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Spiritualité - Page 468

  • Rémi Brague à l'Université de Liège: Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     CYCLE DE LUNCHS DEBATS À L’UNIVERSITÉ de LIÈGE

    Année académique 2012-2013

    Cycle « Les droits de l’homme en péril »

    Conférence de clôture du mercredi 19 juin 2013 

    ECLIPSE DE DIEU, ECLIPSE DE L’HOMME 

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    Par Rémi BRAGUE 

    Professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut. Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI 

    Voici la transcription de l’enregistrement de l’exposé  

    (les intertitres sont de notre fait) 

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  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • A propos de l’Eglise des pauvres

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    Bartolome_murillo-tres_niños.jpgOn appelle les pauvres des malheureux, et voilà des pauvres que Jésus appelle bienheureux: quelle opposition entre le jugement de Dieu et celui de l'homme!

    « Dieu, dit S. Ambroise, fait commencer la béatitude là où l'homme ne voit que misère ». Toutefois Jésus n'appelle pas tous les pauvres bienheureux.

    "Il y a une pauvreté, dit S. Chromace, qui vient de la nécessité; d'autres fois la pauvreté vient d'une mauvaise conduite; quelquefois de la colère de Dieu." Les pauvres que Jésus déclare bienheureux sont les pauvres en esprit: c'est pourquoi il faut que nous sachions ce qu'est la pauvreté en esprit.

    En interprétant ce texte dans le sens obvie, interprétation qu'appuient les malédictions contre les riches, rapportées en S.Luc, beaucoup d'exégètes y ont vu l'esprit de pauvreté, c'est-à-dire un détachement des biens de la terre, tel qu'on en use sans s'y attacher, qu'on sache en supporter la privation sans se plaindre ou se troubler, ou encore, ce qui est un degré supérieur, qu'on ait à plaisir à s'en dépouiller, et enfin, ce qui est le degré le plus parfait, qu'on ait une horreur invincible pour tout superflu.

    C'est cet esprit de pauvreté que recommandait S. Paul quand il écrivait à son disciple Timothée: Soyons contents quand nous avons la nourriture et le vêtement.

    « Ils sont bienheureux, dit S.Jérôme, ceux qui sont pauvres dans l'esprit: on ne peut avoir cet amour de la pauvreté que par l'onction de l'Esprit-Saint ».

    D'autres interprètes, les plus nombreux, entendent cette béatitude de cette pauvreté de l'esprit qui est l'humilité.

    "Par les pauvres en esprit, dit S. Augustin, il faut entendre ceux qui n'ont pas l'esprit enflé, les humbles et qui craignent Dieu. De même que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, la superbe est le commencement de tout péché."

    Et, enfin d'autres traduisent: Bienheureux ceux qui se font mendiants en esprit, bienheureux ceux qui, ayant conscience de leur faiblesse, vont à Dieu en pauvres.

    "Le Sauveur a mis l'humilité au commencement des béatitudes, dit l'Opus imperfectum, parce que l'humilité est le commencement de notre salut. Et pourquoi n'a-t-il pas dit simplement: Bienheureux les humbles? Il voulait béatifier, non l'humilité qui demeure en elle--même, mais l'humilité qui va à Dieu pour lui demander son assistance.

    Il y a des âmes qui sont humbles par nature et demeurent en elles-mêmes; d'autres sont humbles par l'action de la foi; par la foi elles connaissent leurs misères, savent ooù est le secours, et elles ne cessent de le demander. Ce sont ces âmes que Jésus béatifie. Bienheureux les mendiants de Dieu!"

    "Dans la société chrétienne, dit le P. Lacordairela pauvreté est l'arôme qui empêche la richesse de se corrompre et de dégénérer en un égoïsme odieux."

    La pauvreté béatifiée par le Christ est utile, non seulement comme préservatif, mais à cause des heureux effets qu'elle produit sur les âmes.Elle est utile à ceux qui sont réellement pauvres.Si la richesse a ses dangers, la pauvreté a aussi les siens. Si les richesses sont dangereuses à cause de l'orgueil qu'elles développent, la pauvreté est dangereuse à cause des angoisses auxquelles elle expose, à cause des bassesses auxquelles elle peut conduire.

    "Aussi tous les pauvres ne sont pas béatifiés, dit S. Ambroise; il y a de bons et de mauvais pauvres." Il peut y avoir des pauvres orgueilleux, envieux, révoltés, aigris, plein de murmures.

     "Ecoute-moi au sujet de tes pensées, monsieur le pauvre, disait S. Augustin. Ne méprisepas les riches, car il y a des riches miséricordieux, des riches qui sont humbles, des riches qui sont pauvres. Et si le pauvre n'a rien dont il puisse se prévaloir, le riche a des difficultés qu'il doit vaincre."

    "O pauvre, soit vraiment pauvre, c'est-à-dire humble, compatissant. O mes confrères les pauvres, apprenez à être pauvres et à demeurer dans les mains de Dieu."

    'Ce n'est pas la pauvreté qui sauve, dit S. Basile; et toute attache mérite une condamnation; or, il y a des pauvres qui sont pauvres en fait de richesses et qui dans le fond de leur coeur sont remplis d'avarice. Ce ne sont point là les pauvres que Jésus béatifie; car ce que l'on subit par contraite ne peut être une béatitude.

    Rp Thiriet O.P. 

    Réf:  Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux.La pauvreté selon l’esprit est un don de Dieu. C’est d’elle que découle la vraie charité. JPSC 

  • Summorum Pontificum, on continue...

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    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

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  • Le bienheureux Charles d'Autriche, roi apostolique de Hongrie

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    Bx Charles d’Autriche, roi apostolique de Hongrie (Evangile au Quotidien)

    Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naît le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle.

    Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la “Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples”, qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Église.

    Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Cœur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

    Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

    Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche.

    Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ : dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts du pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

    Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

    Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

    Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le Ier avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: « Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

    Charles d’Autriche a été béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec 4 autres Serviteurs de Dieu : Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Maria Ludovica De Angelis, par le Bx Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).

    La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n’est pas un usage courant dans l’Église qui fête, généralement, les saints et bienheureux le jour de leur mort (dies natalis = naissance au ciel). Cette date montre l’attachement du Bx Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

  • Des chrétiens, pas des idéologues...

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    Disciples du Christ et non de l’idéologie

    2013-10-18 L’Osservatore Romano

    « Quand un chrétien devient disciple de l’idéologie, il a perdu la foi et n’est plus disciple de Jésus ». Et l’unique antidote contre ce danger est la prière. Tel est le message que le Pape François a tiré de la liturgie de la Parole de la Messe célébrée ce jeudi 17 octobre, à Sainte-Marthe.

    Le Pape a centré son homélie sur le passage évangélique de Luc (11, 47-54) qui rapporte l’admonition de Jésus aux docteurs de la loi – « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en avez empêchés » – y associant l’image d’« une Eglise fermée » dans laquelle « les gens qui passent devant ne peuvent pas entrer » et où « le Seigneur qui est à l’intérieur  ne peut pas sortir ». D’où l’avertissement à ces « chrétiens qui ont la clé à la main et l’emportent, n’ouvrent pas la porte » ; où pire, « s’arrêtent à la porte » et « ne laissent pas entrer ».

    Mais quelle est la cause de tout cela ? Le Saint-Père  l’a identifiée dans le « manque de témoignage chrétien », qui apparaît encore plus grave si le chrétien en question « est un prêtre, un évêque, un Pape ». Du reste, Jésus est très clair quand il dit : « Allez, partez jusqu’aux extrémités du monde. Enseignez ce que j’ai enseigné. Baptisez, allez aux carrefours des routes et faites les tous entrer, les bons et les méchants. Ainsi dit Jésus. Tous à l’intérieur ! ».

    Chez le chrétien qui prend « cette attitude de ‘clé dans la poche et de porte fermée’ », il existe, selon le Pape, « tout un processus spirituel et mental » qui conduit à faire passer la foi « pour un alambic », en la transformant en « idéologie ». Mais « l’idéologie – a-t-il averti – n’appelle pas. Jésus ne se trouve pas dans les idéologies. Jésus est tendresse, amour, douceur, et les idéologies, de toute orientation, sont toujours rigides ». Au point qu’elles risquent de rendre le chrétien « disciple de cette attitude de pensée » plutôt que « disciple de Jésus ».

    Il faut alors se demander ce qui provoque « dans le cœur de ce chrétien, de ce prêtre, de cet évêque ou de ce Pape » une attitude du genre. Pour le Pape François la réponse est simple : « Ce chrétien ne prie pas. Et si la prière est absente », la porte se ferme.

    Donc, « la clé qui ouvre la porte à la foi est la prière ». Car « quand un chrétien ne prie pas, son témoignage et orgueil ». Et lui-même est « un vaniteux, un orgueilleux, c’est quelqu’un plein d’assurance, il n’est pas humble. Il recherche sa promotion. En revanche, quand un chrétien prie il ne s’éloigne pas de la foi : il parle avec Jésus ».

    En conclusion, le Pape a invité à demander au Seigneur la grâce de ne jamais cesser « de prier  pour ne pas perdre la foi » et de « rester humble » de manière à ne pas devenir des personnes fermées « qui bloquent la route au Seigneur ».

  • La nouvelle version du Notre Père, la victoire d'un camp ?

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    Le Notre Père nouvelle version n’est pas la victoire d’un camp !

    Le "boulevard Voltaire" propose un entretien au sujet de cette nouvelle version avec le Père Louis-Marie Guitton (responsable de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    • Le pape propose une « nouvelle version » du Notre Père. Pourquoi maintenant ?

    Le bon Dieu a de l’humour… La popularité du pape François est telle et son invitation souvent répétée à nous « laisser surprendre » qu’on lui attribue maintenant cette nouvelle traduction du Notre Père. C’est en fait un travail de longue haleine, commencé en 1996, qui est en train d’aboutir, avec la reconnaissance donnée par Rome cet été, puis la publication de la traduction officielle au mois de novembre prochain. Cette traduction de la Bible pour la liturgie francophone, qui n’arrivera que dans quelques mois à la messe, lorsque les nouveaux lectionnaires auront été édités, prépare une autre traduction, qui suscitera sans doute beaucoup d’autres débats dans le monde francophone : celle du missel romain.

    • Peut-on y voir une invitation à l’unité pour les chrétiens ?

    La nouvelle traduction en français du Pater avait été annoncée le 29 décembre 1965, puis confirmée le 4 janvier 1966, dans un communiqué commun avec les représentants des chrétiens orthodoxes et réformés : on y précisait qu’elle serait commune aux trois confessions chrétiennes, dans un esprit d’unité. Les protestants ont déclaré, par la voix du pasteur Jean Tartier, que la nouvelle traduction est « de toute façon meilleure que l’ancienne ». De même Antoine Arjakovsky, orthodoxe, s’est réjoui car « l’ancienne formule de 1966 laissait sous-entendre que Dieu était à l’origine du mal ». Il est probable que l’on sera attentif à cette dimension œcuménique lors de la promulgation du missel, pour que l’on utilise la même formule dans les églises et dans les temples et que l’on puisse continuer à réciter ensemble cette prière.

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  • Musique sacrée et musique ancienne: Verviers 2013

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    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459204.shtml

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459212.shtml

    JPSC

  • Prosélyte, non; missionnaire, oui !

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    Certains ont relevé les propos assez durs que le pape a tenus à l'égard du prosélytisme en l'accusant de manière plus ou moins directe de renoncer à convertir les non-chrétiens. Sandro Magister remet les pendules à l'heure dans un billet publié sur chiesa.espresso, intitulé Non au prosélytisme. Oui à la mission :

    Le premier est "une solennelle sottise", a dit le pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l'expansion missionnaire de l'Église, racontées aujourd'hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu'ici ignorés 

    À l’occasion de l'audience générale de mercredi dernier, sur une place Saint-Pierre qui était archicomble comme à l’accoutumée, le pape François a insisté une nouvelle fois sur l’un des points essentiels de son pontificat : le devoir qu’a l’Église de se faire "missionnaire", autrement dit de "continuer sur le chemin de l’histoire la mission même que Jésus a confiée à ses apôtres : Allez donc et faites de tous les peuples des disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et en leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé".

    Le dimanche 20 octobre sera la journée mondiale des missions, marquée par le message pontifical relatif à cette question, dans lequel on peut en particulier lire ceci :

    "Le caractère missionnaire de l’Église n’est pas un prosélytisme mais un témoignage de vie qui illumine le chemin, qui porte espérance et amour. L’Église n’est pas une organisation d’assistance, une entreprise, une ONG mais une communauté de personnes animées par l’action de l’Esprit Saint, qui ont vécu et vivent l’étonnement de la rencontre avec Jésus-Christ et désirent partager cette expérience de joie profonde, partager le Message de salut que le Seigneur nous a apporté".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a déjà insisté à de nombreuses reprises sur le fait que l’Église "n’est pas une ONG d’assistance". Et qu’elle ne fait pas non plus de "prosélytisme" : une pratique qu’il a condamnée, au cours du célèbre entretien qu’il a eu avec Eugenio Scalfari, comme étant "une solennelle sottise", qui "n’a pas de sens".

    Mais, d’après le pape François, cela ne veut pas dire que l’Église doive se renfermer sur elle-même et renoncer à convertir. C’est tout le contraire. Depuis le moment où il a été élu successeur de Pierre, le pape Bergoglio n’a pas arrêté d’inciter l’Église à "s’ouvrir", à atteindre les hommes jusque dans leurs plus lointaines "périphéries existentielles".

    En effet, le ralentissement de l’élan missionnaire est l’un des points les plus critiques pour l’Église catholique des dernières décennies.

    Lire la suite sur chiesa.espresso

     

  • L’abbaye de Wisques (Saint-Omer) : rediviva

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    Octobre 2013 : une deuxième vie pour l’abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais, grâce à un essaimage des Bénédictins de Fontgombault (congrégation de Solesmes). Premières images:

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    JPSC

  • Dies Academicus à la Communauté Saint-Martin

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    C’est maintenant la rentrée dans cette communauté destinée à fournir des prêtres aux diocèses en manque de vocations. Lesquelles ne lui font pas défaut : 31 séminaristes ont rejoint la communauté cet automne, en première année…

     dies ac 5.jpgLe Dies academicus, c’est un peu la pré-rentrée pour les séminaristes. Il permet d’aiguiser leur curiosité intellectuelle avant le début des cours. A cette occasion, plusieurs prêtres membres ou amis de la communauté les ont rejoint pour une journée de formation, à Candé. Le thème choisi cette année était celui de « la théologie du corps selon Jean-Paul II ». Le professeur Yves Semen, auteur d’ouvrages à succès sur ce sujet* était l’invité d’honneur du séminaire. Il a brillamment analysé en quoi l’enseignement du pape polonais sur le mariage, la sexualité et la vie conjugale constitue une heureuse « bombe à retardement pour le troisième millénaire », selon l’expression de son biographe George Weigel.

    La vocation d’époux : cœur de la vie chrétienne

    Qu’il soit prêtre, religieux ou laïc, tout chrétien est appelé à vivre de l’amour que le Christ-Epoux donne à l’Eglise son épouse. Les noces que Dieu veut célébrer avec l’humanité sont d’ailleurs le thème central de la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, en passant par Cana et le Cantique des cantiques. 

     Le couple : lieu de sanctification

    Si le Salut est accordé à chacun de manière individuelle, les époux ont une responsabilité dans la sanctification de leur conjoint. Ils ont également charge d’âmes envers leurs enfants dont ils sont les premiers éducateurs dans la foi. Le couple et la famille sont donc le lieu privilégié de la sainteté.

     Don Francois-Régis, directeur de l'Ecole de Théologie de la Communauté

     * Nous conseillons particulièrement son dernier ouvrage : La préparation au mariage selon Jean-Paul II et la Théologie du corps, Ed. Presses de la Renaissance, 2013, 446 pages.

     Ref. Dies Academicus

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