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Spiritualité - Page 405

  • Vers la canonisation de Louis et Zélie Martin en octobre 2015

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    july12-martins (1).jpgElle pourrait avoir lieu pendant le synode sur la famille, selon le cardinal Amato. De l’agence Zenit :

    ROME, 4 mars 2015 (Zenit.org) - La canonisation des époux Louis et Zélie Martin pourrait avoir lieu en octobre 2015, au moment du synode des évêques sur la famille, selon le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Grâce à Dieu, en octobre, deux époux, parents de sainte Thérèse de Lisieux, seront canonisés », a en effet déclaré le cardinal lors d'une rencontre organisée par la Libraire éditrice du Vatican (LEV) sur le thème « A quoi servent les saints ? », vendredi dernier, 27 février.

    Durant son intervention, le cardinal Amato a souligné l'importance de la sainteté dans la famille : « Les saints ne sont pas seulement les prêtres et les religieuses, mais aussi les laïcs. »

    Béatifiés par Benoît XVI le 19 octobre 2008, Louis et Zélie Martin pourraient donc être canonisés dans le cadre du deuxième volet du parcours synodal sur la famille, lors de la XIVe assemblée générale ordinaire, prévue du 4 au 25 octobre 2015 sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ».

    Déjà l'assemblée extraordinaire d'octobre 2014 - « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » - s'était déroulée sous le signe de la sainteté de vie des époux Martin : leurs reliques étaient à Rome pour le temps de l'assemblée.

    Leur inscription dans le calendrier des saints sera la première canonisation commune d'un couple. Mariés en 1858, ils ont donné naissance à neuf enfants - dont quatre moururent prématurément - durant leurs 19 ans de vie conjugale. D'après les lettres de Zélie Martin, une profonde affection unissait le couple, qui vivait en famille une vie de foi et de charité.

    Zélie mourut à 46 ans, en 1877, des suites douloureuses d'un cancer. Louis vit ses filles entrer dans la vie religieuse et vécut lui aussi l'épreuve de la maladie jusqu'à sa mort en 1894, à 71 ans.

    Le sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, propose une prière pour la canonisation du couple :

    « Dieu d'éternel amour, tu nous donnes dans les bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage.
    Ils ont gardé la foi et l'espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.
    Ils ont élevé leurs enfants pour qu'ils deviennent des saints.
    Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté.
    Si telle est Ta volonté, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons maintenant à travers leur intercession,et daigne les inscrire au nombre des saints de ton Église.
    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

    JPSC

  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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  • Le Cardinal Robert Sarah en France : Entretien exceptionnel sur KTO

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    9782213686103 (1).jpgDans un entretien exceptionnel, le cardinal guinéen Robert Sarah raconte son parcours de vie sous le signe de la Croix, de son village natal dans la brousse à ses hautes responsabilités auprès des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Ce dernier l'a nommé en novembre 2014 préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Durant la dictature marxiste de Sékou Touré en Guinée Conakry, celui qui fut archevêque de Conakry à 33 ans n'a jamais renoncé à annoncer la foi ou dire la vérité malgré l'oppression politique. Les temps actuels le poussent à prendre à nouveau la parole, pour alerter du drame aux conséquences insoupçonnées qui se joue en Occident : le rejet de Dieu pour vivre sans lui. Après la publication d'un livre d'entretien Dieu ou rien (Fayard), il livre ses réflexions sur Dieu, l'Eglise, l'apostasie du monde moderne, la liturgie, le synode sur la famille sans oublier bien sûr sur la vocation de l'Afrique.

    JPSC

  • BXL, Koekelberg, 29 mars : Chemin de Croix "Lumière dans la nuit"

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    Chemin de Croix 2015 A5 (1).jpg

    Les souffrances du monde d’aujourd’hui unies aux souffrances du Christ à la lumière de la résurrection

     

    Un Chemin de Croix public aura lieu le 29 mars à partir de 15h à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg.

    En présence des évêques et avec la participation des Communautés francophones, néerlandophones et d’origine étrangère de Bruxelles, il sera suivi de la vénération de la croix et des vêpres, avec possibilité de confession.

     

    - Date : le dimanche 29 mars à 15h à la Basilique de Koekelberg.
    - Thème : Lumière dans la nuit : les signes d’espérance dans le chemin de croix, dans nos épreuves. A chaque station, on reprendra le chant de Taizé : « la ténèbre n’est point ténèbre devant toi. La nuit comme le jour est lumière. » Le chemin de croix sera bilingue, avec, pour chaque station, une courte invocation donnée par une des communautés d’origine étrangère.
    - Intervenants : Mgr Léonard nous a déjà confirmé sa présence. Les autres évêques seront invités (en 2011 ils étaient plusieurs présents). Et des représentants des Communautés d’Origine Etrangère de Bruxelles.

    Le chemin de croix parcourra le pourtour de la Basilique, pour y aboutir finalement. Il y aura alors la possibilité de vénérer la croix et de recevoir le sacrement de réconciliation. L’après-midi de prière se clôturera par les vêpres animées par la communauté Maranatha (17h30).

  • La Semaine Sainte 2015 à l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

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    Du Père Supérieur Charbel EID, Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, Monastère Saint Charbel, 2, Rue Armand de Moor, 1421-Ophain-Bois-seigneur-Isaac, GSM: 0032- 497284008, www.olmbelgique.org

    https://www.youtube.com/watch?v=BaS90eiwRjU

    semaine sainte rite romain.jpg

  • Né au Ciel il y a dix ans, Don Giussani, un homme de Dieu

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    Lu sur "Terre de Compassion" (Spiritualité) :

    Don Giussani, homme de Dieu

    par Massimo Camisasca

    Il y a 10 ans, le 22 février 2005, Don Giussani, fondateur du mouvement Communion et Libération, retournait à la demeure vers laquelle il avait tendu toute son existence. Voici le regard de Mgr Massimo Camisasca, fondateur de la fraternité sacerdotale du mouvement, évêque de Reggio Emilia, sur sa mission.

    "En lui, chaque instant était événement." 

    Don Giussani a été un génie de l’humain. Il est arrivé à cette connaissance de l’homme par de nombreux chemins. Certainement grâce à sa capacité d’observation et de pénétration, à l’écoute, mais aussi grâce à beaucoup de maîtres : ses enseignants du séminaire, les grands de la littérature, de la musique et de l’art ; et aussi nous-mêmes, parce qu’il a accepté d’apprendre (et presque de voler !) quelque chose de chacun. Sa connaissance de l’homme, qu’il a décrite dans Le sens Religieux en une véritable apologie de la raison et du cœur, l’a rendu capable de dire des choses qui peuvent intéresser des personnes de n’importe quelle culture, origine, ou tradition. Ce fut un homme qui se cherchait lui-même en tout homme, curieux de l’humanité de tous, et, en même temps, un homme qui mendiait le Christ en toute chose. C’est ainsi qu’il en est devenu témoin. En lui, chaque instant était événement. Il était profondément animé par la tension de ne jamais rien vivre comme quelque chose de banal, d’habituel, mais comme une demande adressée à une Présence.

    "Le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité."

    L’œuvre de l’Esprit suscite le don de chacun. Don Giussani a contribué à susciter ce don personnel en des milliers et milliers d’hommes et de femmes. Il n’a pas créé une réalité de masse, dans laquelle tous seraient égaux, comme sous un couvercle, mais il a généré une réalité bigarrée, riche en personnalités variées, qu’il a lui-même rassemblées et conduites à l’unité. C’est cela véritablement l’œuvre divine. Les grands hommes de la terre sont capables d’appeler à leur côté des personnes efficaces, mais ils ne sont pas capables de mener à l’union les différences. Au contraire, le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité. Il a créé un peuple. Voilà ce qui est profondément divin.

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  • Du 11 au 19 mars : une Neuvaine à Saint Joseph pour la Belgique

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    De nos jeunes amis d'Espérance Nouvelle, cette initiative que nous relayons très volontiers :

    Parce que le Bon Dieu désire pour chacun d’entre nous l’union à son Sacré-Cœur,
    Parce que la Vierge Marie et les saints du Ciel nous encouragent à aimer,
    Parce nous chérissons notre pays et que nous voulons qu’il se relève,
    Parce que les injustices, les calomnies, les vices, se combattent d’abord par la prière,
    Parce que nous sommes catholiques, fidèles à notre foi dans le Christ,
    Parce que notre espérance et notre joie s’inscrivent dans les cœurs unis de Jésus et de Marie,
    Parce que nous sommes aimés, 

    Prions à l’unisson saint Joseph pour notre pays en ces temps troublés.
     
  • Hozanna, "réseau social pour les chrétiens", présenté par Le Vif

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    Sous la plume d'un stagiaire, leVif.be présente le réseau de prière créé par Hozanna.org :

    Hozana, un réseau social pour les chrétiens

    Profil personnalisé, "Like" et chaines de prières : Hozana offre l'opportunité à chaque chrétien de partager sa foi en développant des rencontres "qui s'inscrivent dans l'éternité".

    Hozana, un réseau social pour les chrétiens

    La chaine de prières "pour plaire à Marie". © Capture d'écran

    Ne dites plus "Like", mais "Amen" : sur hozana.org, c'est en effet par ce dernier que l'on marque son "adhésion" aux messages postés, tels que "Prions pour que nous soyons plus indulgents avec nos frères" ou "Seigneur, aide les chrétiens qui sont persécutés partout dans le monde". Cette fonctionnalité n'est toutefois qu'un court verset du site français, véritable "Bible interactive".

    Sur Hozana, l'activité principale consiste à créer des "chaines de prières". Créées librement (mais soumises à validation), elles rassemblent les membres autour d'une même intention : prier pour le carême, le Pape François ou la fidélité. "Plusieurs élus ont manifesté leur désapprobation vis-à-vis de campagnes publicitaires qui encouragent les relations extra-conjugales. Prions pour ces personnes courageuses", propose Théophane, auteur de l'intention "Priez pour la fidélité dans le mariage". À l'heure actuelle, c'est la "Prière pour les chrétiens d'Irak" qui remporte le plus franc succès.

    Une "Carte des priants" permet par ailleurs de localiser les croyants inscrits. On découvre que Bruxelles compte 14 "priants". Un onglet "Prière proposée" suggère des prières de manière aléatoire.

    "Hozana souhaite rendre plus concrète l'union des chrétiens au travers de la communion des Saints, en leur permettant de se rassembler autour d'intentions de prière partagées", ambitionne l'équipe du site internet, qui a développé le projet en collaboration avec le réseau catholique aleteia.org et l'association Marie de Nazareth."Hozana n'est pas un site de rencontres éphémères. Ces rencontres y sont de l'ordre de l'invisible et pourtant elles sont plus solides que n'importe quelles autres rencontres, car elles s'inscrivent dans l'éternité."

    Lors de l'inscription, l'anonymat est garanti : en plus d'un prénom et d'une localité, les seules données sollicitées sont votre "Verset biblique favori" ainsi qu'une "Prière que vous aimez bien réciter". Pour photo de profil, vous avez le choix entre, par exemple, une colombe, Saint Pierre ou Saint Jean-Paul II.

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  • "Prêtres et consacrés, portez votre habit"

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    NKoue.jpegUne monition qu’on serait bien en peine de trouver présentement en Europe, même à Rome, on la trouve sans complexe en Afrique: éditorial de Mgr Pascal N'Koué, archevêque de Parakou dans le bulletin de mars du diocèse de Parakou au Bénin, relayé par le blog « salon beige » :

    "On ressent aujourd’hui particulièrement la nécessité que le prêtre homme de Dieu, dispensateur de ses mystères, soit reconnaissable par la communauté, également grâce à l’habit qu’il porte, signe sans équivoque de son dévouement et de son identité de détenteur d’un ministère public" (Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, n°66). Nous abordons un sujet délicat. C’est que notre vocation est comme une épée à double tranchant. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes plus du monde. Bien sûr que nous sommes créés libres et Dieu qui nous donne cette liberté tient à nous respecter. Avant de continuer, écoutons saint Paul : «Frères, votre vocation, c’est la liberté. Non pas cette liberté qui sert à justifier les appels de la chair, mais celle qui nous met au service les uns des autres par amour…» (Ga 5, 13). La liberté n’est pas synonyme du laisser- aller.

    Que de vocations sont nées attirées par le vêtement d’un clerc ou d’un religieux. Que de servants de messe ont voulu devenir prêtres à cause de la soutane de "mon Père" ! Certains en sourient peut-être. Et pourtant pour se manifester, Dieu passe souvent par des impondérables, ce qui n’a pas de poids aux yeux des grands, des savants, des rationalistes.

    Sainte Catherine de Sienne, 25e enfant de sa mère, née un dimanche des rameaux de 1347 sera fascinée très tôt par les Frères prêcheurs vêtus de noir et de blanc. Elle veut leur ressembler, elle veut même se déguiser en homme pour pouvoir devenir aussi "dominicain". Plus tard, elle sera appelée par les gens de Sienne "mantellata" à cause du manteau noir des tertiaires dominicaines qu’elle portait sur ses épaules comme une vieille dame, alors qu’elle était encore une adolescente de quinze ans. Un feu mystique l’habitait. Elle voulait tout donner au Christ et rien à l’Ennemi. L’habit des dominicains n’a pas été neutre dans sa vocation. Je nous rappelle que c’est elle qui a fait revenir à Rome le Pape d’Avignon.

    Au Bénin, les séminaristes prennent en général la soutane avec le rite du lectorat. Cela a lieu publiquement au cours d’une grand-messe. A Parakou, l’Evêque bénit la soutane en ces termes :

    « Seigneur Jésus, Toi qui, revêtu de Ta tunique sans couture, parcourais les rues de la Galilée en faisant le bien, Daigne bénir les soutanes + dont se revêtiront N N., comme signe distinctif de leur appartenance au groupe des candidats en marche vers ton Autel sacré, pour le salut des âmes. Qu’au milieu des hommes où ils passeront, et soutenus par la force de ton Esprit, ils puissent témoigner sans honte des valeurs du Royaume des cieux par la sainteté de leur vie. Nous te le demandons à Toi, Pasteur éternel, Unique Sauveur et Grand-Prêtre par excellence, qui règnes avec le Père et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen ».

    La soutane n’est pas un vêtement neutre. Cet habit exprime deux choses : la mort à soi-même et au péché d’une part, la vie joyeuse soumise à Dieu, notre part d’héritage, d’autre part. Ces deux réalités (mort et résurrection) sont les deux faces d’un unique mystère auquel le prêtre est configuré dans le Christ. La mort et la résurrection sont exprimées de façon inséparable dans cet habit-symbole. Aussi, la soutane est comme un suaire qui tient le clerc enseveli dans le Christ. Elle exprime son état de mort et de sépulture qui manifeste que nous sommes dans le monde sans être du monde. En revêtant la soutane chaque matin, le clerc devrait prononcer cette phrase du psalmiste : "Dominus pars hereditatis meae", « Seigneur, tu es ma part d’héritage. Je n’ai pas d’autre bonheur que Toi ». (Ps 15, 5).

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  • Le cardinal Sarah sur "Europe 1" avec Jean-Pierre Elkkabach

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    Cardinal Sarah : « On ne peut pas détruire un... par Europe1fr

    ... et on peut lire sur le site du Point (Afrique) (Véronique Fortes) :

    Religion - Divorce et homosexualité : "Dieu est clair", dit le cardinal guinéen Sarah

    Pour Mgr Robert Sarah, il y a des incompréhensions profondes entre l'Afrique et l'Occident sur le divorce et l'homosexualité au sein de la curie romaine.

    Lors du premier synode sur la famille en octobre 2014, les ouvertures sur les divorcés remariés, les unions libres et les homosexuels ont beaucoup irrité les évêques africains, qui peinent déjà à défendre le modèle catholique monogame dans des pays à tradition souvent polygame. "L'Afrique propose à l'Occident ses valeurs sur la famille, l'accueil, le respect de la vie", explique ce cardinal réservé et modeste, l'un des deux membres africains de la curie romaine. "Les derniers papes ont eu une grande confiance dans l'Église d'Afrique, et c'est une invitation à jouer notre rôle", note le prélat.

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  • Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille

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    SYNODE SUR LA FAMILLE : ECHOS ET PERSPECTIVES

    Compte rendu du lunch débat avec Monseigneur André Joseph LÉONARD

    Archevêque de Malines-Bruxelles,

    membre du Synode extraordinaire sur la famille

    à l'Université de Liège, salle des Professeurs, mercredi 28 janvier 2015

    IMG_6910.JPGLe mercredi 28 janvier dernier, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur les enjeux du synode extraordinaire des évêques réunis à Rome du 5 au 19 octobre 2014. Il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres intitulé « La Famille : solution ou problème". Voici la transcription des propos de l’orateur (les intertitres et les italiques sont de notre fait) :

     

    LA CONFÉRENCEIMG_6904.JPG 

    IMG_6903.JPG 

    téléchargement (6).jpgtéléchargement (2).jpg

    « Je vais peut-être vous décevoir : malgré le titre annoncé de ma conférence je ne parlerai pas beaucoup du synode sur la famille, ni passé, ni futur.  S’agissant du synode passé, on trouve facilement sur internet les 58 paragraphes du rapport final que sert maintenant de lineamenta pour une consultation qui va se faire à tous les niveaux afin de produire l’ instrument de travail  du synode futur d’octobre 2015 et il est difficile de parler de celui-ci maintenant. Si, tout à l’heure, vous m’y invitez ou si vous m’y contraignez, je pourrai parler un peu de ce qui s’est passé au synode extraordinaire d’octobre 2014, mais je pense que le plus important est dit dans les 58 propositions finales de celui-ci.

    Il m’est difficile de vous parler des enjeux, des joies, des épreuves, des peines  de la famille -car c’est là l’objet de ma conférence- sur base de ces courts paragraphes. Par nature, par instinct, je préfère me situer dans un contexte plus large et plus structuré.

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés. Je ne sais pas s’il y a un esprit de famille qui unit les anges et les archanges, mais si c’était le cas, ce devrait être très différent de ce que nous vivons. Les animaux présentent certains phénomènes qui ressemblent à ce que nous vivons dans nos familles mais avec une énorme différence, car nous vivons les réalités de la famille en tant qu’esprits incarnés : le corps et l’esprit  -le corps aussi- font partie de notre destinée. Si nous étions de purs esprits, la famille n’existerait pas : il y aurait des affinités purement spirituelles entre nous.

    Le corps est une réalité extraordinaire et, pour en parler, l’Eglise est particulièrement  bien outillée par la révélation biblique. D’abord parce que, dans l’ensemble de l’univers physique, le corps humain est ce qu’il y a de plus prestigieux, le corps c’est le cheval de Troie de l’esprit à l’intérieur du cosmos, c’est par là que l’esprit s’introduit dans la matière. Le corps est un merveilleux instrument de communication, de production. On peut travailler avec son corps, communiquer avec son corps. Avec la main on peut communiquer la colère, la vengeance, l’amitié, la tendresse. On peut communiquer tant de choses par les mimiques, les gestes. Sans oublier ces extraordinaires cordes vocales humaines qui nous permettent de produire des sons articulés qui abritent du sens : c’est un phénomène infiniment plus complexe que le roucoulement des oiseaux, le gazouillis des pinsons ou le grognement des porcs. C’est un instrument de communication exceptionnel. Il y a tout un langage du corps qui est une pure merveille.

    La sexualité fait partie de ce langage avec une dimension tout à fait unique dans la sexualité animale et végétale. Je ne suis pas biologiste mais je pense que l’espèce humaine est la seule où la rencontre sexuelle peut se faire visage contre visage. Il y a dans l’agencement même de la complémentarité de l’homme et de la femme la promesse d’une union interpersonnellevisage contre visage et, en même temps, un langage de la sexualité qui est en même temps un langage qui signifie la procréation. Car la sexualité humaine, ou la sexualité animale, est organisée comme un laboratoire riche en ressources pour permettre la transmission de la vie, qui fait partie du langage objectif de la sexualité. Sans la dimension sexuelle de notre corps, il n’y aurait pas ce phénomène merveilleux de la famille. Mais cette dimension s’accompagne d’une part d’obscurité, comme tout notre corps.

    Notre corps est un instrument d’action performant. C’est aussi un instrument et un lieu de passion. Le corps nous expose à la souffrance. Il est vulnérable : il fleurit, il s’épanouit, il vieillit, il se déglingue, il s’en va, il périt. Toute chair est comme l’herbe des champs, disait déjà le prophète Isaïe. Le corps  nous expose à la violence, à la souffrance, à la maladie. Il est aussi un lien d’opacité. Dans la plus agréable union, tu seras toi, je serai moi et nous ne serons jamais un. Il y aura toujours le mur infranchissable de notre corporéitéLes esprits peuvent fusionner, les corps pas totalement. La sexualité humaine est une promesse de plaisir, de joie, de bonheur, de vie mais elle est aussi habitée par de l’aveuglement, de la sauvagerie, de la brutalité. Elle est un lieu de plaisir, de joie, de fécondité  mais aussi de souffrance, de domination, d’exploitation et de mort. Il y a une ambigüité dans la sexualité comme dans le corps.

    La foi chrétienne est particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps

    La foi chrétienne est  particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps.

    Témoins de sa grandeur, nous sommes, avec le judaïsme -pour une part aussi l’islam, je pense- une religion du corps.  Mais il n’y a aucune philosophie, ni aucune religion autre que le christianisme qui ait osé penser, sur base de faits qui se sont inscrits dans l’histoire, qu’il y a un corps humain  qui est celui d’une personne divine, qui est le corps de Dieu : le Corps de Jésus qui est maintenant encore  et plus que jamais, le corps d’une personne divine.

    Et nous vénérons une femme qui a mis Dieu au monde : elle n’a pas mis au monde la divinité, mais elle a mis au monde Quelqu’un qui est Dieu, parce qu’elle est une femme et qu’elle a un corps.

    Le salut du monde s’est joué sur la croix, dans le corps humilié, dépouillé, blessé, outragé, crucifié de Jésus et du corps ressuscité qui a traversé la mort et inauguré un monde nouveau où le corps n’a plus la pesanteur qu’il a maintenant : il n’est plus voué à la mort comme il l’est présentement.

    Et nous pensons que cette réalité, le corps humain de Jésus, crucifié, ressuscité, qui traverse la mort, qui inaugure un monde nouveau, est parmi nous. Ce matin, j’ai célébré l’eucharistie : eh bien, la croix de Jésus ressuscité était là, présente et quand nous communion au corps de Jésus, nous communions, nous qui allons mourir dans quelques temps, à la vie impérissable du Ressuscité et nous croyons non seulement en la résurrection de Jésus, à sa présence dans la parole de Dieu et dans l’eucharistie mais nous croyons que nous-mêmes nous allons ressusciter.

    Enfin, je dis nous, mais il y a des enquêtes qui montrent qu’il y a une majorité de catholiques qui n’y croient pas vraiment, qui croient que notre corps va se dissoudre en pourriture, en poussière ou en cendre mais qu’après cela, c’est fini. Il y a peut-être bien l’âme qui subsiste mais le corps, lui, est envoyé à la poubelle pour toujours.  Or le Credo se termine par ces mots : je crois à la résurrection des morts -ou de la chair- et à la vie éternelle. Bien sûr, cette carcasse va périr et se dissoudre dans quelques temps mais Dieu, c’est ce que nous promet Jésus et il y a des raisons de croire à ses promesses, va recréer nos corps : nous serons recrées dans notre être corporel, un corps plus beau encore, plus performant et plus durable que le corps présent.

    Il y a des pisse-vinaigres partout : je sais bien qu’à certaines  périodes de l’histoire, des théologiens et même des Pères de l’Eglise ont parlé un peu négativement du corps, en raison de l’opacité présente du corps. Nous ne sommes plus au paradis terrestre, pour évoquer la condition originelle de la création, avant le big bang etc. ni au paradis céleste où la vie est impérissable. Nous sommes dans l’entre-deux de cet univers où, comme dit saint Paul, nous gémissons dans l’attente de la pleine rédemption de notre corps et nous sommes encore, comme toute la création, asservis à l’esclavage de la corruption, comme Paul dit dans la Lettre aux Romains, chapitre 8e, versets 18 et suivants. Mais, ceci étant, nous jetons un regard  positif -exceptionnel dans l’histoire humaine- sur la destinée du corps humain.

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  • Zita : à quand la béatification ?

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     Le 3 octobre 2004, lorsque le Bienheureux Jean-Paul II béatifia l'Empereur Charles I d'Autriche, le souverain des parents du Pape grâce auquel il portait le prénom de  Karol (Charles en polonais), il annonça comme date de la mémoire du nouveau bienheureux celle de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, le 21 octobre (1911).

    Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie et son épouse, Zita de Bourbon-Parme : deux vies qui nous parlent , deux hautes figures chrétiennes qui mériteraient d’être canonisées ensemble. Peut-être même avant tous ces papes qu’on élève aujourd’hui à la gloire des autels. Les Habsbourg: une famille rayonnante aussi à laquelle nous lient des souvenirs très simples, nous Belges de Belgique ou de ce Congo d’autrefois dont l’image demeure. JPSC