-1660).
Pour panser les plaies du pauvre peuple, il fallait un homme qui unît en lui le meilleur du paysan et du prêtre : le bon sens, l’humilité, l’activité tenace, la prudence, la patience, et pénétrant le tout, une charité sans égale. Lui aussi est frappé de la différence entre le nombre de prêtres et la misère qu’ils sont chargés d’encadrer, d’édifier, d’enseigner et de consoler. C’est qu’il y a trop de mauvais prêtres.
« Les mauvais prêtres » : que de fois le mot revient sur les lèvres du fondateur des lazaristes ! Il sait bien que partout en France, il y a des prêtres fervents, mais les autres l’obsèdent par leur nombre. Fort de ses relations avec un certain nombre d’évêques, il tombe d’accord sur l’impossibilité d’améliorer la masse des mauvais prêtres et sur la nécessité « d’appliquer le remède à la source du mal », en s’efforçant « de donner l’esprit ecclésiastique et d’enseigner les devoirs de leur état à ceux qui veulent entrer dans les ordres. C’est le début d’une grande aventure en France.
Le séminaire devient la nouvelle matrice du clergé français. Saint Vincent de Paul écrira « c’est un chef d’œuvre en ce monde que de faire de bons prêtres ».C’est d’autant plus important pour lui qu’il éprouve l’intuition et la conviction que les peuples sont à l’image de leurs pasteurs. Il écrit à un fils : « Dieu vous bénisse, mon frère ! C’est bien fait de demander à Dieu qu’il fasse de bons évêques, de bons curés, de bons prêtres, et c’est ce que nous devons tous demander : tels sont les pasteurs, tels sont les peuples. On attribue aux officiers d’une armées les bons et les mauvais succès de la guerre ; et on peut dire de même que, si les ministres de l’Eglise sont bons, s’ils font leur devoir, tout ira bien ; et au contraire, s’ils ne le font pas, qu’ils sont cause de tous les désordres ». Il dira aussi qu’un « bon prêtre est une grande chose ! Que ne peut faire un bon prêtre ! Quelles conversions ne peut-il pas procurer, des prêtres dépend le bonheur du christianisme ».
Avec lui et après lui, le cardinal de Bérulle, Monsieur Olier, St Jean Eudes, St Louis-Marie et tant d’autres vont contribuer à la formation de ce nouveau clergé vertueux, zélé et charitable. A leur place, ces maîtres de l’Ecole Française de spiritualité ont permis cette réforme pastorale, forte d’un redressement moral et d’un esprit missionnaire dont les français vont bénéficier. C’est la France qui va bénéficier de cette réforme. Alexis de Tocqueville écrira bien plus tard : « je ne sais si, à tout prendre, et malgré les vices de quelques-uns de ses membres, il y eut jamais dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la révolution l’a surpris : plus éclairé, plus national, moins retranché que les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus publiques et , en même temps, de plus de foi…J’ai commencé l’étude de l’ancienne société plein de préjugés contre lui, j’en suis sorti plein de respect. »
Lors de la Révolution Française, l’épopée des prêtres cachés, des exilés, des martyrs, de ce qu‘on peut bien appeler « l’Eglise Française du silence » est le signe le plus fort de cette résistance pacifique. Que d’âmes d’enfants, Jean-Marie Vianney et tant d’autres, furent à jamais marqués par ces existences clandestines et héroïques. C’est cette transmission d’un idéal de sainteté sacerdotale authentique qui permettra au XIX ème et au début du XXème à tant de pasteurs et de missionnaires dans le monde entier, dans un climat souvent anticlérical de favoriser l’essor de l’Eglise.
C’est ce même désir qui anime le Cardinal Suhard, au sortir de la seconde guerre mondiale, qui entend lui aussi à sa place contribuer à la réforme du clergé pour le bien de la France : « Comme le Christ, le prêtre apporte à l’humanité un bienfait sans égal : celui de l’inquiéter. Il doit être le ministre de l’inquiétude, le dispensateur d’une soif et d’une faim nouvelles. Comme Dieu, il appelle la faim sur la terre. Il ne s’agit pas ici c’est évident, de semer une peur maladive dans des consciences déjà exacerbées par la vie moderne. L’inquiétude que doit semer le prêtre, c’est cette crainte de Dieu, ce tourment de l’infini, qui a fait pousser aux mystiques, et aux penseurs de tous les temps, ces cris d’appels si bouleversants. La révolte qu’il prône, c’est l’insurrection des consciences ; l’ordre qu’il vient troubler, c’est le calme apparent qui couvre les iniquités et les haines. Comme le héros et le Saint, le prêtre dans la cité, n’est pas un citoyen passivement docile ; il n’a point taille commune… Prophète du Dieu Vivant, il n’admet plus le repos qui serait la mort : il se doit d’être l’artisan du devoir, du jaillissement, dans l’intimité des personnes comme dans le déroulement de l’histoire. Et dès lors, on peut le dire sans contradiction : sa manière des semer l’ordre, c’est de le mettre en cause ; sa façon propre d’obéir aux lois des hommes, c’est d’en appeler sans cesse à la loi de Dieu».
Dans la France d’aujourd’hui et de demain, les nouveaux « St Vincent de Paul » sauront à leur place, toute leur place et rien que leur place favoriser un élan missionnaire. »
Extraits de la rencontre entre Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus et Tugdual Derville. délégué général de l'association Alliance VITA, porte-parole de La Manif pour tous, co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine.
Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon, ce commentaire d’Eugénie Bastié (« Le Figaro ») :
« Il y a trop de prêtres ! », martèle le cardinal Robert Sarah, dans la chapelle du centre Lorenzo, où il nous reçoit, pèlerins du voyage organisé par l’Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon. A deux pas de lui se dresse, simple et majestueuse, la croix de bois offerte par Jean-Paul II qui voyage pendant les Journées mondiales de la Jeunesse aux quatre coins du monde.
« Il y a trop de prêtres ! Mais des prêtres qui sont vraiment le Christ, il n’y en a pas beaucoup ». « La vitalité des Eglises se mesure au nombre de saints. » ajoute-t-il dans un sourire.
« Là où les hommes souffrent, l’Eglise doit être présente, pour leur apporter, pas seulement une consolation matérielle, mais la consolation de Dieu. Les hommes n’ont pas seulement besoin de pain. ». Et de poursuivre « Ce serait faire une insulte aux pauvres que de vouloir éradiquer la pauvreté ». On parle trop de politique, pas assez de Dieu, affirme en substance celui qui est né dans une modeste famille coniagui. Une allusion au zèle du pape François, qui brandit la nécessité d’aider les pauvres à longueur de sermons ?
A le voir, avec sa douceur, et son intensité, on ne peut s’empêcher de comparer les deux hommes. Il serait vain de vouloir les opposer. Le premier est un vent violent, là pour renverser la table où les dés sont pipés, apporter la bonne nouvelle. Le second est une braise venue d’Afrique embraser le monde.
Dieu, Dieu, Dieu. Sarah n’a que ce mot, au cœur, et à la bouche. Dieu ou rien. Tel est le titre du livre d’entretien que Robert Sarah a publié avec le journaliste Nicolas Diat. « Je n’ai eu qu’une seule intention dans ce livre : parler de la centralité de Dieu, replacer Dieu au centre de nos vies, de nos pensées, de notre agir ». « La tragédie aujourd’hui, c’est notre relation à Dieu » dit celui qui voudrait rétablir la liturgie car c’est le moyen que nous avons pour accéder à Dieu. « Après le Concile, on a pensé que la liturgie était une activité simplement humaine, une convivialité, et abîmé le rapport avec Dieu. ». Il rappelle que les Pères du concile avait pour souci d’aider l’homme moderne à mieux rencontrer Dieu, mais que cette louable intention s’est transformée en démagogie. Une interprétation erronée de Vatican II a pu conduire les fidèles à penser que la liturgie était un luxe ostentatoire, de ces babioles dont il convenait de se débarrasser pour monter à Dieu en tambourins et prêtres en col roulé. De peur de perdre les fidèles, les messes se sont transformées en kermesses. Il ne fallait pas qu’on s’y ennuie. Résultat : « Nous vivons comme si Dieu n’existait pas », constate-t-il. Face à cet oubli du Christ et cette désacralisation de la liturgie, Sarah prône le retour à une humilité, un éthos liturgique qui ne nous permet de nous effacer face à la présence de Dieu.
Extraordinaire mystère que cet enfant guinéen, qui reçu Dieu dans son cœur en servant la messe dans son petit village, conduit jusqu’à Rome pour sauvegarder le rite, à la tête de la très prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Répare mon Eglise en ruines, dit le Christ à Saint François d’Assises. François s’y ingénie, à redorer le blason d’une institution dénigrée par des temps impies. A nettoyer les écuries d’Augias du Vatican. A consolider la doctrine sociale de l’Eglise. Dans cette maison réparée, Sarah viendra-t-il rallumer le foyer ? Il ne nous appartient pas de le prédire. Seulement de le souhaiter ?
Cité du Vatican, 30 juin 2015 (VIS). L'intention de prière générale du Saint-Père pour juillet est:
"Pour que la responsabilité politique soit vécue à tous les niveaux comme une haute fonction de la charité".
Son intention missionnaire est:
"Pour que, face aux inégalités sociales, les chrétiens d'Amérique latine puissent offrir un témoignage d'amour aux pauvres et contribuer à l'édification d'une société plus fraternelle".
« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,50)
Nous avions déjà mentionné que la proposition causale : « Car le Puissant fit pour moi des merveilles » (49a), est suivie de deux propositions qui n’ont pas de verbe, et qui sont introduites par la conjonction « et » : « et son Nom(est)saint ;et sa miséricorde(est)de génération en génération sur ceux qui le craignent » : l’affirmation, implicitement au présent, élargit la proposition 49a, énoncée au passé. L’action que Dieu a posée en faveur de Marie, manifeste une attitude constante du Très-Haut. Énoncée de manière générale, elle s’ouvre sur un avenir illimité : « d’âge en âge » (v. 50) – expression qui fait écho au v. 28b : « tous les âges ».
Pour J. Dupont o.s.b., la longueur de la seconde proposition (v. 50), qui contraste avec la brièveté de la première (v. 49b), conduit à faire spontanément une pause après le v. 50. Ce procédé littéraire instaure par le fait même une division dans le poème. Après l’exorde des v. 46-47, le v. 50 apparait comme la conclusion de la première partie, et l’ouverture de la seconde, que saint Jean Eudes désigne comme le « Cantique du très saint Cœur de la Mère du bel amour ». Nous verrons en effet que les versets suivants tranchent sur l’annonce du don de la miséricorde (éléos) offerte de manière permanente et illimitée aux cœurs humbles. Nous retrouverons le terme éléos au v. 54, dans lequel la Vierge Marie fait mémoire d’une œuvre particulière de la miséricorde : « Il est venu en aide à Israël son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde ».
Texte intégral de l'homélie du pape François pour la fête des saints patrons de l'Eglise de Rome, Pierre et Paul, en présence d'une délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople. Le pape bénit les palliums de 46 nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l'année qui prêtent serment de fidélité. Il invite à la prière, à la foi, au témoignage.
Homélie du pape François
La lecture tirée des Actes des Apôtres, nous parle de la première communauté chrétienne assiégée par la persécution. Une communauté durement persécutée par Hérode qui « se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal… il décida aussi d’arrêter Pierre… Il le fit appréhender et emprisonner » (12, 2-4). Je ne voudrais pas pourtant m’arrêter sur les persécutions atroces, déshumaines et inexplicables, malheureusement encore aujourd’hui présentes dans de nombreuses parties du monde, souvent sous les yeux et le silence de tous. Mais je voudrais aujourd’hui vénérer le courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne ; le courage de continuer l’œuvre d’évangélisation, sans crainte de la mort et du martyre, dans le contexte social d’un empire païen ; leur vie chrétienne qui pour nous, croyants d’aujourd’hui, est un fort rappel à la prière, à la foi et au témoignage. Un rappel à la prière : la communauté était une Église en prière : « Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance » (Ac 12, 5).
Et si nous pensons à Rome, les catacombes n’étaient pas des lieux pour échapper aux persécutions mais elles étaient, avant tout, des lieux de prière, pour sanctifier le dimanche et pour élever, du sein de la terre, une adoration à Dieu qui n’oublie jamais ses enfants. La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne qu’une Église en prière est une Église debout, solide, en chemin ! En effet, un chrétien qui prie est un chrétien protégé, gardé et soutenu, mais surtout, il n’est pas seul. Et la première lecture continue : « des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre… et les chaînes lui tombèrent des mains » (12, 6-7).