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Spiritualité - Page 401

  • Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales »

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    Lu sur le site web de « Famille chrétienne »

    le-pape-francois-et-les-eveques-d-afrique_article.jpg« Historien et auteur de Géopolitique du Vatican, Jean-Baptiste Noé décrypte les enjeux du voyage du pape François en Afrique du 25 au 30 novembre. Entretien.

    Avant François, Jean-Paul II et Benoît XVI s’étaient déjà rendus en Afrique. Quelle est l’influence du Saint-Siège en Afrique ? Antoine Pasquier interview l’auteur :

    Le Saint-Siège a essayé de jouer un rôle dans plusieurs conflits. Ce fut le cas lors du génocide rwandais ou à l’occasion de problèmes politiques entraînant des émeutes et des renversements de régime. L’Église joue un rôle de temporisateur et essaye de rétablir la paix en dialoguant avec les communautés.

    Malheureusement, ces tentatives n’ont pas toujours été couronnées de succès, car les enjeux sont tellement importants (rivalités ethniques, influences politiques et économiques d’autres puissances, occidentales notamment) qu’ils dépassent l’influence du Saint-Siège. La bonne volonté du Saint-Siège n’est pas suffisante pour ramener la paix.

    En revanche, sur le plan humanitaire, l’Église catholique a beaucoup plus de poids. Bien sûr, ce n’est pas le Saint-Siège en tant que tel qui intervient sur le terrain, mais plutôt des institutions humanitaires, comme les communautés religieuses ou la Caritas internationale, très présente en Afrique. Ces institutions interviennent en finançant des hôpitaux, des écoles, en apportant de la nourriture lors de famines. C’est plutôt dans ce domaine-là – une diplomatie humanitaire et de résolution de crise matérielle – que l’Église est efficace.

    C’est le premier pape venant d’un continent du Sud qui met le pied en Afrique. Pourtant, il ne se rend pas dans les pays les plus catholiques. Pourquoi ?

    Il s’agit du tout premier voyage du pape François sur le continent africain et il a choisi des pays situés en périphérie. C’est sa marque de fabrique. Il ne va pas, par exemple, en Côte d’Ivoire alors que c’est le grand pays catholique d’Afrique de l’Ouest. Il ne va pas non plus au Soudan du Sud, très majoritairement catholique. Il préfère se rendre en Centrafrique, où la population chrétienne n’est pas très importante en terme numérique. Il y va pour le symbole, dans un pays déchiré par la guerre. Les conflits en Centrafrique sont séculaires et ils ne vont pas se résoudre parce que le pape vient. Mais sa visite peut être un élément qui contribue à la paix.

    Quelle est la place de l’Église en Centrafrique ?

    L’Église y joue un rôle très important. Lorsque la France a lancé l’intervention Sangaris, la seule autorité avec laquelle les militaires pouvaient discuter, c’était l’archevêque de Bangui. Les pouvoirs publics avaient disparu, le chaos était total, mais il restait la structure ecclésiale qui était seule, tant du côté chrétien que du côté musulman, à être encore reconnue comme une autorité politique. La venue du pape est aussi un encouragement fort pour l’archevêque de Bangui et tous les prêtres du pays.

    Le pape risque-t-il sa vie dans ce pays ?

    Le pape est l’un des rares chefs d’État qui peut aller en Afrique sans risquer sa propre sécurité. Il risque moins sa vie que Barack Obama ou François Hollande. Toutes les communautés, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, le reconnaissent comme force de paix. Je ne vois pas quel serait leur intérêt de s’en prendre à lui.

    Les évêques africains attendent aussi, de la part de ce pape, outre des condamnations de la pauvreté et de l’exploitation économique du continent, un message fort concernant la colonisation idéologique.

    Le pape François avait déjà évoqué cette question lors de son voyage aux Philippines, et il l’avait reprise lors du dernier Synode sur la famille. Durant celui-ci d’ailleurs, les évêques africains avaient montré, pour la première fois, leur unité et leur solidarité sur la question de la défense de la famille.

    Alors que les structures politiques s’effondrent dans plusieurs pays et que la pauvreté humaine et économique est toujours aussi présente, la famille reste le dernier facteur de stabilité. Le pape est attendu sur cette question. Il devra rassurer les évêques africains et maintenir la tunique du Christ sans couture. Ce ne sera pas la face visible de son voyage peut-être, mais ce sera bien en arrière-plan de celui-ci.

     Ref. Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales » 

    Pour s’en tenir aux ordres de grandeur (en Afrique, les recensements n’ont pas la même rigueur qu’en Europe), la république centrafricaine est un petit pays (un peu plus de 4 millions d’habitants) où le christianisme  est, sauf erreur, majoritaire à 80% (la plupart sont catholiques), même s’il est vrai que la minorité musulmane y est très agitée. Cette ancienne colonie française se trouve  à la frontière nord du Congo (ex belge) qui compte aujourd’hui 70 millions d’habitants, dont 80%  sont chrétiens (50% catholiques et 30 %  protestants ou assimilés) contre 5 % de musulmans ; les autres sont demeurés animistes. L’ancien Congo Belge est incontestablement le plus  grand pays chrétien d’Afrique subsaharienne : loin devant la Côte d’Ivoire citée dans cet article (21 millions d’habitants dont 38% de musulmans, 25% de catholiques, 6% de protestants le reste étant demeuré animiste)

    JPSC    

  • Les célébrations d'adieu à Mgr Léonard

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    phpthumb_generated_thumbnailjpg-g.jpgCélébrations d'adieu à Mgr Léonard

    Mgr André-Joseph Léonard prendra congé de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles aux jours et lieux suivants :

    • le dimanche 29 novembre à 16 h à la cathédrale Saint-Rombaut à Malines
    • le samedi 5 décembre à 17 h à la cathédrale Saints-Michel et Gudule à Bruxelles
    • le dimanche 6 décembre à 10 h à la basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg
    • le dimanche 6 décembre à 15 h à la collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles

    Avez-vous signé le Livre d'Or à Monseigneur Léonard MerciMonseigneur.be. ?

    Avec votre aide, nous pourrons être encore plus nombreux à saluer le départ d'un grand archevêque et primat.Cliquez sur le lien ci-dessus.

    N'hésitez pas à vous joindre à cette initiative et en faire part à vos proches !

    JPSC

  • Bruxelles, 28-29 novembre : week-end préparatoire aux JMJ 2016 "Création et Miséricorde"

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  • Bruxelles, 28 novembre : Face aux grands défis de notre humanité, ne négligeons pas la force de la prière.

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    Samedi 28 novembre 2015 à 10h

    rencontre avec

     Frédéric Fornos

    jésuite à Rome, directeur international du

    Réseau mondial de prière du Pape,

    l’Apostolat de la prière

     « Face aux grands défis de notre humanité, que pouvons-nous faire ?

    Ne négligeons pas la force de la prière. »

     

    À la Maison jésuite Saint-Michel, boulevard Saint-Michel 24, 1040 Bruxelles (grand parloir) ;

     10h : accueil — 10h30 : exposé de Frédéric Fornos s.j., questions et réponses — 12h30 : prière et repas.

     

     Dans le cadre de la Journée annuelle du Réseau mondial de prière du Pape, l’Apostolat de la prière.

    Ainsi, à 14h les amis de l’AP réfléchiront aux perspectives de l’AP pour 2016 en Belgique et au Grand-duché de Luxembourg. Bienvenue !

    Informations et inscription au repas : Thierry Monfils s.j. chée de Wavre 205, 1050 Bruxelles thierrymonfils@laviale.be  0498 73 90 22

  • Ecologie intégrale : un nouveau cycle de lunchs débats ouvert à l’Ulg par l’union des étudiants catholiques de Liège, avec le groupe « Ethique sociale » et le forum de conférences « Calpurnia »

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    IMG_6903.JPGL’Union des étudiants catholiques de Liège ouvre avec le groupe éthique sociale et le forum de conférences « Calpurnia », un nouveau cycle (2015-2016) de lunchs débats intitulé « ECOLOGIE INTEGRALE ».  Ce cycle propose, à l’Université de Liège, cinq conférences sur les thèmes de réflexion soulevés par l'encyclique « Laudato si'» (« Loué sois-tu ») publiée par le pape François le 18 juin dernier. Le titre du cycle est tiré du 4e chapitre de la lettre encyclique.

    Pourquoi s’intéresser à l’écologie ? La première rencontre du cycle tentera d’y répondre en dégageant les lignes de force de l’encyclique. Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le vendredi 11 décembre à 18h00, à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (8 décembre 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/382/

    La rencontre suivante, « Laudato si et les grands mythes du développement durable », aura lieu le mercredi 13 janvier 2016 (18h00). Le sujet sera développé par Drieu Godefridi, essayiste, titulaire d’un doctorat en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB).Viendront ensuite : «  Economie et environnement : les limites du pouvoir » ;« L’écologie intégrale de saint Benoît : les abbayes bénédictines, jardiniers de la création et phare de culture » et « La crise écologique dans la vision de l’être humain ».

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  • La France en prière (5 - 8 décembre)

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    La jeunesse se mobilise : 4 jours pour prier pour la France (source)

    La jeunesse se mobilise : 4 jours pour prier pour la France 

    Choqués par l’attaque qui a eu lieu le 13 novembre dernier contre la France et sa jeunesse, 8 jeunes lancent l’opération #PrayForFrance. Du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception, les catholiques de France, et notamment les jeunes, sont invités à prier pour la France et ses gouvernants, les victimes des attentats et les terroristes.

    La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise

    Ils ont la vingtaine : 22, 23, 25, 26, 28 ou 30 ans. Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre. Ils les pleurent. Ils ont aussi l’âge des bourreaux. Ils viennent d’Aix­-en-Provence, de Lisieux, de Marseille, de Nantes, de Grenoble, de Lyon, de Bordeaux, de Nanterre et de Créteil. Ils sont professeurs, étudiants, cadres, chercheurs d’emploi, assistants de projets. Le drame du 13 novembre, ses causes et l’histoire qui est en train de s’écrire dans leurs quartiers, dans leur pays et au Proche-­Orient les interpellent. La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise.

    A l’origine de cette initiative avec quelques amis, Mathilde, du diocèse de Bayeux et Lisieux, témoigne : “Nous sommes préoccupés et profondément attristés par ce que vit la France depuis quelques mois. Nous sommes solidaires des victimes et conscients des difficultés auxquelles sont confrontés nos gouvernants. C’est pour cela que nous avons décidé de nous mobiliser à notre niveau!

    Opération #PrayForFrance du 5 au 8 décembre !

    8 jeunes catholiques de toute la France lancent donc l’opération #PrayForFrance. Croyants, pratiquants ou non, tous les Français sont encouragés à se retrouver chaque soir du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception et de la fête des lumières, à Lyon. L’idée est de se rassembler en famille, entre voisins, entre amis, quatre soirs de suite pour prier ensemble. Dans ce contexte de “3 e guerre mondiale fragmentée” (Pape François), chacun est invité à prier de manière particulière pour la France, ses dirigeants politiques et militaires, pour les victimes des attentats du 13 novembre et les bourreaux de l’Etat islamique, qu’ils soient morts, prêts à passer à l’acte pour semer la terreur ou tentés de le faire.

    #PrayForFrance : mode d’emploi

    Le concept est simple : découvrir ou redécouvrir le chapelet (prière du "Notre Père, de dix "Je vous salue Marie" et d’un "Gloire au Père", répétée 5 fois de suite) en petites fraternités :

    1. Choisir une intention ou une personne pour laquelle prier (ex : éclairer le jugement d’un ministre, prier pour l'âme d'une victime, prier pour un djihadiste, etc.)

    2. S’inscrire sur le site internet : http://www.lafranceenpriere.fr

    3. Inviter ses proches, ses amis ou ses voisins à se réunir chaque soir pour prier le chapelet à cette intention, du 5 au 8 décembre

    “Laissons à nos soldats la réplique armée. Prions pour que nos dirigeants et responsables militaires puissent mener ce combat de manière juste. Il est de leur devoir de lutter contre nos ennemis et de protéger les populations innocentes, en France et au Moyen-­Orient”, insiste Pierre -Yves, aixois, jeune diplômé en sciences sociales, également fondateur du projet “La France en Prière”. “A nous, catholiques, de prier pour la conversion de ceux qui attaquent la France et les Français, qui persécutent les chrétiens d’Orient. Nous devons œuvrer pour la promotion de l’harmonie entre les peuples, véritable et entière, dans notre pays et dans le monde.

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    A propos de l’initiative “La France en Prière”

    En 2013, de jeunes catholiques, originaires de nombreux diocèses de France, préoccupés par la situation de leur pays ont lancé l’initiative “La France en Prière”, une initiative soutenue par le Cardinal Barbarin, Mgr Dufour et de nombreux sanctuaires. Du 30 novembre au 8 décembre 2013, 5000 personnes ont ainsi participé à une neuvaine pour la France puis à une journée de jeûne, le vendredi 24 janvier 2014 à l’occasion de la rencontre entre le pape François et François Hollande. Aujourd’hui, La France en Prière invite les catholiques de France à prier pour leur pays et la conversion de ses ennemis

    Contact :
    06 50 93 61 79
    Twitter : @franceenpriere
  • Un nouveau groupe de musique bruxellois pour évangéliser en jouant de la musique

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    Lu sur aleteia.org :

    Feel God : un nouveau groupe de musique bruxellois

    Évangéliser en jouant de la musique.

    Feel God est un groupe de musique qui vient de naître. Accompagné aux percussions par un jeune frère franciscain, leur projet est de donner un concert par mois à Bruxelles (Belgique). L’objectif de cette formation est d’évangéliser en jouant de la musique chrétienne (Impact, Hillsong, Exo, Jesus culture…).

    Une soirée de louange par mois qui se veut être le nouveau rendez-vous incontournable des Bruxellois.

    Pour plus d’informations sur la page Facebook du groupe

  • Bientôt l'ouverture de l'Année Sainte de la Miséricorde

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    Misericordiae Vultus

    BULLE D'INDICTION DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE
    DE LA MISÉRICORDE

    FRANÇOIS, EVÊQUE DE ROME,
    SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
    À CEUX QUI LIRONT CETTE LETTRE, GRÂCE, MISÉRICORDE ET PAIX

    1. Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père. Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth. Le Père, « riche en miséricorde » (Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (Ex 34, 6) n’a pas cessé de faire connaître sa nature divine de différentes manières et en de nombreux moments. Lorsqu’est venue la « plénitude des temps » (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son dessein de salut, il envoya son Fils né de la Vierge Marie pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le voit a vu le Père (cf. Jn 14, 9). A travers sa parole, ses gestes, et toute sa personne,[1] Jésus de Nazareth révèle la miséricorde de Dieu.

    2. Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité. La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché.

    3. Il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu ce Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde,comme un temps favorable pour l’Eglise, afin que le témoignage rendu par les croyants soit plus fort et plus efficace.

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  • Le Christ, Roi de l'univers

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    Prédication du 25 novembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 18, 33-37) / MERCI au père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE de nous permettre de vous partager cette prédication de la Parole de Dieu. / Visitez son site Internet : http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org
    / Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : « Je suis roi » (Jean 18, 33-37)
    Lorsque Jésus comparu devant Pilate, celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »

  • Prier, une urgence

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    Nous inspirant de ce site français, nous vous proposons de prier pour notre pays en ces temps de trouble et d'inquiétude :

    Vierge Marie,

    Accueillez nos cœurs d'enfants
    confiants en votre bienveillance.
    Guidez les vers Jésus notre Sauveur,
    pour recevoir de son Cœur les grâces
    de sa divine miséricorde.

    Nous vous présentons notre pays,
    ses souffrances, ses troubles,
    ses conflits,
    mais aussi ses ressources
    et ses aspirations.

    Accueillez-les, purifiez-les,
    présentez-les à votre Fils
    afin qu'Il intercède en notre faveur,
    qu'Il oriente nos actions vers le Bien
    et nous guide dans la Vérité.

    Nous vous consacrons notre pays
    dans la fidélité à l'espérance
    et la force de l'Esprit Saint
    reçues à notre baptême. Amen

  • L’Eglise latine a-t-elle perdu l’esprit de toute liturgie ?

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    Une réflexion de Denis Crouan postée aujourd’hui  sur son site « Pro liturgia » :

    La liturgie de Pâques célébrée à Notre-Dame de Paris : cliquer ici.
    La liturgie de Pâques célébrée à la cathédrale de Moscou : cliquer ici (passer l’introduction). La procession autour de la cathédrale est impressionnante, toute comme l'annonce de la résurrection faite aux fidèles qui répondent au célébrant avec une joie visible sur les visages.

    Imaginons alors ce que peut penser de notre liturgie (solennelle !) et de notre clergé un chrétien orthodoxe assistant à une messe “à la française”...
    Qu’est-ce qui fait la différence ? Chez les orthodoxes :
    - il n’y a pas eu de rupture dans la transmission des rites expressifs ;
    - la mémoire, l’enracinement et la fidélité sont des éléments essentiels ;
    - il n’y a pas d’animation liturgique ;
    - il n’existe pas de “messes des familles” puisque les fidèles participent “en famille” à une liturgie qui est la même pour tous (gage de transmission d'une génération à l'autre) ;
    - les fidèles - parmi lesquels beaucoup de jeunes présents - baignent pendant 6 heures (!) dans une liturgie terrestre qui reflète la liturgie céleste et qui, à ce titre, suscite l’attention, l’admiration, et permet l’élévation de l’âme ;
    - la dignité des ministres et leur hiératisme impose de façon naturelle une tenue digne et respectueuse chez les fidèles ;
    - l'appauvrissement de la liturgie est considéré comme une insulte à la Divine Majesté ainsi qu'à une spoliation de la beauté à laquelle ont droit tous les fidèles, surtout les plus pauvres d'entre eux. »

    http://www.proliturgia.org/

    Il faut relire l’ « Esprit de la Liturgie » de Joseph Ratzinger ( éditions  Ad Solem , Paris, novembre 2001)

    JPSC

  • Pour le pape, c'est une guerre mondiale, par morceaux, sans justification...

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    Aujourd’hui, Jésus pleure: homélie

    Qui choisit la guerre est « maudit » …

    Rome, (ZENIT.org) Marina Droujinina

    « Aujourd'hui, Jésus pleure parce que nous avons préféré le chemin des guerres, la voie de la haine, la voie de l'inimitié », déclare le pape François.

    Le pape a présidé la messe de 7h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican ce jeudi 19 novembre.

    « Il y a la guerre partout dans le monde, aujourd'hui, il y a de la haine », a constaté le pape dans son homélie : « C’est une guerre mondiale, par morceaux : ici, là-bas, là-bas aussi, partout… Il n’y a pas de justification. Et Dieu pleure. Jésus pleure.»

    Le pape a commenté le passage de l’Évangile de saint Luc où le Christ pleure sur Jérusalem : « En voyant la ville, Il pleura sur elle, en disant : ‘Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !’ Jésus a pleuré et Il pleure aujourd’hui, a dit le pape, car le monde n'a pas compris le chemin de la paix. »

    En évoquant le centenaire de la Première Guerre mondiale et sa visite dans le Nord de l’Italie à cette occasion en 2014 – au cimetière militaire de Redipuglia, l’un des plus grands du monde - et les commémorations de l'anniversaire de bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, il a rappelé une expression forte du pape Benoît XV : « des massacres inutiles ». Les massacres qui ont coûté la vie à « des millions et des millions d'hommes », a ajouté le pape.

    « Aujourd’hui, a poursuivi le pape, le monde continue à sacrifier les milliers de vies humaines en essayant de se consoler et de se justifier. ‘Eh oui, il y avait un bombardement, mais, Dieu merci, ils ont tué seulement vingt enfants … Pas beaucoup de gens sont morts’ » : « même notre façon de penser devient folle ».

    Le pape a dénoncé l’hypocrisie de fêter Noël en faisant la guerre : « Nous sommes proches de Noël, il y aura des lumières, il y aura des parties, des arbres lumineux, même des crèches… Tout est truqué, le monde continue à faire la guerre. »

    « Quelles sont les conséquences de la guerre ? » s’est interrogé le pape avant de répondre : il reste  « des ruines, des milliers d'enfants sans éducation, tant de victimes innocentes » et « beaucoup d'argent dans les poches des trafiquants d'armes ».

    « La guerre est un  bon choix pour la richesse, a dénoncé le pape : ‘Faisons les armes afin que l'économie s’équilibre un peu et allons de l’avant avec notre intérêt’ ! »

    Ils peuvent « justifier » la guerre en évoquant « de nombreuses raisons », mais ceux « qui opèrent la guerre, qui font la guerre, sont maudits, ce sont des délinquants », a fustigé le pape.

    Mais « alors que les marchands d'armes font leur travail, a-t-il  continué, il y a les pauvres artisans de paix » qui aident « seulement » « une personne, une autre, une autre » et qui donnent « leur vie ». Le pape a évoqué la figure de la mère Teresa de Calcutta comme « un symbole, une icône de notre temps ».

    Comme à son habitude, le pape a conclut en suggérant « la grâce à demander » : « la grâce de pleurer pour ce monde qui ne reconnaît pas le chemin de la paix, qui vit en faisant  la guerre, avec le cynisme de dire de ne pas le faire ». 

    « Exigeons la conversion du cœur »,  a-t-il appelé,  à « la porte de ce Jubilé de la Miséricorde,  que notre Jubilé, notre joie soit la grâce, que le monde retrouve la capacité de pleurer pour ses crimes ».